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la Franc Maçonnerie au Coeur

la Franc Maçonnerie au Coeur

Un blog d'information, de conversations sur le thème de la Franc Maçonnerie, des textes en rapport avec la Franc Maçonnerie, comptes rendus et conseils de lectures.

Publié le par jean françois
Image le livre scolaire

Image le livre scolaire

LA LAÏCITE ET LE FAIT RELIGIEUX.

Francs- Maçons de tradition héritiers des traditions ancestrales ou Francs-Maçons se revendiquant du siècle des lumières. Adeptes de l’esprit d’ouverture et de tolérance nous nous rejoignons pour la protection de notre république et de l’une de ses institutions fondamentale notre école publique ouverte à tous sans limites, elle est laïque. J’ai la faiblesse peut-être de penser que cela n’est pas un rejet de l’école libre, celle-ci étant d’ailleurs sous contrat avec l’état, et au sein de laquelle l’enseignement de la religion n’est pas obligatoire.

Cette école que nous appelons libre, chez nos cousins Belges correspond à notre école laïque. Ce sont nos Frères Belges qui sont à l’origine chez eux de la naissance de l’école non confessionnelle et même de l’université. Quand la Belgique devient libre en se séparant des Pays-Bas, l’église catholique voulant conserver la main mise sur l’éducation décide d’ouvrir écoles et universités, les Frères de la Loge Les Amis Philanthropes décident alors la création de l’Université libre de Bruxelles, entrant en concurrence avec l’Université Catholique de Louvain, Il est intéressant de noter qu’ils se sont interdits de prendre les postes de direction, respectant ainsi les différentes opinions, lire à ce sujet l’excellent livre de Philippe Liénard : L’Histoire de la Franc-Maçonnerie Belge.   

Alain Bentolila, nous donne dans un article de l’Express de cette semaine le N°3466, une réflexion sous le titre « L’École doit réconcilier la spiritualité et la laïcité. » Le sujet est chaud brûlant comme dirait nos jeunes.

Bentolila nous incite à ne pas fuir la question spirituelle et la bannir de l’école, fut-elle laïque. Ce serait, dit-il à peu près, nourrir l’intégrisme. Je cite : « C’est dans une école éclairée et non dans le repli d’une révélation obscure que les élèves apprendront dès le collège à tisser ensemble les fils de récits fondateurs différents qui les rassemblent au lieu de les opposer. » il ajoute propos de ces récits : « les récits se répondant les uns aux autres pourront participer à l’élévation spirituelle ouverte et tolérante de nos élèves et les éloigneront de la révélation messianique. »

Ainsi alors que nous nous déchirons sans cesse sur les signes extérieurs des religions sans en comprendre ou en refusant d’en comprendre le sens. Nous refusons en même temps le fait religieux, cette ignorance nourrit la vengeance, le sentiment d’injustice et la haine qui en découle.

Il conclut : « Si l’école renonçait à donner un sens spirituel à la laïcité, elle laisserait s’avancer de plus en plus nombreux cachés sous le masque du sacré recruteurs et marchands de mort. »

Enseigner le fait religieux, son caractère universel, n’est pas enseigner une religion, ni imposer une religion, c’est simplement faire le constat de l’existence des religions, de la part quelles ont prises dans les fondements de notre société et dans tous les pays du monde. Rassembler ce qui est épars, regarder les points communs et s’enrichir des différences, c’est repousser l’ignorance et « ringardiser » le fanatisme, c’est un véritable combat pour les citoyens en général et les Francs-Maçons en particulier.

JF.   

 

Lire : L’express N°3466 semaine du 6 au 12 décembre 2017. Page 133 « Bentolila : L’Ecole doit réconcilier spiritualité et laïcité. » Selon le linguiste, l’enceinte scolaire se devrait d’accueillir la quête spirituelle à travers l’étude des textes qui la portent. Une tâche qui n’est en rien contradictoire avec les principes de la république.

Couverture de l'Express et Alain Bentolila
Couverture de l'Express et Alain Bentolila

Couverture de l'Express et Alain Bentolila

Biographie.

Alain Bentolila a d'abord travaillé sur des langues « exotiques » (africaines, créoleskitchua) : il a dirigé l'élaboration dictionnaire élémentaire créole haïtien-français (1976) et a publié une dizaine d'articles sur les langues créoles dans des revues internationales. Sa thèse de troisième cycle décrit les structures communes aux langues créoles et aux langues africaines. Sa volonté de donner un sens social à ses travaux de description linguistique l'a amené à diriger les campagnes nationales d'alphabétisation en Haïti et en Équateur (1978-1985).

Dès 1980, ses recherches se sont orientées vers la genèse de la conscience sémiologique chez l'enfant de 3 à 6 ans : c'est le sujet de sa thèse d'État soutenue en 1984. Elles se sont ensuite étendues aux questions relatives à la maîtrise de la langue orale et écrite chez les élèves de l'école primaire et les jeunes adultes. Alain Bentolila est professeur de linguistique à l’université de Paris Descartes dont il a dirigé le service de formation continue de 1981 à 1985.

