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la Franc Maçonnerie au Coeur

la Franc Maçonnerie au Coeur

Un blog d'information, de conversations sur le thème de la Franc Maçonnerie, des textes en rapport avec la Franc Maçonnerie, comptes rendus et conseils de lectures.

Publié le par jean françois
Église Saint-Trophime Arles

Église Saint-Trophime Arles

CONTRUIRE SA CITADELLE INTÉRIEURE.

Le Franc-Maçon constructeur de sa citadelle, de son temple intérieur. C’est après avoir fait le vide en soi, préparer le terrain, aller chercher pierre après pierre les éléments, les matériaux pour construire un temple harmonieux, se perfectionner dans l’espérance d’atteindre l’orée de la sagesse.

Il faut s’être débarrassé des choses inutiles qui ne servent à rien et encombrent notre espace vital, nous empêchant de voir l’essentiel, l’essence même des choses et de comprendre notre place dans l’univers.

Il faut faire régulièrement des toilettes de printemps dans notre maison intérieure, pour contempler les roses écloses dans le jardin de notre âme.

Construire cette citadelle intérieure, ce n’est pas se réfugier chez soi, comme dans une tour d’ivoire, comme un mystique éloigné du monde, ce n’est pas non plus contempler avec suffisance autrui, ni se satisfaire de son image trompeuse tel Narcisse. C’est au contraire construire en soi une base solide avec des matériaux fiables, inépuisables, comme la pratique de toutes les vertus, mettre entre elles la fraternité indispensable ciment de l’édifice. Pour parachever l’œuvre installer au sommet un trône sur lequel règnera en maître absolu l’amour qui débordera dans la communauté des hommes, dans l’univers entier.

Se libérer enfin de tous les préjugés, de toutes les passions, accepter les événements qui résultent du cours général de la nature, accepter la vie et l’aimer telle qu’elle est. Construire sa citadelle, son temple, c’est retrouver cette unicité toute stoïcienne, pratiquer toutes les vertus sans distinction avec joie, elles sont toutes utiles à l’édifice, pour aboutir à une action la plus parfaite possible, celle du sage, la raison qui se trouve dans la nature devient alors compatible avec la raison humaine.

Émile Bréhier écrivit à ce sujet : « Il est impossible que l’homme de bien (c’est à dire celui qui pratique l’Ethique) ne soit pas le physicien et le dialecticien ; il est impossible de réaliser la rationalité séparément en ces trois domaines et par exemple de saisir entièrement la raison dans la marche des événements de l’univers sans réaliser du même coup la raison en sa propre conduite. »

Il faut donc bien commencer l’initiation par la construction de sa citadelle de son temple intérieur, pour trouver l’harmonie en soi et s’harmoniser ensuite avec l’Univers et y trouver sa place.

 

JF.
A LIRE : « La Citadelle Intérieure » de Pierre Hadot.
Émile BRÉHIER

Émile BRÉHIER

Émile Bréhier (12 avril 1876Bar-le-Duc — 3 février 1952Paris) est un écrivain, philosophe et historien français. Il est surtout connu pour ses travaux sur l'histoire de la philosophie. Il est le frère de Louis Bréhier, historien de l'art.

Agrégé de philosophie en 1900, il enseigne au lycée de Coutances, au lycée de Laval de 1903 à 1908, et au lycée de Beauvais. Il est docteur ès lettres en 1908 avec une thèse sur Philon d'Alexandrie. Il enseigne ensuite dans les universités de Rennes et de Bordeaux, et enfin à la Sorbonne à partir de 1919.

Il suit avec Charles Péguy les cours de Bergson au collège de France, en particulier les cours sur Plotin.

Mobilisé en 1914 au 344e régiment d'infanterie, il y gagne les galons de sous-lieutenant et est cité deux fois à l'ordre de la division et à l'ordre de l'armée. Atteint d'une très grave blessure, il est amputé du bras gauche et fait chevalier de la Légion d'honneur.

En 1925, il est détaché à l’université du Caire et, en 1936, à celle de Rio de Janeiro1. Directeur de la Revue Philosophique et de L'Encyclopédie Philosophique, il est l'auteur de nombreux et importants travaux sur la philosophie grecque et la philosophie médiévale (dont une traduction complète des Ennéades de Plotin) et surtout d'une magistrale Histoire de la Philosophie. Il avait succédé à Henri Bergson en 1941 à l'Académie des sciences morales et politiques.

WIKIPEDIA.

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Publié le par Jacques Viallebesset

Cet article est reposté depuis L'atelier des Poètes - par Jacques Viallebesset.

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Publié le par jean françois
SÉNÈQUE

SÉNÈQUE

L’ETHIQUE DE LA CONNAISSANCE

 

Vouloir étudier la nature, en la contemplant avec un parfait désintéressement est un exercice spirituel. Même la connaissance scientifique doit en toute circonstance privilégier l’éthique, n’avoir d’autre but que la vertu, que vouloir être un homme de bien. Ne pas chercher un intérêt particulier quelconque. C’est par cette sublime contemplation des merveilles de la nature, que nous trouverons une vie harmonieuse.

Sénèque qui eut un bien misérable élève en la personne de Néron, preuve s’il en est que l’homme est perfectible, que la pratique de la vertu n’est pas innée, c’est un exercice spirituel volontaire.

Il écrit dans Questions naturelles à propos des tremblements de terre :

« Tu me demandes quel profit nous tirerons de cette étude. Le plus grand de tous : connaître la nature. Car, ce qu’il y a de plus beau, dans la recherche d’un pareil sujet --- alors qu’elle pourrait avoir beaucoup d’utilité dans l’avenir ---, c’est que par sa sublimité même, elle captive l’homme et qu’elle soit pratiquée, non pas à cause du projet que l’on pourrait en tirer, mais à cause de la merveille que l’on admire. »

Sénèque : Questions naturelles, VI, 4,2.

