Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
la Franc Maçonnerie au Coeur

la Franc Maçonnerie au Coeur

Un blog d'information, de conversations sur le thème de la Franc Maçonnerie, des textes en rapport avec la Franc Maçonnerie, comptes rendus et conseils de lectures.

Publié le par Jean-François Guerry
Envolez vous....

Envolez vous....

LE NOBLE JEU DE L’OIE -Part IV.

 

Sortons un peu du labyrinthe en suivant le fil et revenons aux nombres. Dès que l’on parle nombre l’on pense à Pythagore de Samos, le maître de l’école de Crotone le premier ami du savoir et de la sagesse selon Cicéron. Il reste dans nos mémoires grâce au théorème dont il est maintenant avéré qu’il n’en fût pas le créateur. Peu importe d’ailleurs car il n’a rien écrit, comme Socrate ou Plotin et pourtant leurs pensées nous sont parvenues c’est dire la puissance du verbe ! Le génie qui parlait en Pythagore lui a révélé la puissance des nombres, l’on peut dire que sa philosophie est une cosmologie basée sur la valeur et la vertu des nombres. Sa Tétraktys est une véritable fontaine spirituelle, une arme brandie pointe en haut vers le ciel. Pour lui l’ordre du monde, son harmonie passe par la connaissance des nombres. Les nombres sont sacrés et mènent vers la transcendance, ils lui permettront l’élaboration d’une règle de vie, ils furent une source d’inspiration pour ses Vers d’Or. Ses Vers d’Or constituent une véritable propédeutique pour la mise en œuvre d’une éthique de vie, faite de justice et d’équité. Les Vers d’Or sont la maïeutique qui met en lumière son œuvre, ils sont la partie exotérique de sa pensée. Les nombres en sont la partie ésotérique, le langage secret, le langage des oiseaux ce qui nous ramène à notre jeu de l’oie.

Puisque le grand art, le grand œuvre est dans les nombres regardons les observations d’Augustin Berger dans la Revue Atlantis N°363 de l’automne 1990. Il relève que : « D’après le Vajasaneya Samhita (Texte des Vedas, en rapport avec les nombres utilisés dans les rituels ou les mantras) Pradjapati (Le père des créatures issu de Brahma le créateur) dans la littérature hindoue il est père des Vedas créateur des dieux et des démons. (Nous sommes en analogie avec Pythagore et ses nombres sacrés.) Pradjapati donc « le seigneur des êtres produits », manifestation principielle et expression directe de Brahma, réside au centre spirituel et créa l’univers en articulant les nombres impairs de 1 à 31. « L’examen des nombres qui plaisent aux dieux », c’est-à-dire les nombres impairs de 1 à 31, nous montre qu’il y en a 16 qui sont : 1-3-5-7-9-11-13-15-17-19-21-23-25-27-29-31, dont la somme est égale à 256=16=2. Notons la réduction hermétique. (C’est-à-dire la réduction parfaite obtenue par le feu qui fait fondre les bords du vase et le ferme, le rend clos et couvert.) La somme des chiffres composant le nombre 256 est égale à 2+5+6= 13, dont le renversé est 31, au sens où le Zohar parle des nombres qui se regardent face à face ». C’est ainsi que le couple formé de 13 et 31, marque un passage ou mort apparente d’un état à un autre état.

Dans le jeu de l’oie l’un remplace l’autre à la case 31. Cela fait immédiatement penser à la treizième lame du tarot (squelette faucheur), je vous épargne sa symbolique, l’on peut simplement dire que rien ne se meurt, tout se transforme. L’herbe fauchée repousse au printemps plus vivante et radieuse que jamais !

L’on remarque aussi que dans la Kabbale hébraïque la 31ème voie est appelée : Voie de l’intelligence perpétuelle. Ainsi la 4ème voie de la Kabbale celle de l’arithmosophie, qui permet de s’interroger sur la réalité de l’histoire telle qu’elle est racontée et dont l’adepte a découvert qu’elle est métaphorique et quelle porte un enseignement à décrypter, du moins s’il s’intéresse aux idées dissimulées sous les symboles. L’adepte sait qu’il ne pourra Savoir, Comprendre et Agir que s’il est capable de saisir la langue des oiseaux. Le jeu de l’oie à cet égard est un bon exercice pour accéder à cette langue mystérieuse.

                                                     Jean-François Guerry.

À SUIVRE…

LE JEU DE L'OIE -Part IV.

ABONNEZ-VOUS EN DÉPOSANT UNE ADRESSE MAIL DANS LA FENÈTRE S’INSCRIRE A LA NEWSLETTER. (Gratuit)

 

 

Pour les Abonnés : Il est possible de recevoir gratuitement les textes des articles au format Word en écrivant à l’adresse suivante :

 

courrierlafmaucoeur@gmail.com

 

 

Info : le blog respecte la loi RGPD

 

www.lafrancmaconnerieaucoeur.com

 

 

DÉSABONNEMENT SUR SIMPLE DEMANDE SUR LE SITE OU À L’ADRESSE MAIL : courrierlafmaucoeur@gmail.com

 

 

Astuce : cliquez sur les images pour les aggrandir.

 

FAITES CONNAÎTRE LE BLOG À VOS AMIS.

Voir les commentaires

Publié le par Jean-François Guerry
Attaque d'Israël

Attaque d'Israël

LE DUEL

 

One ne peut pas résumer, réduire, ou résoudre l’impossibilité de parvenir à la recherche de l’unification, réunir ce qui est épars en nous sans au préalable avoir pris conscience de la dualité qui nous est consubstantielle. Au préalable il nous faut distinguer la différence entre dualité et dualisme. Le dualisme, touche à l’irréductible l’impossibilité de réunir ce qui est trop différent, trop éloigné. La dualité elle nous habite comme deux atomes que nous voulons faire fusionner sauront nous trouver l’énergie nécessaire qui existe au fond de nous. Le désir est déjà un grand pas, c’est au-delà de tout quand l’espoir a disparu il reste l’espérance. C’est le combat, le duel de l’initié qui le conduit à la fois au centre de lui-même et sur le chemin qui serpente vers les plus hauts sommets ou il voit les neiges éternelles.

Jésus à la fête des Tentes - Ev de Jean.

L’apprenti franc-maçon, dès ses premiers pas hésitants en loge est confronté à sa dualité en marchant sur le pavé mosaïque, jusqu’aux injonctions de ses poursuivants noir et blanc. Mais c’est le cœur plein d’espérance et d’amour qu’il avance vers la lumière, vers ce feu sacré qui régénère et réduira peu à peu sa part d’ombre pour qu’il puisse voir re naître la Grande Lumière, la Vraie Lumière celle qui éclaire tout être. Comment y parvenir avec le secours des autres, car le maçon sait même les yeux voilés que ses frères l’attendent quand il sortira des ténèbres. Comment peut-il cependant faire les premiers pas seul, en faisant l’alliance entre sa part de temporel purifié et sa part spirituelle, c’est inconsciemment faire pénétrer la Lumière dans la matière. Plus il aura la volonté de mener ce combat, ce duel plus il sera couronné par le laurier et l’olivier dans le silence de sa nuit intérieure. Son combat est pour lui, mais plus humblement aussi pour les autres ses frères qui le reconnaisse comme tel et lui qui les reconnaît aussi. Il devient peu à peu ce qu’il doit être conformément à l’injonction du poète Pindare.

C’est aussi l’enseignement des philosophes antiques, qu’ils soient épicuriens ou stoïciens comme Marc Aurèle le philosophe empereur. Mais aussi comme l’apôtre Paul qui écrit : « Tout athlète se prive de tout, mais eux c’est pour obtenir une couronne périssable, mais nous une couronne impérissable. Et c’est bien ainsi que je cours, moi, non à l’aventure ; c’est ainsi que je fais du pugilat sans frapper dans le vide. Je meurtris mon corps au contraire je le traine en esclavage,  de peur qu’après avoir servi de héraut pour les autres, je ne sois moi-même disqualifié. » - Saint-Paul – Épitre aux Corinthiens IX- 25,26,27. Bible de Jérusalem.

Sommes-nous trop vaniteux, trop orgueilleux à vouloir être à la quête de l’Un, de l’infini, de l’absolu. Il nous faut sans doute réapprendre la vertu de tempérance et d’humilité, dans une société dont les idoles sont la célébrité, la réussite matérielle, l’individualisme. Nous sommes capables de connaître nos mauvaises passions, sans doute pas de les éradiquer de les tuer en duel. Mais plus surement d’apprendre à les maîtriser à en devenir Maître. L’humilité est notre meilleure alliée, la meilleure assurance d’espérer y parvenir. Il nous faut nous modifier, nous transformer peu à peu, c’est la conversion de notre regard sur nous-mêmes, les autres et le monde. L’on perçoit alors la Lumière éternelle, universelle celle qui brille à l’Orient et ne s’éteint jamais.

