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la Franc Maçonnerie au Coeur

la Franc Maçonnerie au Coeur

Un blog d'information, de conversations sur le thème de la Franc Maçonnerie, des textes en rapport avec la Franc Maçonnerie, comptes rendus et conseils de lectures.

Publié le par Jean-François Guerry
Kroaz du

Kroaz du

Vous pourrez retrouver le commentaire dans le Blog voici ma réponse.


En effet les mots ont un sens et l'ordre dans lequel nous les prononçons à une importance. Il est juste et vrai je pense de faire précéder le noir par rapport au blanc. Après les ténèbres vient la Lumière, après le chaos vient l'Ordre. Pour ce qui est du symbole il faut toujours chercher l'idée derrière celui-ci c'est ce que nous enseigne la Franc-maçonnerie. Certains usurpateurs comme le dit Gilles Servat avec vigueur dans sa chanson (version live) de la « Blanche Hermine », n'hésitent pas à se servir de beaux symboles universels pour perturber les esprits au profit de leur idéologie. D'autres plus mercantiles se servent des symboles pour vendre n'importe quel produit.

Le symbole est vivant, il parle à chacun, à la conscience de chacun. Je suis persuadé que les frères qui ont choisi pour patronyme Gwenn ha du étaient animés de la seule volonté de mettre en valeur leur rite et leur loge dans leur pays Il est important le Pays d'où l'on vient d'où l'on est, ce sont nos racines et comme le dit Simone Weil l'enracinement est consubstantiel à l'homme. 

Les frères des loges Gwenn ha du n'étaient pas inspirés par le totalitarisme nazi, le fait même de l'envisager serait leur faire une injure. Mais ils étaient bien à la recherche de la Lumière, fidèles à leur terre matricielle et nourricière, à leur identité. 

L'identité n'étant pas à confondre avec l'identitaire, comme le dit Delphine Horvilleur (Femme Rabin) voir article du Blog du 12 août 2023 : "Admettre son identité mais refuser l'identitaire, assumer d'où l'on vient, ne pas renier ses racines, mais sans cesse les interroger pour comprendre".
 

La communication sur le drapeau Breton a besoin d'être enrichie, nous ne pouvons que remercier notre frère J B de son travail. 

Faut-il pour cela renier le drapeau Breton dans sa version Gwenn ha du et dans le sillage de ce reniement les patronymes des loges, et pourquoi pas les frères qui en sont membres !!! 

Je ne le pense pas. J'ai fait partie d'une loge dont le patronyme était Gwenn ha du, j'ai même été présent à la réunion où les frères ont décidé de choisir ce patronyme aucun d'entre eux n'était un identitaire encore moins un nazi, mais des frères ayant la volonté de développer la Franc-maçonnerie dans leur ville, sur leur terre. 

J'ai d'excellents souvenirs de Mes frères et des travaux que nous avons faits ensemble dans l'intérêt de notre loge et de la Franc-maçonnerie en général. J'ai en mémoire les excellents frères qui ont été initiés dans cette loge juste et parfaite.

Pour moi le patronyme de cette loge reste lié au Pavé Mosaïque, les frères ont été fidèles dans leur foi maçonnique, fraternels et pas seulement entre eux, de vrais chercheurs de lumière, de bons maçons.

Certes nous n'étions pas assez éclairés à l'époque sur la genèse de ce Gwenn ha du, l'éclairage de J B, son savoir et sa culture nous manquait, mais nous étions débordants d'enthousiasme. 

Notre seule faute est d'avoir manqué de vigilance et d'être à l'époque tous des jeunes Francs-maçons, ayant beaucoup à apprendre. Seul notre Grand Maître s'était ému de notre choix, fallait-il renoncer pour autant ? Que celui qui n'a pas fait d'erreur....

Jean-François Guerry.

DRAPEAU BRETON RÉPONSE À UN COMMENTAIRE

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Publié le par Jean-François Guerry
La Croix Hebdo Page de couverture juin 2023

La Croix Hebdo Page de couverture juin 2023

SE PARLER, ESPÉRER, SE TRANSFORMER, S’ENGAGER, MARCHER, RÉSISTER.Part I.

