Un blog d'information, de conversations sur le thème de la Franc Maçonnerie, des textes en rapport avec la Franc Maçonnerie, comptes rendus et conseils de lectures.
Les Grecs étaient amoureux de leur corps, non pas pour une suprématie du paraître sur l’être. Ne sachant pas conceptualiser leurs Dieux ou Dieu, ceux-ci n’ayant ni noms, ni visages, étant à fois le fini et l’infini, l’alfa et l’oméga, la multitude et le tout. Ils ont faits les Dieux à leur image, leur image se devait d’être belle et vertueuse.
Il fallait que l’enveloppe soit belle pour recevoir l’âme, qui projetée ainsi à l’extérieur par le corps serait plus belle. Il fallait que le corps soit lui aussi beau.
L’amour de son soi, la préoccupation de son soi, n’était que la préoccupation de son âme.
La discipline corporelle, n’était pas un loisir, mais une culture du physique, pour une culture de l’âme. Le corps et l’esprit devaient aller de pair pour former une unité.
Le beau et le bon sont indispensables. Par beau l’on entend la valeur morale, Socrate paraît t’il était laid et pourtant très beau. Le « Kalos » grec, le beau et « L’Agathos », le bon s’harmonisent.
C’est sans doute ce qui nous émeut quand nous contemplons les belles statues de marbre blanc.
L’on voit à travers la pierre l’âme du sculpteur. Le Franc-Maçon lui aussi travaille sa pierre, pour la rendre plus belle, car elle n’est rien d’autre que lui-même.