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la Franc Maçonnerie au Coeur

la Franc Maçonnerie au Coeur

Un blog d'information, de conversations sur le thème de la Franc Maçonnerie, des textes en rapport avec la Franc Maçonnerie, comptes rendus et conseils de lectures.

Publié le par jean françois
MEDITATION A PROPOS DU FEU

MEDITATION- A PROPOS DU FEU

 

L’initiation, la re-naissance, l’apprentissage d’une nouvelle vie, nous amène à revoir nos certitudes et ouvrir notre esprit et notre cœur. Nous interroger sur nous-mêmes et le monde dont nous sommes une infime partie. La question du comment précède celle du pourquoi, serions-nous le résultat de la volonté d’un dieu ou de dieux démiurges aux noms innommables et incertains, ou le produit de la fusion des éléments, assemblés par un hasard génial !

 

L’air, l’eau, la terre, le feu, nécessaires à la vie sont-ils notre origine ? Héraclite VI siècle avant notre ère disait :« Ce monde n’a été fait par aucun des dieux ni par aucun des hommes ; il a toujours été et sera toujours feu éternellement vivant s’allumant par mesure et s’éteignant  par mesure. » parole d’homme.

 

La cérémonie d’initiation maçonnique fait passer le postulant aux mystères par des voyages successifs, progressifs, où il prendra conscience des éléments qui constituent le monde, la vie. La terre matéria prima, l’air que l’on respire, l’eau nectar source de vie, le feu chaleur et lumière, et l’ultime éther plénitude du cinquième élément de cette alchimie. Si les quatre premiers éléments nous façonnent ils ne font de nous que des Golems, des personnages de cendre, auxquels il manque l’esprit, d’où vient-il ?

 

JF.

MEDITATION A PROPOS DU FEU

 

ECHO : Une Liberté pour les Indiennes.

 

Dans le district de Pathanamthitta au Kerala dans l’Inde du sud, la religion dominante est chrétienne, les adeptes sont souvent intégristes. Il y a néanmoins un temple célèbre hindouiste le Sabarimalaplus d’un million d’indiens y viennent tous les ans en pèlerinage. Ce temple était jusqu’à aujourd’hui interdit aux femmes ayant leurs règles entre 10 et 50 ans considérées comme impures. Une décision historique de la cour suprême indienne vient d’être rendue elles pourront désormais gravir les 18 marches de ce temple qui mène au Nirvana.

JF.

 

MEDITATION A PROPOS DU FEU

Inde: l'accès à un grand temple hindou autorisé aux femmes

 

La Cour suprême d'Inde a révoqué aujourd'hui l'interdiction faite aux femmes de pénétrer dans un grand temple du sud du pays, objet de vingt ans de bataille judiciaire, jugeant cette mesure discriminatoire.

La plus haute instance judiciaire du géant d'Asie du Sud a prononcé ces dernières semaines une série d'importants jugements progressistes, allant de la dépénalisation de l'homosexualité et l'adultère à la restriction de l'usage d'une gigantesque base de données biométriques. L'Inde assiste depuis quelques années à la montée en puissance de campagnes de femmes pour avoir accès à des sites religieux qui leur sont interdits au nom de la tradition.

Le grand temple hindou Ayyappa à Sabarimala, dans l'État du Kerala bannissait ainsi les femmes en âge d'avoir leurs règles, soit entre 10 et 50 ans. Les femmes réglées sont souvent considérées comme impures dans cette société conservatrice et patriarcale. Mais un panel de cinq juges de la Cour suprême a estimé que cette mesure était discriminatoire et enfreignait les droits des femmes. "Interdire les femmes viole le droit d'une femme à pratiquer le culte et la religion", a déclaré le président de la Cour suprême, Dipak Misra. "Traiter les femmes comme les enfants d'un dieu inférieur revient à faire fi de la Constitution elle-même", a estimé pour sa part le juge D. Y. Chandrachud. En 2016, des centaines de femmes avaient obtenu la levée d'une interdiction similaire dans le temple Shani Shingnapur au Maharashtra. La même année, un tribunal avait également autorisé aux femmes l'accès au sanctuaire du mausolée et mosquée Haji Ali Dargah à Bombay.

 

Source Figaro AFP.

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Publié le par jean françois
Le Monde des Religions première de couverture NOV DEC 2018

Le Monde des Religions première de couverture NOV DEC 2018

UN PASSEUR DE LUMIERES

 

 

Le magazine « Le Monde des Religions »N°92 consacre sous la plume d’Eric Vinson politologue du fait religieux, un article à Henry Corbin philosophe, écrivain, franc-maçon. Cet article synthétique sur sa vie spirituelle, retrace son parcours hors normes dans les grandes lignes, sont citées les rencontres qui jalonnèrent sa vie René Guénon, Mircea Eliade, Carl Jung et bien sûr son ami Gilbert Durand qui ne fût pas étranger à son initiation maçonnique.

 

Ne retenir d’Henry Corbin que ses travaux sur l’islam Chiite, la gnose Ismaélienne, serait lui faire une injustice eu égard à son parcours spirituel ouvert sur l’universel.

Henri Corbin

Il fut un Chevalier d’Orient et d’Occident, fédérateur dans le cadre du cercle Eranos se réunissant à Ascona en Suisse, il rêvait d’une Université regroupant les spiritualités, sous le nom de Saint-Jean de Jérusalem, il en fonda l’embryon avec son «  Centre international de recherche spirituelle. »Il partageait son temps entre l’Iran et l’occident. Il fut initié en franc-maçon sous les auspices de la Grande Loge Traditionnelle Symbolique Opéra en 1962, il rejoindra ensuite la Grande Loge Nationale Française où il fût un frère actif jusqu’à sa mort en 1978.

Cercle Eranos: H Corbin, M Eliade, T Izustsu

 

Henry Corbin combattait à sa manière pour la promotion d’une Chevalerie de l’Esprit, face à la société trop matérialiste, chevalerie qui permet de révéler l’inutilité  d’une vie matérialiste, irréelle.

