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la Franc Maçonnerie au Coeur

la Franc Maçonnerie au Coeur

Un blog d'information, de conversations sur le thème de la Franc Maçonnerie, des textes en rapport avec la Franc Maçonnerie, comptes rendus et conseils de lectures.

Publié le par Claudius
Jean d'Ormesson

Jean d'Ormesson

Claudius un lecteur et contributeur du Blog vous propose des mots pour le dire...de Jean d'Ormesson

Des mots français

en phase terminale

Conservez-les ! Un jour viendra où on ne les trouvera plus

dans aucun dictionnaire, si ce n'est de vieux Français…

Inculpation

A été expurgé du Code Pénal au profit de « mise en examen », cela afin d'éviter une infamante présomption de culpabilité.

- Être « en examen » ne présage pas du résultat de l'examen.

- Aujourd'hui quand quelqu'un est mis en examen, on doit toujours insister sur le fait que cela ne préjuge pas de sa culpabilité.

- Comme du temps où il aurait été « inculpé ».

Instituteur

- Longtemps remplacé par « Maître d'école ».

- Il tend à disparaître par sa dissolution dans le concept fourre-tout de l'enseignement, au bénéfice de « Professeur des écoles ».

Maîtresse

- Ne pas assimiler à la version féminine d'instituteur !

- Ce serait une « professeure des écoles ». Les maris n'ont plus de maîtresse mais une« amie »...

- Les épouses conservent parfois l'amant, mais seulement à cause de la connotation romantique.

Les moins romantiques n'ont qu'un « ami » aussi !

Morale

- A force d'être inemployée, a disparu. Ne demeure que « ordre moral », mais attention : connoté de « fascisme »

- Toutefois, personne ne se réclame du « désordre moral ». La morale n'est plus enseignée, elle est remplacée par l’ « éducation à la citoyenneté ».

Mourant

- Il n'y a plus de mourant, mais des malades « en phase terminale ».

- Afin d'éviter une regrettable confusion, ne dites pas à votre fils qu'il est en terminale, mais qu'il va passer son bac !

- Pour désigner un mort doit-on parler d'un individu « en phase terminée » ?

Patriote

- Totalement absent du vocabulaire politique et civique.

- Désigne aussi un bon citoyen américain, et un missile américain...

Pauvre

N'existe plus. C’est un « défavorisé », un « plus défavorisé », un « exclu », un « S.D.F. », à la rigueur un « laissé pour compte ».

- Dans les années 1980, il subsistait uniquement dans l'appellation « nouveau pauvre » ; ce fut le chant du cygne.

Province

- Dire désormais « en RÉGION ». On ne dit plus du « provincial », mais du « régional».

Race

- A été abolie au profit d'une « appartenance ethnique ». Sinon, vous êtes raciste, fasciste, 

nauséabond,

- On peut néanmoins dire « black » en anglais et en banlieue.

Servante / Bonne

- Se trouve dans les romans du XIXème siècle.

- Aujourd'hui, c'est une « employée de maison ».

- Quand elle s'occupe de vieux pardon, de « personnes âgées » elle devient une « auxiliaire de vie ».

Séquestré

- Aucun cadre, aucun chef d'entreprise n'est séquestré :

"il est « retenu contre son gré » !

Vandales

- A laissé place à « jeunes en colère », voire à « paysans en colère ».

- L'ampleur des dégâts distingue les vandales des autres.

Vol

- Terme réservé aux gagne-petit et aux obscurs.

- Pour les politiques, on parlera d' « enrichissement personnel ».

- Ce qui est condamné unanimement par les collègues, contrairement à l'enrichissement impersonnel, qui, lui, ne bénéficie qu'au parti...

- Mérite la compréhension, ce que les juges n'ont pas encore compris !

Voyou

- En voie d'extinction... On ne connaît que des individus « bien connus des services de police », des « récidivistes » et des « multi-délinquants ».

Jean d'Ormesson :

Et les cons sont devenus

des « mal-comprenants » !

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Publié le par Jacques Viallebesset

Cet article est reposté depuis L'atelier des Poètes - par Jacques Viallebesset.

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Publié le
COMMUNIQUÉ
Des lecteurs du Blog  ont manifestés leur intention d'acheter le livre de Marc Halévy 
Kabbale et Franc-Maçonnerie.
Ci-dessous le lien pour commander


https://www.helloasso.com/associations/academie-maconnique-provence/evenements/commande-du-livre-de-marc-halevy-kabbale-et-franc-maconnerie

 

 

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courrierlafmaucoeur@gmail.com

 

 

Info : le blog respecte la loi RGPD, il ne fait par ailleurs aucune publicité depuis sa création en 2015.

 

www.lafrancmaconnerieaucoeur.com

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Publié le par Jean-François Guerry
LA MORT DE L'UNIVERSEL

L’UNIVERSEL EST-IL MORT ?

 

La Franc-Maçonnerie dans sa diversité, qu’elle soit plus spirituelle, plus humaniste, plus sociétale convie l’Universel, et se reconnaît dans le principe d’universalité qui mène à la liberté et à la fraternité, sans frontières. Le culte, de l’Universel se trouve dans les professions de foi de la plupart des obédiences maçonniques.

Le dictionnaire Littré définit l’universel ainsi : « Ce qui s’étend à tout, qui s’étend partout. » La nature et les êtres vivants sont donc partie de l’universel, l’homme aussi.

 

Pascal disait de l’homme universel qu’il est un honnête homme : « Il faut qu’on ne puisse dire, ni, il est un mathématicien, ni un prédicateur, ni éloquent, mais il est un honnête homme. Cette qualité universelle me plaît seule. »

 

 La Franc-Maçonnerie parle d’un homme libre et de bonne mœurs.

 

Si l’universel, prétend s’étendre à tous, et partout. Il nous faut admettre que bien souvent il incarne le service minimum. Les défenseurs par exemple de notre C M U (Couverture Médicale Universelle), face à leurs destructeurs n’invoquent pas une grande idée humaniste et fraternelle, mais simplement une nécessité de se protéger des maladies des autres ! Ces autres qui sont quelque part, une partie de nous-mêmes, sont prêts à laisser mourir des enfants, des femmes et des hommes en leur fermant la porte de nos hôpitaux. On ne peut prendre en charge toute la misère du monde disait un homme politique célèbre. Suis-je après tout le gardien de mon frère ?

 

   Voilà un des symptômes de la dégradation de l’universel, faut-il désespérer pour autant. L’Universel est peut-être un dieu à faire naître. Stéphane Barsacq en parlant de Christiane Rancé écrit : « Elle préfère garder l’œil ouvert sur le dedans. Au fond, tout ce que Christiane Rancé écrit pose une question celle du dieu à naître. En d’autres termes, l’espérance. »

 

Si l’universel s’étend à tout, il est présent dans notre conscience, notre cœur et notre âme, il ne demande qu’à grandir.

 

Vous me considérerez sans doute comme un grand naïf, c’est un honneur dans la naïveté il y a une forme de pureté.

 

Est-ce par hasard que dans certaines obédiences maçonniques on interroge les frères sur le principe de l’universel, au-delà même de la croyance du principe mystérieux du Grand Architecte de l’Univers. Sommes-nous des soldats, des combattants de l’universel ? Force est de constater, que s’il y a des soldats de l’universel, c’est qu’il y a un combat, contre qui, contre quoi ?

 

Au commencement de notre démarche initiatique, nous avons promis d’aider nos frères dans l’honneur, d’êtres des amis des pauvres et des riches pourvu qu’ils soient vertueux. Pourquoi dès lors cette dégradation de l’universel ? N’y aurait-il pas eu une contamination virale de notre société, avec ce virus pour le coup universel qui est le mondialisme, une sorte de variance de l’universel.

 

Le grand rêve humaniste des lumières, les formidables progrès de la technologie qui ont accompagnés ce rêve, l’on supplanté. Les lumières ont sorti l’homme des ténèbres, mais sa vanité en fait un homo deus. Il ne s’agit pas de rejeter les formidables découvertes et techniques qui améliorent notre vie, la science n’est pas en cause. C’est son usage qu’il nous faut maîtriser. « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme. » La pensée du médecin philosophe Rabelais est toujours d’actualité.

 

Pourquoi les obédiences maçonniques ont organisé de nombreuses conférences sur le Transhumanisme ? Peut-être dans la crainte, de voir l’homme augmenté se suffire des progrès technologiques, alors pourquoi envisager le perfectionnement de l’homme par lui-même.

 

Le mondialisme et ses sociétés les GAFAM ont pris en main, nos destins, nos cerveaux. Les start-up nous poussent sur le toboggan du pseudo progrès nous ne maîtrisons plus les technologies, pire nous adhérons par facilité, plus besoin de penser par soi-même, les lumières se sont éteintes avec Sapere aude. En Chine l’intelligence artificielle règne.

Bientôt l’homo deus de la start up décidera du sexe de nos enfants, de leurs qualités intellectuelles. Les Kits de prêt à penser, seront distribués avec les Kits de prêt à procréer. Les bébés clonés seront proposés sur catalogue. Comme le dit Laurent Alexandre au nom de l’égalité, je dirais plutôt de l’égalitarisme qui pourra refuser au paysan éthiopien, à l’ouvrier chinois, la possibilité d’un bébé qui sera étudiant à Harvard, le rêve !

 

Alors le travail sur soi, le travail en loge, le perfectionnement de l’homme prendra du plomb dans l’aile ! Ce sera la fin de la liberté, qui est avant tout le commencement, puisque tout sera déterminé par avance. Qui pourra prétendre à un choix de vie, qui pourra parler de libre arbitre. Qui pourra croire à l’amélioration de l’homme, il sera déjà « amélioré » dans l’éprouvette, programmé d’avance.