Ce duel initiatique est donc un duel intérieur d’abord avec soi-même, notre part d’ombre.

Nous ne pouvons prétendre par vanité annuler notre condition homme, mais devenir plus humain. Ce n’est donc pas un duel perdu d’avance ? Comment peut-il l’espérer interroge le Vénérable Maître ? Parce qu’il est ici de sa propre volonté, que ses intentions sont pures. Il dès lors prétendre connaître les mystères de la Franc-maçonnerie, se libérer de ses passions, échapper à leur dictature, simplement parce qu’il n’est pas raisonnable de demeurer en exil ; chacun aspire à la liberté.

Alexandre Lacroix Philosophe et écrivain directeur de la rédaction de Philosophie Magazine écrit, à propos de la maîtrise de nos passions : « Il y a deux manières d’envisager cette régulation soit je censure ou bloque mes désirs pour me conformer à une morale extérieure à moi, pour respecter des règles de vie qu’on m’a plus ou moins imposées, et alors, je vis un conflit mais il n’est pas intérieur, il se joue au contraire entre les élans que je ressens et les convenances sociales. Soit je les régule de manière autonome selon mon propre système de valeurs, et dans ce cas-là, toute défaite que je leur inflige est aussi une victoire personnelle non ? »

L’on peut à partir de cette réflexion élaborer une analogie entre la justice humaine, sociale nécessaire à la vie en société à l’équilibre même de la société, vécue parfois comme une contrainte, jusqu’au sentiment intime parfois de l’injustice, la justice humaine étant faillible. Et puis un cran au-dessus cette équité, cette éthique personnelle qui habite notre conscience et nous dépasse. L’une ne pouvant annuler l’autre. L’homme juste ne pourra qu’associer la justice à l’amour et la tempérance sinon il souffrira les affres de la haine et la vengeance sans connaître le souffle ultime du pardon. Une gageure à l’instant où ma plume glisse sur le papier s’achève la grande fête juive et commence la haine de la guerre qui détruit toute morale et toute humanité, en renonçant au sublime commandement divin tu tueras point des hommes agissent comme des bêtes renonçant à leur humanité.

S’il est clair que la deuxième solution proposée par Alexandre Lacroix est propice au règne de l’harmonie en nous et peut nous apporter l’ataraxie de l’âme tant recherchée et nécessaire pour nous rapprocher de l’Un, et réduire notre duel intérieur. Mais humblement, je dirais que le travail est immense pour l’homme juste qui a toujours à se perfectionner.

                                            Jean-François Guerry.

LE DUEL

ABONNEZ-VOUS EN DÉPOSANT UNE ADRESSE MAIL DANS LA FENÈTRE S’INSCRIRE A LA NEWSLETTER. (Gratuit)

 

 

Pour les Abonnés : Il est possible de recevoir gratuitement les textes des articles au format Word en écrivant à l’adresse suivante :

 

courrierlafmaucoeur@gmail.com

 

 

Info : le blog respecte la loi RGPD

 

www.lafrancmaconnerieaucoeur.com

 

 

DÉSABONNEMENT SUR SIMPLE DEMANDE SUR LE SITE OU À L’ADRESSE MAIL : courrierlafmaucoeur@gmail.com

 

 

Astuce : cliquez sur les images pour les aggrandir.

 

FAITES CONNAÎTRE LE BLOG À VOS AMIS.

Voir les commentaires

Publié le par Jean-François Guerry
Labyrinthe d'Amiens

Labyrinthe d'Amiens

LE NOBLE JEU DE L’OIE – Part -III-

 

Loué soit l’infini- Labyrinthe des effets et des causes. Qui, avant de me présenter le miroir. Dans lequel je ne verrai personne ou je verrai un autre, m’accorde la pure contemplation d’un langage de l’aube.

                                                                                 Jorge Luis Borges.

Dès que l’on regarde le jeu de l’oie, l’on pense au labyrinthe. Un labyrinthe à une seule entrée, comme emblématique du travail de l’œuvre et bien sûr ses deux difficultés majeures en forme de d’interrogation quelle voie suivre, pour atteindre le centre ? Ce centre lieu du combat de l’aigle du ciel et du lion de la terre qui se livrent un dur combat. La deuxième difficulté, est comment se sortir de ce labyrinthe ?

L’on remarque qu’il s’agit d’un labyrinthe semblable à ceux des cathédrales d’Amiens, de Reims, de Chartres ou d’Auxerre symboles du pèlerinage vers le centre. Au point d’intersection de la nef et du transept. C’est ce même labyrinthe appelé labyrinthe de Salomon, nous le retrouvons aussi dans le Château de Dampierre sur Boutonne haut lieu des Demeures philosophales décrit par Fulcanelli on peut lire à cet endroit la devise : Fata.Viam.Invenient. « les destins trouveront bien leur voie ». René Guénon dans Études Traditionnelles, parle d’un lieu secret réservé aux « élus ».

La Vérité sortant du puits

Le jeu de l’oie représente aussi l’image de la vie, son labyrinthe figure une chaîne initiatique. À la case 31 l’on voit un puits, la règle du jeu précise que celui qui y tombe doit y demeurer tant qu’une autre ne viendra pas le remplacer, prendre sa place, qui ne doit jamais être vacante. Un ouvrier remplace l’autre, un poste d’officier doit toujours être occupé, il faut assurer la continuité des travaux qui ne peuvent qu’êtres suspendus le temps du repos. Il faut protéger la vérité et la parole qui se trouve au fond du puits. L’on voit sortir la vérité du puits sous la forme d’une jeune beauté nue, l’homme est un puits de science.

Vous avez remarqué aussi que dans les églises gothiques il y a souvent un puits sacré, les eaux de ces puits sont des eaux de vie elles ont des vertus purifiantes et thérapeutiques, elles sont comme les fontaines de vie, les fontaines de jouvence.

Le noble jeu de l’oie est plein de sources et de ressources, il a encore beaucoup à nous dire. Par exemple sur l’activité du monde, les nombres. On sait que Jean le Baptiste commença à prêcher à l’âge de 30 ans, c’est au même âge qu’Ézéchiel commença à prophétiser, que Joseph sorti de prison pour gouverner l’Égypte. Dans la tradition orientale de l’Inde Brahma qui réside dans un centre spirituel, créa l’univers en articulant les nombres impairs de 1 à 31…

Brahma

 

Le monde est un labyrinthe de miroirs.

                  Frédéric Boyer – Des choses idiotes et douces 1993.

 

                                    Jean-François Guerry.

 

À SUIVRE…

LE NOBLE JEU DE L'OIE
RECENSION : vu dans Points de Vue Initiatiques de Septembre 2023. Page 111.
LE NOBLE JEU DE L'OIE

EXERCICES SPIRITUELS ANTIQUES ET FRANC-MAÇONNERIE.

 

Jean-François Guerry.

Académie Maçonnique Provence / Éditions Ubik

 

La méditation quotidienne des textes qui influencent notre pratique du Rite Écossais Ancien et Accepté a permis à Jean-François Guerry d’utiliser la philosophie antique comme support de réflexions qui touchent le franc-maçon. Les Vers d’Or de Pythagore reçoivent la part belle de cette méditation, mais Socrate, Platon, Aristote, Cicéron, Sénèque et Marc Aurèle montrent le passage d’une réflexion sur l’homme en construction, comme une idée en mouvement, jusqu’à l’homme en recherche du bien agir par l’apaisement intérieur. Une série de pensées sont liées à Plotin, que l’auteur à découvert par la lecture de Pierre Hadot.

Le principe d’unité interroge notre capacité à dépasser la dualité et à revenir au Un transformé. Le savoir stérile sans action réfléchie permet de méditer sur ce qu’est la Connaissance dans le quotidien de l’initié. Le dernier chapitre donne au lecteur des recettes pratiques pour imiter Ignace de Loyola dans ses Exercices spirituels appliqués à la pensée antique : chaque regard posé sur le réel, chaque pensée menée dans le silence de notre chantier intérieur, chaque mot couché stimule notre construction intime : ce sont autant de prétextes à « agir sur soi-même » pour « faire dans la société ».

                                                     Hugo Billard.