Son œuvre est un fil conducteur pour l’homme véritable en recherche de lui-même, de son ange spirituel, elle permet d’ouvrir le compas de l’esprit sur la vie, révéler son soi à soi, pour aller délivrer un message d’amour aux autres.

Son mythe de la création d’une université de Saint-Jean de Jérusalem, pourrait être remis au goût du jour, devenir un centre éclairé de mille lumières, une marmite alexandrine spirituelle, un refuge de paix et de tolérance où tous les passeurs de lumière pourraient devenir des phares éclairants l’orient et l’occident. Une université de pleine lumière pour les hommes désireux d’accueillir en eux un peu de sagesse.

 

JF.

 

Les propositions de thèmes de travail pour cette université universelle mythique :

 

  • Comment renouer les fils de lumière entre orient et occident.
  • Comment vivre dans une fraternité universelle ?
  • Ne plus opposer philosophie et réalisation spirituelle
  • Comment retrouver nos anges gardiens
  • Prendre l’épée et la truelle pour reconstruire une cité de l’esprit.
Extraits Articles du Monde des religions.

 

Henry Corbin Passeur de lumières

Eric Vinson - publié le 30/10/2018 

Connu comme expert du chiisme iranien, cet islamologue est surtout un philosophe de premier plan, reliant Orient et Occident, tradition et modernité, rationalité et spiritualité.

Le nom d'Henry Corbin (1903-1978) est aujourd'hui connu de ceux qui s'intéressent à l'islamologie en général, et aux doctrines du chiisme iranien en particulier, dont il reste laréférence universitaire francophone. Examinées de près, la vie et l'oeuvre de ce grand savant polyglotte - auteur de plus de 300 livres, traductions et articles souvent très pointus - excèdent pourtant ce domaine particulier du savoir qu'est « l'orientalisme », et prennent une ampleur quasi-universelle. À bien des égards inclassable tant il est riche et original, le parcours de ce penseur subtil et inspiré défie ainsi la linéarité d'un récit biographique classique. Tenace, la légende voudrait néanmoins qu'Henry Corbin soit passé en droite ligne de Heidegger à Sohrawardi, autrement dit de la philosophie allemande de son temps à la gnose chiite médiévale, en l'occurrence personnifiées chacune par leur plus illustre représentant. En réalité, il fut sa vie durant un philosophe au sens littéral et originel du terme ; soit un « amoureux de la sagesse », dont l'érudition et la maestria intellectuelle sont tendues dans la quête de cette Sophia partout où elle se cache, à travers les époques, langues, cultures et religions du domaine monothéiste. 

En quête de la sagesse d'Orient et d'Occident 

Article Bonus 


L'errant chérubinique : Les étourneaux

christian bobin - publié le 30/10/2018 

Il a récemment publié Un Bruit de balançoire (L'Iconoclaste, 2017) et La Nuit du coeur (Gallimard, 2018).

C'est un ami que j'ai depuis un peu moins de quatre cents ans. Il vient chaque matin et c'est comme si j'avais réussi à apprivoiser un flocon de neige : ma main sur son livre, c'est ma main d'enfance sur la crinière d'une neige fraîche, tombée la nuit. Il écrit peu, avec beaucoup de blanc entre les lignes. J'ai vu hier une coquille d'escargot géante, désertée. Ce que les marchands ne vendent pas est miraculeux. J'ai pensé à lui, à l'enroulement de ses phrases autour d'un vide bénéfique. L'odeur soûlante des pommes reinette sur la table, à trente centimètres de la feuille sur laquelle j'écris à la main - c'est lui aussi. Je suis athée des calendriers. J'entends rouler les tonneaux de voix anciennes dans le jour d'aujourd'hui. J'écris aux morts pour leur donner de leurs nouvelles car la vie que nous menons est la leur, autant que la nôtre. La vie élémentaire me bouleverse car j'y surprends ton souffle et tes éclairs de pensée. Ton livre est un ciel aux abîmes adorables. Dieu est une pièce de dix centimes que tu fais tourner sur son tranchant, jusqu'à ce qu'elle tombe sur le paradis ou sur l'enfer. J'ai remarqué que les clochards, mendiants, anges des rues, exposent à la vue des passants, dans une boîte en fer ou un chapeau, les plus petites pièces de cuivre qu'ils ont reçues. Les grosses et les billets (rares), ils les cachent. La fricassée des petites pièces est chargée d'attirer les plus grosses. Tes pensées, tes versets, tes brindilles paradoxales - ce sont les piécettes du mendiant. Elles attirent l'or du songe. Tu es comme la pluie, mon ami. Sans aucune prétention et aussi jeune que le dieu-lumière, et riant de lui, avec lui. Tu es comme le coeur, ce pauvre essentiel qui nous escorte... 

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Publié le par jean françois
première de couverture du Monde des Religions

première de couverture du Monde des Religions

UN PASSEUR DE LUMIERES- Franc-Maçon 

 

 

Le magazine « Le Monde des Religions »N°92 consacre sous la plume d’Eric Vinson politologue du fait religieux, un article à Henry Corbin philosophe, écrivain, franc-maçon. Cet article synthétique sur sa vie spirituelle, retrace son parcours hors normes dans les grandes lignes, sont citées les rencontres qui jalonnèrent sa vie René Guénon, Mircea Eliade, Carl Jung et bien sûr son ami Gilbert Durand qui ne fût pas étranger à son initiation maçonnique.

 

Ne retenir d’Henry Corbin que ses travaux sur l’islam Chiite, la gnose Ismaélienne, serait lui faire une injustice eu égard à son parcours spirituel ouvert sur l’universel.