 

Je brosse un tableau noir ! Pas sûr les chinois ont déjà développé l’intelligence artificielle sans aucune modération, contrainte éthique.

Nos fameux comités Théodule sont incapables de faire appliquer ne serait-ce qu’une fiscalité équitable aux GAFAM, il est illusoire de croire qu’ils seront un bouclier contre les dérives du mondialisme et de ses technologies. Elon Musk veut déjà nous implanter des puces électroniques pour améliorer nos performances !

 

L’homo deus, a expulsé l’homo theologus, il a expulsé les lumières de l’universel, pour les remplacer par les technologies du mondialisme.

 

Marc Halévy pense que notre société manque de mystique et de sacré. La Franc-Maçonnerie qui reconnaît la valeur de l’un et du multiple doit remettre l’homme à sa place dans le cosmos, dans l’universel, il ne peut pas devenir que l’instrument ou le terrain d’expérience pour le profit de quelques sociétés nourries au mondialisme, il ne doit pas succomber au mimétisme.

 

Dans son livre Météores Stéphane Barsacq à lette P écrit :

 

Le Paraclet

 

« Celui qui démasque les représentations persécutrices, et chasse toute violence sacrée, comme les faux dieux. René Girard l’a ressaisi : « Livrée à elle-même, l’humanité ne peut pas sortir de la spirale infernale de la violence mimétique et des mythes qui en camouflent le dénouement sacrificiel. Pour rompre l’unanimité mimétique, il faut postuler une force supérieure à la contagion violente : L’Esprit de Dieu, que Jean appelle aussi le Paraclet, c’est-à-dire l’avocat de la défense des victimes. »

 

Nous sœurs et frères, nous avons le devoir d’écouter les exclus de la mondialisation, car ils sont aussi les exclus de l’universel que nous prétendons défendre.

 

Jean-François Guerry.

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Publié le par Jean-François Guerry
LE GRAND ARCHITECTE EST À L'INTÉRIEUR - I-

LE GRAND ARCHITECTE EST À L’INTÉRIEUR….

 

                           « C’est un grand préjudice pour l’homme de se croire loin de Dieu. Que l’homme chemine loin ou près Dieu n’est jamais loin : il se tient toujours à proximité, et s’il ne peut rester à l’intérieur, il ne va jamais plus loin que le pas de la porte. » Maître Eckhart – Conseils Spirituels.

 

 

 

Maître Eckhart, situe sans doute Dieu à l’intérieur de lui et à l’extérieur de lui, comme la plupart des mystiques, il pense et voit Dieu partout, Dieu est multiple et un, l’Alpha et l’Oméga, Dieu est le fini et l’infini.

L’on construit des Temples pour accueillir Dieu qui est à l’extérieur de nous, un grand créateur, un démiurge a t’il besoin d’une demeure étant partout chez lui ?

 

Le plus beau des temples n’est-il pas l’homme lui-même ? Un temple vivant en constante évolution, un temple qu’il faut enrichir, orné de belles vertus, un temple spirituel indestructible, qui ne demande que de l’entretien, de la douceur, de la persévérance, de la vigilance.

 

Et si Dieu n’était un principe surplombant extérieur à nous-mêmes, mais notre être intérieur, notre maître intérieur, certains l’appelle conscience. Il serait caché en nous, en attente d’être découvert. Ce maître intérieur, cet ange peut-être qui veille, cette petite lumière disent certains, qui ne demande qu’à grossir, qu’à grandir, à remplir le cœur et l’âme.

 

Rechercher Dieu n’est-ce pas rechercher son maître intérieur et travailler à ses métamorphoses successives, en enrichissant notre parcours de vie. C’est croire en notre possibilité d’évolution, de perfectionnement constant. Cette évolution qui remonte à la création de l’humanité, quand la simple cellule s’est soudain reproduite, devenant peu à peu de mille ans en mille ans un cerveau en ébullition, jusqu’à l’illumination du cœur, jusqu’au mystère de l’intelligence du cœur.

 

La théorie de la géométrie fractale de Benoît Mandelbrot interroge, car elle touche toute la nature vivante. C’est bien le chemin d’un individuel différend, qui se multiplie, grandi, se reproduit, devient multiple et un à la fois. Cette géométrie évolutive, qui a l’apparence d’un chaos est en fait parfaitement ordonnée et ce dès son origine, dont la naissance reste un mystère. Cette géométrie complexe, par rétractations et expansions successives, ne nie pas l’existence d’un principe premier, unitaire.

 

Les fameux algorithmes garantissent que le tout est statistiquement similaire à chaque détail.

 

Vous vous demandez sans doute où je veux en venir, ou dans quel délire je suis plongé ! J’en suis arrivé là, comme l’on dit vulgairement suite à ma lecture en cours d’un livre de Marc Halévy publié sous l’égide de l’Académie Maçonnique de Provence aux Éditions Ubik, avec le titre de Kabbale et Franc-Maçonnerie.En préalable il est important de situer l’auteur. Marc Halévy est né à Bruxelles en 1953, c’est avant tout un physicien spécialiste en physique nucléaire, il a mené ses recherches auprès du Prix Nobel Ilya Prigogine. Il élabore depuis plus de trente ans des théories, modèles, et méthodes pour les processus complexes. Il a aussi suivi des études de philosophie et d’histoire des religions. Tirant profit de ses recherches sur la physique des processus il cherché des applications dans l’évolution du monde humain, chercheur du sens et du réel de la vie, de la cohérence. Il écrit :« l’ennemi de la cohérence c’est le chaos. L’univers a horreur bien plus du chaos que du vide. »

 

Franc-Maçon spécialiste et spécialiste de la Kabbale, il écrit encore « L’initié, quant à lui, a pris conscience, par son initiation, de cette cohérence universelle qui est le Grand Architecte de l’Univers et au service duquel- à la Gloire duquel- il travaille. C’est par ce chemin-là que son Travail de Maçon et sa vie d’Homme prennent sens et valeur. »

 

Marc Halévy a produit plus de 40 livres sur des sujets divers, il ne manipule pas l’eau tiède, cherchant constamment la vérité, le réel. Pour lui le profane est dans le monde des apparences cherchant avant tout la célébrité il reste dans l’ignorance, alors que l’initié est dans le monde réel.

Avec son livre paru en novembre 2020 « Coronavirus autopsie d’un délire- aux Éditions Laurence Massaro. Il annonce 2021 comme l’année du grand tri ! Je cite :

« En grec ancien, le mot Krisis signifie le tri. L’année 2021 sera, sans doute, l’année d’un grand tri entre les continents (la fuite en avant du sinoland, la fissuration de l’Angloland et la consolidation de l’Euroland), entre les pays d’Europe (stop à l’illibéralisme et au populisme), entre les entreprises (celles qui ont de l’avenir et celles qui n’ont que du passé et vivent au crochet des contribuables), entre les gens ( ceux qui travaillent et ceux qui mendient), le grand tri entre les profiteurs et les constructeurs, le grand tri entre les menteurs et les lucides.

La pandémie (une fumisterie qui a duré un mois et demi et que l’on traine en longueur artificiellement pendant une année entière) a été un incroyable révélateur de tant de choses, et surtout de la phénoménale incurie de l’administration française, de ses énarques et de ses ignorants « comités scientifiques ». Là aussi, il y aura du tri à faire ! Marc Halévy le 1er Janvier 2021.

 

 

Mais ceci est une autre histoire quoique !

 

On peut dire je crois que Marc Halévy, ne croit pas à un Dieu créateur de tout, démiurge omnipotent, pour preuve il parle d’Elohims de multitude de dieux.

Dieu serait un principe interne à l’homme, une première lumière dont nous aurions conservé la trace, un départ, un commencement le travail de construction restant à faire. Cette première lumière que l’on qualifie souvent de petite lumière qui brille en nous et qui ne demande qu’a grandir. Comment ? Par quelle méthode, ou plutôt par quelles méthodes, l’initiation maçonnique est l’une d’entre elles.

 

La Franc-Maçonnerie méthode d’initiation occidentale, s’impose au chercheur, au profane qui veux être initié, elle correspond à notre lieu de vie, à nos origines. Faut-il courir après les sages de l’orient et négliger ceux qui sont devant nos yeux ? Faut-il pour croire se convertir à une religion qui sent bon l’exotisme ?

Sachant qu’au final, il y a, Reliance entre toutes les méthodes. Elles poursuivent le même but l’éveil et l’élan, la croissance du maître intérieur, le réveil de la lumière qui est en nous.

 

La méthode maçonnique et son symbolisme traditionnel de la construction, correspond bien à ce but, qui vise au perfectionnement de l’homme par son élévation spirituelle et in fine à l’amélioration de la société.

 

L’écueil sera d’en déduire que nous sommes des dieux voire des demi-dieux, considérant comme Nietzsche Que Dieu est mort, et succombions à vouloir prendre sa place sous l’effet du siècle des Lumières. Créant un homo Deus. Après avoir mis fin aux dogmes religieux, il faudrait sacraliser, déifier l’humanisme et sa déesse raison. Vanité des vanités, Marc Halévy rejette ce narcissisme et cet anthropocentrisme. Il décrit cet humanisme béat ainsi :

 

« l’Homme mesure de toutes choses….., quel orgueil, quel pitoyable mascarade. Comme si l’homme ce tout petit homme, minable et médiocre, n’est pas une infime partie prenante de ce grand Tout qui l’englobe, qui l’enveloppe, qui le transcende, qui le dépasse. Point n’est besoin de croire en un Dieu personnel, pour concevoir cette transcendance là. »

 

L’homme n’est peut-être qu’une erreur, une vapeur, un avatar dans l’univers ?