LE NOBLE JEU DE L'OIE

ABONNEZ-VOUS EN DÉPOSANT UNE ADRESSE MAIL DANS LA FENÈTRE S’INSCRIRE A LA NEWSLETTER. (Gratuit)

 

 

Pour les Abonnés : Il est possible de recevoir gratuitement les textes des articles au format Word en écrivant à l’adresse suivante :

 

courrierlafmaucoeur@gmail.com

 

 

Info : le blog respecte la loi RGPD

 

www.lafrancmaconnerieaucoeur.com

 

 

DÉSABONNEMENT SUR SIMPLE DEMANDE SUR LE SITE OU À L’ADRESSE MAIL : courrierlafmaucoeur@gmail.com

 

 

Astuce : cliquez sur les images pour les aggrandir.

 

FAITES CONNAÎTRE LE BLOG À VOS AMIS.

Voir les commentaires

Publié le
LES PORTES DU SACRÉ de Bernard Rio sont toujours ouvertes.
COMMUNIQUÉ

Bernard RIO
mer. 4 oct. 17:26 (il y a 2 jours)
   
À bernard
 
 
 
 
 
 

Bernard Rio en dédicaces au Festival du Livre en Bretagne à Carhaix le samedi 28 octobre et le dimanche 29 octobre sur les stands des éditions Ar Gedour et Yoran Embanne

 

Conférence « Les portes du sacré » avec Bernard Rio organisée le samedi 4 novembre à 17 heures pour les trente ans de la Galerie de Bretagne, 10-13 rue du Frout à Quimper

 

Conférence « Les portes du sacré » avec Bernard Rio organisée par la Société d’histoire et d’archéologie du pays d’Auray le samedi 11 novembre à 14h30 dans la salle municipale située 14 bis rue du Penher à Auray

 

Bernard Rio invité d’honneur de la 19e édition du Festival du Livre en Bretagne qui aura lieu à Guérande, les 18 et 19 Novembre prochains au centre culturel ATHANOR sur le thème « Bretagne imagée et imaginée ». 

 

Plus d'informations

Comment visiter une église ? Par quelle porte entrer ? Dans quel sens déambuler ? Où se trouve la pierre des morts ? Pourquoi les fonts baptismaux sont-ils placés au nord-ouest ? Comment interpréter l'ornementation des lieux, par exemple la figure de l'acrobate ou celle de la sirène qui peut représenter à la fois une allégorie de la femme de l'autre monde, un archétype mythologique et un indicateur d'un courant d'eau souterrain ! 

Jusqu'au XVIIIe siècle, aucun sanctuaire n'a été construit au hasard dans le paysage. Les bâtisseurs et imagiers ont édifié et décoré des chapelles en s'inspirant d'une légende fondatrice et d'une dédicace, mais aussi en les inscrivant dans une orientation solaire en harmonie avec les courants telluriques.

Cet ouvrage, réalisé sous la direction de Bernard Rio, veut être un guide pour le visiteur d'aujourd'hui et lui donner des clefs pour comprendre les spécificités de l'architecture sacrée telle qu'elle a été conçue par les bâtisseurs.

Quelles sont les thématiques abordées ?

L’ouvrage de plus de 400 pages se compose de deux parties. La première partie est généraliste, portant sur la géographie sacrée (orientation des édifices, positionnement, etc…) et nous invite à une lecture symbolique de ce qu’ont voulu les bâtisseurs des édifices sacrés anciens en Bretagne. Les auteurs se penchent ensuite sur l’exemple de 28 lieux, avec des explicatifs, plans et photos. 

Première partie :

  • La Bretagne sacrée

  • De la géographie sacrée à la géobiologie

  • L’esprit des bâtisseurs

  • Une église entre terre et ciel

  • Un plan en trois parties : nef, transept, chœur

  • Un lieu choisi

  • Le tour du monde

  • La course du soleil et le cours d’eau

  • Nord sud, gauche droite

  • A la porte du sanctuaire

  • De la terre, de l’eau, de l’air et du feu

  • Dédicace et consécration

  • Lecture symbolique

  • La légende fondatrice

 

Deuxième partie :

  • Le prieuré Saint-Jean de Béré à Châteaubriant (44)

  • L’église de Saint-They à Cleden (29)

  • La cathédrale saint-Samson à Dol-de-Bretagne (35)

  • La chapelle Sainte-Barbe au Faouët (56)

  • La chapelle Notre-Dame-des-Trois-Fontaines à Gouëzec (29)

  • La chapelle des Lieux-Saints à Guémené-Penfao (44)

  • La chapelle Notre-Dame du Manéguen à Guénin (56)

  • La collégiale Saint-Aubin à Guérande (44)

  • La basilique Notre-Dame de Bon Secours à Guingamp (22)

  • L’église Saint-Eloi à Iffendic (35)

  • L’église Saint-Pierre et la chapelle Sainte-Agathe à Langon (35)

  • La chapelle Sainte-Marie dit temple de Lanleff (22)

  • L’église saint Melar à Lanmeur (29)

  • La chapelle Sainte-Catherine à Lizio (56)

  • L’église saint Gwennolé à Locquénolé (29)

  • L’église Notre-Dame de Joie à Merlevenez (56)

  • La chapelle Saint-Marcellin à Mouais (44)

  • La chapelle de Prigny aux Moutiers en Retz (44)

  • La chapelle Saint-Gonnéry à Plougrescant (22)

  • La chapelle Saint-Nicodème à Pluméliau (56)

  • La chapelle Notre-Dame de Trémalo à Pont-Aven (29)

  • L’église Sainte-Croix à Quimperlé (29)

  • L’église Notre-Dame à Rimou (35)

  • La chapelle Notre-Dame du Haut à Trédaniel (22)

  • La chapelle Notre-Dame de Cran à Tréffléan (56)

  • La chapelle des Sept-Saints à Vieux-Marché (22)

  • L’église Saint-Malo à Yvignac-la-Tour (22)

 

Un ouvrage réalisé sous la direction de Bernard Rio, avec la collaboration de Loïc-Pierre Garraud (architecture et histoire), Alain Perrot (géologie et géobiologie) et Jean-François Le Roux (orientation et astronomie)

 

 

COMMUNIQUÉ

ABONNEZ-VOUS EN DÉPOSANT UNE ADRESSE MAIL DANS LA FENÈTRE S’INSCRIRE A LA NEWSLETTER. (Gratuit)

 

 

Pour les Abonnés : Il est possible de recevoir gratuitement les textes des articles au format Word en écrivant à l’adresse suivante :

 

courrierlafmaucoeur@gmail.com

 

 

Info : le blog respecte la loi RGPD

 

www.lafrancmaconnerieaucoeur.com

 

 

DÉSABONNEMENT SUR SIMPLE DEMANDE SUR LE SITE OU À L’ADRESSE MAIL : courrierlafmaucoeur@gmail.com

 

 

Astuce : cliquez sur les images pour les aggrandir.

 

FAITES CONNAÎTRE LE BLOG À VOS AMIS.

Voir les commentaires

Publié le par Jean-François Guerry
Travail à la Chaîne

Travail à la Chaîne

LE RENDEMENT.

 

Des gens soutiennent que vous êtes un luxe que nous ne pouvons plus nous permettre. C’est exactement le genre qu’utilisent les régimes totalitaires, de Staline à Mao, en passant par Hitler, pour démontrer qu’une société vraiment rationnelle ne peut se permettre le luxe de la liberté individuelle. Les droits de l’homme sont, eux aussi, des espèces d’éléphants. Le droit d’être d’un avis contraire, de penser librement, le droit de résister au pouvoir et de le contester, ce sont là des valeurs qu’ont peut très facilement juguler et réprimer au nom du rendement, de l’efficacité, « des intérêts supérieurs » et rationalisme intégral.

                                                           Romain Gary. L’affaire d’homme.

Avec le règne de l’homo technicus-economicus, ce n’est plus l’homme qui domestique et se saisit des outils, mais les outils qui se saisissent de l’homme pour l’asservir et le rendre rentable.

Nous sommes invités à visser les boulons de notre imagination et notre liberté sur l’autel de la rentabilité. Les machines infernales doivent tourner 24/24 pour êtres elles aussi rentables. Notre cohésion sociale serait soumise à l’efficacité et au rendement des machines et à notre propre rendement.

Point de salut, d’avenir en dehors du rendement ! La preuve dans nos écoles on ne fait plus « nos humanités », on compte et on administre. Nous avons sacrifié la pensée au profit des prestigieuses écoles d’administration et de commerce beaucoup plus rentables. L’éducation se formate de plus en plus au profit du dieu rendement. On a oublié l’éducation donnée par exemple par les institutions compagnonniques alliant savoir et connaissance, temporel et spirituel.