Henri Corbin

Il fut un Chevalier d’Orient et d’Occident, fédérateur dans le cadre du cercle Eranos se réunissant à Ascona en Suisse, il rêvait d’une Université regroupant les spiritualités, sous le nom de Saint-Jean de Jérusalem, il en fonda l’embryon avec son «  Centre international de recherche spirituelle. »Il partageait son temps entre l’Iran et l’occident. Il fut initié en franc-maçon sous les auspices de la Grande Loge Traditionnelle Symbolique Opéra en 1962, il rejoindra ensuite la Grande Loge Nationale Française où il fût un frère actif jusqu’à sa mort en 1978.

Cercle Eranos: H Corbin, M Eliade, T Izustsu

 

Henry Corbin combattait à sa manière pour la promotion d’une Chevalerie de l’Esprit, face à la société trop matérialiste, chevalerie qui permet de révéler l’inutilité  d’une vie matérialiste, irréelle.

Son œuvre est un fil conducteur pour l’homme véritable en recherche de lui-même, de son ange spirituel, elle permet d’ouvrir le compas de l’esprit sur la vie, révéler son soi à soi, pour aller délivrer un message d’amour aux autres.

Son mythe de la création d’une université de Saint-Jean de Jérusalem, pourrait être remis au goût du jour, devenir un centre éclairé de mille lumières, une marmite alexandrine spirituelle, un refuge de paix et de tolérance où tous les passeurs de lumière pourraient devenir des phares éclairants l’orient et l’occident. Une université de pleine lumière pour les hommes désireux d’accueillir en eux un peu de sagesse.

 

JF.

 

Les propositions de thèmes de travail pour cette université universelle mythique :

 

  • Comment renouer les fils de lumière entre orient et occident.
  • Comment vivre dans une fraternité universelle ?
  • Ne plus opposer philosophie et réalisation spirituelle
  • Comment retrouver nos anges gardiens
  • Prendre l’épée et la truelle pour reconstruire une cité de l’esprit.
Extraits Articles du Monde des religions.

 

Henry Corbin Passeur de lumières

Eric Vinson - publié le 30/10/2018 

Connu comme expert du chiisme iranien, cet islamologue est surtout un philosophe de premier plan, reliant Orient et Occident, tradition et modernité, rationalité et spiritualité.

Le nom d'Henry Corbin (1903-1978) est aujourd'hui connu de ceux qui s'intéressent à l'islamologie en général, et aux doctrines du chiisme iranien en particulier, dont il reste laréférence universitaire francophone. Examinées de près, la vie et l'oeuvre de ce grand savant polyglotte - auteur de plus de 300 livres, traductions et articles souvent très pointus - excèdent pourtant ce domaine particulier du savoir qu'est « l'orientalisme », et prennent une ampleur quasi-universelle. À bien des égards inclassable tant il est riche et original, le parcours de ce penseur subtil et inspiré défie ainsi la linéarité d'un récit biographique classique. Tenace, la légende voudrait néanmoins qu'Henry Corbin soit passé en droite ligne de Heidegger à Sohrawardi, autrement dit de la philosophie allemande de son temps à la gnose chiite médiévale, en l'occurrence personnifiées chacune par leur plus illustre représentant. En réalité, il fut sa vie durant un philosophe au sens littéral et originel du terme ; soit un « amoureux de la sagesse », dont l'érudition et la maestria intellectuelle sont tendues dans la quête de cette Sophia partout où elle se cache, à travers les époques, langues, cultures et religions du domaine monothéiste. 

En quête de la sagesse d'Orient et d'Occident 

Article Bonus 


L'errant chérubinique : Les étourneaux

christian bobin - publié le 30/10/2018 

Il a récemment publié Un Bruit de balançoire (L'Iconoclaste, 2017) et La Nuit du coeur (Gallimard, 2018).

C'est un ami que j'ai depuis un peu moins de quatre cents ans. Il vient chaque matin et c'est comme si j'avais réussi à apprivoiser un flocon de neige : ma main sur son livre, c'est ma main d'enfance sur la crinière d'une neige fraîche, tombée la nuit. Il écrit peu, avec beaucoup de blanc entre les lignes. J'ai vu hier une coquille d'escargot géante, désertée. Ce que les marchands ne vendent pas est miraculeux. J'ai pensé à lui, à l'enroulement de ses phrases autour d'un vide bénéfique. L'odeur soûlante des pommes reinette sur la table, à trente centimètres de la feuille sur laquelle j'écris à la main - c'est lui aussi. Je suis athée des calendriers. J'entends rouler les tonneaux de voix anciennes dans le jour d'aujourd'hui. J'écris aux morts pour leur donner de leurs nouvelles car la vie que nous menons est la leur, autant que la nôtre. La vie élémentaire me bouleverse car j'y surprends ton souffle et tes éclairs de pensée. Ton livre est un ciel aux abîmes adorables. Dieu est une pièce de dix centimes que tu fais tourner sur son tranchant, jusqu'à ce qu'elle tombe sur le paradis ou sur l'enfer. J'ai remarqué que les clochards, mendiants, anges des rues, exposent à la vue des passants, dans une boîte en fer ou un chapeau, les plus petites pièces de cuivre qu'ils ont reçues. Les grosses et les billets (rares), ils les cachent. La fricassée des petites pièces est chargée d'attirer les plus grosses. Tes pensées, tes versets, tes brindilles paradoxales - ce sont les piécettes du mendiant. Elles attirent l'or du songe. Tu es comme la pluie, mon ami. Sans aucune prétention et aussi jeune que le dieu-lumière, et riant de lui, avec lui. Tu es comme le coeur, ce pauvre essentiel qui nous escorte... 

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Publié le par jean françois
SE RELIER AU REEL

SE RELIER AU REEL

 

 

Renouer le lien avec nous-mêmes, avec le vrai, c’est le chemin de l’initiation, partir à la découverte de son être intérieur, le seul qui soit, qui reste et grandisse sans fin, pourvu que l’on le cultive chaque jour, de midi à minuit, du point du jour au crépuscule. Regarder chaque jour la grande lumière quand elle commence à paraître.

 

 

N’avoir pour toute préoccupation que l’essentiel, l’essence, cueillir le fruit qui pousse sur l’arbre de la connaissance.