 

CITATION

Sénèque et le stoïcisme :

– “Je suis d’accord en cela avec les stoïciens, concernant la nature des choses : ne pas s’en écarter, se former sur sa loi, voilà la sagesse. La vue heureuse est donc celle qui est en accord avec sa nature”

 

JF.

ACTUS MAÇONNIQUES ET AUTRES. A LIRE ABSOLUMENT LE COMMUNIQUÉ DU DROIT HUMAIN.
Cyclone sur les Iles

Cyclone sur les Iles

Compassion pour toutes les victimes et leurs proches.

L'ETHIQUE DE LA CONNAISSANCE

 

JOURNÉES DU PATRIMOINE 16 et 17 Septembre 2017.

 

éditorial de françoise nyssen,

ministre de la culture

Parce que la sensibilisation des jeunes générations à la connaissance et la

préservation du patrimoine est un objectif prioritaire du ministère de la

Culture, les Journées européennes du patrimoine sont placées cette année,

pour leur trente-quatrième édition, sous le thème de la jeunesse.

Pendant deux jours, les 16 et 17 septembre prochains, tout sera mis en

oeuvre, partout en France, pour sensibiliser les plus jeunes à ces enjeux. Pour

leur donner, grâce à une programmation dédiée et adaptée à chacun, quel

que soit son âge, les moyens de s’approprier le patrimoine dans toute sa

diversité.

Mettre la jeunesse à l’honneur, c’est porter un éclairage particulier sur le

travail remarquable accompli quotidiennement, en matière d’éducation

artistique et culturelle, par l’ensemble des professionnels des établissements

culturels et du monde de l’enseignement : conservateurs, médiateurs,

animateurs, professeurs, conseillers pédagogiques, architectes, plasticiens,

etc. C’est également valoriser le travail des associations et des réseaux

passionnément engagés dans la connaissance, la conservation et la

transmission du patrimoine sur l’ensemble du territoire, en métropole

comme dans les Outre-mer, et dont je veux saluer l’investissement constant.

Nos jeunes sont nombreux à s’illustrer par leurs actions au service du

patrimoine : bénévoles des chantiers de restauration du patrimoine ou de

fouilles archéologiques, repreneurs de monuments historiques ou encore

étudiants en métiers du patrimoine. Ces Journées européennes du patrimoine

sont l’occasion de leur rendre hommage.

Je remercie chaleureusement tous ceux qui, professionnels et amateurs,

propriétaires publics et privés, associations, partenaires privés et

institutionnels, médias, contribuent à l’immense succès des Journées

européennes du patrimoine.

Je vous souhaite de belles découvertes.

Françoise Nyssen,

Ministre de la Culture

 

CHANTIER JEUNESSE

Bretagne

Abbaye de Beauport

Paimpol, Côtes-d’Armor

22500 Paimpol

02 96 55 18 58, www.abbaye-beauport.com

Samedi et dimanche de 10h30 à 19h

Classée au titre des monuments historiques

L’abbaye de Beauport fut un centre d’accueil des

pèlerins et un centre de commerce et d’économie

maritimes. Pendant 6 siècles, les chanoines ont construit

et magnifié un domaine idéal, d’une architecture à la

fois élégante et fonctionnelle, avec des jardins de roses,

de figuiers, des vergers de pommiers à cidre, des prés

salés et un port abrité. Elle a été acquise en 1992 par

le Conservatoire de l’espace littoral et des rivages

lacustres qui, voulant préserver son environnement

littoral (roselière, ancien havre, digues et massif

forestier) a également relevé le défi d’un combat pour la

réhabilitation et la restauration du monument.

Ateliers jeune public pour découvrir les secrets du temps

(sa mesure, son écoulement, etc.) et pour connaître les

grands principes de l’art roman et de l’art gothique._

 

 

Journées du Patrimoine à la Grande Loge de France.

 

Place à la découverte de trois siècles d’histoire ! La Grande Loge de France ouvrira les portes de son hôtel à Paris et de quelques sites en province (Avignon, Dijon, Lyon/Villeurbanne, Montpellier, Piolenc et Rochefort) à l’occasion de la 34e édition des Journées européennes du patrimoine sur le thème « Patrimoine et jeunesse ». Des visites passionnantes en perspective…


> Hôtel de la Grande Loge de France, à Paris (17e)

Quand ? Samedi 16 et dimanche 17 septembre 2017

Horaires ? De 10 heures à 17 heures

Où ? 8, rue Puteaux - 75017 Paris

Comment ? Entrée libre et gratuite - Possibilité de restauration rapide

Infos ? www.gldf.org

Au programme ?

- Présentation de l’histoire de l’hôtel de la Grande Loge de France

- Visite du musée, des temples Pierre Brossolette et Franklin Roosevelt

- Expositions : photographies de Linda Tuloup, francs-maçons célèbres

- Stand de livres et de bandes dessinées

 

  • Et partout en France.
Philippe Charruel Grand Maître de la GLDF.

Philippe Charruel Grand Maître de la GLDF.

SUR LE BLOG LA LUMIÈRE DE L’EXPRESS

Élu le 24 août 2017 pour un mandat d’un an maximumPhilippe Foussier, le nouveau Grand Maître du GODF, répond à mes questions sur la montée du FN depuis plus de trois décennies: son analyse et ses actions à venir. Interview.

Vous venez d’être installé Grand Maître d’une obédience connue pour son engagement dans le combat contre l’extrême droite. Or, au second tour de la présidentielle de 2017, Marine Le Pen a obtenu 33,9% des voix, alors qu’en 2002, Jean-Marie Le Pen obtenait le score de 17,8%, ce qui prouve qu’en quinze ans, le FN a bien progressé. Le GODF a-t-il sa part de responsabilité ?

C’est une responsabilité générale de nos institutions. Mais les premiers responsables, ce sont les membres du personnel politique. Si autant d’électeurs votent pour le FN, c’est qu’au-delà du noyau dur de l’extrême droite, il y a des gens qui choisissent le bulletin Le Pen par désespoir en se disant qu’ils n’ont plus rien à perdre, après avoir essayé la droite puis la gauche.