 

Six verbes pour avancer, donner un sens et du sens à sa vie. Ces verbes sont illustrés sur la page de couverture du numéro hors-série de juin du magazine La Croix hebdo. Un travail sur ces verbes non confessionnel, mais spirituel et humain. On y découvre les paroles et les actes de six auteurs contemporains ou récemment disparus, absents mais pas éloignés de notre société.

D’abord Se parler avec le Rabin Delphine Horvilleur. Espérer avec Georges Bernanos écrivain homme libre, radical, anticlérical. Se transformer, avec Cécile Renouard Philosophe, économiste, religieuse, une écologiste à part. S’engager, avec Emmanuel Mounier Philosophe, fondateur de la Revue Esprit il y a 90 ans. Marcher, avec Charles Wright, Journaliste, écrivain. Résister, avec Simone Weil la Philosophe chrétienne sans église.

Je vous engage à lire ce numéro hors-série, c’est une belle et grande respiration spirituelle dans un monde désacralisé, où l’on parle trop souvent de nos ténèbres et pas assez de la Lumière.

Je vous en propose une lecture personnelle avec le prisme de la Franc-maçonnerie, en six articles qui ne représente que ma vision et mon interprétation subjective. L’envie simplement de vous dire comment ces textes ont résonnés en moi et vous en transmettre quelques échos.

 

SE PARLER, avec Delphine Horvilleur

 

Admettre son identité, mais refuser l’identitaire, assumer d’où l’on vient, ne pas renier ses racines mais sans cesse les interroger pour comprendre. C’est pour nous Francs-maçons, savoir lire la Bible, le Volume de la Loi Sacrée, pour son symbolisme. Et comprendre la Bible comme un outil de « reliance » entre les hommes, par la puissance de ses textes et leurs valeurs universelles. Critiquer les textes, sans les renier comme le dit Delphine Horvilleur : « La transmission est toujours un subtil équilibre entre fidélité et infidélité. » (D.H).

Malgré toutes nos épreuves, nos insuffisances, nos insatisfactions et mêmes nos malheurs, il nous faut éviter tous les replis sur soi-même, toute tentation de succomber aux extrémismes. Il faut continuer inlassablement à se parler. Recevoir toutes les opinions, toutes les différences, dans l’honneur et le respect de l’humain. Mais surtout penser par soi-même, et choisir. Mais surtout ne pas préjuger et exclure de manière dogmatique. La peur du monde, la peur de la guerre, des excès du capitalisme, de la mondialisation, de l’écroulement de la nature ne doit pas nous jeter dans les bras des faiseurs de haine, des extrémistes, qui n’apportent rien depuis le début des temps que la théorie du bouc-émissaire. « À chaque fois qu’une société est prise d’une obsession de pureté, elle développe une haine de l’autre… » (D.H).

Se purifier, rectifier sans cesse son attitude avec l’équerre, mais ne pas oublier l’ouverture du compas de l’esprit. Purification n’est pas pureté, comme chemin n’est pas but et certitude d’atteindre le but.

Ne pas hésiter à demander la parole, tout en respectant l’écoute et la parole des autres.

Il nous faut rechercher dans nos textes sacrés, nos rituels, nos légendes, les mots qui parlent à notre esprit, mais surtout à notre cœur, les mots qui suscitent nos émotions, pour nous construire. Celui qui a la capacité d’adapter le symbolisme des textes traditionnels à sa vie personnelle, de déceler sous les mots les idées, trouvera alors la joie de vivre. Il sera sur un chemin qui s’éclaire peu à peu, mais de plus en plus. Je ne crois pas à l’instantané en matière de spiritualité, sauf pour quelques élus. Je crois en l’effort, au travail, à la persévérance. Le sculpteur voit progressivement sous ses coups de maillet et de ciseau naître son œuvre. Plus il avance, plus façonne, plus il polit, plus l’œuvre s’accomplit, quand il a chassé toutes les aspérités, les écorces plus le cœur de l’essence apparaît. Pour se parler, il faut faire le vide en soi pour être prêt à accueillir la parole, c’est ce qui se produit lors de la lecture du prologue de l’évangile de Jean.

Les textes les plus beaux, sont ceux qui ont la capacité de nous faire parler, de nous faire transmettre ce qu’il y a en nous de plus grand que nous-mêmes. C’est le but de l’instruction maçonnique, révéler, susciter la parole de l’élève, la parole qui ayant passé le seuil de sa bouche l’élève.