 

Dire cela, reconnaître la vanité et l’orgueil que nous voulons combattre, sans cesse c’est bien acter leur existence. Ce n’est pas refuser l’humanisme et sa fraternité, c’est faire la distinction entre le but et le chemin, le but n’est pas de déifier l’homme, mais de lui ouvrir le chemin de son perfectionnement.

D’ailleurs vouloir être Dieu ou demi-dieu en sachant que jamais on n’atteindra ce but, c’est, s’offrir une vie de souffrance et passer à côté de la joie simple d’être seulement un homme, ce qui au demeurant n’est pas si mal.

La joie est associée au bien et à la bonté, elle refuse le mal qui j’ignore comment d’ailleurs pourrais-je vanité décider ce qui est bien et ce qui mal, sans erreur ? Qui serais-je pour cela ?

Alors je me contente de faire de mon mieux pour que la joie soit dans mon cœur et dans le cœur de mes sœurs et de mes frères.

 

J’ai commencé cette réflexion avec Maître Eckhart je la clôturerais avec lui :

 

« Il ne faut jamais considérer son œuvre comme parachevée et réussie, au point de se sentir trop libre et trop sûr de ce que l’on fait et laisser son intellect se relâcher et s’endormir. Avec ces deux puissances, l’intellect et la volonté, l’homme doit constamment s’élever, saisir ce qu’il y a de meilleur au plus haut degré, et se prémunir sagement contre tout dommage extérieur ou intérieur. Ainsi, on ne négligera jamais rien et grandira sans cesse. » Maître Eckhart – Conseils Spirituels.

 

 

Jean-François Guerry.

 

 

À suivre : L’Homo Deus et ses outils : La fin de la Liberté..

LE GRAND ARCHITECTE EST À L'INTÉRIEUR - I-

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Publié le par LA LOGE KLEIO
Pavé mosaïque Le bien et le mal Iran Pays des Aryens (nobles) Scytes + Mèdes + Partes + Perses Dieu de la lumière / ahoma breuvage d’éternité Culte du feu (nouvel an Iranien)

Pavé mosaïque Le bien et le mal Iran Pays des Aryens (nobles) Scytes + Mèdes + Partes + Perses Dieu de la lumière / ahoma breuvage d’éternité Culte du feu (nouvel an Iranien)

Un membre de la loge Kleio V.B. vous propose un travail sur le mal.

Jean-François Guerry

Le Mal et le Diable : de Zoroastre à Saint Augustin

Planche présentée par le Frère V B

le Lundi 11 mars 6013

(Ci-dessous plan détaillé)

Zoroastre / Zarathustra

(empire achéménide)

 

Sa vie

 

Né en 630 avant JC

Mort à 77 ans

Révélation à 30 ans n’a jamais prétendu être un prophète

 

Sa doctrine

 

AVESTA un des livres sacrés reconnus par la FM

Légende c’est l’histoire de la création :

Ohrmad (le nom de Dieu qui signifie :

l’Incréé l’inengendré = celui qui s’est auto créé ; auto engendré

Divinité suprême ayant mis en ordre le chaos initial

Créateur du ciel et de la terre

Force créatrice du monde et des quatre éléments, l'eau, la terre, le feu et l'air

 

 

Originalité absolue :

Un Dieu schizophrène

Pour créer le bien il doit imaginer le mal

Pour créer le beau il doit imaginer le laid

 

Dieu se subdivise lui-même en deux entités antagonistes mais toutes deux issues de son esprit :

MAZDA (Dieu de bonté) et ARIMAN (le Diable)

 

Voici un extrait de l’Avesta :

LIRE

 

Armée du Bien : AMCHÂS les 7 anges (les archanges bibliques : raphael ; gabriel michel

Armée du Mal : DAEVAS les 7 démons

 

Dans la doctrine de Zoroastre, chaque personne répond de ses actes en vertu de la nature de son « Fravahr », l'équivalent du karmahindouiste. La doctrine se résume en une maxime : Humata, Hukhta, Huvarshta ("Bonnes Pensées, Bons Mots, Bonnes Actions").

 

Si en société, les gens s'adonnent à la bonté ils ne récolteront que la bonté et s'ils se livrent à la méchanceté, ils seront envahis par le mal.

 

Un autre thème important du zoroastrisme est sa promesse d'une vie éternelle après la mort, où les âmes seront départagées lors de la traversée du « Pont de Chinvat », et finissent soit au Paradis, soit en Enfer soit au Purgatoire. Le zoroastrisme préfigure ainsi l'avènement du christianisme.

Société idéale selon Zoroastre

  • L'égalité des hommes et des femmes
  • Préserver la pureté de l'eau, de la terre, de l'air et du feu
  • L'esclavage et la soumission de l'être humain, présents dans d'autres religions, sont complètement rejetés dans la doctrine de Zoroastre.
  • Cette doctrine met l'accent sur l'importance de la récolte et rejette toute idée de paresse, de vivre au crochet d'autrui, de voler le bien d'autrui. Chacun doit vivre de ses efforts et pouvoir bénéficier de sa propre récolte.
  • L'idolâtrie, l'adoration de la pierre ou tout autre lieu construit, sont prohibées dans la pensée de Zoroastre. La maison de Dieu n'est pas celle construite par l'homme mais le cœur et l'esprit de ce dernier.
  • Aucune oppression ne peut être admise à l'égard des hommes, et si nécessaire, il faut se soulever pour l'éliminer.
  • Aucun mal ne doit être commis à l'égard des animaux et leur sacrifice doit être considéré comme un crime des hommes à l'égard des animaux

 

SA POSTERITE

 

Religion importante

 

Converti le père de l’empereur Cyrus

Cyrus le grand élève le Zorastrisme en religion d’Etat mais laisse à ses sujets la liberté absolue de conscience

Appliquant les préceptes du zoroastrisme Cyrus mit fin à l'exil des juifs, en libérant Jérusalem de la domination babylonienne et en autorisant la construction du Second Temple. 515 Avant JC après la captivité de Babylone

Celui-ci fut achevé sous le règne de son fils Darius

La communauté juive d'Iran est l'une des plus anciennes de la diaspora puisque les juifs s'y sont installés (c'était le royaume de Perse) depuis le VIe siècle avant JC.

 

le Cylindre de Cyrus (Empire achéménide de Perse), rédigé après sa conquête de Babylone en 539 avant Jésus-Christ en harmonie avec la pensée de Zoroastre, est considéré comme la première déclaration des droits de l’homme

 

 

En 1971, l’ONU l’a traduit dans toutes ses langues officielles. Le cylindre (dont une réplique orne l’entréee du batiment des nations unies , décrète les thèmes de la règle persane : tolérance religieuse, abolition de l’esclavage, liberté du choix de profession et expansion de l’empire.

 

Le Zoroastrisme : 200 000 adeptes dans le monde

Zubin Mehta et TaTa en Inde

 

 

Mani

(Empire Sassanide)

 

Sa vie

Né en 216 après JC

Issu d’une famille chrétienne des origines

(la perse comptait à cette époque plus de 500 communautés chrétiennes qui cohabitaient avec les zoroastriens)

C'est sa rencontre avec le roi sassanide Shapur Ier en 250 qui décidera du succès de sa doctrine : le monarque conçoit tout l'intérêt d'une religion nationale pour unifier son empire.

 

Sa doctrine

 

Mani ou Manès, qui se prétendait prophète, présentait sa doctrine comme une révélation définitive

 

C'est un syncrétisme inspiré du zoroastrisme, du bouddhisme et du christianisme.

 

De Zoroastre = dualisme entre le bien et le mal

La base du manichéisme est de diviser l'univers en deux :

-d'un côté le bien et le royaume de la lumière

-et de l'autre le mal et le royaume des ténèbres

Selon le manichéisme, la lumière et les ténèbres coexistaient sans jamais se mêler. Cette lutte entre le bien et le mal est le fondement du manichéisme. Pour qu'un homme puisse une fois sa mort arrivée atteindre le royaume de la lumière, il faut qu'il abandonne tout ce qui est matériel

 

De Bouddah = dualisme entre l’ame et corps

Suite à un évènement catastrophique, les ténèbres envahirent la lumière. De ce conflit est né l'homme, son esprit appartient au royaume de la lumière et son corps (la matière), appartient au royaume des ténèbres — ce qui transforme la mort non plus en processus destructif mais en processus d'élévation suprême.

 

De Jésus = l’exemplarité de sa vie : pauvreté - charité et des principes

réfuter le plaisir de la chair, ne pas tuer et ne pas blasphémer.

 

Deux groupes de manichéens existaient :

 

-les élus : qui passaient leur temps à prêcher, pratiquaient le célibat et étaient végétariens. Après leur mort, les élus étaient assurés d'atteindre le royaume de la Lumière ;

 

-les auditeurs : ils devaient servir les élus, pouvaient se marier et pratiquaient des jeûnes toutes les semaines. Après leur mort, les auditeurs espéraient être réincarnés en tant qu'élus.