Que pouvez-vous faire ?

Au-delà de l’indispensable condamnation morale, qui est une facilité d’observateur, nous devons aussi nous interroger sur les causes de la montée du vote FN depuis 1984. C’est ce qu’auraient dû faire les responsables politiques en prenant en compte la vie et les préoccupations réelles des électeurs. Cette défaillance vaut autant à gauche qu’à droite (1).

Voir la suite de l’interview sur le Blog la Lumière.

Philippe FOUSSIER nouveau Grand Maître du GODF

Philippe FOUSSIER nouveau Grand Maître du GODF

Alain Michon Grand Maître du Droit Humain

Alain Michon Grand Maître du Droit Humain

 

COMMUNIQUÉ DROIT HUMAIN

Alain Michon a été réélu Grand Maître National de la Fédération française de l’Ordre Maçonnique Mixte International LE DROIT HUMAIN, le vendredi 25 août 2017 par les membres du Conseil National, au cours du Convent qui s’est tenu à Paris. Il a été initié dans une loge grenobloise en 1998.

Les 17000 Sœurs et Frères de cette Fédération maçonnique vont poursuivre leur réflexion sur leur place et leur rôle dans la société actuelle.

Ils veulent faire vivre leurs valeurs humanistes, l’égalité concrète entre hommes et femmes, l’aspiration à la justice sociale et à une fraternité au-delà des murs et des frontières.

EXTRAIT DU DISCOURS D'ALAIN MICHON

Dans l’année écoulée la France a encore été attaquée par le terrorisme et le fanatisme. Le pacte républicain a été menacé.
Nous avons vécu une période électorale qui a évité le pire. La crainte de ce pire s’est exprimée. Même tel qui est économe de ses mots sur certains sujets a pris la plume.
Une abstention très importante a fait apparaître chez nos concitoyens une défiance tenace et préoccupante vis-à-vis d’un projet politique collectif. Face à cette désaffection on ne saurait détourner le regard ou répondre par des formules. La vigilance reste de mise.
Pendant cette période plusieurs Grands Maîtres se sont unis pour exposer un ensemble de valeurs partagées, un souci pas seulement de soi mais du monde et de notre république, un désir de voir revivre des projets politiques humanistes inscrits dans notre temps et dans le monde. Des projets tissés d’autre chose que des procédés des puissants, proposant autre chose que l’économisation des humains et l’organisation de leur vie conçue comme une gestion.
Du côté brun voici ce qui a pu être dit à cette occasion : « Des sectes de francs-maçons se liguent contre le Front National ». Ou encore : « Qui veut voir clair dans l’Histoire doit avant tout éteindre ce fanal perfide », à savoir « la judéo-maçonnerie » et « les valeurs pénibles dont on nous bassine à l’école et partout (…), celles de cette religion occulte ».

Et puis la France n’est pas le centre du monde. Terrorisme, guerres, famines ravagent des terres entières. Des milliers de morts se sont joints aux milliers précédents au fond de la Méditerranée. Un navire identitaire européen s’est constitué, a tôt trouvé des fonds d’une internationale active sur le net, et jure de nous protéger, « nous les Européens ». On en oublierait celles et ceux, plus nombreux qu’on ne le dit, mais ce n’est sans doute pas très vendeur, qui tiennent dans l’honneur une ligne d’action digne et fraternelle.
Tant le monde nous blesse parfois, on pourrait désespérer, on en oublierait les chercheurs, les créateurs, celles et ceux qui sur toute la terre dessinent des voies pour « sortir de la grande nuit », afin d’agrandir l’humain et de lui donner des formes inédites parfois.

Les francs-maçons sont comme tout un chacun, tissés de forces contraires. Ils sont éloignés de tout seulement en apparence peut-être, puisqu’il est question dans leurs travaux de progrès de l’humanité, de force et de sagesse, et de beauté humaine possible. Dans le cœur de nos tenues nous trouvons un temps pour l’oscillation entre initiatique et social, entre recherche intérieure et souci de l’autre, entre écoute et compréhension du monde, pour nous préparer à l’action juste.
A quoi servons-nous ? A cette question posée au philosophe, Aristote répondait en substance : à rien, car la philosophie n’est pas serve, ni le philosophe. Son « utilité » est ailleurs. Nous pourrions reprendre cela à notre compte. Souvent nous affirmons que nous travaillons dans un espace réglé, ritualisé, et de ce fait dans un espace de vraie liberté.Pourtant cette idée pourrait n’être, si on n’y veille, qu’une pirouette, ou une commodité. En effet si la question de notre utilité immédiate n’est bien sûr pas la nôtre, celle de notre inscription dans l’humanité vivante se pose bien.

Si nous aspirons à l’universel, qui pour nous au DROIT HUMAIN passe par l’égalité de l’homme et de la femme et l’internationalisme, ne faut-il pas se confronter aux questions qui nous traversent aujourd’hui ?
Pour « sauver le progrès », il faut poursuivre l’esprit des Lumières, ne pas céder aux sirènes déclinistes et régressives qui nous serinent qu’on aurait changé d’ère et que le progrès serait désormais uniquement intérieur, les projets publics et partagés devant relever d’autres cadres.
Comment mettre en œuvre la recherche de vérités à l’époque des fake news qui sont peut-être à la fois plus et autres que les ancestraux mensonges de la rhétorique du pouvoir et des puissants ? Les proportions sont sans comparaisons ; les dimensions, planétaires ; la puissance, inquiétante.
Ne croyons pas que le projet humaniste contenu dans notre acclamation « Liberté Egalité Fraternité » puisse persévérer dans son être passivement. Ne croyons pas que la laïcité soit à l’abri dans notre Constitution internationale du DROIT HUMAIN.