 

 

Faire maintenant, tout de suite, l’expérience du beau, contempler la nature, écouter le souffle qui vient de l’intérieur de nous-mêmes. Oublier toutes nos certitudes, toutes nos constructions intellectuelles dérisoires. Jouir de notre cœur, jusqu’à l’extase ; Se lever pour saisir les mains de ses frères.

 

S’asseoir devant la mer, respirer, se poser sur un banc vermoulu au bord du chemin, faire corps avec la forêt, suivre le vol des oiseaux, regarder dans l’âtre les flammes qui dansent.

Gwen Garnier-Duguy 1ère de couverture

Lire un poème, trembler à la résonance des mots, se pencher sans raison pour sentir la rose inondée de rosée céleste.

 

Balbutier quelques mots d’amour, comme un enfant pour ceux que l’on aime.

 

Vivre en dépit de tout, puis le soir venu ranger avec soin ses gants écarlates, prendre son tablier et frapper à la porte du temple, pour vivre à nouveau le mystère de la fraternité humaine.

 

Lire chaque jour un poème c’est se relier au réel.

 

JF.

SE RELIER AU REEL

                                                                                           DESIR

 

Dans la parenthèse des semaines de congé, nous partons sur la route des vacances où l’ailleurs est le même

 

Sans doute pour que le semblant de dissemblance

 

Rassure, que le dépaysement ne perturbe pas les repères, mêmes zones Commerciales, mêmes ronds-points

 

D’accès, mêmes produits, mêmes affaires, prostitution publicitaire occupant tout le territoire.

 

 

En dehors de la zone la peur habite, l’angoisse détectable par satellite, contenue, circonscrite par la zone que personne ne veut violer, réclamée unanimement par l’entremise des médiatiques.

 

Existe-t-il un en dehors de la zone, elle a proliféré sur tout le monde occidentalisé.

 

 

Même occupation autorisée mêmes mots mêmes bouches même illusion de ce que l’on veut prendre pour du bonheur.

 

 

L’ailleurs est à l’intérieur.

 

 

D’où viens-tu désir, désir véritable, présent donné à notre naissance ?

 

Le monde carcéral tient lui-même de l’illusion.

 

Si la pensée de la guerre n’avait pas animé le cerveau de l’homme, jamais notre main ne se serait mise à l’unisson du meurtre.

 

 

Le poème peut tout conjurer, le malheur, ouvrir les portes des pensées saines, des actes apaisés, soulever la pesanteur des à quoi bon meurtrissant la peau verdâtre de nos corps où l’ordinaire du temps masque la possibilité  des magies,

 

Du réel enchanté agissant nos voix et nos gestes.

 

 

Par la lourdeur laborieuse des jours qui est la chance par où la joie trouve à paraître dans nos jours.

 

 

Poésie tu n’es impuissante à rien et tandis qu’on reprochera au poète la légèreté de sa foi face à ceux qui prennent les armes,

 

 

Pour combattre toi tu penses et penser

 

 

C’est être d’une compagnie de combat, la plus possible, la plus capable

 

 

À convertir le sang à la palpitation.

 

 

Porte de désir au cœur  du cœur hissé

 

M’aime le désir.

 

Gwen Garnier-Duguy.

Gwen Garnier-Duguy

Gwen Garnier-Duguy

« Alphabétique d’Aujourd’hui » de Gwen Garnier-Duguy. Editions l’Atelier du Grand Tetras 2018. ISBN : 978-2-37531-027-4 Prix 12 €.

 

Quatrième de couverture :

 

Au désordre du monde, à la relégation du réel eu une forme de représentation, le poète, conscient de ce à quoi la vie humaine fait écho, doit répondre. Il peut le faire grâce à son cosmos personnel. (…) Le Poème à le pouvoir de relier l’homme à l’être. (…)

Car l’homme à le pouvoir de devenir le fruit de l’arbre de la connaissance de l’ombre à la lumière. (…)

 

Faire en compagnon de la vraie vie un pas de côté, se relier ensemble avec le levier de la poésie, c’est faire un pas vers soi-même et un second vers les autres, pour goûter la plénitude du troisième pas, vous lirez et serez heureux cet « Alphabétique d’Aujourd’hui »de Gwen Garnier-Duguy, message d’espérance du réel.

 

JF.

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Publié le par jean françois
 HUMEUR : LE ROND-POINT, LA PROPRIETE

L’HOMME AU CENTRE DU CERCLE 

 

Pierre Proudhon, homme politique, polémiste est resté célèbre par sa réponse à la question : « Qu’est-ce que la propriété ? La propriété c’est le vol ! »Il convient de replacer cette phrase dans son contexte et d’y rajouter cette autre affirmation de Proudhon à la question : « Qu’est-ce que l’esclavage ? C’est l’assassinat ! »

Pierre Joseph Proudhon.

On peut voir aujourd’hui sur certains ronds-points de nos petites villes, de nos villages, des femmes et des hommes,qui sont des esclaves modernes, des laissés de côté de notre société. Ils ont investi les ronds-points dont ils sont les propriétaires, parce que construits avec leur contribution à la fiscalité locale. Nous sommes riches en France de 40 000 ronds-points et plus (chiffre de 2013- Voir sur le net Observatoire des gaspillages), le coût d’un rond-point oscille entre 100 000 € et 1 000 000 €. Ils assurent paraît-il la fluidité de la circulation, cela reste à démontrer surtout en ce moment.

 

Nous sommes donc propriétaires de nos ronds-points, qui sont donc mutualisés, comme l’étaient nos autoroutes, un peu suivant le rêve de Proudhon le mutualiste, le fédéraliste.

 

Notre société « post industrielle »suite à la fermeture de nos usines, la désertification des zones d’emplois, jette sur les routes les femmes et les hommes, redevenus des nomades comme dans les temps les plus ancestraux, ils doivent se déplacer pour se nourrir et vivre, vers les lieux riches des emplois, les plus aisés eux peuvent rester sur place, pour eux pas de ronds-points.