On a oublié même la signification du mot éduquer, qui vient du latin tirer à soi et tirer au-dehors. Savoir tirer ce qu’il y a de mieux en nous vers l’extérieur. Éduquer ouvrir nos enfants vers le monde, les prendre par la main leur faire voir les étoiles qui brillent dans les ténèbres, les éblouir, leur faire toucher du doigt et de l’esprit l’infini beauté de l’immensité qui les entoure et dont ils font partie. Le rendement écrit à peu près Christiane Singer a tué :« La rampe de lancement qu’est l’initiation, elle s’est trouvée supprimée. La deuxième naissance à un univers agrandi est comme éradiquée du projet collectif. » Christiane Singer – N’oublie pas les chevaux écumants du passé. Les rites initiatiques hérités de nos anciens permettent la transformation de l’enfant, ce sont des messages que nous lui envoyons pour la transformation de sa vie, la réalisation de sa vie il pourra ainsi s’intégrer dans la société et intégrer la nature et les événements de sa vie la mort, la connaissance du sacré, s’étendre s’épanouir au-delà de son cercle familial et des conventions sociales. L’initiation est donc bien éducation.

Il ne suffit pas de remplir les cartables de livres encombrants, l’ouverture du livre de la vie réelle, vécue est bien plus riche. On se doit d’aider à révéler ce qu’il y a dans le cœur des enfants et des hommes, les aider à buriner, polir, tracer et construire leur vie révéler la spiritualité qui est en eux.

Compagnon du Devoir

Nos enseignants trop dévalorisés sont devenus des forçats de l’éducation chargés de toutes les tâches et qui doivent avoir pour seul objectif la rentabilité en renonçant à l’essentiel : l’éveil.

Ils doivent êtres les vecteurs et les otages du rabaissement du niveau, du renoncement à tous les paradoxes, à toutes les contradictions. Ils doivent mettre sous le boisseau le principe d’excellence sacrifié sur l’autel de l’uniformisation, de l’égalitarisme. L’excellence ne pouvant pas être pour tous, il faut donc qu’elle soit le plus discrète possible. À force de nivelé par le bas on érige la médiocrité en une banale normalité. À force de vouloir plaire à tous, on ne plaît à personne. Pire on enlève le rêve, la possibilité et l’envie de se dépasser, de sortir de ses limites sociales, familiales, intellectuelles, voir même physiques, on vole l’espoir et l’espérance de nos enfants, il faut qu’ils soient d’abord rentables pour l’économie. Cela entre d’ailleurs bien en correspondance avec l’impératif de profiter du présent, la pratique de l’hédonisme qui devient la loi et l’idole. C’est le règne du Nunc stans de l’éternel présent. Le Drive et le Mac Do sans saveur et sans surprise comme mode de vie.

Aux oubliettes la grandeur du temps, la sagesse des anciens, on formate, on calibre, des jeunes prêts à l’emploi, rentables tout de suite. Si l’on ne peut nier les bienfaits de la formation professionnelle, l’homme doit marcher sur ses deux pieds, il a un cerveau mais aussi une âme et un cœur. La formation professionnelle n’est qu’une branche de l’arbre de la formation générale. C’est bien la formation générale qui sera indispensable aux rebonds de la vie, à ses ouvertures, qui rendra les hommes plus aptes aux changements sans douleurs.

Il faut à mon sens donner aux jeunes l’envie du voyage de l’aventure de la découverte d’eux-mêmes et du monde avant l’envie du rendement. On ne peut pas vivre seulement pour le rendement, les normes, les chiffres et les dogmes économiques.

 

                                    Jean-François Guerry.

LE BLOG SENTIMENT OCÉANIQUE.

 

Jean Dumonteil.

Le presque resté sur le seuil qui ne sera pas franchi. 

Le presque de ce qu’on ne peut circonscrire ni enfermer dans les certitudes. L’insaisissable, l’entrevu. Le jamais atteint. Comme une trace, une nostalgie d’un jadis absolu. Comme une espérance.

Le presque comme des points de suspension. Trois points c’est tout. Quand il n’y aurait rien à ajouter sauf à rompre le charme, à être péremptoire, dans la bêtise à front de taureau. 

Le presque comme une paix ou une joie qui ne peuvent s’installer dans le confort paresseux du point final, du couvercle qui remiserait nos belles et tendres interrogations. 

Le presque comme une apostrophe, un fragile signe qui fait liaison. Seulement liaison sans devenir glue. Le presque aussi difficile à définir que le mot âme.

Le presque de la nuance qui approche, qui affleure, qui révèle la fragilité de toute vie, qui empêche l’absurde, qui donne sens et exorcise le néant.

Le presque, toujours sur le qui-vive, à la recherche du point d’équilibre, entre le presque rien et le presque tout qui résume l’essentiel du mystère de toute chose. Douceur et pudeur du presque.

Il faut aimer ce presque, oser un presque. Le contraire du bruit, du tonitruant. Ce presque qui émerge du silence. Il faudra en accepter la résignation, pas la frustration mais plutôt l’émerveillement. Le presque va avec la contemplation, une consolation qui nous fait humain, pleinement humain. Je te connais. Non je te connais presque. De ce que je sais de toi, de ce que tu connais de toi. Tu es le proche. Proche est le presque, dans la proximité qui empêche l’accaparement. 

Le presque de l’horizon que jamais on ne touche.  

Le presque de Moïse qui n’atteint pas sa terre promise. Qui tiendra la promesse ? Mieux que toute victoire, mieux que tous les Everest des conquêtes provisoires et illusoires. 

Le presque comme une danse, une souplesse, une légèreté d’allégresse, débarrassée de de toute aliénation. Liberté du presque. 

Le presque davantage évocation que définition. 

Le presque toujours allusif.

Le presque qui nous dit qu’aucun fossé ne sera comblé.

Le presque qui danse avec le peut-être de ce qui n’est pas encore advenu. Capacité, potentialité et puissance de ces presque et de ces peut-être, non comme un lâche relativisme mais comme la force de la confiance.

Le presque au goût d’inachevé parce que toujours en commencement. Presque, sans fin, toujours le non fini, l’in-fini.

Et puis, le presque comme une tangente. L’accepter et prendre la tangente dans l’art du presque. 

 
Commentaire
 
Tip icon image Vous pouvez également répondre à cet e-mail pour laisser un commentaire.
LE RENDEMENT

ABONNEZ-VOUS EN DÉPOSANT UNE ADRESSE MAIL DANS LA FENÈTRE S’INSCRIRE A LA NEWSLETTER. (Gratuit)

 

 

Pour les Abonnés : Il est possible de recevoir gratuitement les textes des articles au format Word en écrivant à l’adresse suivante :

 

courrierlafmaucoeur@gmail.com

 

 

Info : le blog respecte la loi RGPD

 

www.lafrancmaconnerieaucoeur.com

 

 

DÉSABONNEMENT SUR SIMPLE DEMANDE SUR LE SITE OU À L’ADRESSE MAIL : courrierlafmaucoeur@gmail.com

 

 

Astuce : cliquez sur les images pour les aggrandir.

 

FAITES CONNAÎTRE LE BLOG À VOS AMIS.

Voir les commentaires

Publié le par Jean-François Guerry
Cancel Culture États-Unis

Cancel Culture États-Unis

L’INFINI RÉSERVOIR SPIRITUEL DE LA MÉMOIRE.

 

Quiconque n’a pas l’ivresse d’aller naviguer dans les cultures multiples, la profusion des témoignages et de leurs traces ne devra pas se plaindre quand passera le diable du dernier acte de Peer Gynt, une marmite à la main : il vient récupérer les âmes qui n’ont pas servi, qui n’ont pas su réinventer la vie ni l’honorer : les poltrons, les conformistes. Elles seront fondues comme les boutons de cuivre des culottes militaires.

Christiane Singer – N’oublie pas les chevaux écumants du passé- Éditions le Livre de Poche. Albin Michel 2005.Page 23. (1)

 

Les cris viennent de l’intérieur, nous tirent de l’oubli et nous obligent à la transmission aux générations futures, ils construisent notre présent et donne de l’élan à notre avenir.

Cancel Culture Ukraine

Les lumières du passé nous guident dans le présent, nous évitent de nous perdre dans le labyrinthe de l’erreur et éclairent notre avenir. (Rituel Maçonnique). Encore faut-il ne pas succomber à la mode de la Cancel culture. À un moment où les boussoles de la vie semblent devenir folles, faut-il renoncer à tout pour réparer nos erreurs, ou s’accrocher au risque de passer pour des réactionnaires ?