Peut-être que « notre héritage n’est précédé d’aucun testament » pour reprendre la formule consignée par René Char dans les « Feuillets d’Hypnos ». Le René Char résistant, que ses compagnons appelaient le Capitaine Alexandre.
Nous voici à 300 ans du 24 juin 1717, et de la probable légende de la taverne L’Oie et le Gril. Venant de la taverne nous sommes arrivés à la loge comme quelqu’un l’a dit plaisamment. Et qu’importe si c’est une légende, l’essentiel étant ailleurs.
Héritage sans testament : ce qui nous a été légué n’est donc pas une injonction enfermante dont nous serions des héritiers paresseux au pire sens du terme. Mais bien plutôt un message transmis vivant, non testamentaire. Il n’est pas sûr qu’il y ait là un paradoxe. Une part de liberté nous a été laissée, à preuve nos diversités, à preuve l’initiation des femmes, pleinement égales de l’homme, qui fut la transgression et l’acte fondateurs du DROIT HUMAIN, en 1893, après de longues décennies de maçonnerie masculine.
Le projet maçonnique universel n’est pas achevé. Si nous sommes bien des héritiers, notre bien n’est pas exclusivement contenu dans le travail et les édifices de nos prédécesseurs. Notre présent doit avoir sa force propre. Nous devons toujours chercher le message lui-même, qui est un devenir.
L’idée d’héritage maçonnique repose bien sûr sur celle de transmission, et sans doute aussi sur celles de permanence, de verticalité. Et c’est à nous de chercher
 comment rendre celles-ci possibles et audibles dans notre monde, tel qu’il est.

L'ETHIQUE DE LA CONNAISSANCE
SUR LE BLOG HIRAM-BE

 

200 ANS, ÇA SE FÊTE AUSSI

Par Géplu dans Divers

Sous l’intitulé « Autour d’un anniversaire », le Suprême Conseil pour la Belgique organise le samedi 7 octobre dans les locaux de la Grande Loge régulière de Belgique, 265 rue Royale à Bruxelles, une réunion ouverte à toutes et tous, initiés comme profanes, pour célébrer les 200 ans du Suprême Conseil pour le royaume des Pays-Bas, créé en mars 1817.

Au programme :
10h15, Accueil,
10h30, Michel Hermand : Le bulletin du Suprême Conseil de Belgique
11h00, Henry Mackelbert : La fusion du Suprême Conseil (Persil) et du GRASUPCO, en 2002
11h30, Carine Claeys : De AASR, een verticale as voor het middelpunt van vereniging ? (Le REAA, un axe vertical pour le centre de l’union ?)
12h00, Discussion générale
13h00, Lunch
14h30, Kris Thys : Voorstelling van de collecties en bezoek van het gebouw (Présentation des collections et visite du bâtiment)
16h00, Pierre Noël : Paroles de clôture
16h30, Verre de l’amitié

Inscriptions pour le repas (25€) : scb.orb@gmail.com
Téléchargez l’affiche de la manifestation : affiche 20171007

vendredi 08 septembre 2017Pas de commentaires

Étiquettes : Carine ClaeysHenry MackelbertKris ThysMichel HermandPierre NoëlSuprême Conseil pour la BelgiqueSuprême Conseil pour le royaume des Pays-Bas

L'ETHIQUE DE LA CONNAISSANCE

 

SUR GADLU-INFO

Les 8,9,10 Septembre 2017 se tiendra à Montpellier la 2°deuxième édition de l’université d’été des Francs-maçons organisée par  l’Alliance des Loges Symbolique et Maçonnerie de Loges de Tradition sous la direction de Florian Mantione VM de a Loge Sérendipité et Spiritualité OR de Montpellier.

Cette manifestation inter-Obédience accueille les Frères et Sœurs de plusieurs pays en effet seront présents des Maçons d’Espagne, Belgique, Italie, Maroc….

site internet : http://lcapch.wixsite.com/agora3


En savoir plus sur http://www.gadlu.info

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Publié le par jean françois
NOTRE HUBRIS ET LA NATURE
NOTRE HUBRIS ET LA NATURE

Notre orgueil prométhéen, notre désir de connaître les dieux est il une déviance de notre initiation maçonnique, prétendre atteindre au de-là des savoirs à la connaissance.

Comment prétendre accéder à la connaissance des grands mystères de la création avec l’insuffisance de nos facultés humaines. Depuis le XVIIIème siècle l’essor industriel, l’informatique, le numérique, le développement des sciences et des techniques pour maîtriser notre planète, jusqu’au trans humanisme qui veut modifier l’homme, est un Hubris démesuré  pouvant aller jusqu’à la création d’un nouvel homme idéal.

Faut il comme René Guénon revenir à une sorte de primitivisme un retour à l’âge d’or, vers une vie primitive idéale, la tradition primordiale. La recherche de cet homme idéal, non dégradé au fur à mesure du temps.

Ce temps où les hommes étaient des écologistes sans le savoir, des végétariens, le temps où la terre était féconde, la guerre absente, les hommes justes et bons. Ovide le décrit dans ses Métamorphoses, on pratiquait alors la justice, sans répression, sans loi, c’était le règne de la bonne foi et de la vertu.

Puis l’âge d’or a disparu au profit de l’âge d’argent, de bronze et de fer. On a construit des bateaux et vidé la mer, on a creusé les entrailles de la terre, on a cloisonné les champs. Les sages disparaissent sont remplacés par les techniques et le luxe.

L’ignorance était la mère de l’innocence, peu à peu l’homme part à la recherche de la connaissance, confondant savoirs et connaissance. Mômos (la critique), reproche à Hermès d’avoir donné aux âmes, des corps humains et, d’en avoir fait des êtres arrogants et téméraires. Le même reproche pourrait être fait Dédale qui fournit des ailes à Icare symbolisant la chute.

« Les hommes arracheront les racines des plantes et ils examineront les qualités, les sucs. Ils scruteront les natures des pierres et ils ouvriront par le milieu non seulement ceux des vivants qui n’ont pas de raison, que dis-je, ils disséqueront leurs semblables, dans leur désir d’examiner comment ils ont été formés. »

Ce projet prométhéen, cette prévoyance technique engendre l’orgueil et un état de souci permanent pour l’homme, il ne le libère pas.

