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la Franc Maçonnerie au Coeur

la Franc Maçonnerie au Coeur

Un blog d'information, de conversations sur le thème de la Franc Maçonnerie, des textes en rapport avec la Franc Maçonnerie, comptes rendus et conseils de lectures.

Publié le par jean françois
L'AUDACE DE LA FRANC-MACONNERIE
L’AUDACE DE LA FRANC-MACONNERIE

 

Du Chaos à l’Ordo, de l’hégémonie, de l’inversion et de l’uniformisation des principes et des esprits. Un des symptômes de notre société est la prédominance du principe masculin sur le principe féminin, la volonté d’une parfaite parité réduite à l’expression de la matérialité. Annonce l’uniformisation des êtres, un égalitarisme matériel nivelant par le bas, par l’avoir.

Destructeurs de l’individuel, nous cantonnons les métiers artisanaux aux marges de la société, les empois industriels fuient vers les pays « en croissance.» C’est le règne des statistiques.

Comme un paradoxe naît un individualisme de surface, comme un cri de désespoir. Les certitudes du matérialisme semblent bouger sous les coups de boutoir des mythologies scientistes, héritières du New Age, ce sont des surgeons de la soif du bien être, les salles de sport, les salles de soins corporels se remplissent. On y soigne les corps meurtris, on financiarise ces soins. La matière domine encore l’esprit, l’Équerre est posée en permanence sur le Compas, nous restons d’éternels apprentis. Notre évolution spirituelle est stoppée, sacrifiée pire elle se dégrade comme notre climat.

Dans ce contexte la Franc-Maçonnerie, celle du renouveau des Lumières propose une spiritualité audacieuse au delà des dogmes religieux, de la rationalité des scientistes, une nouvelle jeunesse, jouvence, une libération de l’esprit, une inversion des valeurs. Poser le Compas sur l’Équerre, ouvrir le Livre de la vie véritable, donner les clés sans ouvrir les portes, compiler le meilleur de toutes les traditions, en prendre la quintessence avec discernement. Se placer en tête de la marche pour la défense du beau, du bien, du vrai au service de l’homme. Faire en sorte de parler à tous et à chacun en particulier, réserver à tous une place au banquet de la vie.

La Franc-Maçonnerie diffuse un souffle qui balaye les près acquis, les kits prêts a consommer, les abonnements au bonheur garanti, les plats cuisinés, les nourritures spirituelles moulinées aux statistiques globales.

La Franc-Maçonnerie n’assigne à ses membres aucune limite, elle est créatrice de résistance contre l’uniformité réductrice, elle repousse au second plan l’avoir, pour construire l’être véritable, singulier. Elle est un centre d’accueil pour les amoureux de la Liberté, défenseurs de l’indépendance d’esprit, ceux qui ont la force de l’amour fraternel en eux.

JF.

L'AUDACE DE LA FRANC-MACONNERIE

 

ACTUALITES MACONNIQUES

 

Sur GADLU INFO

 

Les Utopiales Maçonniques reviennent pour leur 4e édition ! A PARIS et en direct sur le web…

Du samedi 08 avril au dimanche 09 avril 2017, se dérouleront les Utopiales Maçonniques 2017 « Affirmer une humanité solidaire » à Paris, au siège du Grand Orient de France, rue Cadet.

Cette manifestation est organisée par le Grand Orient de France en partenariat avec l’Institut Maçonnique de France, le Musée de la franc-maçonnerie et l’hebdomadaire Marianne.

« Les Utopiales Maçonniques » sont un espace-temps symbolique « de Midi à Minuit » , consacré à la culture maçonnique et à la réflexion prospective .

L’entrée aux tables rondes et aux conférences est libre et gratuite maisl’inscription est obligatoire pour y assister.

Avec les grands témoins et conférenciers : Jean-Louis CABRESPINES, Jean-Philippe MILESY, Éric SADIN, Gaël BRUSTIER, Michel LEVY-PROVENÇAL, Yves VAILLANCOURT, Blandine KRIEGEL, Malka MARCOVICH, Guylain CHEVRIER, Bruno KARSENTI et Michèle RIOT-SARCEY.


En savoir plus sur http://www.gadlu.info

L'AUDACE DE LA FRANC-MACONNERIE

 

SUR HIRAM BE

 

10 MAI, JOURNÉE NATIONALE DES MÉMOIRES DE LA TRAITE, DE L’ESCLAVAGE ET DE LEUR ABOLITION

Journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leur abolition

Le 10 mai 1802, le colonel Louis Delgrès, métis, commandant militaire de Basse-Terre en Guadeloupe, adressa « à l’univers entier le dernier cri de l’innocence et du désespoir ». Cet officier de la Révolution, fervent républicain, appliquant la devise révolutionnaire « vivre libre ou mourir », se donna la mort avec ses hommes le 28 mai suivant, dans leur refuge de l’Habitation Danglemont à Matouba, pour ne pas tomber entre les mains du général Richepance, qui avait rétabli l’esclavage sur l’île.