Dans un temps récent encore où la Cancel culture n’avait pas droit de cité Christiane Singer dans son livre : N’oublie pas les chevaux écumants du passé. Nous lance un cri qui vient de l’intérieur. Elle nous exhorte à ne pas confondre le passé avec ses désastres et ses faillites, à ne pas perdre l’accès à notre patrimoine si fertile et aux trésors inépuisables. Ne pas mépriser la langue de nos parents parce qu’ils ont été parfois inconséquents. Elle affirme : Tuer la mémoire c’est tuer l’homme. Nous devrions maçons jeter nos rituels au feu parce que certains d’entre-nous ont démontrés qu’ils plus dans le paraître et l’avoir que dans l’être le faire. Ce serait ignorer la majorité qui nous as légué, donné tant que nous craignons de n’avoir pas le temps de transmettre. Nous habitons les maisons de nos pères et nos mères et nous devons songer plus à nos trésors qu’a nos apories, nos problèmes. Christiane Singer nous rappelle cette citation emblématique de Paul Éluard : Le passé n’est pas ce qui nous retient en arrière, mais ce qui nous ancre dans la présence et nous insuffle l’élan pour avancer.

Christiane Singer rajoute : l’oubli est la fin de toute culture et l’invitation à oublier, le signal de la mise en servitude. (Ibid 1-)

Oublié le passé c’est être en exil et ne jamais envisager l’avenir, un seul psaume évoque l’exil de Babylone. C’est le psaume 137 attribué au prophète Jérémie et repris dans certains Rituels Maçonniques d’installation des Vénérables maîtres : Si je t’oublie Jérusalem, que ma main droite se dessèche ! Que ma langue s’attache à mon palais, si je ne me souviens de toi, si je ne fais de Jérusalem le principal sujet de ma joie !

Le premier acte des despotes, des dictateurs, des intégristes, des fascistes est la destruction des monuments, des académies, des écoles, des musées, des livres et même des cimetières. Il leur faut effacer la mémoire, mettre partout la guerre qui abolit toute morale et permet de tuer tous les hommes.

Nous sommes même en dehors des conflits armés, dans un état de guerre permanent parce que nous devenons imperceptiblement des homo technicus-economicus. Les lumières occidentales nous ont apportées à la fois les bienfaits nous permettant de sortir des dogmes religieux et politiques, ainsi que les progrès techniques qui ont mis fin à nos tâches les plus ingrates. Mais ces lumières ont renforcé l’arrogance et la suprématie de l’homme sur la nature, le cosmos. Nous avons remplacé le fondamentalisme religieux par un fondamentalisme économique qui s’appelle le rendement. Ce dieu rendement a jeté aux oubliettes notre gratitude pour le passé et nos anciens et les dons de la création, car enfin tout, tout nous a été donné. La beauté du ciel, de la mer, des montagnes, les roses, les sourires de l’enfant à ses parents. Serions devenus incapables de louer, de rendre hommage à tous ces dons bénis qui nous ont faits plus humains. À nous retrancher, à nous soumettre à dans notre individualisme économique, nous nous asséchons. À refuser d’être de simples maillons d’une chaîne fraternelle éternelle, infinie nous redevenons des bêtes sauvages avides de proies. À ignorer cette loi du respect dû à chaque âme, le monde s’enfonce dans l’agonie. Chacun réclame et encaisse son dû, sans dire merci, les fesses et les mâchoires serrées, le cœur sec… la corruption généralisée, marque la rupture. Corrompre (co-rompre), c’est rompre ensemble l’alliance tacite de l’équité. (Ibid 1- Page 21)

Maçons nous avons promis de faire alliance avec les hommes, de transmettre les bienfaits reçus de nos anciens, de nous efforcer de pratiquer la vertu par préférence au vice. Malgré le conformisme, les à priori, les préjugés qui nous menacent, nous voulons humblement continuer d’espérer, de travailler pour faire régner la justice et l’équité. Nous voulons transmettre cette force reçue entre les colonnes du temple, nous voulons sortir notre esprit de toutes les torpeurs, persuadés que la transmission consiste dans la révélation pour chacun des forces de son esprit. L’homme s’élève en pensant au-delà de lui, chaque transmission est un tour sur cette spirale qui élève. Le sublime et prodigieux réservoir du passé, contenant l’esprit de tous les êtres, les civilisations, les expériences humaines qui nous ont précédées ; doivent nous permettre de changer peut-être un peu les choses, mais surtout essentiellement de changer notre regard, de convertir notre regard pour mieux voir le réel, l’éclairer et nous éclairer. Quiconque n’a pas le désir de connaître et reconnaître le meilleur du passé et non pas le jeter, s’expose à pas discerner le réel, le meilleur de la vie qui est enfoui et brille en lui-même.

 

                                            Jean-François Guerry.

 

Source d’inspiration : Christiane Singer – N’oublie pas les chevaux écumants du passé. Éditions livre de poche Albin Michel - 2005      

RÉFLEXIONS: 

À quoi servirait-il de ressusciter l’Atlantide s’il ne devait en résulter aucun profit moral, aucun enrichissement spirituel. La Tradition, salut du monde.

                                            Paul Le Cour.

 

Les chercheurs qui auront les yeux tournés vers les sources mystérieuses des traditions sacrées. N’auront pas le souci dominant de la géologie ou encore de l’archéologie pures. Il n’est pas dit pour cela qu’ils doivent s’en désintéresser. Toutefois, l’étude des mythes et des symboles leur servira davantage et pour eux la vérité ne saurait prendre d’autre visage que celui de la Beauté...

Mettre en rapport les lois métaphysiques et les lois physiques, chercher les mystérieuses correspondances qui sont comme le lien vital des choses. Assembler les analogies par quoi l’on surprend les vérités éparses.

 

Note au lecteur : Texte de Philéas Lebesque. (J’ai changé la phrase suivante original de l’auteur : « seront ceux qui auront les yeux tournés vers la source mystérieuse de la tradition sacrée pré-chrétienne. » par : les chercheurs qui auront les yeux tournés vers les sources mystérieuses des traditions sacrées. Cela me parlait mieux, le reste du texte est inchangé.

L’INFINI RÉSERVOIR SPIRITUEL DE LA MÉMOIRE.

ABONNEZ-VOUS EN DÉPOSANT UNE ADRESSE MAIL DANS LA FENÈTRE S’INSCRIRE A LA NEWSLETTER. (Gratuit)

 

 

Pour les Abonnés : Il est possible de recevoir gratuitement les textes des articles au format Word en écrivant à l’adresse suivante :

 

courrierlafmaucoeur@gmail.com

 

 

Info : le blog respecte la loi RGPD

 

www.lafrancmaconnerieaucoeur.com

 

 

DÉSABONNEMENT SUR SIMPLE DEMANDE SUR LE SITE OU À L’ADRESSE MAIL : courrierlafmaucoeur@gmail.com

 

 

Astuce : cliquez sur les images pour les aggrandir.

 

FAITES CONNAÎTRE LE BLOG À VOS AMIS.

Voir les commentaires

Publié le par Jean-François Guerry
LE NOBLE JEU DE L'OIE Part II

LE NOBLE JEU DE L’OIE- Part II.

 

Dans la grande Ennéade d’Héliopolis, nous découvrons un récit mythologique universel. La genèse est étroitement liée au récit égyptien de la création du monde : le ciel (Nout) étendu sur la surface de la terre (Geb) pour souvenir notre oie est posée sur la tête de Geb, mais l’air (Shou) se glisse entre eux, par l’air on entend aussi le souffle créateur. Ainsi, se réalise la séparation des éléments, on discerne ici l’alchimie à l’œuvre, l’alchémia des bords du Nil, du fleuve sacré. La séparation de l’épais et du subtil, Shou le souffle donne accès à l’élévation spirituelle. Ce qui est en bas est semblable, il est vrai, absolument vrai, à ce qui est en haut.

On remarque aussi dans les tablettes égyptiennes un hiéroglyphe désignant l’oie qui a pour signification ouverture, orifice, porte, bouche, parole, langage intérieur. Ce langage intérieur est celui de la langue des oiseaux. Les égyptiens ont aussi représenté le dieu Geb avec l’oie femelle le jars cet oiseau qui pond l’œuf soleil, c’est-à-dire le Verbe. Ce jars qui jargonne (jargon) est une personne fine et habile au maniement de la langue, qui maîtrise sa parole, un dicton populaire dit que cette personne est capable de conduire les oies, qu’il entend le jars, qu’il est un expert en jargon. Les Égyptiens appelaient aussi le dieu Geb, le grand caqueteur, nous sommes donc pleinement dans le langage des oiseaux avec ce noble jeu de l’oie, en plein Art Royal. Le langage des oiseaux sert à transmettre la connaissance qui s’intéresse à la structure de la matière, la matéria prima, composée de l’humus qui fait l’humain, mais aussi des métaux enfouis. L’on pense évidemment dès lors à Mircea Eliade avec des Forgerons et Alchimistes, à un certain Tubalcaïn transformateur de la matière, habile bronzier, expert dans l’art des métaux et leurs alliances.