Catherine Chevalley résume ainsi la pensée de Heidegger : « L’époque contemporaine est celle où l’homme perçoit tout sous la forme du dispositif et du fonds exploitable y compris lui-même, et perd simultanément son être propre. »

Sommes nous au milieu d’un cycle, au début du chemin vers le retour, dans l’inversion de cette spirale folle, l’on peut s’interroger quand on sait que les dirigeants des plus grandes sociétés informatiques interdisent à leurs enfants l’usage des outils dont ils sont les créateurs, et qu’ils nous vendent à prix d’or à la planète entière!

L’initiation maçonnique permet t’elle d’élever notre propre conscience, pour une harmonie avec la nature, pour aller, et non retour nostalgique, vers la pureté, l’humilité d’une tradition primordiale. L’écologisme est t’il la forme actuelle du primitivisme ? Un renoncement à notre orgueil démesuré pour une vie en harmonie avec la nature.

JF.

Bibliographie : « Le Voile d’Isis » de Pierre Hadot Chap 12- La critique de l’attitude prométhéenne. Paragraphe 1-La vaine curiosité 2- Critique des techniques qui forgent la nature. Paragraphe 3-Le primitivisme. Paragraphe 4-Les craintes modernes Rousseau et Goethe.
NOTRE HUBRIS ET LA NATURE

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Publié le par jean françois
LA TROMÉNIE D'ANTOINE JULIENS
LA TROMÉNIE D’ANTOINE JULIENS.

 

A l’extrémité de l’occident quelques rochers, les tas de pois de la presqu’ile de Crozon, là ou la roche s’élance dans la mer d’Iroise, vers le rêve, le rêve d’Amériques. Antoine Juliens aux termes de ses errances cons- tructives se pose régulièrement dans l’ancienne abbaye de Landévennec à la fin de l’été. Construire, interpréter des spectacles qui interpellent, nous réveillent, nous éveillent est une gageure dans un monde conditionné en boites où même les opinions sont standardisées.

Le spectateur est appelé à se pencher sur lui-même à en interroger le meilleur, mais aussi à connaître, à faire renaître sa conscience de l’universel.

Cette année sa Troménie s’inscrit dans l’air du temps, mais surtout s’élève et nous élèvent vers la spiritualité.

Ce voyage au bout du monde, au bout de nous même vu sous le prisme maçonnique nous rappelle notre marche d’Occident en Orient, du zénith au Nadir, quelle prenne la forme d’un carré long, comme un parcours terrestre ou celle d’un cercle au centre duquel nous trouverons la Lumière, en passant de notre horizontalité à notre verticalité. Cette Troménie nous mène vers le sacré universel où tous les hommes sont Frères, pourvus qu’ils soient à la fois les humbles et fiers chevaliers spirituels de l’amour fraternel.

Je ne puis que vous encourager à faire le voyage, la «circumambulation » de Landévennec.

JF.

Abbaye de Landévennec Ancienne et Nouvelle
Abbaye de Landévennec Ancienne et NouvelleAbbaye de Landévennec Ancienne et Nouvelle

Abbaye de Landévennec Ancienne et Nouvelle


Depuis 2010, VERBE SACRÉ prend à bras le corps nos traditions, religieuse et littéraire, pour faire entendre les voix essentielles de grands textes fondateurs. Par des chants croisés, les paroles se bâtissent en oratorio théâtral pour emporter le public jusqu’au bord du silence, intime et infini. Cette innovation spectaculaire libère la vibration des livres, dans la volonté de ne rien rejeter mais de tout rejoindre. 

TROMÉNIE DU SOLEIL

De qui peux-tu attendre le plus, du maître ou du serviteur ?

Synopsis : Surgit au monde un Soleil. Au XIème  chant du Paradis, Dante, dans sa Divine Comédie, évoque la naissance de François, survenue à la fin de 1181 ou au début de 1182, à Assise. François, étoile dans la constellation de l’Humanité, parcourt les routes d’Orient, désireux d’accomplir une croisade auprès du Sultan d’Égypte, Malek el Kamil : concilier islam et chrétienté. Une troménie "joyeuse" pour un chemin unique, apte à faire refleurir la paix.   

Oratoriothéâtral•Livret et mise en scène de Antoine Juliens
Création d’après les œuvres de François d’Assise, de Dante Alighieri et de Alain Absire
Avec : Isabelle Maudet • William Mingau-Darlin • Vincent Domenach • Emmanuel Ullmann • Antoine Juliens
Création des costumes : Laurence Chapellier 
Régie & accessoires : Basile Montagne 

 

 


PROGRAMME

Jeudi14•Vendredi15•Samedi16septembre•21h00
Représentations « TROMÉNIE DU SOLEIL » / Site de l’ancienne abbaye

Samedi16septembre15h00
•Tableronde:« L’AVENTURE DU DÉSIR & LES CERCLES DU SOLEIL » 
Intervenants (pressentis) : Alain Absire • Jacques Dalarun • Christian Roblin • Marie-Josette le Han • Yvon Tranvouez • Gilles Baudry • Michel Brethenoux • Équipe de Verbe Sacré / Auditorium de l’Abbaye

Dimanche17septembre•15h00
• Lecture : Hommage à François d’Assise « VOYAGE AU PARADIS » d’après La Divine Comédie de Dante 
Participation d’Artistes du Finistère et de l’Équipe de Verbe Sacré / Site de l’ancienne abbaye

Tarifs•Spectacle:15€ 
Tarif réduit (moins de 18 ans, étudiants, demandeurs d’emploi, groupes) : 13 € 
Table ronde & Lecture : entrée libre

 

Réservations: mairie.landevennec@wanadoo.fr •tél.0298277265 
musee.landevennec@wanadoo.fr • tél. 02 98 27 35 90

 

Administration Teatr’Opera • Verbe Sacré : Marie-Pierre Paillard • MPM.international@wanadoo.fr •  
tél. +33(0)1 49 23 83 60 • www.verbesacre.com • www.teatr-opera.com • teatropera1@gmail.com
Direction artistique : Antoine Juliens

 


Troménie du Soleil • une troménie « joyeuse »

La troménie, qui signifie faire le tour d’un espace, serait d’origine celte. À l’instar de la grande troménie de Locronan, elle consiste en une déambulation autour d’un lieu sacré, sur les pas d’un saint ou autour d’un ermitage. Toutes les troménies ont en commun la « circumambulation ».