 

Le peuple des nomades se révolte contre les péages dont les sédentaires sont exonérés, les urbains prennent un taxi uber pour l’aéroport et vont en Espagne en week-end ou ailleurs en avion pour le prix d’un péage autoroutier, le carburant des avions est subventionné par tous ! Les nomades chaque jour acquittent un droit de passage, un octroi pour venir en ville travailler.

 

Comment alors s’étonner que la révolte gronde et nourrisse les extrêmes, les sédentaires font mine de découvrir leurs frères nomades et leurs difficultés. Où est passé, la fraternité affirmée dans le marbre et son indispensable conséquence la solidarité ?

 

Les francs-maçons opératifs, descendants des bâtisseurs de cathédrales dans le sillage des guildes de métiers, du corporatisme, ont inventé la solidarité mutualiste, la véritable fraternité, ne peut-on pas aujourd’hui considérer qu’il existe des biens communs qui doivent être exclus de la marchandisation, comme l’accès à l’eau, à l’énergie, la liberté de circulation réelle, comme sur les autoroutes par exemple financées par tous et encore payantes, pour le profit exclusif de quelques-uns. Faudra-t-il demain payer pour voir le soleil, je croyais qu’il brillait pour tout le monde !

 

S’il n’est pas question par effet de balancier de s’en remettre à une radicalité qui serait destructrice pour les plus humbles, si la propriété privée est porteuse d’espoir d’une vie meilleure, la propriété des biens communs ne doit-elle pas faire l’objet d’un droit équitable pour tous, créant ainsi l’indispensable lien social. Une suggestion pour les cahiers de doléances.

 

JF.

 

Pour Proudhon, l’expérience de la Deuxième République représente l’émergence d’une oligarchie élective au sein de laquelle les députés ne sont pas de réels mandataires, le consentement des citoyens aux lois n’étant qu’indirectement exprimé lors des élections législatives. La plupart du temps, le peuple demeure impuissant face à ses délégués, qu’il ne peut sanctionner qu’en refusant de les réélire. La coupure entre élus et électeurs se creuse rapidement. Et Proudhon témoigne : « Il faut avoir vécu dans cet isoloir qu’on appelle une Assemblée nationale pour concevoir comment les hommes qui ignorent le plus complètement l’état d’un pays sont presque toujours ceux qui le représentent » (Les Confessions d’un révolutionnaire, 1849) 

Source WIKIPEDIA

 HUMEUR : LE ROND-POINT, LA PROPRIETE


ELLE ACCOUCHE SUR UN ROND-POINT BLOQUÉ PAR DES «GILETS JAUNES»

Certains rond-points et autres péages occupés par les «gilets jaunes» ont été le théâtre de véritables moments d'allégresse. Après un mariage près d'un barrage de Tarbes (Hautes-Pyrénées), c'est un bébé qui a vu le jour à Quimper (Bretagne).

Mardi 11 décembre, Julien Branquet, un ambulancier de 33 ans et son épouse Gaëlle Guinot, 23 ans, se rendaient à la maternité de Quimperpour un rendez-vous, comme le rapporte le Télégramme. Mais en chemin, la jeune femme a senti que le travail commençait. «Les contractions étaient de plus en plus fortes, il a fallu garder son sang-froid sur la route», a expliqué le papa au Parisien.

Après un coup de fil au Samu, qui a conseillé aux futurs parents de s'arrêter pour éviter les ralentissements, ils sont arrivés au «niveau du rond-point de Troyalac'h, rond-point partiellement bloqué par les 'gilets jaunes' depuis un moment déjà», a raconté le jeune breton.

SOURCE ET ETIQUETTE : QUOTIDIEN OUEST-FRANCE

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Publié le par jean françois
LE FRANC-MAÇON, QUEL GENRE D'HOMO ?

LE FRANC-MAÇON QUEL GENRE D’HOMO ?

 

 

Les francs-maçons aiment à faire remonter leur origine à des temps ancestraux, le discours du Chevalier de Ramsay, un des actes fondateurs de la franc-maçonnerie spéculative, évoque le patriarche Noé comme l’un des premiers francs-maçons n’est-il pas le constructeur de l’arche , cette arche destinée à sauver le genre humain.

 

 

Alors pourquoi ne pas rêver d’une franc-maçonnerie remontant encore plus loin, plus haut, une tradition primordialeà la manière de René Guénon.

 

Selon la méthode scientifique du marabout, bout de ficelle, le franc-maçon est un homme ou une femme, et comme l’homme est apparu il y a environ deux millions d’années, alors les premiers francs-maçons ont deux millions d’années, cela posé avec la plus grande certitude scientifique !

 

Il reste une question fondamentale de quel genre est l’homo maçonnique, proche de celui de Neandertal ou de l’homo Erectus, proches tous les deux de l’animal, ou alors vanité des vanités plus proche de l’homo Sapiens. On observe ainsi l’évolution des homos, ils sont des homos temporaires, comme l’œuvre d’un sculpteur, comme une ébauche d’homme en construction, en révélation, dans une marmite alchimique géante, ayant l’immensité du cosmos. Un homo donc de la grande famille des hominidés, proche à la fois de l’animal et de l’homme raisonnable, abouti.

Homo Sapiens

 

L’homme en quête de perfectionnement personnel, comme le franc-maçon cherche à amoindrir sa part d’animalité, et à faire grandir, dans l’espace sacré de sa loge et au-dehors sa part d’humanité.

Il est d’abord un homo Ergaster, c’est-à-dire un homo artisan, découvrant les petits mystères, pour pouvoir accéder progressivement aux grands mystères. Passer du faire, de l’avoir des constructions matérielles, aux constructions intellectuelles, puis spirituelles, à la construction de l’être réel, de devenir un homo Sapiens.

 

C’est dans cet adjectif Sapiens et dans le mot Sapio, qu’il  y a sans doute, toute la construction de l’humanité, et donc l’initiation pour devenir un homme vrai, but du franc-maçon.