Oyez ! Oyez ! mes sœurs et mes frères toutes les légendes pour comprendre le langage des oiseaux. Il nous ait rapporté que Saint-François D’assise pouvait se faire comprendre des oiseaux, il connaissait donc leur langue ? Il est dit qu’il obtenait le silence des hirondelles. Les occurrences au langage des oiseaux sont nombreuses à travers les siècles, ainsi Aristophane l’auteur des Nuées, à aussi écrit une comédie appelée les Ornithes (Les Oiseaux) dans cette comédie deux athéniens : Evelpidès (Bon espoir) et Pisthélairos (Fidèle ami) fuient la corruption d’Athènes guidés par un choucas et une corneille. Ils se réfugient dans la demeure de Térée ancien roi de Thrace transformé en Huppe (Cela nous rappelle la Huppe l’oiseau du Roi Salomon dans le Cantique des Oiseaux d’‘Attâr.) Ainsi nos athéniens fondent une cité « dans les airs », ils se sont élevés loin des malfaisants, des corrompus et des sophistes. Ils vivent entre ciel et terre, dans un lieu idéal, dans la béatitude des nuées.

Pas étonnant dès lors que nos contemporains volent avec les oies ! Le noble jeu de l’oie, n’a pas fini de nous surprendre.

 

                                            Jean-François Guerry.

 

À suivre …. Le labyrinthe du jeu de l’oie.

LE NOBLE JEU DE L'OIE Part II
Photo de k_r_y_s sur Unsplash

ABONNEZ-VOUS EN DÉPOSANT UNE ADRESSE MAIL DANS LA FENÈTRE S’INSCRIRE A LA NEWSLETTER. (Gratuit)

 

 

Pour les Abonnés : Il est possible de recevoir gratuitement les textes des articles au format Word en écrivant à l’adresse suivante :

 

courrierlafmaucoeur@gmail.com

 

 

Info : le blog respecte la loi RGPD

 

www.lafrancmaconnerieaucoeur.com

 

 

DÉSABONNEMENT SUR SIMPLE DEMANDE SUR LE SITE OU À L’ADRESSE MAIL : courrierlafmaucoeur@gmail.com

 

 

Astuce : cliquez sur les images pour les aggrandir.

 

FAITES CONNAÎTRE LE BLOG À VOS AMIS.

Voir les commentaires

Publié le par Jean-François Guerry
Lire : PARCOURIR LE RITE ÉCOSSAIS ANCIEN et ACCEPTÉ - Pierre Coïc.

LE RITE ÉCOSSAIS ANCIEN ET ACCEPTÉ AU CŒUR DE LA FRANC-MAÇONNERIE.

 

Les derniers rayons de lumière de l’été passent entre nos volets au point du jour. La grande lumière va bientôt décliner, mais la vigueur des travaux maçonniques un moment suspendus va conduire les chercheurs de vérité vers le Temple de l’esprit, retrouvant le les lieux sacrés et les outils de leur construction, ils se saisissent leurs rituels comme les jacquets de leurs bâtons pour poursuivre leur parcours initiatique.

Il y a quelques temps je vous annonçais la parution du livre de Pierre Coïc – Parcourir le Rite Écossais ancien et accepté du 4ème au 30ème degré. Éditions Maïa Collection Symboles.  Promettant d’en faire une recension plus longue après lecture, le temps est venu j’ai refermé la dernière et 277ème page.

Pierre Coïc

Je dirais que ce livre est un investissement pour un parcours qui se fait sur de nombreuses années. Investissement pour l’auteur lui-même, je n’ose imaginer le nombre d’heures passées pour préparer d’abord la naissance de cet ouvrage, collecter toutes les informations, lire et relire tous les manuscrits et rituels, vérifier les dates et les occurrences de chaque mot, de chaque phrase, choisir les magnifiques illustrations dans les différents tuileurs, et mettre tout en cohérence et en résonance avec son parcours personnels. On ne peut douter de ses paroles quand il écrit : j’ai aimé et voulu partager. Un amour sans concession, absolu et infini de l’auteur pour la pratique de ce rite, qui comme il le dit encore nécessite une ascèse. Le parcours se déroule en plusieurs cycles dont le terme est à la fois une fin et un départ. L’espérance de plus au-delà de soi-même, de ce que l’on avait pu imaginer parfois nourrit l’envie, le désir, le sentier devient de plus en plus lumineux dans un monde où l’on ne voit trop souvent que la banalité du mal et pas celle du bien. Ce livre, est un fortifiant pour les chercheurs de lumière, imperceptiblement l’épais cédera sa place au subtil et de cet athanor montera un encens propice à parfumer notre vie, la rendre un peu plus belle, non pas pour nous seuls, mais aussi pour les autres.

La coordination entre les magnifiques illustrations et les textes qui s’y rapportent sont un enchantement pour les sens, chacun à sa manière pour s’approprier toutes les valeurs et les vertus misent en valeur dans les rituels. L’auteur a cette faculté de nous montrer, de nous suggérer sans imposer, à nous de faire le travail, de polir et sculpter avec l’aide des outils déposer sous nos yeux. À chaque page tournée, l’on s’arrête et l’on lève la tête et les yeux, vers l’horizon qui prend peu à peu les couleurs de l’azur et se dévoile comme une promesse sans cesse renouvelée. L’auteur nous met en pleine face l’immense richesse du rite, chaque pas élève la conscience. L’auteur démontre aussi, que la profusion des degrés n’est pas comme certains pourrait le penser un fatras désordonné, un ensemble hétéroclite bricolé au grés du temps et de l’espace ; mais nous sommes véritablement devant un corpus initiatique cohérent et ordonné ou chaque étape, chaque degré concrétise une progression scalaire et une compréhension du vécu et promet une voie pour l’avenir. Ainsi le lecteur comprendra que les titulatures ne sont pas les expressions soit d’un symbolisme désuet ou d’une vanité exacerbée, ou le reflet d’une apparence. Mais que ces titulatures correspondent à une hiérarchie spirituelle portant la reconnaissance d’un travail qui mêlant la pensée et l’action. Une hiérarchie dont l’humilité est une constante, une hiérarchie bien éloignée de toute hiérarchie d’honneur. Le titre le plus illustre est souvent porté par le maçon le plus humble.

Le parcours proposé par Pierre Coïc est irrémédiablement, un parcours vers la Lumière, cette lumière demandée et reçue dès le premier degré du rite et qui n’a de cesse de s’amplifier pourvu qu’elle soit entretenue tout au long de ce grand périple spirituel. Chaque degré permet l’arrivée dans un port où l’on dépose son fret intérieur au pied de l’Orient comme un don. L’on prend en charge de nouveaux outils, l’on rempli à nouveau son bissac pour un nouveau départ vers de nouvelles aventures. C’est donc une succession de périples avec des escales, parfois des suspensions, des re créations pour reprendre des forces pour de nouvelles missions. Le livre de Pierre Coïc se révèle à la fois comme un compagnon de voyage et en même temps comme un carburant inépuisable. Les descriptions précises à chaque degré : de la loge, de la réception, du tableau de loge, de la légende du grade s’il y en a une et ses notes personnelles pour nous aider à comprendre. Notes, qui ouvrent des portes, sans les pousser c’est à nous de le faire, chacun trouvera un appartement qui lui convient, la maison du rite est un grand immeuble les appartements ne sont pas isolés, il y a des lieux communs, des repères, l’homme sincère et travailleur ne peut pas se perdre. Les enseignements à mots couverts permettent de trouver l’essence de l’enseignement de chaque degré.

Je dirais enfin, que ce livre, s’inscrit dans la lignée d’autres ouvrages  comme par exemple celui de Claude GuérillotLe Rite de Perfection- paru en 1993 chez Guy Trédaniel – Éditeur. Dans la collection Voies Traditionnelles dirigée par Jean-Pierre Bayard. Il est d’une présentation plus moderne, plus accessible et je souligne encore l’extrême qualité des illustrations. Il sera pour les maçons écossais, chercheurs de lumière et de vérité un compagnon de voyage qu’ils iront souvent consulter lors de leur parcours écossais, c’est une bible à mettre entre toutes les mains des Maîtres Secrets jusqu’aux Chevaliers Kadosch.