« Il m’arrive, parfois, qu’on me dise merci pour un enseignement. Alors même que je n’ai pas pu enseigner ce que l’autre a entendu de ma bouche, ne le sachant pas moi-même… Je trouve cela fascinant ! » (D.H).

Celui qui écoute fait grandir sa connaissance, il développe son intelligence personnelle, aussi l’intelligence collective qui ainsi s’améliore. Se parler, sans entrave, sans trop de pudeur d’esprit à esprit, de cœur à cœur fait grandir notre transcendance. Les paroles qui résonnent dans notre cœur, sont universelles ; elles sont aussi totalement, infiniment, et définitivement à l’inverse du repli identitaire.

                                    Jean-François Guerry.

NOTE ÉDITION

Ce premier hors-série de La Croix L'Hebdo propose de suivre 6 figures inspirantes d'hier et d'aujourd'hui pour passer des vacances pleines d'esprit. Au fil de dossiers et de grandes conversations, se rencontrer avec Delphine Horvilleur (rabbin), marcher avec Charles Wright (écrivain pèlerin), résister avec Simone Weil, s'engager avec Emmanuel Mounier (philosophes), espérer avec Georges Bernanos (écrivain), et soigner avec Cécile Renouard (présidente du Campus de la transition). Un été pour se ressourcer !

Denez Prigent : Le chant nous libère des peurs et des angoisses.

Denez Prigent : Le chant nous libère des peurs et des angoisses.

PAROLES UNIVERSELLES

STUR AN AVEL/LE GOUVERNAIL DU VENT son 11ème et dernier Album.

Il n’y a pas meilleur que lui pour faire se rencontrer la tradition celtique et la modernité. Le chanteur breton Denez Prigent vient de publier un nouvel album, Stur an Avel/Le Gouvernail du vent. Un disque envoûtant comme la potion d’un druide contemporain, où les instruments acoustiques fusionnent avec l’électronique. La liberté, l’amour, la mort : les 14 chansons en langue bretonne touchent à l’universel.

SOURCE RFI

« Je ne sais ni lire ni écrire la musique. Mes mélodies me viennent naturellement ».Denez Prigent.
SE PARLER, ESPÉRER, SE TRANSFORMER, S’ENGAGER, MARCHER, RÉSISTER. – Part I.

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Publié le par Jean-François Guerry
Grande Loge Futura

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QUELLE FRANC-MAÇONNERIE AU XXIème SIÈCLE -Part II.

 

Si nous sommes sincères, nous avons tous connu un certain embarras face à des questions posées par des profanes. Nous avons tous pratiqué l’évitement par une réponse sensée satisfaire toutes les interrogations, du style : Vous ne pouvez pas comprendre, pour comprendre il faut être initié. »

Cela exprime un certain mépris vis-à-vis des profanes, et ne réponds pas à leurs interrogations et ne fait qu’accentuer la théorie du complot. Nous occultons d’emblée le demandez, et l’on vous donnera ; cherchez et vous trouverez, frappez et l’on vous ouvrira. » - Paroles de Mathieu 7-7 mais aussi d’Abraham. Si l’on demande, il est naturel que nous soyons écoutez, c’est une attitude fraternelle, bien sûr nous n’avons pas toutes les réponses, mais peut-être la méthode pour comprendre et que celui qui demande puisse avoir la Connaissance de ce qui nous as été donné pour le transmettre à son tour me semble être un Devoir.

Il y a de par le monde plus de maçons sans tablier, que de maçons initiés.

Alors, je suis persuadé que nous fermons la porte de nos temples parce que nous ne prenons pas le temps de répondre à des questions le plus souvent légitimes venant de profanes, qui montrent déjà leur intérêt en posant des questions, qui sont déjà à la recherche de la vérité. Je vous propose quelques questions essayer d’y répondre en conscience sans faux fuyants et peut-être alors, des profanes sincères et non simplement curieux viendront vers vous, vers nous.

