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la Franc Maçonnerie au Coeur

la Franc Maçonnerie au Coeur

Un blog d'information, de conversations sur le thème de la Franc Maçonnerie, des textes en rapport avec la Franc Maçonnerie, comptes rendus et conseils de lectures.

Publié le par Jean-François GUERRY
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                                                     La vie fleurit par le travail.

                                                                                   Arthur Rimbaud.

 

Le compagnon Franc-maçon rend gloire au travail, quel travail ? Cette activité humaine ou plutôt cet ensemble d’activités organisées, coordonnées pour produire ce qui est utile et bon pour l’homme et l’entretenir.

Le travail transforme l’homme en humain, le rend digne. Il ne doit donc pas l’asservir et ne peut pas être au service de l’un ou d’un groupe fut il puissant contre tous, puisque le travail doit élever l’ensemble des hommes, surtout les plus faibles d’entre nous, c’est la solidarité et la fraternité qui doivent s’exprimer dans le travail. Pour que personne ne puisse le refuser, afin que tous renoncent à l’oisiveté qui est la mère de tous les vices. Éviter aussi, que chacun se retranche sur son Aventin ou dans son otium trop longtemps, il y a un temps pour la méditation, pour la vie de la conscience, et un temps pour l’action au service des autres. Les sages grecs redoutaient avant tout l’hubris c’est-à-dire la démesure, ils célébraient le rien de trop inscrit sur le temple de Delphes.

Le Franc-maçon travaille à sa construction personnelle pratiquant les vertus et fuyant les vices. Le travail enrichit l’homme, le transforme en homme vrai. Abandonné sa place au travail c’est se mettre à la charge des autres. Ainsi quand le Vénérable Maître avant de présider la loge demande à ses Frères de prendre place, ils doivent occuper la place qui leur revient pour se mettre à l’œuvre. C’est au pied du mur que l’on voit le maçon. Ainsi le passage de la bible évoquant le berger prophète Amos, Dieu dénonce les prétentions, l’égoïsme, la recherche effrénée du confort et des aises de l’homme, son orgueil. Vient alors l’épisode du fil à plomb (Amos 7 : 7), l’éternel constatant avec tristesse la déviance des hommes. Il se tient sur un mur bâti en principe droit, il a un fil à plomb à la main. Ce mur figure Israël, il veut vérifier la droiture de celui-ci. Il se désole en voyant le désastre, et que le roi Salomon lui-même est tombé dans les vices et l’oisiveté. Il appartiendra à Zorobabel avec son épée de chevalier, avec la truelle de la fraternité, et la droiture du fil à plomb de reconstruire le temple. Ainsi la loi d’amour du plus humble de tous sera la pierre du faîte révélée par l’Apocalypse (22 :13) permettra la descente de la nouvelle Jérusalem sur terre, par la grâce du Grand Architecte de l’Univers.

Alain Graesel passé Grand Maître de la Grande Loge de France, écrit dans le livre l’initiation au 1erdegré du Rite Écossais Ancien et Accepté (Éditions Numérilivre) : « En même temps qu’une rupture symbolique l’initiation est un processus de transformation progressive de l’être profond, qui demande à chacun un minimum d’efforts pour l’accomplir. »

Ce n’est pas en effet la seule cérémonie d’initiation qui fait l’initié, c’est aussi le travail qu’il accompli sur lui-même, et avec ses Frères en loge et au dehors de celle-ci. C’est en fonction de son travail qu’il sera reconnu comme tel par ses Frères et différent par les profanes qui l’entourent. L’initié devra prendre place dans sa loge et dans le cosmos dès que son agrégation dans son obédience sera effective. La cérémonie d’initiation marque à la fois l’entrée dans un nouveau monde celui de l’esprit, sans pour autant renoncer à ses obligations essentielles vis-à-vis de sa famille, de ses proches, de la cité. Ainsi s’ouvre le chemin, vers l’absolu, le nouveau Frère sait qu’il devra travailler sans cesse à son perfectionnement. Le travail de l’apprenti maçon, s’effectuera au moyen d’outils et d’instruments. Alain Graesel, précise les outils prolongent la main ils sont plus matériels que les instruments comme la règle, le compas et l’équerre liés à l’esprit, à la mesure. Ainsi se réalise l’association des trois grandes lumières pour avancer sur le chemin de la Lumière. C’est le passage du travail à l’œuvre, au chef d’œuvre. Les trois premiers coups portés sur la Pierre brute mettent l’apprenti maçon au travail.

                                    « Le travail est pour les hommes un trésor. »

                                            Ésope – Fables.

                                           

 

Jean-François Guerry.   

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C
L’enfant qui quitte son berceau, essaie de se tenir debout, à défaut il se glisse sur le sol, son premier geste, qui lui est désigné par la vue est de tendre sa main pour la préhension du 1er objet à sa portée, il le manipule, disons que ce sont les premiers efforts de son existence. <br /> Toute la vie humaine n’est qu’une suite d’efforts, qui ne sont que des actions du corps humain déclenchées par une volonté réfléchie de l’esprit dont la main est son prolongement.<br /> Par la suite l’enfant en grandissant va découvrir ce mot : le travail : une découverte progressive, qui va forger son esprit en de multiples savoirs :l’écriture, la musique, l’art et l’opératif, l’outil bâtisseur de l’imagination créatrice.<br /> Devenu adulte, il sera conscient de subir le joug du travail, d’une joie de ses réalisations, il en subira la pénibilité de ses échecs. <br /> En conclusion : citons Bergson : le machinisme a rompu l’équilibre de l’âme et du corps parce que notre âme est restée la même tandis que notre corps voyait sa puissance accrue prodigieusement de toute la force des machines. A la civilisation mécanicienne il eût fallu un >supplément d’âme < . <br /> L’homme pense avoir maitrisé la nature !!! L’intelligence artificielle dont il est le créateur, il en est devenu l’esclave, bien que celle-ci soit une prodigieuse création de l’esprit.<br /> Comme le disait un célèbre humoriste : Le Travail c’est la santé, ne rien faire c’est la conserver !!!<br /> Claudius
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