Pour moi, il trouve, au moment où je vous écrit, sa place dans un triptyque spirituel écossais, les deux autres panneaux de ce triptyque sont le livre de Angel Fajardo y Sorribes – Les Racines du Rite Écossais Ancien et Accepté (voir recension précédente) et le livre de Thierry Didier – La Passion Écossaise en 50 stations et huit personnages. Livre dont je viens d’entreprendre la lecture et dont je vous rapporterais bientôt mes impressions. Ce triangle écossais réalisé par ces trois auteurs, illustre une harmonie entre Savoir, Connaître comprendre et Agir dans notre vie avant l’aide du Rite Écossais Ancien et Accepté.

 

                                            Jean-François Guerry.

Se procurer le livre de : Pierre Coïc – Parcourir Le Rite écossais ancien et accepté du 4ème au 30ème degré. Éditions Maïa- collection Symboles.  277 pages illustrées en couleur. 34€ Achat avec le lien ou en librairie ou sur Amazon.

www.editions-maia.com

Vivre le Rite écossais ancien et accepté est une aventure que je vous propose de partager à la vue de mon entendement. C’est-à-dire qu’il n’y a aucune vérité qui ne sortira de cet ouvrage, rien qu’une simple interprétation d’un vécu et pas plus sur les différents degrés parcourus. S’il y a une certitude, ce sera celle qu’il m’a semblé percevoir jusqu’à sa prochaine remise en cause, car c’est ainsi que la vie maçonnique s’exprime, par des recherches et des conclusions qui forment un nouveau point de départ et, de cette manière, on avance sans se soucier du but à atteindre, l’essentiel est le chemin.
La vie maçonnique est une ascèse, c’est-à-dire qu’elle entraîne à produire un effort visant à la perfection spirituelle par une discipline constante de vie.

L’auteur, en quelque sorte, traduit quarante-huit années de pratique maçonnique, et l’analyse qu’il présente sur les différents degrés du Rite met en relief la particularité de chacun des degrés évoqués. S’il témoigne certes de son parcours dans son ouvrage, il va au-delà, car il s’ouvre au partage de son expérience.

RAPPEL DU PRÉCÉDENT ARTICLE SUR LE LIVRE DE Pierre Coïc.

 

PARUTION : Pierre Coïc – Parcourir le Rite Écossais Ancien et Accepté du 4ème degré au 30ème degré. Éditions Maïa.

 

Pierre Coïc

Parcourir, c’est-à-dire prendre le chemin et plus même le faire partager. Telle est l’ambition de Pierre Coïc, fort de son presque demi-siècle de pratique du Rite Écossais Ancien et Accepté. C’est un témoignage que se propose de nous transmettre l’auteur, une réflexion qui va du 4ème degré au 30ème degré sur le Rite Maçonnique le plus pratiqué dans le monde. Dans un préambule il avertit ses lecteurs avec humilité qu’il n’entend pas lever le voile sur une Vérité, mais simplement les faire bénéficier si tel est leur désir de son interprétation personnelle d’un Rite si riche qu’il permet à chacun par sa pratique de donner du sens et un sens à sa vie, de construire sa vie et de s’insérer à sa place dans le monde. C’est le projet de l’initiation maçonnique, la perspective de tous ceux qui frappent un jour à la porte du temple. Un parcours qui permet de mettre de l’esprit dans la matière, de transformer l’homme en humain, de passer de l’avoir à l’Être. C’est sans doute pourquoi le « Parcours » auquel nous invite P. Coïc commence au 4ème degré du Rite au-delà donc des trois premiers degrés symboliques, au moment où l’initié tourne son regard vers les hautes sphères de la Connaissance Spirituelle, le moment où le Temple est dans l’homme, le moment où l’initié a suffisamment persévérer sur la route du Devoir pour pouvoir comprendre que ce qui est en bas est comme ce qui est en haut que le temple à construire est dans l’homme, que le temple est l’homme.

C’est donc un homme libéré des pesanteurs, qui nous convie à la suivre dans son parcours et a en partager le meilleur des valeurs et des vertus cultivées sur le temps long nécessaire à la réalisation de l’homme spirituel ami de la sagesse si tel est notre désir. De nombreux ouvrages traitent du Rite Écossais Ancien Accepté, si l’on met à part ceux qui traitent de son histoire, de ses racines profondes et récentes, de ses cérémonies, de ses symboles disséqués. Il reste les ouvrages qui rendent compte en creux, dans les interlignes de la transformation de l’homme grâce à la pratique du Rite, ce sont pour moi les marqueurs essentiels qui donnent sa valeur au Rite. Ce sont les ouvrages dont la lecture provoque chez le lecteur, des réflexions sur son propre parcours, des ouvrages qui obligent de temps à autre de lever la tête. Le cheminement à travers la progression des degrés initiatiques, installe une hiérarchie qui ne peut en aucun cas être d’honneur, mais qui est spirituelle. L’on constate au fur et à mesure de la progression des initiés que leurs paroles se font plus rares et leurs silences plus grands, comme un retour au premier degré de leur initiation. Fort de ce constat je reviendrais vers vous pour une ou des récensions lorsque comme à mon habitude j’aurais lu intégralement le livre de Pierre Coïc, qui est désormais disponible.

                                                     Jean-François Guerry.

Pierre Coïc – Parcourir le Rite Écossais Ancien et Accepté du 4ème au 30èmedegré.Éditions Maïa. 34€ 

www.editions-maia.com

Lire : PARCOURIR LE RITE ÉCOSSAIS ANCIEN et ACCEPTÉ - Pierre Coïc.

 

RECENSION : LES RACINES DU RITE ÉCOSSAIS ANCIEN ET ACCEPTÉ- auteur Angel Fajardo y Sorribes – Part – I-

 

 

Le thème choisi par l’auteur est ambitieux, de nombreux livres ont déjà été écrits sur le Rite Maçonnique le plus pratiqué dans le monde. L’originalité de l’ouvrage réside comme l’indique Angel Fajardo dans une recherche et analyse spirituelles sur des événements fondateurs de notre Tradition au regard des grandes civilisations. (1)

Angel Fajardo y Sorribes

Il précise le pourquoi de sa démarche, qui s’inscrit parfaitement dans celle de l’initiation maçonnique en général et du Rite Écossais Ancien et Accepté en particulier. Parce que, quand l’initié est parvenu à un degré suffisant de connaissance de son rite, au terme d’une pratique sur le temps long, son devoir lui impose de transmettre ce qu’il a reçu. L’auteur apparaît donc pleinement qualifié après plus de cinquante années de pratique, un demi-siècle ! Il sait que ce sont les lumières du passé qui lui ont permis de vivre son rite au présent et d’éclairer son avenir en tant qu’homme et sa place dans le monde. Ce devoir de transmission, n’a rien d’une ambition personnelle, il a travaillé à la maîtrise de ses passions et de son ego, il transmet non pas pour lui, mais pour ses sœurs, ses frères et le monde en général.

L’ouvrage qui souligne le caractère universel du rite intéressera à la fois les initiés et ceux que l’on appelle les profanes en recherche de la Connaissance, de la Vérité, de l’harmonie de leur unité.

C’est Pierre Coïc, l’un de ses compagnons de route qui signe la préface, soulignant que :C’est un travail de recherche assez riche d’informations qu’il faudra savoir lire entre les lignes (2). Il y a lieu d’approfondir cette lecture, chacun trouvera la racine ou les racines qui lui correspondent le plus. On n’ouvrira certes pas ce livre par hasard, mais animé du désir de Savoir, Comprendre, pour ensuite Agir sur soi-même et avec humilité sur le monde.

Ce livre est un voyage, ou plutôt plusieurs voyages à travers les spiritualités de nombreuses civilisations. La métaphore qui a été choisie par l’auteur est celle de l’arbre qui grandit grâce à ses nombreuses racines, les branches, les rameaux, les feuilles sont en quelque sorte fécondées par une sève unique, cette sève permet leur développement, leur épanouissement. L’auteur dans son introduction nous parle d’une synthèse supérieure, je le cite : « Pour le Rite Écossais Ancien et Accepté toutes les religions lui paraissent contenir des vérités dont il est tenu compte en affirmant une synthèse supérieure. » (3) Je rajouterais que cette synthèse supérieure prend parfois d’autres noms chez d’autres auteurs comme : Religion Universelle ou Tradition Primordiale, tous ces noms sont l’expression d’une Fraternité Universelle. Le terme synthèse me semble bien choisi, il est aussi l’expression d’une bienveillance, d’une tolérance mais surtout d’une ouverture d’esprit trois qualités reconnues maçonniques. L’on discerne aussi que l’auteur se réfère à la constitution de la Grande Loge de France qui affirme que la Franc-maçonnerie est un ordre initiatique dont le fondement est la fraternité.