 

SA POSTERITE

 

Vient le règne de Vahram Ier, en 272, qui favorise un retour au mazdéisme. Persécuté, torturé et exécuté. Persécutions romaines

 

Hérésie Chrétienne : Cathares

-Stricte hiérarchie cléricale

-Idée du mal / du diable

 

Saint Augustin

 

Sa vie

est né 354 à Thagaste Algérie, ville d'Afrique du Nord appartenant à l'empire romain

Le père d'Augustin, un citoyen romain païen du nom de Patricius, était un modeste notable fonctionnaire de la ville. Sa mère, Monique, une chrétienne d'origine berbère,

Son père, réunit l’argent nécessaire pour l’envoyer à Carthage poursuivre des études appropriées à son intelligence précoce

Augustin vise alors le professorat de rhétorique Importance de cet art dans l’empire

Importance de la philosophie grecque la raison : le latin flamboyant d'Augustin

Augustin est pendant 9 ans auditeur dans l’église de mani

Prêtre puis Acclamé évêque à Hippone en 395

 

Sa doctrine

Le diable le mal

Camus : œuvre de saint augustin : assouplir de plus en plus la raison grecque et l’incorporer à l’édifice chrétien mais dans un domaine ou elle est inoffensive Passé ce domaine obligation lui est faite de s’incliner. Entrainer la logique socratique à des spéculations religieuses. (aristote platon socrate et non les épicuriens)

 

Comment rendre la chrétienté rationnelle

Comment rendre la foi compatible avec la raison grecque et platonicienne

Centre de ses préoccupations : comment expliquer le mal tout en affirmant la bonté d’une création compatissante à l’homme?

Jusque là : juifs et chrétiens anciens et plus tard l’islam considère fortement que les dessins de dieu sont impénétrables.

« Confessions : L’absolu du mal et l’absolu du bien constituent une erreur. Le bien et le mal se lient au niveau de l’agir à la manière de l’ombre et de la lumière »

Implique = persécutions des manichéens cathares

Deux lectures

-lecture simple : le bon dieu et le diable (socialement cohérant)

-lecture sophistiquée : la liberté. Dieu aime l’homme. Il ne peut aimer un être qui ne serait pas libre. La liberté que Dieu confère à l’homme est celle de s’adonner au bien ou au mal. Dieu qui n’est que bonté crée le Diable (son archange) pour qu’il tente l’homme. L’homme est libre de lui résister ou de succomber à ses tentations.

 

Hiérarchie cléricale

-royaume de dieu = pape / sacré collège / cardinaux / évêques etc…

-royaume séculier Roi Monarchie de droit Divin

Coexistence de la cité de dieu et de celle des hommes et le primat de la première sur la seconde

 

SA POSTERITE

(nicée)Constantin

 

Déliquescence de l’empire romain due à son succès

(Rome : 1,2Mha-2M2eau/jour/personne-stades théatres hippodromes temples parlement banque termes routes même une école de gastronomie patricienne apicius)

Héritage aux femmes

« J. Dutour : la dictature tempérée par l’assassinat »

Zone de coprospérité trop étendue

Invasions

Double empire Constantinople

 

Chrétienté   Roi de droit divin

Jours fériés (reprise des dates romaines)

Culte marial = déesse mère

Culte des saints = paganisme

Objectif : déchristianiser la chrétienté (versus saint françois d’assise)

LE BIEN ET LE MAL, AU-DELÀ DU MAL, L'OMBRE ET LA LUMIÈRE...
Saint Valentin

Saint Valentin

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Publié le par Jean-Pierre Rousseau Jean-François Guerry
Ombre et lumière

Ombre et lumière

OMBRE ET LUMIÈRE

 

L’initiation maçonnique, comme les autres initiations est un passage de l’ombre à la lumière. Une méthode qui comporte des morts symboliques et des régénérations provoquant à mouvement une élévation de conscience vers plus de spiritualité, pour réaliser la construction de son être intérieur, le mettre dans un état capable de recevoir la lumière, d’en être éclairé, puis illuminé.

Le choc initiatique du cabinet de réflexion provoque chez le postulant l’éveil de sa conscience, il tourne son regard vers le sablier voyant le temps qui s’écoule, il est temps d’agir, le coq chante à l’aube et se tourne vers la lumière de l’orient. Peu à peu l’ombre disparaît à midi plein, quand jaillit la grande lumière.

 

Le postulant privé de lumière, se débarrasse peu à peu des pelures de ses préjugés, ni nu, ni vêtu, sur le parvis du temple, il frappe à la porte de la loge, il y pénètre par la porte basse, il fait ses premiers pas hésitants sur le pavé mosaïque entre le noir et le blanc. Ses voyages vont le purifier peu à peu ses morts symboliques et ses régénérations le conduiront jusqu’au sommet de l’initiation au Nec plus ultra.

Il sera de nouveau poursuivi par l’orgueil, l’ignorance et l’ambition. Sa conscience interrogée, confrontée à la dualité du noir et du blanc avant d’aller dans le monde.

Ses poursuivants noir et blanc ont inspiré Jean-Pierre Rousseau le poète contributeur du blog, il écrit :

 

« Après avoir une fois encore essayé de décrypter les échanges entre les deux poursuivants (le noir et le blanc) …. (1)

Ce double monologue doit ouvrir à nouveau au Chevalier K.\ l’idée de la conception d’un plan supérieur, celui de l’absolu, sublimation de la dualité par l’unité. Pour cela il doit être redescendu son piédestal, agir et suivre la voie de notre enseignement avec pour objectif un idéal d’unité transcendantale.

En tout état de cause j’ai trouvé une analogie dans l’œuvre de M .C Escher : « Le Bouc Émissaire » exprimant pour moi toutes les contradictions qui nous composent : le divin, le bestial, le naïf et le gentil. J’en ai fait un poème Ombre et Lumière.

 

 

  1. J’ai volontairement réservé une partie du texte qui est contenue dans un certain rituel maçonnique qu’il ne m’a paru pas opportun de donner à lire à tout le monde, cela nécessite à mon sens une préparation. Il sera disponible pour les abonnés qui ont demandés à recevoir les textes sous format word.
OMBRE ET LUMIÈRE
                   OMBRE ET LUMIÈRE

Anges destructeurs, anges déchus, anges noirs,

Les quatre cavaliers de l’apocalypse,

Chevauchant vif éclat des ténèbres jailli,

Par la foudre les éclairs et la tempête,

Traquent le Beau, le Pur, pour nourrir la Bête,

Voulant faire douter quiconque a failli,

Plonger les cœurs dans la noirceur de l’éclipse,

Les rendre esclaves de vanités illusoires.

 

 

 

Anges créateurs, anges élus, anges blancs

Au fond de nous, caché, l’espoir de triompher

Des miasmes obscurs de notre faiblesse enfouie,

Ambition, Fanatisme et Ignorance,

Mirages sucrés annonçant l’embellie

D’un grand soir extatique au matin sans trophée,

Aux senteurs d’Humilité et de Tolérance

Échiquier du monde passant du noir au blanc.

 

J'ai dit JP Rousseau 8 février 2021

OMBRE ET LUMIÈRE
OMBRE ET LUMIÈRE

 

 

L’Académie maçonnique Provence organise des Rencontres ou des visioconférences sur des thèmes annuels. Le thème 2021 est : « Les racines profondes de la Franc-maçonnerie »

Les conférencier-ère-s, majoritairement francs-maçons eux-mêmes proposent de partager le plus largement et librement possible leurs connaissances.

La durée nécessairement contrainte de ces rencontres, malgré la diffusion intégrale des interventions, génère, et c’est bien le but initial, le désir, très souvent exprimé par de nombreux participants, d’aller plus loin sur les sujets abordés.

C’est à ce désir que l’Académie souhaite répondre en proposant aux auteurs-conférenciers de développer leur sujet d’étude et aux lecteurs intéressés de poursuivre leur quête sur le thème.

 

Nous avons souhaité créer une collection d’ouvrages dédiée à ces développements, co-éditée par l’Académie Maçonnique de Provence et les Éditions Ubik, qui réunira dans un format très accessible ces contributions destinées à approfondir chaque sujet. 

Ainsi se construira un parcours thématique complet décliné en plusieurs étapes et autant de supports :

- la conférence elle-même, et les échanges “en présence”.

- le texte de l’intervention, distribué aux participants, pour revenir sur ce qui a été écouté.

- le livre de chaque auteur-conférencier, pour aller plus loin et poursuivre la réflexion vers de nouveaux horizons qu’il appartient à chacun de découvrir et d’explorer de manière continue


Et le samedi 6 mars à 10 heures, nous accueillerons toujours en visioconférence Michel Fromaget : « La tripartition de l’homme : Corps, Âme, Esprit » et à 11 heures Francis Bardot : « Les racines néoplatoniciennes du REAA »

 Inscriptions gratuites avec le lien ci-dessous.

 

https://www.helloasso.com/associations/academie-maconnique-provence/evenements/ves-rencontres-academie-maconnique-provence

Le livre de Marc Halévy fera l'objet d'une prochaine recension.
Les Récentes Recensions disponibles sur le Blog
OMBRE ET LUMIÈRE
OMBRE ET LUMIÈRE
OMBRE ET LUMIÈRE
COMMUNIQUÉ : Le nouveau Cahier de L'Alliance est disponible.

 

Comme d'habitude après lecture je ferais une recension complète.

Jean-François Guerry.
OMBRE ET LUMIÈRE

 

 

 

 

 VIENT DE PARAITRE-

 

Les voies du silence

au commencement est l’ineffable

 

La Franc-maçonnerie initiatique de tradition place le silence au cœur de son enseignement, de sa méthode de transmission. Toutes les grandes traditions enseignent qu’il ne peut y avoir de vie spirituelle sans apprivoisement du silence. Le silence est au cœur du secret initiatique, fidèle compagnon de route, sur le chemin du mystère et de l’ineffable.

