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la Franc Maçonnerie au Coeur

la Franc Maçonnerie au Coeur

Un blog d'information, de conversations sur le thème de la Franc Maçonnerie, des textes en rapport avec la Franc Maçonnerie, comptes rendus et conseils de lectures.

Publié le par Jean-François Guerry
Aristote : L'Éthique à Nicomaque

Aristote : L'Éthique à Nicomaque

FUIR LE VICE PRATIQUER LA VERTU.

 

Les fragments qui sont en italiques sont d’Aristote et tirés de son Éthique à Nicomaque. Les francs-maçons et tous ceux qui choisissent la pratique du bien, du bon, du beau cherchent à se perfectionner et rendre la société des hommes plus harmonieuse, fraternelle et donc solidaires. Ils sont les « figures » de la Sagesse, dans les premiers temps de la démocratie, ces figures de la Sagesse gouvernaient la cité et le monde. Ils étaient nos hommes politiques au mieux, et à défaut leur conscience. L’attachement aux qualités humaines, aux qualités d’âmes, aux vertus faisait la noblesse de la politique, qualifiée d’Art.

 

Les hommes ont des sens, ils acquièrent les vertus. « C’est vertus, nous les acquiérons qu’après les avoir préalablement pratiquées… Ainsi on devient architecte en construisant. On devient juste en pratiquant la justice. Sage, en cultivant la sagesse, courageux, en exerçant le courage. Ce qui se passe dans le gouvernement des États le prouve bien : les législateurs ne rendent les citoyens vertueux qu’en les habituant. Ceux qui ne remplissent pas comme il faut cette tâche, manquent le but qu’ils se proposent ; et c’est là précisément ce qui fait toute la différence d’un bon gouvernement et d’un mauvais. Si l’architecte construit bien, il est un bon architecte ; il en est un mauvais quand il construit mal. »

 

Ce sont me direz-vous des lapalissades ou des naïvetés. La politique est devenue plus une science, qu’un Art. Une science sans morale et sans vertus, une science sans conscience. Une technique électorale, deuxième naïveté. Il suffit d’observer quels sont nos Sages de la politique : des politologues qui sont les dermatologues de leurs clients, des experts en communication habiles à faire prendre les vessies pour des lanternes, des sondeurs analystes des comportements des électeurs, des commentateurs spécialistes des commentaires sur tout. Il y a des cathédrales à construire, et des outils inadaptés. La politique est une devenue plus une science qu’une vertu. Elle a ses écoles techniques, Sciences Po, E N A, etc… On n’enseigne pas dans ses écoles les vertus.

« C’est par notre conduite dans les circonstances périlleuses, et en y contractant les habitudes de la poltronnerie ou de la fermeté, que nous devenons les uns braves, les autres lâches. Il faut agir suivant la droite raison. »

S’il faut de justes colères, il n’y a pas de saines violences. « La violence démesurée des exercices, ou le défaut d’exercices, ruine également la force. »

L’homme qui est dans le déni, qui ne sait rien supporter qui fuit tout est un lâche, celui qui ne craint jamais rien est un téméraire.

Courage et tempérance doivent faire alliance, comme la justice doit le faire avec l’amour.

En réalité, ce qui nous manque ce sont des écoles où l’on pratique la vertu et où l’on fuit le vice.

 

« Voilà pourquoi il faut, dès la première enfance, comme le dit si bien Platon, qu’on nous mène de manière à ce que nous placions nos joies et nos douleurs dans les choses où il convient de les placer ; et c’est en cela que consiste la bonne éducation. »

 

Ors nous avons collectivement perdu le sens du devoir d’exemplarité, l’exercice de la vertu est un travail, comme celui de la fraternité, son chemin n’est pas le plus facile, mais il est le seul qui mène à la joie. « Comme le dit Héraclite ; or l’art et la vertu s’applique toujours de préférence à ce qui est le plus difficile, puisque dans les choses qui sont plus difficiles le bien acquiert un plus haut prix. Tels sont les principes que nous devons poser. »

 

Vous serez moins surpris peut-être pour ce nouvel engouement pour les sagesses antiques. Les philosophes antiques avaient aussi leurs écoles, mais ils vivaient les principes et les vertus enseignées. C’est pourquoi on appelle aujourd’hui au secours Aristote, Platon ou Marc Aurèle et bien d’autres…

 

Jean-François Guerry.

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C
Faute, il me semble, en début de second paragraphe : « Ces vertus » au lieu de « C’est vertus »…
Répondre
MERCI CAMILLE !