Pourtant c’est le 10 mai 2006, jour de promulgation de la loi Taubira qui instituait cette journée commémorative, que la République par la voix de son Président choisit comme référence pour sa pérennisation.

Les Francs-Maçons du Droit Humain honorent tous ceux qui œuvrèrent pour l’abolition de cette infamie que fut l’esclavage, et parmi eux le Frère Victor Schoelcher. Ils s’élèvent avec fermeté et intransigeance contre les survivances actuelles de ce crime, dont sont encore victimes de par le monde, mais aussi en France, trop d’hommes, et surtout de femmes et d’enfants. Rappelons nous l’enlèvement des jeunes filles par Boko Haram.

Ils souhaitent notamment que chacun, chacune soit vigilant(e) concernant les conditions de fabrication de ses vêtements, équipements sportifs ou matériel informatique. Par ailleurs, ils suivront les négociations concernant les réparations dues aux descendants de ces personnes pour préjudices subis.

A noter qu’en Outre-mer, les dates de commémoration correspondent aux différentes proclamations des décrets abolissant l’esclavage dans les colonies tout au long de l’année 1848. N’oublions pas !
Le 22 mai en Martinique
Le 27 mai en Guadeloupe
Le 10 août en Guyane
Le 20 décembre à la Réunion

La Fédération française du DROIT HUMAIN


En savoir plus sur http://www.hiram.be/blog

L'AUDACE DE LA FRANC-MACONNERIE

 

DE LA POESIE

 

Jacques Viallebesset.

retrouvez l'ouvrage sur la boutique en ligne Amazon

Fasciné par l'oeuvre terrienne et magique de Jean Giono, mais aussi par celle de René-Guy Cadou et par l'École de Rochefort (notamment Jean Follain et Luc Bérimont), Jacques Viallebesset est un veilleur de haut vol, intransigeant, lyrique tout entier engagé dans le labyrinthe incendié de Louis Aragon, de Paul Éluard et de leurs héritiers. Il est issu, pour le meilleur, de ce siècle des Lumières, qui n'en finit jamais de s'éteindre. Il reste obsédé de fraternité, toujours à la croisée d'une conscience postmoderne emblématique.


« Je rêve donc je vis / J'espère donc je suis / Je sens donc je dis 
» pourrait être la devise de ce poète au 
« lyrisme initiatique » (dixit Alexis lacroix) qui n'abandonne jamais une 
« vision cosmique 
» selon Michel Baglin.

Jacques Viallebesset prouve que le romantisme est éternel, l'Art Royal également. Ce poète marche en toute discrétion 
« à la rencontre du soleil levant 
». Son métier d'éditeur fait parler de lui, mais son art poétique s'est toujours bâti dans une discrétion permanente qui explique son entrée dans notre collection 
« les poètes trop éffacés ».

L'AUDACE DE LA FRANC-MACONNERIE

 

LES CHEMINS DE FOLLE PENSEE

Jean-Claude Cappelli

Chez Amazon.

Tout sur le druidisme ? Ce serait orgueilleux et malhonnête de prétendre être exhaustif en la matière. Dans ce livre, un druide parle en son nom : du druidisme bien sûr, de ce qu il était et de ce qu il est aujourd hui. Qu est-ce qu un druide ? Comment devient-on druide ? Qu est ce que la voie du druide ? Le druide d aujourd hui est-il le fidèle reflet de Panoramix ? Est-il si différent de nous ? La spiritualité, la sexualité, la vie quotidienne, la mort, l argent, les rituels, la Nature... Les sujets abordés le sont sans tabou ni langue de bois. Bon chemin, belles découvertes... sur la voie du druide.

L’IF et le BOULEAU

Vingt siècles après la disparition des hommes du chêne, quelle peut être la Voie du Druide aujourd'hui ? Suivre ce chemin, entre l'If et le Bouleau, c'est rechercher le point d'équilibre entre toutes oppositions. Loin de tout folklore, ce livre permet de découvrir une authentique démarche initiatique à travers un savoir traditionnel trop souvent oublié : la loi du ternaire, la croix dite « druidique », le cycle des fêtes celtiques et la symbolique de l'arbre sont autant de jalons capables de nous faire retrouver cet héritage. A travers cet ouvrage, Celui du Pays de l'Ours, druide du 21e siècle, de la lignée traditionnelle de John Toland, nous invite à une prise de conscience de nos racines ancestrales et à la réactivation de notre mémoire.

Entre l'IF et le Bouleau

Entre l'IF et le Bouleau

L'AUDACE DE LA FRANC-MACONNERIE
L'EGLISE DU GRAAL

Chez Amazon

Description

« La porte est en dedans »... Cette phrase énigmatique vous accueillera avant d’entrer dans la chapelle de Tréhorenteuc, celle de l’abbé Gillard.
Dans celle-ci, rien n’est laissé au hasard, tout est symbole, tout est question.
Cette chapelle, et ce qu’elle contient, est une clef. Elle vous ouvrira bien des portes : celle de l’harmonie, de l’équilibre entre les contraires, de la conscience. Entre l’alpha et l’oméga, le présage et la fin, chaque vie est une quête, elle vous dira que nous sommes tout à la fois la clef et la porte.
Au-delà des symboles se cache l’Essentiel.