 

Nous vivons aujourd’hui dans la société du silence perdu et des sollicitations bavardes permanentes. Désormais, nous avons à recréer des espaces de silence, à conquérir une ascèse du silence, comme dans le travail qui s’effectue à couvert dans les temples. Il n’y a pas de démarche initiatique authentique sans dépouillement de nos conditionnements.

 

Les auteurs et contributeurs de ce numéro des « Cahiers » éclairent la réflexion à partir de leur regard historique, littéraire ou philosophique.

 

Au sommaire

 

Fred PICAVET, Au cœur du secret initiatique, le silence

Pierre PELLE LE CROISA, La parole au silence !

Patrick VIDAL, L’initiation, voie du silence

Gaël de KERRET, Silence de l’apprenti et secret initiatique

Roger DACHEZ, Sous le signe d’Harpocrate, une brève histoire du silence

      et du secret maçonniques

Mina DJAAD, L’indicible, le vide, l’absurde

François-Xavier TASSEL, Le vide comme matérialité du silence

Jean DUMONTEIL, Méditation sur le silence et le secret

Richard BACIN, Le silence dans les spiritualités de l’éveil

 

 

« Cahiers de L’Alliance » n°8, Les voies du silence, Ed Numérilivre,

Paris, février 2021, 120 pages, 18 €. – abonnement 3 numéros, 48 €.

 

 A commander sur   www.eosphoros.fr   ou   www.numerilivre.fr

 

 

Au rythme de 3 numéros par an, les Cahiers de L’Alliance sont édités par la Loge nationale de recherche de la Grande Loge de l’Alliance Maçonnique Française.

 

Directeur de la rédaction : Jean DUMONTEIL  - Rédacteur en chef : Jean-Claude TRIBOUT

 

  CONTACT PRESSE-  Jean-Claude TRIBOUT – 06 76 68 78 21 – cahiers.alliance@alliance.fm

 

 

Clichy, le 7 février 2021

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Publié le par Jean-François Guerry
LE GARDIEN DE LA TOUR - PART -IV : La course à l'étoile

LE GARDIEN DE LA TOUR- PART- IV- : La course vers l’étoile.

 

 

                      Il y a ceux qui voient et ceux qui regardent.

                  Il y a ceux qui entendent et ceux qui écoutent.

                 Il y a ceux qui touchent et ceux qui pénètrent.

                Il y a ceux qui reniflent et ceux qui sentent.

 

 

Quand on prend en main un jeu de Tarot, avant de lancer la partie, l’on bat et rebat les cartes, puis une fois en main l’on trie, ses atouts d’un côté, ses faibles cartes de l’autre. L’on regarde les nombres leur valeur. L’on examine les figures, les images, mais que signifie ces nombres, ces images qu’est-ce qu’il y a derrière ?

 

Il n’est pas question de me lancer dans la guématrie, j’en suis bien incapable, ma culture hébraïque est déficiente, j’ai appris à n’accepter que les tâches que je suis capable de faire, qui trpo embrasse mal étreint.

Mais quand même peut-on se limiter à la surface des choses, aux apparences quand se dit initié ? Peut-on renoncer à l’éveil et à l’essor. La plupart des gens vous dirons oui, ils recherchent la célébrité, ou se contente de leur vision organique. Ces gens-là vont à la messe le dimanche comme on va au marché le samedi, en retirent t’ils bonheur et profit sans doute.

 

Initié ne sachant ni lire, ni écrire, j’épèle, je balbutie, j’apprends le B A BA. La lettre deuxième lettre de l’alphabet hébreu est similaire à notre B latin, le dessin de cette lettre est un plancher plat et un toit arrondi et aussi une porte ouverte, cette construction est une maison, c’est l’une de ses significations hébraïques, nous voilà revenu à notre Maison Dieu, vers le futur, le commencement, le Béréchit de la genèse. 

la lettre hébraïque B

L’observation de la tour figurant sur le sautoir maçonnique du Chevalier Grand Gardien présente une analogie avec ce B hébraïque. Comme je l’ai déjà dit souvent la porte de la Maison est à l’intérieur.

 

Quand au nombre 17 le 1+7 = 8 il est associé à la lettre Pe, le Pe final celui de la rencontre entre la terre et le ciel, entre le pied de la Tour et son sommet. Le Mat, comme l’initié franc-maçon a les pieds sur terre et la tête dans les étoiles, dans la position intermédiaire d’où il embrasse tout le cosmos.

Il est placé là, par la force de l’éclair spirituel, il a reçu la clé de la Tour d’ivoire, il la porte sur son cœur, c’est l’éclair le Z de la resplendeur. Il n’a pas encore trouvé la parole perdue, mais il est en chemin, il a déjà la clé. Il est dans le saint, pas encore dans le Saint des Saints, il a parcouru la circonférence, il est au centre, il lui reste à soulever le voile.

La guématrie de la Kabbale est-elle semblable à la géométrie du franc-maçon, la géométrie grecque celle d’Euclide d’Alexandrie ?

 

Pourquoi les francs-maçons ont-ils dans leurs rituels, des nombres, des formes géométriques, des signes ? Pourquoi s’intéressent t’ils à la tradition hébraïque à la Kabbale qui est son ésotérisme, pourquoi la tradition grecque de Plotin, pourquoi les apophtegmes des pères du désert sont comparables aux sentences maçonniques, pourquoi reconnaissent t’ils en Jésus un prophète, parce qu’ils sont des enfants de la lumière éclairés par le phare d’Alexandrie.

Sautoir Maçonnique

Ce phare est comparable, à la tour Maison Dieu, au fil à plomb, qui descend de la Voûte étoilée, à l’échelle mystérieuse. La Tour invite donc à l’ascension vers les hautes sphères de la spiritualité. Elle est aussi une colonne de force, de sagesse et de beauté plantée solidement dans l’humus dont elle tire les forces telluriques.

Cette Tour rappelle le passage entre les colonnes de l’entrée du temple, ces colonnes gigantesques dont la légende dit qu’elles guidaient le pèlerin qui se rendait à Jérusalem, comme les Tours de la Cathédrale de Chartres nous apparaissent pleines de lumières et couleurs depuis la plaine.

 

Quand les étoiles brillent dans les yeux du pèlerin il est prêt pour l’ascension, jusqu’au 7ème ciel, pour l’ascension du corps vers l’esprit !

 

Quel tour de magie, que ce tour des cartes médiévales, qui donnent encore de nos jours du sens à la vie des chercheurs de Lumière, ceux qui regardent les étoiles sans jamais se lasser de leur beauté.

 

Jean-François Guerry.

 

A SUIVRE PEUT-ÊTRE…

 

Tarot Initiatique de José Bonifacio : L’Étoile

 

« Par la patience, la persévérance, le savoir, la volonté et l’audace, l’initié sait qu’il faut accomplir trois étapes pour parvenir à parfaire son chemin et que la troisième étape, une fois maîtrisée, le conduira au quaternaire qui lui donnera la force et l’invulnérabilité infinie de la Pyramide, dans l’équilibre qui se réalise à chaque instant du mouvement perpétuel. »

 

Marc Halévy : Dans Kabbale et Franc-Maçonnerie « L’intégrale » Les Racines Profondes de la Franc-Maçonnerie.

 

Éditions Ubik de l’ACADÉMIE MAÇONNIQUE DE PROVENCE.

ubik-editions.com

 

 

« Entends la Parole. Il ne suffit pas d’écouter, de tendre l’oreille ; il faut encore entendre c’est-à-dire comprendre. L’œil et la vision offrent un spectacle des apparences du monde. Le temps n’est plus de voir ce qui existe, mais d’entendre le logos qui fait que tout existe. Il ne s’agit plus d’écouter les paroles des hommes, mais d’entendre la Parole du Silence divin qui murmure la réalité du réel. » Marc Halévy.

Le Phare d'Alexandrie la 7ème des 7 Merveilles du Monde

Le Phare d'Alexandrie la 7ème des 7 Merveilles du Monde

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Publié le par Jean-François Guerry
RECENSION : CITÉ CÉLESTE de Gilles GODLOVITZ

RECENSION : CITÉ CÉLESTE de Gilles GODLOVITZ

 

 

 

 Le premier roman Gilles Godlovitz commence par cette citation : « Aux sectateurs de la Vérité je dis l’histoire » Lan Jidan.

 

D’emblée cela incite les chercheurs de la lumière à parcourir les pages, de ce livre qui est un rendez-vous avec l’histoire dans le temps et l’espace, la vie de Saint-Antoine le Grand, le copte d’Égypte est ses enseignements est la toile de fond de ce pèlerinage initiatique, qui va de la terre sainte à Constantinople jusqu’au Dauphiné, le terme de l’aventure.

Sur le parcours le seigneur Guigues de Dauphiné, accompagné de Jocelyn de Chateauneuf vont vous faire rencontrer de grands personnages : empereurs, rois, papes, mais aussi les humbles et pauvres chevaliers de l’esprit.

Voyage qui va de 1069 à 1109, le moyen-âge avec toutes ses richesses, l’auteur a fait un travail extraordinaire de recherche, la précision des dates, la connaissance de la langue de l’époque rendent vivant le récit. Le parcours des reliques de l’anachorète, des bords du Nil, en passant par la terre sainte jusqu’au Dauphiné, à la Motte au bois, dite la Motte Saint-Antoine ne fût pas une mince affaire.