 

Quand le Roi Salomon contempla le catafalque de son ami l’architecte, Maître Hiram, réalisé selon ses plans, il dit ‘’tout est parfait’’.Salomon, Roi de sagesse, Roi de Salem, incarne pour le franc-maçon la figure du sage, du juste.

Quand le franc-maçon connaît tous les mots, maitrise tous les gestes, il peut avancer, évoluer, passer, quand tout est Sapere(parfait), quand tout est juste.

 

Si Sapio c’est avoir du goût, du goût pour les belles constructions, le franc-maçon est un homo constructeur, architecte d’intérieur, de son intérieur, il cherche par lui-même les saveurs de la vérité.

Si s’initier, c’est commencer, c’est évoluer, le franc-maçon est bien un homo Sapiens, immodeste dans sa recherche qu’il sait sans limites, constructeur de son homo intérieur, conscient qu’il ne finira pas cette construction, que d’autres poursuivront l’œuvre, les ouvriers se remplacent sans cesse, sur le chemin, ils avancent grâce à la rectitude de l’équerre et l’ouverture du compas, hommes en recherche de sagesse.Homo Sapiens.

 

JF.    

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Publié le par jean françois
DESSINE MOI UN TABLEAU !

DESSINE MOI UN TABLEAU !

 

 

En 1745, l’auteur anonyme du ‘’ Sceau Rompu’’, croyait naïvement, dévoiler les secrets des francs-maçons, il fait déjà état du tracé d’un tableau tracé sur le sol de la loge avec des symboles mystérieux, après avoir observé pendant plus de trente ans ces tracés de tableau de loge, je n’ai découvert qu’une infime partie de leurs secrets, secrets bien tenaces et inspirants. 

 

En 2018 ces secrets font encore le bonheur de certains journalistes en manque de lecteurs, qui répandent souvent leur ignorance dans des marronniers, voilà des secrets qui demeurent et qui pourtant font l’objet de multiples gravures.

Le tracé du tableau de loge est un acte précaire, sans cesse renouvelé, comme un ouvrage jamais définitif. Les rites maçonniques à chaque degré, imposent des constructions nouvelles, les sœurs et les frères savent que les constructions sont souvent précaires et que chaque degré, permet la compréhension du degré précédent. Les rites imposent donc la répétition des signes et des mots symboliques, chaque adepte à son rythme, à sa mesure, pénètre leurs enseignements, les symboles vivent en lui.

 

Pour faire loge dans le temple point n’est besoin de décors majestueux, il faut sacraliser l’espace, il y a des milliers de temples sous la voûte céleste. A chaque tracé la mémoire revient dans sa pureté, les symboles se disposent harmonieusement dans le silence ou avec une musique appropriée, cela produit un effet magique sur les participants à l’œuvre. Le secret est là incommunicable. Le tableau est alors une représentation symbolique, un instrument pédagogique mis sous les yeux décillés des initiés.

Véritable construction initiatique, il provoque  une émotion individuelle et collective, lors du développement des symboles de l’Occident à l’Orient, ou de l’Orient à l’Occident, ou encore du centre vers la périphérie, j’ai pu observer avec la même émotion ces trois manières de tracer le tableau de loge.

 

Le tableau regarder par l’ensemble des sœurs et des frères devient un point de convergence, atteint une dimension fraternelle. Il détermine le passage d’un monde à l’autre, du profane au sacré, il installe le réel dans le cœur et l’esprit des hommes. Il s’opère une véritable métamorphose des objets, des outils symboliques et des êtres, la pierre brute devient vivante, le soleil, chaleur d’amour, la matière se transforme en esprit, le plomb en or spirituel.

 

Dans ma loge, le frère expert a construit, un à un les symboles du tableau de loge, réalisant un véritable chef-d’œuvre. A midi il dispose les symboles un à un, à minuit quand vient l’heure du repos quand les ouvriers sont contents et satisfaits, il enferme les symboles dans le secret d’une arche de bois d’acacia, ainsi les secrets sont bien gardés dans le cœur des frères, jusqu’au midi suivant.

 

JF.

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Divulgation de 1745

 

KHATAM PHAROUQ,

OU

LE SCEAU ROMPU

 

 

PREFACE

Tous ceux qui ont traité jusqu'ici de la Maconnerie & des Francs-Maçons, ont fait comme les Auteurs Hermétiques. Tous promettent le secret du grand œuvre, & tous en donnent quelque idée ; mais il n'est décrit nulle part, & pour pouvoir concilier leur Ecrits, il faut être Adepte. Il en est ainsi de nos Ecrivains. Les Profanes, trop mal instruits, en voulant défricher la matière, n'ont donné que des notions peu exactes, & sont tombés nécessairement dans plusieurs bévûës. Les Initiés qui ont écrit après eux, n'ont cherché qu'à déguiser, à donner le change, ou à éluder la curiosité du public, tantôt par quelque jeu d'imagination, tantôt par des notions vagues ou insuÝsantes. Aucun n'a osé pranchir le pas, & si le secret a pu échaper par tant d'ouvertures, (comme il a fait) on peut dire que les Maçons ont été les seuls en état de le recueillir, & de rassembler les points de lumière qui sont épars dans ces differens Ecrits, & plus divisés qu'un rayon décomposé par le prisme.

Ce mêlange de retenuë & d'indiscrétion, n'a fait honneur ni à ces Ecrivains, ni au corps de la Maçonnerie. Plus de réserve ou de franchise mettoit le public sensé dans nos intérêts. Nos mystères entièrement ignorés nous rendoient estimable par le secret, & dévoilés sans déguisement, faisoient aimer la Maçonnerie.