L’auteur nous rappelle que les racines les plus profondes du Rite sont ancrées dans la reconnaissance par ses membres d’un principe créateur et on d’un concept qui a pour nom le Grand Architecte de l’Univers, laissant chacun libre de son interprétation. La lumière du Rite repose aussi sur la loi sacrée symbolisé par son volume présent en loge et qui est généralement la Bible. Ce sont des points intangibles, des repères dans l’initiation maçonnique. Ils conduisent l’homme vers plus haut que lui, lui permettant de se rapprocher par élévation progressive de sa conscience vers l’Un ou au moins vers sa contemplation, comme le disait Plotin et de participer à un plan supérieur. Comme Ange Fajardo le souligne citant Plotin : (…) Alors, j’en suis sûr, je participe à un monde supérieur. (4)  

C’est à des découvertes passionnantes que nous invite Angel Fajardo, cela nécessite plusieurs articles.

                                            Jean-François Guerry.

À SUIVRE…

Notes : A Fajardo - Les Racines du Rite Écossais Ancien et Accepté.

  1. Angel Fajardo première de couverture.
  2. Pierre Coïc Préface page 7.
  3. Angel Fajardo Introduction page 11.
  4. Angel Fajardo Comme un arbre qui se façonne avec le temps Citation des Ennéades de Plotin- Traité 6 (IV,8), I,I,-II Page 16

 

À LIRE : Angel Fajardo y Sorribes- LES RACINES DU RITE ÉCOSSAIS ANCIEN ACCEPTÉ. 

 

Éditions CoolLibri.com  www.coollibri.com 241 pages Illustrations.

Prix : 28 €.

Lire : PARCOURIR LE RITE ÉCOSSAIS ANCIEN et ACCEPTÉ - Pierre Coïc.
Résumé de l'éditeur.

Dans une époque où la quête du sens prend les formes les plus diverses, du coaching individualisé aux séminaires vantant la réalisation de chacun, pléthore d'ouvrages sont publiés chaque année en lien avec la recherche initiatique en général et la franc-maçonnerie en particulier. On y trouve fréquemment des livres relatant l'histoire et les origines supposées des différents ordres maçonniques et des obédiences qui en sont issues. 
Les ouvrages didactiques, reprenant un par un les symboles, outils, rituels et narratifs des différents degrés, font également florès sur les sites spécialisés en maçonnologie et en ésotérisme. L'élan va même jusqu'à voir élaborer des romans, voire des bandes dessinées en lien avec ce monde si particulier, discret mais non secret, qui nourrit, en marge de la vie quotidienne, ceux que l'on appelle des initiés. 
Ce livre se veut différent, en ce sens que l'auteur, imprégné depuis de nombreuses années de l'étude symbolique et philosophique des mythes et des symboles, a développé une réflexion et un abord particuliers, le portant vers un décryptage très personnel de concepts, d'idées et de personnages des plus variés. Libre au lecteur, profane ou initié, d'y puiser ce qu'il veut afin de se faire sa propre idée...

Thierry Didier

 

L’auteur professionnel de santé, diplômé pharmacien, a été initié en 1998, il poursuit son parcours dans les hauts-grades maçonniques jusqu’en 2021 du 4ème au 30ème degré. Il se consacre maintenant à l’écriture et la lecture. Dans cet ouvrage, il décrypte non pas les degrés de son rite dans leur contenu intrinsèque, mais plutôt les rouages et les articulations sémantiques et narratifs qui expliquent pourquoi on passe de tel degré à tel autre, depuis l’homme profane jusqu’au Chevalier Kadosch.

LE LIVRE FERA L'OBJET D'UNE RECENSION COMPLÈTE APRÈS LECTURE.
Achat du Livre : Thierry Didier - La Passion Écossaise. en 50 stations et 8 personnages.
Prix 22€
Éditions Symbolon www.symbolon.fr

éditions complicités. 

La Lumière à l'horizon

La Lumière à l'horizon

ABONNEZ-VOUS EN DÉPOSANT UNE ADRESSE MAIL DANS LA FENÈTRE S’INSCRIRE A LA NEWSLETTER. (Gratuit)

 

 

Pour les Abonnés : Il est possible de recevoir gratuitement les textes des articles au format Word en écrivant à l’adresse suivante :

 

courrierlafmaucoeur@gmail.com

 

 

Info : le blog respecte la loi RGPD

 

www.lafrancmaconnerieaucoeur.com

 

 

DÉSABONNEMENT SUR SIMPLE DEMANDE SUR LE SITE OU À L’ADRESSE MAIL : courrierlafmaucoeur@gmail.com

 

 

Astuce : cliquez sur les images pour les aggrandir.

 

FAITES CONNAÎTRE LE BLOG À VOS AMIS.

Voir les commentaires

Publié le

jdumonteilmecom

Oct 1

S’il ne fallait retenir qu’une seule définition du mot « sens » quand on parle du sens de la vie, je choisirais celle du sensible. C’est bien la façon dont je sens l’univers, dont je goûte la vie, dont je vois nouveau chaque matin, dont j’entends le chant du monde et je suis touché par mon semblable, mon frère. Là est le sens de la vie.

Oublie un instant le sens comme direction, ma vie ou ta vie telle une flèche qui traverse le temps. À sens unique, double sens ou sens interdit ? Laisse aussi de côté le sens comme signification. La rose est sans pourquoi. C’est à la fin du film que nous comprendrons peut-être le grand secret. 

Aime le sens de la vie comme un sixième sens, celui du cœur. Seul le cœur connaît avec amour et, toujours, résonnent en mon cœur ces paroles, mantra ou mot de passe universel : « La connaissance sans l’amour n’est que calcul et l’amour sans la connaissance n’est que sentimentalisme ». Remets tes jours dans le bon sens, cœur battant, chaleur et souffle. Pleinement. Là est le sens de la vie, dans l’amour, la paix et la joie qui donnent la seule grammaire du véritable assentiment à la vie, la sensation de l’essentiel.

 
Commentaire
 
Tip icon image Vous pouvez également répondre à cet e-mail pour laisser un commentaire.

Voir les commentaires

Publié le par Jean-François Guerry
Invasion Russe en Ukraine

Invasion Russe en Ukraine

se souvenir, à la manière du Pasteur Niemöller.

 

Quand ils ont envahi l’Ukraine je n’ai rien fait, je n’étais pas Ukrainien.

 

Quand ils ont envahi la Pologne je n’ai rien fait, je n’étais pas Polonais.

 

Quand ils ont envahi les Pays Baltes, je n’ai rien fait, je n’étais ni Letton ni Lituanien.

 

Quand ils ont envahi mon pays, j’étais seul. Il ne restait plus personne pour me protéger.

 

Pourtant, j’avais fait le serment de combattre sans cesse toute injustice et toute oppression. De combattre tous les despotes et les oppresseurs de la liberté de l’homme, de la liberté de pensée, de la liberté de conscience. D’accorder mes actions à mes pensées, on ne peut pas toujours parler de justice et d’amour sans jamais commencer à les pratiquer.

 

                                                     Jean-François Guerry.

Invasion Nazi en Pologne septembre 1939

Invasion Nazi en Pologne septembre 1939

Quand ils sont venus chercher les communistes Je n'ai rien dit
Je n'étais pas communiste.

Quand ils sont venus chercher les syndicalistes Je n'ai rien dit
Je n’étais pas syndicaliste.

Quand ils sont venus chercher les juifs Je n'ai rien dit
Je n'étais pas juif.

Quand ils sont venus chercher les catholiques Je n'ai rien dit
Je n'étais pas catholique.

Puis ils sont venus me chercher
Et il ne restait plus personne pour protester.

En 1942, à Dachau, l'écriture de ce poème a été attribué au Pasteur Niemöller

SE SOUVENIR

ABONNEZ-VOUS EN DÉPOSANT UNE ADRESSE MAIL DANS LA FENÈTRE S’INSCRIRE A LA NEWSLETTER. (Gratuit)

 

 

Pour les Abonnés : Il est possible de recevoir gratuitement les textes des articles au format Word en écrivant à l’adresse suivante :

 

courrierlafmaucoeur@gmail.com

 

 

Info : le blog respecte la loi RGPD

 

www.lafrancmaconnerieaucoeur.com

 

 

DÉSABONNEMENT SUR SIMPLE DEMANDE SUR LE SITE OU À L’ADRESSE MAIL : courrierlafmaucoeur@gmail.com

 

 

Astuce : cliquez sur les images pour les aggrandir.

 

FAITES CONNAÎTRE LE BLOG À VOS AMIS.

Voir les commentaires

<< < 1 2 3