Pour faire perdurer la mémoire du Saint les Bénédictins construisirent un hôpital destiné à guérir les victimes du « mal des ardents. » c’est-à-dire de l’ergot du seigle, intoxication qui fit dire que ces malades étaient possédés par le diable.

 

Extraits du Livre : « Dieu ferme-t-il les yeux sur les bassesses de l’âme humaine. Quand il n’y a rien à construire qui puisse profiter aux faibles ? »    

 

« Serait-ce un effet de la Providence divine si les plus élevés abusent de leur position pour capter les trésors de l’église qu’ils sont censés servir ? »

 

« Il serre les dents tandis qu’il consomme silencieusement sa révolte contre l’hypocrisie des puissants. Il se trouble aussi. Avec son premier pas dos tourné au monde qui est le sien depuis sa naissance, il se met à douter de l’occident comme de l’orient.

 

Mais pas de lui-même. »

Le dernier chapitre du livre porte le nom de « Moabon », il inspirera sans doute de nombreux lecteurs, c’est à eux que s’adresse ce livre plus particulièrement. Je cite encore un passage :

 

« Fait du hasard autant que travail opiniâtre, il a élevé ce refuge en Cité Céleste afin de guérir les corps malades… Il pensait avoir conquis une sublime cité de nature propre à soigner son âme.

 

Bien vide cité avec son orgueil pour tout châtelain ! »   

 

Ce n’est sans doute pas par hasard que l’auteur s’est intéressé à cet anachorète, cet ermite, ce père de désert, retiré du monde pour atteindre un degré de spiritualité le plus élevé possible, en se dénudant de ses pelures inutiles, pour mettre au jour son être intérieur.

Derrière le récit, se cachent des secrets. C’est donc un livre ésotérique qui propose une élévation spirituelle, qui propose le passage de l’horizontalité à la verticalité. La source est au bord du Nil, du fleuve sacré, qui nourrit avec les limons de l’humus. Près du phare d’Alexandrie qui a éclairé toutes gnoses du début du christianisme incarnées par les pères du désert, lieu de l’hésychasme grec, des Kabbalistes, des Alchimistes, des Soufis, toutes ces traditions dont les héritiers sont en autres : Maître Eckart, le père Teilhard de Chardin, et les Francs-Maçons de Tradition.

 

La lecture de la Cité Céleste prend alors une autre dimension. Saint-Antoine le Grand, le copte aurait dit :

« Ne parle pas de toutes tes idées, à tout le monde, mais seulement à ceux qui ont le pouvoir de te sauver, pour ne pas être une cause de la chute des autres. »

 

L’enseignement d’Antoine est proche de celui des apprentis francs-maçons, il disait encore :

« Celui qui demeure au désert et vit dans le recueillement est débarrassé de trois combats, ceux de l’ouie, du bavardage et de la vue ; il n’a plus à faire qu’a un seul celui du cœur. »

 

S’il n’y a qu’une seule raison de lire ce livre, c’est bien celle qui vous met sur le chemin de l’intelligence du cœur.

 

Vous prendrez en plus du plaisir à suivre le voyage de ces reliques, et verrez ce qu’elles inspirent, les rapports entre les hommes, les religieux et les laïcs, les forts et les faibles, la justice et la morale. Mais surtout la force de la bienveillance, la recherche de ce lieu de cette Cité Céleste où l’esprit peut prendre la dimension qui doit être la sienne.

 

 

Jean-François Guerry.

 

 

À LIRE : CITÉ CÉLESTE –

Guérir au Moyen-ÂGE- de Gilles GODLOVITZ.

 

Distribué chez AMAZON.

 

 
Abbaye Saint-Antoine Égypte

Abbaye Saint-Antoine Égypte

Note Éditeur:

CITE CELESTE

 

À la fin du XIe siècle, l'arrivée aventureuse autant que mythique au royaume de Bourgogne des reliques de Saint Antoine l'Égyptien, ermite qui vécu quatre siècles plus tôt, sert de trame à ce roman. L'incroyable postérité de ce grand anachorète sera le premier ordre monastique hospitalier, celui des Antonins, voué à soigner et soulager les souffrances. L'oeuvre finira pourtant pas sombrer dans l'oubli, notamment après que Louis XIV ait laïcisé la mission salvatrice des hôpitaux. En contrepoint, le récit esquisse un suspense initiatique en suivant le destin d'un homme à l'enfance sans amour, peinant à s'en affranchir adulte.
L'auteur a voulu faire coïncider l'intrigue avec des faits scrupuleusement historiques, attestés par les sources littéraires médiévales. Ainsi les personnages, papes, comtes, chevaliers, prélats, nones ou riches bourgeois, ont effectivement coexisté aux dates et lieux cités. La part d'imaginaire ajoutée à l'Histoire permet d'évoquer un Moyen Âge central vivant, sans invraisemblances patentes, y compris anthropologiques.
Cette réécriture d'une légende du Dauphiné vise à distraire le lecteur tout tout autant qu'à rendre compte de comportements culturels qui ne sont plus ceux d'aujourd'hui, comme les rapports entre femmes et hommes, vassaux et seigneur, laïcs et clercs, justice et morale, pour mieux souligner les continuités ontologiques qui font l'humanité universelle, notamment la bienveillance, la perversion narcissique, la duplicité, le doute existentiel, l'errance vers un lieu sûr, la force du destin.

COMMUNIQUÉ DE BERNARD RIO

 

Pour ses lecteurs.

RECENSION : CITÉ CÉLESTE de Gilles GODLOVITZ
Chers amis lecteurs
 
J'ai le plaisir de vous annoncer que mon roman "Un dieu sauvage" publié en octobre 2020 aux éditions Coop Breizh, a été sélectionné par les jurés du Prix Bretagne 2021, ainsi que le prix des écrivains bretons 2021, et le prix de la Société des Gens de Lettre 2021.
 
Je vous invite également à écouter mon entretien avec l'écrivain Anne Bernet, lien ci dessous
 

« Bernard Rio vient de publier un roman, quoique je ne suis pas sûre que le terme soit approprié pour désigner ce petit chef d’œuvre intitulé « Un dieu sauvage »... un livre merveilleux, inclassable, roman, parabole, conte, tout cela à la fois. « Un dieu sauvage » qui s’avère, dès qu’on commence la lecture, fascinant et un mot mot magique... C’est une grande réussite. Nous sommes dans un monde parallèle, dans un avenir malheureusement plausible, une chape de plomb bienveillante, ou qui se présente comme-telle, s’est abattue sur ces terres où toute liberté a été bannie, toute culture aussi... »

http://fidelitemayenne.fr/wp-content/uploads/2021/02/connaissance-et-temoignage-08-02-2021.mp3

 
Enfin, je vous annonce la parution d'un essai aux éditions Muséo :
 
"Marcher avec Bernard Rio fait partie des livres qu’on annote le crayon à la main, de ces livres qui donnent envie de partir. Il entraîne le lecteur page après page, chemin après chemin, jusqu’au mot FIN, jusqu’à l’instant de poser le crayon et de prendre enfin le départ. C’est à la fois un livre de voyage à l’in- térieur de sublimes paysages, de la Bretagne à la Provence, et c’est aussi une invitation au cheminement intérieur. Le lecteur devient marcheur. Il n’est pas ou plus un homme pressé mais un vagabond à la manière de Henry-David Thoreau, Walt Whitman, Jean-Jacques Rousseau, Jean Giono, Julien Gracq, car Marcher avec Bernard Rio, c’est aussi flâner en littérature, des auteurs de l’antiquité jusqu’aux plus modernes. Marcher, c’est prendre le temps de regar- der autour de soi et en soi. Une invitation à mettre le nez dehors par tous les temps. « En avant pour une éternité », écrit Bernard Rio dans le prologue à son ouvrage. Impossible de refuser une telle invitation. Il est temps de lire avant de mettre un pied devant l’autre."
 
ISBN 978-2-37375-091-1
Format 15 X 21 cm
Nb pages 120
Prix 14.50 €
Parution : février 2021
éditions Museo
Diffusion Gallimard

Dossier de presse

La lumière des siècles

Bernard Rio

Coop Breizh

 

Ouest France

https://www.ouest-france.fr/culture/livres/bretagne-notre-selection-de-beaux-livres-pour-noel-7088546

 

https://www.ouest-france.fr/culture/patrimoine/il-raconte-l-histoire-de-la-bretagne-a-travers-ses-vitraux-7095765

 

Tébéo

https://www.letelegramme.fr/bretagne/pour-noel-quatre-editeurs-bretons-vous-proposent-leurs-coups-de-coeur-video-10-12-2020-12670887.php?fbclid=IwAR3NBxOBB5O2nYuMevHstqkvDyN2DEvCmjVL0TTKsP-IlNdrzXJm2JegtvY

 

Radio Bleu Breizh Izel du 19 décembre 2020

Michel Pages

https://www.francebleu.fr/emissions/breizh-o-pluriel-16h-17h/breizh-izel?fbclid=IwAR24n9Si21_esHb7QGLvrv1yysdCSPjlFTssdSbZVxVevWPKUlCEnLQrN9o

 

RCF du 14 décembre 2020

https://www.radiofidelite.com/2020/12/14/le-mag-lhistoire-de-la-bretagne-a-travers-ses-vitraux/?fbclid=IwAR0zx4NOS91rpKnCXFsibu9gnH0bCQNj_zLfcOAUdGwaaW_blPy_GdpQ2EQ

 

RCF

https://rcf.fr/actualite/social/la-lumiere-des-siecles-coop-breizh-un-ouvrage-de-bernard-rio