Quel inconvénient après tout pouvoit-il résulter dans le monde de la publication de nos mystères ? Les Zélés parmi nous se tuënt à prôner, à exagérer par tout les douceurs & les avantages de notre Société. Elle gagnoit donc à être pénétrée, & quand il en eut été de la Maçonnerie comme de tant d'autres Etablissements, dont les mœurs, les loix, les usages sont en évidence & généralement connus, quel mal eut produit cette connoissance ? si ce n'est peut-être de multiplier par la suite un peu trop nôtre Archie-Cotterie quoiqu'aujourd'hui l'attrait du Mystere suffise pour sa propagation, comme nous l'éprouvons tous les jours.

Je ne veux pourtant point m'appuyer sur des considérations aussi fortes, pour justifier mon entreprise, & j'avouerai franchement mon foible. Je suis François, & je joins encore au génie national dont l'indiscrétion est inséparable (à ce qu'on prétend) une excessive démangeaison de répandre ce qu'on m'a confié, une intempérance à m'épancher en toute occasion, qu'on peut appeller une maladie.Je ne puis rien garder sur le cœur ; & semblable au valet de Terence *, je suis percé comme un crible, & plein de félures : tout déborde, tout découle, tout fuit chez moi. On sera sans doute surpris qu'avec une pareille infirmité, j'aye pû songer à être Maçon. Je ne dissimulerai point que j'eus beaucoup a souffrir pendant près de trois jours que je résistai constamment au prurit. Mais j'allois prendre la plume pour déposer sur le papier un secret qui me travailloit avec violance, je fus prévenu par l'Almanach des Cocus. Ce petit Ouvrage, quoiqu'assez foible, diminua la pesanteur du poids qui commençoit à m'accabler, & fit sur moi le même effet qu'une saignée ordonnée à propos fait sur un plethorique. Cependant le soulagement dura peu, & toute ma force étoit à bout, quand l'Auteur du Secret des Francs-Maçons (indiscret d'un autre mérite que celui du superficiel Almanach) vint ma décharger d'une partie du mien. Enfin le Cathéchisme parut, & je respirai librement. J'acheve aujourd'hui de déchirer le voile, & j'ose mettre la derniere main à la révélation de tous nos mysteres.

Pour éviter les répétitions, je n'ai pas crû devoir m'étendre sur tous les détails contenus dans le Secret & le Catéchisme des Francs-Maçons. Le public n'est déja que trop rebuté de la multiplicité de ces sortes d'Ecrits ; je me contente donc d'indiquer ce qu'il y a de certain, & de vrai dans les deux que je viens de citer, les seuls qui méritent d'être lûs, & dont je pouvois faire usage : j'y renvoye fréquemment les Lecteurs, & ensuite je supplée à ce qui leur manque. Cette méthode jointe à l'ordre que j'ai observé dans la division des matieres, rappelle tout ce qui concerne la Maçonnerie, & en m'épargnant des redites, ne donne d'autre embarras au Lecteur, que d'avoir sous les yeux ces mêmes Ouvrages, & de les concilier avec le mien.

On peut en effet réduire ou borner toute la Bibliothèque Maçonne au Secret & Catéchisme des Francs-Maçons, étayez de mon Supplement.

L'Amanach des Cocus a pourtant droit d'aînesse sur le premier, qui paroît l'avoir englouti comme le Verge de Moyse fit celles des Magiciens d'Egypte ; mais il devient inutile par cette raison. Il suffit pour la gloire de l'Auteur, d'avoir été le premier Profane qui ait percé dans nos Mysteres, & d'avoir en quelques façon obligé l'ordre à l'initier comme on a fait depuis l'Auteur du Secret.

Je ne doit point oublier de parler ici de deux autres Ouvrages qui ont quelque vogue, mais dont il faut bien se défier. L'un est le Parfait Maçon, pur jeu d'esprit, qui n'a été fait qu'en faveur des femmes, & qui ne peut être qu'à leur usage. L'autre intitulé : La Franche Maçonne, porte avec soi le caractere de sa parfaite inutilité pour la véritable Maçonnerie.

 

* Plenus rimarum sum, hac & illas perfluo

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COMMUNIQUE


Alors que le drame vient de se produire, et sans préjuger des résultats de l’enquête, les Francs-maçons de la Fédération française du DROIT HUMAIN veulent assurer de leur soutien les victimes de l’attaque meurtrière perpétrée à Strasbourg au cœur d’une fête populaire. Ils s’associent à la douleur et à la tristesse de ceux qui ont perdu un proche.
Ils espèrent que les blessés touchés dans leur chair et les personnes témoins de ces scènes de violence, puissent, avec le temps, surmonter le traumatisme subi.

Une fois encore, un individu au profil devenu tristement classique, radicalisé et bien connu des services de police pour des faits de délinquance, et plusieurs fois condamné, a plongé dans l’assassinat. Un tel acte de barbarie meurtrière relève de conceptions niant le principe républicain de fraternité et conduisant à ne plus faire aucun cas de la vie humaine.

Nous dénonçons la lâcheté de cet attentat qui touche des innocents, comme nous l’avons fait pour les précédents.

Aucun crime n’est excusable, encore plus s’il est perpétré sous couvert de croyance religieuse ou de conceptions idéologiques. Le respect de l’autre dans sa différence et dans son intégrité, en toute circonstance, doit être la règle pour tous.

Nous nous félicitons que des actes de solidarité aient à nouveau eu lieu pour protéger ou secourir ceux qui cherchaient à échapper au tueur.
Cette solidarité, cette fraternité envers autrui est l’expression de notre humanité, elle nous aidera à rester debout, à continuer à vivre et à construire une société fraternelle.

Les femmes et les hommes du DROIT HUMAIN, profondément opposés à toute violence, seront toujours aux cotés des artisans de la paix et de la fraternité.

 

FÉDÉRATION FRANÇAISE DE L’ORDRE MAÇONNIQUE MIXTE INTERNATIONAL 

LE DROIT HUMAIN

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Publié le par jean françois
D'UNE PORTE À L'AUTRE

D’UNE PORTE À L’AUTRE

 

 

Le dernier rayon de soleil glisse le long de la porte qui se ferme. J’ouvre lentement une autre porte et le soleil apparaît de nouveau. Le grain semé en terre ne meurt pas, il se régénère et se multiplie en nombreux épis de blé.