« Dites-vous bien que ce que vous voyez n’existe pas, mais que ce que vous ne voyez pas existe bien. »

Abbé Henri Gillard

Extrait

Un peu d’histoire.

L’église de Tréhorenteuc est la plus petite de tout le Morbihan. Elle est située, en outre, dans la commune la moins peuplée de ce département. En effet, la population de celle-ci n’a jamais dépassé les 279 habitants, et ce en 1846.

En 2005, elle n’en comptait plus que 112. Le contraste avec l’affluence qu’on y constate aujourd’hui est d’autant plus étonnant : environ 60 000 visiteurs en 2011 ! On doit cette renommée exceptionnelle à un homme : l’abbé Henri Gillard. On peut voir sa statue devant l’église. Cette œuvre en bronze, réalisée par Mickaël Thomazo, sculpteur à Ploërmel, a été érigée le 27 juin 1999 pour commémorer les 20 ans de la disparition de l’abbé.

L’abbé Gillard est nommé recteur de Tréhorenteuc en 1942, dans cette paroisse du bout du monde où, jusqu’en 1950, on n’arrive que par des chemins de terre et des routes empierrées. Il découvre une église en assez mauvais état.
Édifiée à l’emplacement d’un oratoire consacré à sainte Onenne au VII
e siècle, la première église fut reconstruite en 1516 par l’abbé de Paimpont, Dom René Hamon, qui avait été nommé à Tréhorenteuc. Comme l’écrit à ce propos Jacky Ealet dans son livre Tréhorenteuc en Brocéliande, l’église « reste pauvre, petite, basse, simplement enduite de terre glaise sans pavage et peut-être sans voûte. »

En 1822, l’abbé Brogard avait déjà trouvé une église en ruines. Il fera réaliser, à sa charge, de 1823 à 1825, les travaux nécessaires à sa réfection. Mais avec le temps, ces restaurations se révéleront insuffisantes pour empêcher la dégradation de l’église et du presbytère.
Dans les années trente, comme le note encore Jacky Ealet, « l’abbé Alliot tire la sonnette d’alarme auprès de l’évêque ˝Je consens à risquer ici ma vie cet hiver, mais pas le suivant…˝ De la même façon, il souligne le grand danger d’écroulement du pignon de l’église ˝le maître-autel est adossé à ce pignon. Qu’arriverait-il s’il tombait pendant un office ?˝ »

En 1933, on envisagera même de procéder à la démolition de l’édifice. En 1935, un vicaire administrateur est désigné en attendant la nomination d’un nouveau recteur. La place ne semble pas très attrayante. Il faudra attendre 1942 pour qu’arrive l’abbé Gillard. Il a 41 ans et depuis son ordination en 1924, il a déjà occupé deux postes en tant que vicaire dans le Morbihan, à Plumelec puis à Crédin. Il a la réputation d’avoir une forte personnalité et ses rapports avec sa hiérarchie sont difficiles. Il va donc avoir en charge la paroisse de Tréhorenteuc, véritable « pot de chambre du diocèse », là où « il n’y a rien ». Il sait qu’il s’installe dans un lieu différent des autres, un lieu tout à fait à part. Il va donc se servir de ce qui rend ce lieu particulier, original. En utilisant l’héritage légendaire et ses connaissances en symbolique, il va faire de cette petite église un centre spirituel rayonnant au service de sa foi.

Mais tout d’abord, il faut consolider l’église et la mettre hors d’eau. Il ne peine pas à se faire accepter par les habitants. En effet, il a un atout majeur : né à Guégon, dans le Morbihan, il a, en outre, toujours exercé son ministère en pays gallo dont il parle couramment la langue. Il va donc pouvoir remplir les fonctions de secrétaire de mairie. Il va savoir trouver toute l’aide dont il a besoin auprès de ses paroissiens pour transporter les pierres nécessaires au chantier de réhabilitation de l’église.
La carrière de schiste rouge n’était pas celle que nous connaissons aujourd’hui, elle était beaucoup plus éloignée. Il a donc fallu atteler des vaches aux charrettes, et faire un grand nombre d’allers-retours. On raconte encore que l’abbé maniait la barre à mine pour casser lui-même les pierres. Cela a duré trois ans, plus que prévu au départ. En effet, après avoir consolidé le pignon est, le mur du clocher et refait la sacristie, il a, en plus, rajouté le porche sud que nous voyons aujourd’hui. Les pierres en trop furent revendues à un maçon de Ploërmel et l’argent ainsi récolté fut employé à réparer la toiture.

L’église a maintenant l’aspect que nous lui connaissons.

Présentation des auteurs :

Elisabeth Cappelli (auteur) :

Enseignante à la retraite, Elisabeth Cappelli aime à faire partager ses passions pour la Bretagne, les plantes, l’Histoire et les mythologies. Pour elle, le monde qui nous entoure est un univers merveilleux, ouvert à tous. La joie de la découverte et la soif de connaissance l’accompagnent sur les nombreux chemins qu’elle se plait à emprunter.

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