 

Radio Rennes et radio Evasion du 15 décembre 2020

https://soundcloud.com/chemins-de-terre

 

 

Ar Gedour

Yves Daniel

https://www.argedour.bzh/la-lumiere-des-siecles-le-nouveau-livre-lumineux-de-bernard-rio/

 

Breizh Info

https://www.breizh-info.com/2020/12/16/155555/bernard-rio-vitrail-bretagne/

 

France Net Info

https://www.francenetinfos.com/la-lumiere-des-siecles-de-bernard-rio-206707/

 

Culture et Celtie

http://culture.celtie.free.fr/livres.htm

 

 

RCF Rennes

https://rcf.fr/actualite/social/la-lumiere-des-siecles-coop-breizh-un-ouvrage-de-bernard-rio

RECENSION : CITÉ CÉLESTE de Gilles GODLOVITZ

Extraits de presse

Un dieu sauvage

Bernard Rio

Editions Coop Breizh

 

« Bernard Rio vient de publier un roman, quoique je ne suis pas sûre que le terme soit approprié pour désigner ce petit chef d’œuvre intitulé « Un dieu sauvage »... un livre merveilleux, inclassable, roman, parabole, conte, tout cela à la fois. « Un dieu sauvage » qui s’avère, dès qu’on commence la lecture, fascinant et un mot mot magique... C’est une grande réussite. Nous sommes dans un monde parallèle, dans un avenir malheureusement plausible, une chape de plomb bienveillante, ou qui se présente comme-telle, s’est abattue sur ces terres où toute liberté a été bannie, toute culture aussi... »

 

Anne Bernet RCF

 

http://fidelitemayenne.fr/wp-content/uploads/2021/02/connaissance-et-temoignage-08-02-2021.mp3

 

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« Bernard Rio joue avec les mots, leur sonorité, leur sens, s’amuse des expressions, les triture et les détourne. Dans une prose côtoyant régulièrement la poésie, on entrevoit des inspirations très celtiques, empruntées aux Mabinogion ou au Cad Goddeu de Taliesin, truffées de métaphores.

Récit fantastique dans lequel les mondes des hommes et des dieux s’entrelacent, s’effleurent à peine. Et dystopique aussi, qui raisonne étrangement en ces temps de troubles sanitaires... 

Une lueur d’espoir en filigrane tout au long du roman, décrivant un monde gris et désenchanté, qui finit par se transformer en brasier.

Telle la nature qui reprend ses droits, la spiritualité rattrape les hommes... au nom de la liberté ».

Maëlig Trédan, « ABP »

https://abp.bzh/un-dieu-sauvage-de-bernard-rio-51220

 

Entretien avec Erwan Chartier, Le Poher Hebdo, extrait, une question parmi d’autres :

« Votre roman fourmille d’allusions aux mythologies celtiques et européennes. C’est, bien entendu, une volonté de votre part ?

Un roman peut se lire à un simple niveau, comme un divertissement, mais il peut aussi être composé de plusieurs strates compréhensibles en fonction du degré de savoir, de connaissance et de conscience du lecteur. C’est comme un tartan d’Écosse, qui peut être simplement beau à voir, mais dont la texture et la composition illustrent aussi l’histoire d’un clan, dont les graduations de couleurs symbolisent les éléments d’une culture enracinée dans un lieu. Je me suis en effet inspiré de certains récits mythologiques, en particulier irlandais et gallois, pour inscrire ce récit dans un genre que j’apprécie, l’héroic fantasy. Ce roman est une fable. J’avoue aussi avoir pris comme modèles trois livres exceptionnels qui furent prémonitoires : Les Falaises de marbreAu château d’Argol et Le Désert des tartares ont été publiés à l’aube de la Seconde Guerre mondiale. Ernst Jünger, Julien Gracq et Dino Buzzati ont chacun dans leur style annoncé la vague qui allait submerger l’Europe avec la Seconde Guerre mondiale. »

Erwan Chartier, Poher hebdo

https://www.lepoher.fr/un-dieu-sauvage-le-roman-de-bernard-rio/

 

« Bernard Rio est un auteur enraciné, on pourrait même écrire que c’est un irréductible Gaulois, qu’il vit en Bretagne, qu’il se passionne pour le monde celtique, les druides, les fées et autres korrigans. Le patrimoine et l’environnement sont deux autres casquettes dont on pourrait le coiffer sans oublier une quarantaine d’ouvrages à son actif, ce n’est donc pas qu’un doux rêveur. Nous avions lu avec intérêt le très beau « Voyage de Mortimer » où il s’agissait de reprendre en main les « lâchetés diverses et variées qui deviennent un art de vivre ». Avec la parution d’Un dieu sauvage » , c’est un tout autre voyage qui nous attend, mais qui nous conduit à la même destination, nous-mêmes, notre capacité à agir, à réagir, à rêver aussi et nous laisser emporter vers des horizons improbables mais pleins de sens !

Au travers d’un univers inspiré, d’un merveilleux onirique tenant de la fable et du conte, l’auteur nous offre une dystopie stimulante, qu’il nous est possible de comprendre à différents niveaux de lecture, à dessein. Ainsi, un public jeune se laissera porter par le verbe et la magie d’une histoire bien ficelée. Des personnages bien trempés, des héroïnes intrigantes, du mystère également avec l’apparition récurrente d’une ombre indéfinie hantant landes et forêts, cœurs et esprits. Un être insaisissable, pourfendeur d’une société inique, basée sur le mensonge et la peur.

Un lecteur plus aguerri pourra y lire une critique cruelle de nos propres faiblesses et cela avec une lucidité étonnante. L’entame du livre est à ce niveau très éclairante. Nous assistons à une réunion de crise au plus haut sommet d’un état autoritaire bien fébrile. Tout oppose le peuple à ses conseillers. Encore soumis, celui-ci basculera-t-il vers la sédition ? Le doute s’installe, les élites se délitent.

Cette société totalitaire qu’il esquisse, où les faits et gestes des individus sont surveillés grâce à un réseau de caméras ou une puce électronique insérée dans la chair de l’homme, c’est un peu notre monde qui se profile et notre avenir qui s’y joue. Pourtant, contre toute attente, le chaos va s’emparer de cette petite société étriquée et repliée sur elle-même. Un petit rien fera trembler l’équilibre jusqu’à l’emporter vers l’Apocalypse... Mais ne déflorons pas trop l’intrigue !

Un roman prémonitoire donc et un hymne à la liberté surtout. Un roman à clefs, initiatique même. On pense à Maugis de Christopher Gérard. On se dit que tout n’est pas perdu en littérature, qu’il y a encore des écrivains de belle tenue »

Patrick Wagner

Liv’Arbitres, 21 novembre 2020

 

Video

 

https://www.arte.tv/fr/videos/091152-171-A/invitation-au-voyage/

 

« C’est un livre qui plaira aux amateurs de récits dystopiques et fantastiques, aux lecteurs de « 1984 » et du « Meilleur des mondes ». Superbe fable prémonitoire, écrite avant le Coronavirus, «Un Dieu Sauvage » met en scène une société totalitaire où les faits et gestes des individus sont surveillés grâce à un réseau de caméras et une puce électronique placée dans le petit doigt. L’amour indomptable de la liberté finira t-il par l’emporter ? Ecrivain inspiré et citoyen engagé, Bernard Rio lève le voile sur le monde qui vient. Après le chaos, la révélation ? »

Jacques Faucheux, « Les infos »

 

« Le roman est prémonitoire et terrifiant dans ce sentiment de fin d’une époque, en plus d’être tout à fait bien écrit. Un dieu sauvage s’ouvre sur une réunion de crise, et puis on découvre ce monde, un monde sans jouissance et san s faim, sans violence et sans indulgence. La ligue de vertu.... Les loups et les ours descendent parfois jusqu’aux falaises de l’ouest... Et puis la migration des civelles qui en interpelle quelques-uns. Il y a les villes d’Albe et Létavie, la capitale Urbie, ... et puis l’Ordre... Enfin voici quatre jeunes femmes au milieu du monde qui sèment le désordre et la liberté... Et dans cet étrange décor i l y a un tueur. Connaissant Bernard Rio, je ne doute pas que les singulierts noms de chacun et chacune, des gens comme des villes ont un sens. Un drôle de livre : Héroïc fantasy, symbolisme, essai... On pressent des clés mais on peut le lire comme un scenario de film de Science Fiction ou qui ferait aussi une jolie bande dessinée avec un Bourgeon à la plume ».

Ronan Manuel, « Radio Rennes »

 

http://radiorennes.fr/radio-rennes/actualites/actu-si-on-parlait-de-lire-4065-1.html?fbclid=IwAR2iJacZjhiDVbyWyf5Lm4MyUujfN4VnNx--ehWvFfZV0Y4gZc8GpwM6v4Q

 

« Dans les premières pages de ce roman-polar initiatique, on a l’impression d’assister à une réunion ministérielle face à cette épidémie dont vous avez entendu causer ces temps-ci. Rassurez-vous, il n’en est rien, il s’agit du Conseil des Prêcheurs, entité gouvernante de la cité d’Albe des Gens d’En-Haut et de la capitale Urbi. Et pourtant que de similitudes troublantes avec l’actualité de ce monde-ci dans cet ouvrage écrit bien avant la pandémie. Entrez dans le monde magique de Bernard Rio, auteur prolifique et toujours arpentant les sentiers d’un savoir ésotérique qu’il nous dévoile tout au long de ses ouvrages, cette fois sous la forme d’un étrange roman inscrit dans le Temps et l’Espace-Temps. (...) On est proche d’Orwell et encore plus d’un monde moins imaginaire , suivez mon regard, dans lequel les librairies sont closes par décret, les gens contrôlés et enfermés pour préserver leur santé et surtout celle , politique, de leurs ministres. (...) Il y a du lourd dans cette littérature au style léger d’une belle écriture originale, avec des envolées de poésie celtique que l’on dit universelle qui ne peut que nous inciter à regarder ce monde d’un œil critique en se remémorant ce qu’écrit le poète : « Il y a trop de grands hommes dans le monde ; il y a trop de législateurs organisateurs, trop de gens se placent au-dessus de l’humanité pour la régenter, trop de gens font métier de s’occuper d’elle ».