Il a créé et préside depuis 2010 le Centre international de formation à distance et d’élaboration d'outils pour les maîtres (CI-FODEM), à l'université Paris Descartes qui construit des dispositifs en ligne pour les enseignants et les éducateurs : Télé formation Français et Mathématiques (TFLM), Réseau des observatoires locaux de la lecture (ROLL) et Réseau des observatoires des mathématiques (ROMA). Il a créé et dirige depuis 2013 La Machine à lire avec la ville du Havre et la Fondation SNCF.

Il a développé un dispositif national (Savoirs pour réussir) de remise à niveau pour les jeunes adultes repérés lors de la journée défense citoyenne avec la Fondation des caisses d'épargne et l’Agence nationale de lutte contre l'illettrisme.

Il fut de 1998 à 2006 le directeur scientifique du projet « medersat.com » qui a créé dans toutes les régions du Maroc plus de 500 écoles rurales dotées d’un dispositif éducatif adapté aux besoins du monde rural et périurbain marocain.

Il fut conseiller scientifique de l’Observatoire national de la lecture de 1997 à 2008, administrateur et vice-président de la Fondation d’utilité publique des Caisses d'épargne de 1999 à 2011 et administrateur de la fondation de la SNCF de 2012 à 2016. Il est conseiller scientifique de l’Agence nationale de lutte contre l’illettrisme et fondateur et président des « Controverses de Descartes » depuis 2011. Il est membre du conseil scientifique de la DGESCO.

En 2007, il est candidat à l'Académie française2.

Alain Bentolila est officier des Arts et lettres et chevalier des Palmes académiques. Jacques Chirac lui a remis personnellement les insignes de chevalier de la Légion d'honneur le 6 décembre 2002 et ceux d'officier de l'ordre du mérite national en 2006. Il est docteur honoris causa de l’université catholique de Paris. Il a obtenu, en 1997, le grand prix d'Académie française pour son livre De l'illettrisme en général et de l'école en particulier, en 2007 le prix essai de France Télévisions pour Le verbe contre la barbarie et le prix de la forêt des livres pour Urgence école en 2008.

Source WIKIPEDIA

Philippe Lienard
Philippe Lienard

Philippe Lienard

HISTOIRE DE LA FRANC-MACONNERIE BELGE

 


À destination de tous, francs-maçons ou pas, l’auteur lève le voile sur l’Histoire assez méconnue de la Franc-Maçonnerie dite « symbolique » sur les territoires belges ; il en rappelle origines, légendes, méandres, et, en brosse le portrait au XXIe siècle. Des tableaux et listes, fruit d’une recherche précieuse du Frère Paul Vanderlinden, 33e (ayant atteint l’ultime degré du Rite qu’il pratique), reprennent des informations relatives à 600 francs-maçons ayant influencé la société belge, depuis 1789, année de la révolution française et des troubles révolutionnaires belges, pendant une centaine d’années.

La Franc-Maçonnerie belge, en expansion, et majoritairement « libérale », compte en 2017 près de 27.000 membres répartis surtout dans six Obédiences mixtes ou non (groupes de Loges) ; elle comporte autant de laboratoires fraternels de pensée libre que de Loges, soit environ 440, où l’on travaille
sur des sujets de réflexion tant spirituels que sociétaux, dans l’égalité et le respect de l’autre.

De la Gaule Belgique à l’improbable État belge né en 1830, la Franc-Maçonnerie belge fut et reste à la croisée des chemins des options maçonniques. La Belgique fut autrichienne (1714), française (dès après 1794) et hollandaise (1815), ce qui imprégna la spécificité de la Franc-Maçonnerie belge, d’origine
britannique.

La Franc-Maçonnerie perpétue un état d’esprit ancestral teinté notamment des corporations compagnonniques ; « art de bâtir » une société meilleure par l’amélioration de soi, elle fut aussi une ressource politique active à travers certains de ses membres, voire de loges. Des anglo-saxons d’avant ou d’après 1717, en passant par les périodes d’administration civile et militaire par les puissances d’Europe, jusqu’à la Belgique « neutre et indépendante » de 1830, et, de son roi franc-maçon Léopold Ier, une pensée maçonnique active vigilante traverse la société belge.

La Franc-Maçonnerie continentale reste discrète mais pas secrète ; elle s’avère beaucoup moins interventionniste ou sollicitée, voire affaiblie ; appréciée ou vilipendée pour les valeurs qu’elle véhicule, elle s’inscrit dans la lignée bienfaisante des écoles initiatiques de sagesse, demeure la cible de préjugés, suscite curiosité ou antimaçonnisme ; l’auteur entre dans les couloirs du temps, dans les coulisses des Loges ; il visite l’histoire maçonnique belge à travers son action, sa pensée et son « influence ».

Editions : Jourdan ISBN : 978-2-87466-462-5 Prix TTC : 25,90 € Date de parution : 15/06/2017
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