Les deux Jean sont les gardiens des portes, comme Janus ils marquent la fin et le commencement, le passage de l’ombre à la lumière, c’est l’espérance qui renaît dans le rameau qui reverdit. Puisse l’arc de triomphe de Janus s’ouvrir sur la porte de la paix, des chants magiques, montent de la terre.

JANUS

« La terre était humide encore de la rosée du matin, et déjà le peuple s’était rassemblé devant le palais de son roi (…) Le soleil commençait à peine à paraître sur l’horizon ; la crainte, l’espérance tiennent en suspens tous les esprits. Le roi, debout, la tête couverte d’un voile blanc, lève au ciel ces mains que les dieux connaissent ‘ô Jupiter dit-il, voici le moment où nous allons recevoir le présent promis ; puisse ta parole ne pas tarder à s’accomplir. Tandis qu’il achevait ces mots le soleil s’était levé du sein des ondes ; (…)

Ovide Fastes III extrait.

 

JF.

D'UNE PORTE À L'AUTRE

 

 

 

Hymne à la Saint Jean d’hiver

 

C’est une nuit très longue, les ténèbres sur terre

Sont épaisses et poisseuses et tous les cœurs accueillent

Le froid et la fatigue au fond de leurs chaumières,

Tandis que nous mettons des postures de deuil.

 

On dirait que l’espoir a déserté les lieux,

Et l’on entend parfois en deçà de la lande,

Des plaintes et des soupirs à la face de dieu.

 

Voici venu le temps de la saint Jean d’hiver !

Et les ténèbres masquent la lumière et la joie,

 

Ce repos contrariant, qu’exige l’univers

N’est que nécessité afin que s’accomplisse

Le cycle de lumière, et pour que notre voie

Creusée de mille sillons très bientôt reverdisse.

 

Alors réjouissons-nous !, car les jours dès demain,

Grandiront à nouveau ; la lumière paraîtra

Plus belle et plus fervente avec un tel entrain

Qu’elle réconfortera et nous réchauffera. 

 

Bientôt dans la ferveur d’agapes fraternelles

De nouvelles étincelles mettront dans nos regards

Des étoiles d’amour et des chants éternels,

Comme pour effacer un vilain cauchemar.

 

Gravons jour après jour au fonds de nos mémoires

Ces chaleureuses agapes, ces étonnants festins,

Accueillons la lumière autour de cette table

Et refermons un temps nos poussiéreux grimoires

Pour observer la lune où l’astre s’est éteint

Pour espérer encore à la lumière palpable,

Poursuivre le chemin d’un destin mémorable.

 

Philippe Jouvert.

 

Avec l’aimable autorisation de l’auteur.

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Publié le par jean françois
COMME UN VOL D'OIES

COMME UN VOL D’OIES

 

 

En janvier, quelque part aux abords d’un marais, les pieds sur terre, le regard tourné vers le soleil qui accentue sa course vers le zénith, à l’horizon passe un vol d’oies sauvages. Ces messagères battent lentement leurs ailes entre la terre et le ciel, elles migrent dans un va-et-vient incessant entre ce qui est en bas et ce qui est en haut, elles partent vers un autre monde.

 

 

Ces oiseaux solaires du pharaon, pleurent parfois comme le font les réfugiés loin de leur pays. Les oies font le chemin qui va du nord au midi, comme le compagnon franc-maçon accomplit son voyage vers le soleil guidé par l’étoile.

 

Le poète chinois  Lu Kuei Mengnous a donné ces quelques lignes sur les : « Oies sauvages

Longue est la route du nord au midi

Des milliers d’arcs sont tendus sur le trajet

A travers la fumée et la brume

Combien de nous atteindront le Heng-Yang ? »

Portail d'entrée Eglise du Graal

 

Les oies sont bien plus que des volailles inertes sur les tables de fêtes, elles sont dans le bestiaire symbolique des sentinelles exemplaires de la fidélité, elles veillent sur des secrets et des mystères, comme celui de la régénération, elles renouvellent disaient les Grecs. Elles sont à l’entrée du labyrinthe initiatique, de cette spirale ascendante, le jeu de l’oie ralenti la marche des impatients, il y a tant d’obstacles à franchir, des puits, des prisons ou est enfermé l’esprit ; 63 cases sont déclinées dans ce jeu en 7 cycles de 9 cases, on y trouve aussi la symbolique des couleurs, un pont-levis qui permet de passer de l’ombre à la lumière, des stations de repos, des sources d’eau pure pour s’abreuver à la connaissance, et ce crâne symbole de la mort annonce la renaissance. Ainsi le joueur progresse peu à peu, avance ses pions, grâce à ses dés.

 

L’œuf de l’oie est souvent comparé à l’œuf primordial, mais c’est sans doute une expression de la langue des oiseaux que seuls certains initiés comprennent.

Quand le soleil sera plus haut en avril vous pourrez prendre votre bissac, faire route en suivant les pattes d’oie laissées par les compagnons, traces de leur passage.

D’oie en oie avancez, puis reculez, revenez : « le jeu n’est jamais terminé, jeune Garcia, tu n’es pas encore arrivé au paradis. Je dois finir seul quel jeu étrange ? Et si je tombe sur la case du crâne ? La case 58 représente la mort, mais dans ce jeu, comme dans la vie, la mort n’est pas la fin. » (extrait de Jacobus de Matilde Asensi)

Pardon de Sainte-Onenne

Et puis un jour si vous êtes le 29 septembre en forêt de Brocéliande, vous suivrez les 7 oies de Sainte-Onenne de l’église du Graal,« là où la porte est en dedans » jusqu’à la fontaine mystérieuse. Sainte-Onenne qui a fait vœu d’humilité est protégée entourée par ses oies, mais c’est une autre histoire….

 

JF.

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Publié le par Blog-notes des Meuniers de la Tiretaine

Cet article est reposté depuis Le Blog du Rite Français.

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