La Troménie du Soleil accomplit également le tour d’un espace carré, mais peut-être circulaire ou encore sphérique. Elle se réalise d’Occident en Orient avec Francesco d’Assisi et, parallèlement, du Nadir au Zénith avec Dante Alighieri qui accède aux plénitudes célestielles. Monde réel et monde imaginaire se côtoient, l’oratorio théâtral se déroule dans un espace/temps qui se remplit d’une espérance en l’homme, par quête d’aimer ou de rendre grâce.

La Troménie du Soleil n’est donc pas une troménie de pénitence ou un pardon. C’est un cri à la joie, un appel à la paix, que il poverello va chercher auprès du Sultan d’Égypte, Malek El Kamil, dont le peuple est encerclé par les croisés, chevaliers surgis de l’autre flanc de la Méditerranée pour anéantir les musulmans qui refusent de se convertir au Dieu des chrétiens. La Troménie du Soleil, qui est aussi une ode à la nature, se décline en deux apparences : 

• Une troménie de François, prend sens dans le périple effectué au Moyen-Orient par le frère mineur qui s’élance pour croiser le verbe avec le Sultan El Kamil. À Damiette, une rencontre singulière s’établit entre le puissant, l’érudit Sultan et il poverello. Temps d’édification sur cette « terre de désert », où les barbares défendent le tombeau d’un prophète, où les croisés se dressent en dépositaires du fils de l’Homme. D’un dialogue au bord du sacrifice, François tente d’obtenir la paix, El Kamil tente de protéger ses sujets bâillonnés en la cité par les soldats chrétiens enlisés dans les marais du delta du Nil. Au terme de l’épopée, François laissera le Sultan - devenu son ami - au sort des armes. Il versera des larmes sur les traces et sépulcre du fils de Dieu avant de repartir en Italie. Ainsi s’ouvre la troménie du gardien de l’esprit de pauvreté et de l’être aimant.

• Une troménie d’Alighieri, met sur le chemin d’un « rendez-vous » unique entre François et Dante. Banni de sa Florence natale, le poète florentin, initié par Virgil’ aux mondes des abîmes, gravit la montagne purificatoire menant au seuil du Paradis. En couronnes du ciel, de Béatrice, il reçoit le sublime enseignement. À l’issue de son périple en espaces temporels, puis éternels et lieux stellaires, Dante revenu sur terre devient le compagnon de François, le Frère illuminé. À son tour, il rejoindra le Sultan afin de transmettre à celui-ci l’ultime message de Francesco d’Assisi. 

En son verbe, la Troménie du Soleil se veut chant perpétuel à la beauté et ronde de croyance en la fraternité humaine. Une parabole qui résonne tout du long du Pauvre d’Orient et de La Divine Comédie. Des lieux parcourus par le moine fondateur, d’Occident en Orient, de Rome à Damiette et Jérusalem, ainsi que des lieux franchis par Dante, de la Forêt obscure aux Empires infernaux, du Purgatoire au Paradis, s’accomplit un insolite « tour de carré » dans l’histoire de l’humanité. 

À l’instar de ce qui se faisait en périodes médiévales, la Troménie du Soleil est acte sacral, semé pour apaiser le loup de Gubbio, pour enseigner à tous les oiseaux un pas de danse, fort à ouvrir grand les cieux.  Légende ou réalité, la nouvelle création de Verbe Sacré processionnera solennellement, symboliquement, les « reliques » de François et de Dante au sein des ruines de l’ancienne abbaye de Landévennec. Songe et vérité, cette troménie serait piste d’une vie à bâtir à qui peut dire, pour qui veut dire, que le beau et la paix dès ici, sur terre, finiront par triompher.

Antoine Juliens, Directeur artistique

 

 https://vimeo.com/224996655

 

 http://la-sofiaactionculturelle.org/evenementDetail-Verbe_sacre_2017___8e_edition_-986-1-1-0-1.html

 

Antoine Juliens

0033 6 62 26 42 81
teatropera1@gmail.com

LA TROMÉNIE D'ANTOINE JULIENS

Sur place magnifique Musée pour une journée complète.

LA TROMÉNIE D'ANTOINE JULIENS
LA TROMÉNIE D'ANTOINE JULIENS

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Publié le par jean françois
LA FRANC-MAÇONNERIE COMME UNE PROMENADE
LA FRANC-MAÇONNERIE COMME UNE PROMENADE.

«La moitié de la promenade consiste à revenir chez soi.»Henri David Thoreau écrit ces quelques mots dans son « Petit traité de la marche. »

L’initiation maçonnique est une succession, d’ascensions, de descentes, de marches, de passages, de retours.

Elle est une promenade, un écart en dehors des sentiers balisés, un pas de côté, puis un autre pour revenir vers le centre ; vers l’essentiel auprès de l’âtre, du feu qui brûle en nous et demande de plus en plus d’oxygène, pour que la flamme se ravive, brille un peu plus.

L’initiation fait monter la lumière dans l’homme, elle se répand, glisse ses rayons sous les portes closes, pénètrent dans les armoires fermées où les cœurs s’assèchent par manque de sang et de sens.

Alors les mal voyants de l’âme et de l’esprit retrouvent la vue et contemplent la beauté qui les entoure, respire et chante en eux.