Les questions qui fâchent :

  • Pourquoi le secret maçonnique ?
  • Pourquoi les femmes n’ont-elles pas accès à certaines obédiences alors que vous affirmez le caractère universel de la Franc-maçonnerie ?
  • Pourquoi tous les degrés initiatiques ne sont pas donnés dans une même obédience ?
  • Quelle différence y-a-t-il entre Ordre et Obédience ?
  • Pourquoi des maçons sont dits réguliers et d’autres irréguliers ?
  • Pourquoi autant d’obédiences différentes en France ?
  • Pourquoi la communication médiatique de la Franc-maçonnerie est-elle principalement celle d’une seule obédience le G O D F ?
  • Pourquoi les Francs-maçons qui revendiquent ne pas parler de politique sont catalogués à droite ou à gauche en fonction de leur obédience ?
  • Quelle est la différence entre le G A D L U et Dieu ?

Bien sûr, il ne s’agit pas d’exposer d’emblée les mystères et les secrets initiatiques qui doivent vécus, mais il importe que ceux qui cherchent la Lumière puisse envisager de la contempler en suivant le rayon de lumière qui passe sous la porte que nous nous devons d’ouvrir, à nous de savoir nous mettre en capacité de les accueillir et de les préparer à ce grand voyage si tel est leur désir.

Bien sûr les trompettes de la renommée sont parfois mal embouchées, l’intime est précieux comme le silence, mais celui qui renonce à se dévoiler face à des interrogations sincères, comme peut-il espérer faire don de ce qu’il a reçu.

L’excès de discrétion est souvent mal compris. Serions-nous atteints d’une maladie honteuse ? Certains refusent de se dévoiler craignant pour leur intégrité, se rappelant des persécutions subies lors de la dernière grande guerre il y a maintenant 80 ans. N’est-ce pas au fond, un manque de courage. Certains membres de certaines religions sont aujourd’hui ouvertement persécutés renoncent t’ils pour autant à leur foi ?

Il est peut-être temps, que nous surmontions nos craintes et nos peurs pour nous-mêmes ? Que nous revendiquions, la pratique des vertus, que nous soyons de véritables chevaliers de l’esprit, que nous soyons courageux. Il ne s’agit pas non plus de crier à tout va j’en suis, par orgueil et bravade. Mais d’assumer son appartenance sans rougir de honte ni de plaisir.

À tous ceux qui nous reprochent notre fraternité, nous pourrions répondre que nous revendiquons notre fraternité non pas dans un entre-soi, comme dans certains clubs, certaines grandes écoles, mais une fraternité ouverte universelle ; face à un monde individualiste et matériel, y a-t-il une honte à transformer le « je » en « nous ».

 

Et puis il y a la question financière, les fameuses cotisations trop chères ! On ne peut pas mettre la poussière sous le tapis et faire comme si cela n’existait pas. Je me rappelle de deux réflexions émanant de deux Grands Maîtres de deux obédiences différentes et importantes. Le premier qui s’étonnait qu’un frère ne puisse pas spontanément souscrire à une demande de 1000 € pour abonder un fonds créé pour la construction d’un Temple maçonnique qui ne méritait pas selon lui le titre de frère, ce même « Grand Maître » dont le souci principal était de faire du nombre pour son obédience soit la première en nombre de frères.  Un second à propos de la cotisation annuelle autour de 400 € qui ne représentait même pas le prix d’un café à 1,50 € par jour. Je croyai entendre un professeur de marketing, oubliant le coût du transport pour venir en tenue, le prix des agapes, des décors, des rituels, etc…Certes ces sommes ne sont pas énormes pour certains, mais elles le sont pour d’autres. Toute personne sincère ne devrait pas être discriminée en fonction de ses moyens financiers, la porte du Temple doit rester ouverte à tous ceux qui souhaitent entrer et la bienveillance fraternelle doit intervenir pour les aider, sinon elle ne serait qu’un vain mot. (C’est d’ailleurs le cas dans la plupart des loges maçonniques, qui aident sans ostentation les frères dans le besoin). Ce ne sont donc pas les moyens financiers qui freinent l’entrée des profanes en Franc-maçonnerie, et l’on ne fonde pas une obédience en vantant simplement le modeste coût des cotisations.

Ce qui freine à mon sens le développement des obédiences maçonniques, c’est un phénomène qui touche d’une manière générale notre société, la perte du sens de l’engagement. Aujourd’hui on ne s’engage plus, l’on veut bien s’abonner à condition de pouvoir résilier chaque abonnement à tout instant, sans délais, sans efforts, en clair on ne s’abonne que par intérêt.