 

René Le Honzec, Contrepoints

 

https://www.contrepoints.org/2020/11/08/383824-un-dieu-sauvage-de-bernard-rio?utm_source=Newsletter+Contrepoints&utm_campaign=69cd591048-Newsletter_auto_Mailchimp&utm_medium=email&utm_term=0_865f2d37b0-69cd591048-113550421&mc_cid=69cd591048&mc_eid=dc9ec11ac1

 

 

 

« Nous vous avons de nombreuses fois évoqué la plume dynamique de Bernard Rio. Les masques Irlandaisou Le Voyage de Mortimer ont pu faire découvrir au lecteur que cet écrivain ne se limitait pas aux intéressantes études liées à notre riche patrimoine, mais possédait une plume romanesque qui n’a rien à envier aux blockbusters de la littérature. Ici, Bernard Rio s’inscrit dans la veine des romans inspirés qui furent publiés à l’aube de la seconde guerre mondiale : «Au château d’Argol» (1938) de Julien Gracq, «Sur les falaises de marbre» (1939) d’Ernst Jünger ou encore «Le Désert des Tartares» (1940) de Dino Buzzati. Mais on perçoit aussi du Georges Orwell en filigrane, avec la poésie naturaliste en sus ». 

 

Eflamm Caouissin, Ar Gedour

https://www.argedour.bzh/un-dieu-sauvage-de-bernard-rio/

« Bernard Rio que l’on connaît pour sa connaissance et sa pratique des chemins millénaires qui parcourent l’Europe se risque ici, confinement oblige, à une fiction qui relève de l’« heroic fantasy ». Un genre qui, en France, reste marginal alors qu’il est très apprécié dans les pays de langue anglaise (R.E. Howard, Tolkien, L. Alexander…) Il faut dire que pratiquée par des auteurs malhabiles, l’« heroic fantasy » (que nous traduisons par merveilleux héroïque) est trop souvent bavarde, filandreuse et même absconse. Et pourtant ses mérites sont incontestables. Elle se nourrit des mythes fondateurs de l’Europe pour mieux projeter dans le futur des cultures multiséculaires. Elle nous fait circuler dans des espaces temps qui rendent improbables, aléatoires  des destinées humaines et surhumaines.

Hors de toutes les destinations du monde d’avant, « tout compris », l’homme s’est découvert face au vivant, végétal, animal ; une nature qui n’est plus un décor mais qui charge l’âme, lui permet d’entrer en symbiose avec l’essentiel.

Son invite est catégorique, renouons avec le « dieu sauvage » qui fait de nous des sujets et non des objets. Puisse l’actuelle pandémie mettre à mal l’ordre des Prêcheurs ! »

Jean Heurtin, Breizh Info

https://www.breizh-info.com/2020/10/31/152947/etre-dieu-et-heros/

 

« La nature, omniprésente dans le récit, n’est pas seulement un décor qui change au fil des saisons, elle intervient, comme en écho à la destinée humaine, pour révéler les sentiments, réveiller les pensées, susciter la réflexion. Cette synchronicité entre l’homme et les forces cosmiques contribue au symbolisme de cette dystopie qui résonne comme un écho aux interrogations actuelles. Finalement, tout devient possible lorsque le monde se transforme en chaos; à chacun de s’affranchir de ses préjugés et de ses peurs, d’être absolument libre de penser et d’agir pour vivre ou mourir. La liberté se résume à une dimension ascétique. Telle est la leçon apprise par l’innocente Senta et donnée à un monde gouverné par des colosses aux pieds d’argile. »

https://7seizh.info/2020/10/07/parution-d-un-dieu-sauvage-le-14-octobre-2020-aux-editions-coop-breizh/?fbclid=IwAR3FhoY4O7Zvh6mpOBFBmOpETgy5ZfJJZOru9d6CffP4nJ9pZB26DMzoRtc

 

« Quel étrange roman que ce dernier livre de Bernard Rio. Ce journaliste écrivain alterne ses publications entre des guides sur les chemins de France en général et sur sa Bretagne natale en particulier. Sa culture celtique transparaît dans ses itinéraires initiatiques, dans les « Masques Irlandais », « l’Histoire secrète des Druides » ou encore dans « Marcher » que j’ai particulièrement aimé, une invitation à prendre, et à apprendre son chemin initiatique et spirituel en contact avec la nature, un cheminement intérieur avec des mots ciselés, qui pénètrent l’esprit et imprègnent l’âme jusqu’à son élévation.

Avec son dernier roman « Un dieu sauvage » dont je viens de refermer la dernière page, je me demande quelle puce à bien pu le piquer, sans nul doute la puce électronique greffée dans l’auriculaire des personnages de son roman, des gens d’en bas, sous contrôle des gens d’en haut. Une sorte d’application dont nous sommes friands, une surveillance soft de toutes nos activités au bénéfice de notre sécurité en rognant sur nos libertés. Voilà le monde de ce roman, de notre réalité future, bracelets électroniques pour les uns et puces électroniques pour les autres. (...)

Toutes les similitudes avec ce que nous vivons réellement sont réelles, mais il ne s’agit pas d’un essai, mais d’un roman ouf !

Déclaration : « Ton indépendance est un privilège dont nous sommes dépourvus à Albe.

Mon indépendance ?

Oui ta manière de préférer la liberté individuelle à l’institution commune. »

Je vous laisse aussi, à votre propre réflexion, à votre liberté d’interprétation. Attention de ne pas confondre le collectif avec une institution qui pour être respectée doit résoudre la difficile équation de l’équilibre entre le collectif et l’individuel, face à l’individualisme je dirais bon courage ! »

 

Jean-François Guerry,

 

http://www.lafrancmaconnerieaucoeur.com/2020/11/recension-un-dieu-sauvage.html?utm_source=_ob_email&utm_medium=_ob_notification&utm_campaign=_ob_pushmail

 

 

« Bernard Rio est un arpenteur du sacré. Livre après livre, il en établit le cadastre, mais ce cadastre n’est pas géométrie, il est féerie. L’historien s’est fait chez lui géographe, et réciproquement. Son sujet de prédilection, c’est la permanence de la religion populaire, des vieux cultes. Il nous revient aujourd’hui avec un roman, Un dieu sauvage, qui nous plonge dans un halo de mystère et de poésie, de vitalisme et de révolte, et met en scène la revanche des gens d’En-Bas, rejetés dans les ténèbres lointaines, sur les gens d’En-Haut et un gouvernement des Prêcheurs qui régente tout. Toute ressemblance avec des personnes et des situations existantes n’est pas fortuite… »

 

Entretien avec François Bousquet, une question parmi d’autres

ÉLÉMENTS : Vous tournez délibérément le dos au roman bourgeois – d’aucuns vous diront que le roman est le genre propre à l’avènement de la bourgeoisie –, au roman profane, au roman désenchanté de la modernité. Sans entrer dans le détail de la structure de votre livre (au lecteur de la découvrir), il y a derrière elle une cosmogonie. Quelle est-elle ? Et quel est ce dieu sauvage ? Faut-il y voir le retour du Grand Pan ?

BERNARD RIO.

« Pan » est le titre d’un beau roman de Knut Hamsun. La nature y est omniprésente, et je ne peux pas, moi aussi, m’abstraire de cette nature agissante. Je vis au bout d’un chemin, au milieu du bocage, dans une vieille demeure sans mitoyenneté et sans vis-à-vis. Ma porte est ouverte dans la journée et la fenêtre de ma chambre l’est toute la nuit. La nature n’est pas seulement un décor qui change au fil des saisons. Elle interagit dans ma vie et dans mes textes comme une matrice pour révéler les sentiments, réveiller les pensées et susciter la réflexion. Dans « Un dieu sauvage », la synchronicité entre l’homme et les forces cosmiques contribue au symbolisme de cette dystopie qui résonne comme un écho aux interrogations actuelles. Vous avez donc raison d’identifier « Un dieu sauvage » au dieu Pan. Il emprunte aussi certains de ces traits au veneur maudit de la chasse sauvage ainsi qu’au dieu solaire Oengus et à Sukellos, le bon frappeur.  Il incarne la vie et la mort, la naissance et la fin. C’est Eros et Thanatos. »

 

https://www.revue-elements.com/produit/la-grande-faillite-de-leducation-occidentale/?fbclid=IwAR21hzIlDk2KMZabj8IZoNUuukTrJhDfVjv1A3WaOxDhGsbEjv5PF4jgRI0

Sur Fréquence 8, du lundi 18 au vendredi 22 janvier, entretien Natalie Ramage avec Bernard Rio à 9 h pour parler d’Un dieu sauvage. Rediffusion à 17 heures et en replay sur Youtube

https://www.player-web-radio.fr/frequence8/

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Publié le par Jacques Viallebesset

Cet article est reposté depuis L'atelier des Poètes - par Jacques Viallebesset.

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