En pharmacologie il faut quelquefois aller vers un phénomène toxique pour obtenir un effet thérapeutique majeur, inoculer le mal pour savoir lui résister et atteindre ensuite une forme de bien être.
L’initiation Maçonnique dans les ténèbres de la caverne nous fait visiter les parties les plus sombres de notre être intérieur, comme pour provoquer une inter action mal bien, ténèbres Lumière.
Le « Stibia » des grecs serait un chemin, chemin vers la vérité, il donna sans doute par altérations successives le « Stibium » : l’antimoine ces pierres noires que les pèlerins de Compostelle cherchent les yeux grands ouverts, comme l’œil large des Grecs anciens, peint sur la trière comme un guide.
L’initiation cette volonté de parvenir au centre de nous même, nous impose de rassembler en nous toutes énergies nécessaires à notre transformation, pour éclore en nous et dans le monde.
Notre recherche nous conduit au centre de Soleil, là ou règne la vérité, la grande Lumière du vrai bonheur. L’espérance du retour à l’androgyne, l’origine, où la sagesse a pris naissance où la félicité s’épanouit comme une rose perlée de rosée céleste.
Faut’il pour autant s’isoler dans un mysticisme paralysant ou renonçant à l’action. Ou après avoir presque atteint le centre revenir à la circonférence du monde, faire le chemin du multiple à l’unique et revenir au multiple, Plotin pensait que le chemin le plus difficile est le retour à sa condition, prendre conscience de son humanité, l’admettre, garder le contact avec le monde de la matérialité pour avoir la possibilité de le modifier degré par degré vers plus de spiritualité. C’est le travail sur le Stibium en sortir le plomb matériel pour lui substitué l’Or spirituel avec la force du Soleil feu régénérant de la grande Lumière de la Vérité.