Parfois il suffit de quelques pas, quelques crissements de graviers dans l’allée d’un parc, le bruit d’une branche craque dans un sentier forestier, et l’esprit se réveille, prend un essor, le corps respire, les sens s’ouvrent, je sens, je vois, j’entends, je retrouve la simplicité oubliée, l’essentiel mystérieux renaît.

Décidemment la promenade initiatique est bien un retour chez soi, une porte ouverte vers les autres.

JF.

Henri David Thoreau : Philosophe, écrivain, naturaliste américain 1817-1862 il décide de vivre dans les bois à l’écart du monde. Il écrit Walden ou la vie dans les bois 1854. Sa philosophie anticipe l’écologie, il militera également pour l’abolition de l’esclavage avec son essai. La Désobéissance civile 1849. Il est aussi sur une ligne révolutionnaire pacifique.   

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Publié le par jean françois
LE GRAND MANITOU

LE GRAND MANITOU

PAR LE GRAND MANITOU : ANECDOTE POUR SOURIR

 

Dimanche il faisait un temps à ne pas mettre un Frère dehors sur la presqu’ile de Quiberon en Bretagne, le Grand Manitou avait répondu aux agriculteurs la pluie du ciel tombait à grand flot, il pleuvait donc au sens propre comme au sens figuré.

Avec un ami rencontré il y a plus de 20 ans sur la colonne du nord, nous faisions quelques courses après avoir rempli notre bissac dans l’attente d’une éclaircie, ne voulant pas subir une nouvelle épreuve de l’eau puissance 10, nous nous sommes au cours d’un bref voyage réfugiés dans une taverne bruyante où pourtant ne résonnait pas le moindre bruit de maillet.

Accoudés contre le comptoir, de l’établissement au nom évocateur de « Galopin », que nous ne sommes plus depuis longtemps, ayant tous les deux bien plus de 7 ans. La patronne nous interpelle sans préambule ah tous les deux vous êtes des Frères ! Devant nos mines étonnées, ahuries elle rajoute des Frères de sang ! Après s’êtres regardés, il fallait sortir de cette mauvaise posture, nous avons déclarés ensemble ben oui ! De la manière la plus naturelle possible, l’affaire s’est subitement compliquée quand un troisième Galopin de 7 et plus est arrivé. Nous disant vous allez bien mes Frères ! Et la patronne de rajouter, mais vous êtes combien ? Oh là… Déjà à trois on fait un beau triangle de Galopins.

Notre aubergiste n’a pas bien sûr compris notre fou rire. Elle dit à couvert à sa serveuse, on voit quand même des clients bizarres dans le commerce. Ces deux là qui ont du mal à dire qu’ils sont Frères, alors que cela se voit  et le troisième qui arrive qui ne leur ressemble pas du tout et il leur dit bonjour mes Frères. Pas étonnant qu’il pleuve autant aujourd’hui !

Trêve de plaisanterie, il est quand même surprenant qu’une longue pratique maçonnique arrive à transformer les hommes, parfois jusqu’à leur physique ou pour le moins dans leur manière d’être, dans leurs attitudes. Il doit y avoir un mystère là-dessous, une espèce de pierre philosophale à découvrir, une pierre capable de permettre des mutations, des régénérations, affaire à suivre, il y a quelques  spécimens des ces mutations dans la presqu’ile de Quiberon, par le grand manitou !

JF.

TROIS FRÈRES ?

TROIS FRÈRES ?

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Publié le par jean françois
FERDINAND BUISSON

FERDINAND BUISSON

LA LETTRE ET L’ESPRIT : LA LAÏCITÉ

A la lettre L du dictionnaire de pédagogie et d’instruction de Ferdinand Buisson dont la première édition date de 1887, on trouve un nouveau mot Laïcité.

Les Francs-Maçons en particulier ceux qui sont Frères au Grand Orient de France, sont attachés à ce mot qui a fait débat et bien plus quand il a pris toute son ampleur lors de la loi de 1905.

Quelques 112 ans plus tard la seule prononciation de ce mot suscite de nouveaux débats. La laïcité est une particularité française, vue à l’extérieure de nos frontières elle interroge et étonne.

La laïcité, est indissociable de l’enseignement laïque par opposition à l’enseignement confessionnel, elle est également indissociable de notre république, elle est un de ses fondements.

Extrait du dictionnaire de 1887 de Ferdinand Buisson : « la laïcité ou la neutralité de l’école à tous les degrés n’est autre chose que l’application à l’école du régime qui a prévalu dans toutes nos institutions sociales. Nous sommes partis, comme la plupart des peuples, d’un état de choses qui consistait essentiellement dans la confusion de tous les pouvoirs et de tous les domaines, dans la subordination de toutes les autorités à une autorité unique, celle de la religion. »

Cela est incontestable il y a eu jusqu’à la révolution une confusion entre les autorités religieuses et politiques, la France était donc dirigée par un aigle à deux têtes.

Extrait du dictionnaire : « la grande idée, la notion fondamentale de l’état laïque, c’est à dire la délimitation profonde entre le temporel et le spirituel, est entrée dans nos mœurs de manière à n’en plus sortir. »

Jusqu’à la séparation de l’église et de l’état, extrait : « l’enseignement primaire public…restait essentiellement confessionnel, non seulement l’école devait donner un enseignement dogmatique formel, mais encore, et par une conséquence facile à prévoir, tout dans l’école, maîtres et élèves, programmes et méthodes, livres, règlements, était placé sous l’inspection ou sous la direction des autorités religieuses. »

Ferdinand Buisson écrivait encore à l’époque : « ce monopole est détruit et nous ne le regrettons. » Mais ‘en même temps’ suivant l’expression à la mode, il écrit aussi : « sans doute serait t’il souverainement injuste de ne pas rendre justice aux services rendus pendant des siècles par ces associations et par l’église qui les dirigeait. » « Si on avait à les défendre contre une condamnation sommaire et générales. »

Enfant moi même comme beaucoup d’entre nous de l’école ‘libre’ et de l’école laïque, je me garderais de tout anti cléricalisme désuet et ridicule,

J’ai eu de bons maîtres dans les deux écoles, et aussi de moins bons.

Ce qu’il faut défendre absolument dans notre période actuelle, c’est toutes les ingérences confessionnelles de toutes sortes, si minimes soient t’elles dans l’école, la sphère publique en général et surtout la politique.

Il est important que la lettre et l’esprit de la laïcité soient protégés.

JF.

Ferdinand Buisson : 1841-1932. Humaniste, Philosophe, homme politique. Cofondateur de la ligue des Droits de l’Homme.

Son dictionnaire vient d’être réédité dans la collection Bouquins.

LA LETTRE ET L'ESPRIT LA LAÎCITÉ
LA LETTRE ET L'ESPRIT LA LAÎCITÉ
LA LETTRE ET L'ESPRIT LA LAÎCITÉ
LA LETTRE ET L'ESPRIT LA LAÎCITÉ

Ferdinand Buisson, né le 20 décembre 1841 à Paris et mort le 16 février 1932 à Thieuloy-Saint-Antoine, est un philosophe, éducateur et homme politique français, cofondateur et président de la Ligue des droits de l'Homme, ainsi que président de la Ligue de l'enseignement (1902-1906). En 1927, le prix Nobel de la paix lui est attribué conjointement avec Ludwig Quidde.

Il a été directeur de l'Enseignement primaire en France. En 1905, il préside la commission parlementaire chargée de mettre en œuvre la séparation des Églises et de l'État. Il est également connu pour son combat en faveur d'un enseignement laïque à travers la Ligue de l'enseignement.

WIKIPEDIA

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Publié le par jean françois
LE VOYAGE MAÇONNIQUE VERS LA BEAUTÉ
LE VOYAGE MAÇONNIQUE VERS LA BEAUTÉ

A quarante ans, j’avais l’impression d’avoir fait le tour de moi-même et de l’humanité, nourrit par l’actualité des désastres, l’indifférence aux catastrophes climatiques, les côtés les plus sombres de l’homme, j’étais au sommet de mon ignorance et de mon orgueil. Cloitré dans mes pensées négatives, j’avais l’impression qu’à chaque pas j’allais sauter sur une mine anti personnelle, renforçant mon individualisme. Ma vie était à l’arrêt, le soleil même avait l’apparence de la nuit.

Il me fallait retrouver une autre dimension, un sens à ma vie, à la vie. Le hasard d’une rencontre fût le départ d’un voyage  vers les autres, vers l’autre moi-même.

C’est mon parrain qui mit dans ma main la clé de la porte du temple, le passeport pour renouer avec une vie régénérée, une vie nouvelle avec la redécouverte du sacré. Je pouvais à nouveau contempler la beauté du monde dans le bleu des yeux de mes Frères.

Je pris un nouveau départ, je contemplais la beauté du monde et de mes Frères, j’étais passé à côté sans rien voir. Je regardais à nouveau l’arc en ciel en sortant des ténèbres de l’arche souterraine. La beauté, oui c’était là, la solution, regarder à nouveau la pluie cristalline celle qui brille au soleil, tombe sur le jardin qui reverdit, où s’épanouissent les fleurs de la joie au printemps, entendre le vent qui parle dans les arbres, aux feuilles dorées par l’automne. Croiser le regard heureux de l’homme qui se donne un dernier coup de peigne avant de rejoindre les autres, regarder la femme pressée qui donne à ses lèvres un trait de rouge étincelant.

Etre toujours en voyage vers les autres, pour mieux les aimer, les connaître et me connaître moi-même.

Françoise Spiekermeier nous a donné un livre magnifique d’images sur la beauté (Beauties). « Cette beauté qui sauvera le monde. » comme l’a dit Dostoïevski. La photographe reporter de guerre écrit :

« J’étais convaincue d’avancer dans la bonne voie, la beauté était véritablement en train de me sauver ! » C’était pour elle une voie de salut aux horreurs de la guerre au quotidien.

« Le voyage, rien de tel que le voyage pour renouer avec la conscience d’une dimension sacrée à laquelle n’échappe pas le corps humain. C’est dans la confrontation à l’autre, dans la découverte de l’autre, de l’étrange que naît la conscience de soi en même temps que la relativité de chaque expérience, tout en permettant d’entrevoir des points communs assurant une unicité dans l’humanité et, éventuellement, le sentiment d’appartenance au grand tout de la création. »

L’initiation maçonnique est une succession de voyages, de chemins découverts qui mènent vers les autres et vers soi.

JF.

A lire, A voir, A contempler le livre de photos de Françoise Spiekermeier : BEAUTIES aux Éditions La Martinière.   

LE VOYAGE MAÇONNIQUE VERS LA BEAUTÉ

A PROPOS DE SON LIVRE BEAUTIES
 

"Mettre de l'énergie positive en moi"
De 2008 à 2014, changement de rythme. Elle est photographe pour la fondation Mo Ibrahim à Londres. Elle obtient aussi un master II en Ethnologie à la Sorbonne, en 2010. Cette année-là, elle passe de nouveau derrière la caméra, en qualité de«reporter, exploratrice et scénariste» pour Les nouveaux explorateurs (Canal+).« Mon travail de portraits, BeautieS, débuté en Éthiopie, qui a donné lieu à une expo à la BNF en 2009, avait intéressé Canal+ qui m’a sollicitée et grâce à qui j’ai pu poursuivre mon projet, en parallèle des sept films documentaires réalisés pour la chaîne.» Elle équilibre: « C’est pour mettre de l’énergie positive en moi que je me suis intéressée aux rituels de beauté dans le monde». 

Voilà. Elle mènera dorénavant «de front, des reportages de guerre, des sujets graves et douloureux pour la télévision, la presse», et, en compensation, cultivera «encore ce sillon de la beauté: je continuerai de vivre des émotions esthétiques dont j’ai besoin pour me ressourcer». La pierre philosophale ?

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