Ceux-là mêmes qui se sont engagés par serments à être fidèles, persévérants, assidus, renoncent trop facilement à leurs serments, fussent-ils prêtés devant une assemblée de frères, et sur le Volume de la Loi Sacrée, et surtout vis-à-vis d’eux-mêmes. On le constate par le taux d’absentéisme dans les loges. On ne priorise plus les dates de tenues par rapport à d’autres activités, on ne fait plus de demandes d’excuses pour des absences exceptionnelles et justifiées, on s’excuse avec un simple mail, ou un coup de téléphone de dernière minute, oubliant que l’atelier pour travailler à besoin de chaque frère, que le président doit organiser sa tenue, et surtout que les frères qui ont beaucoup donné pour vous accueillir vous attendent.

L’initiation je vous le confirme n’est pas un loisir à la carte, c’est un chemin exigeant, une ascèse spirituelle, un engagement humain, un engagement pour la vie, sinon cela n’a pas de sens. Elle ne peut-être bonheur et joie que dans son plein accomplissement qui impose une présence physique, une pratique. Elle ne peut être remplacée, par des lectures solitaires ou des vidéoconférences. La loge, est un lieu de formation et de transformation de l’homme possible avec l’aide et l’assistance de tous ses membres. Alors, c’est un Devoir, d’en faire profiter les autres, ceux que nous appelons profanes, puisqu’ils sont hors du Temple. C’est bien ce à quoi nous nous engageons au terme de chaque tenue, porter en dehors du Temple les enseignements que nous avons reçus. Je dirais en conclusion n’ayons pas peur de dire ce que nous sommes, n’ayons pas peur de faire ce que l’on dit et ce pourquoi nous nous sommes engagés librement sans contraintes d’aucune sorte, parce que c’est de la joie. Alors la Franc-maçonnerie continuera de perdurer comme elle le fait depuis plus de trois siècles et ce n’est pas si mal au regard de notre temps, de notre société. Nous pourrons toujours dire sans réserve et sans honte, j’ai le bonheur d’en faire partie.

                                                                 Jean- François Guerry.

Quelques Soeurs et Frères de différentes obédiences ayant reçus des degrés initiatiques du 1er au 33ème, constatant la désaffection pour la Franc-maçonnerie, s'en sont émus et ont décidés de créer un nouveau Rite, qu'ils ont nommé Futura ce rite est pratiqué dans une obédience également crée. Souhaitons leur le succès dans leur difficile entreprise et dans une sphère maçonnique déjà bien importante en rites et en obédiences.

 

Toute initiative qui tend au rayonnement de la Franc-maçonnerie est un bienfait pour celle-ci. Ci-dessous la présentation de leur obédience et de leur rite.Avec leur aimable autorisation.

Jean-François Guerry.

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ACTUALITÉS DU DRAPEAU BRETON VU DANS LE TÉLÉGRAMME DE BREST
QUELLE FRANC-MAÇONNERIE POUR LE XXIème SIÈCLE - PART II-
SYMBOLISME DU TRISKELL VU DANS GEO MAGAZINE
QUELLE FRANC-MAÇONNERIE POUR LE XXIème SIÈCLE - PART II-
QUELLE FRANC-MAÇONNERIE POUR LE XXIème SIÈCLE - PART II-
QUELLE FRANC-MAÇONNERIE POUR LE XXIème SIÈCLE - PART II-
QUELLE FRANC-MAÇONNERIE POUR LE XXIème SIÈCLE - PART II-
QUELLE FRANC-MAÇONNERIE POUR LE XXIème SIÈCLE - PART II-
À la fin du texte de Géo magazine une référence de plus au PNB et au nazisme déjà vu dans les articles sur le Gwenn ha du !
Humour : sur la côte on se prépare pour les jeux olympiques.
QUELLE FRANC-MAÇONNERIE POUR LE XXIème SIÈCLE - PART II-
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Publié le par Jean-François Guerry
Grande Loge Futura ?

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QUELLE FRANC-MAÇONNERIE POUR LE XXIème SIÈCLE ?

 

 

Toutes les obédiences s’interrogent sur leur avenir, partout dans le monde en particulier au Royaume Uni et en Amérique. Elles voient leurs effectifs diminuer, au mieux stagner et ce depuis plusieurs années. Un article récent de Roger Dachez historien de la Franc-Maçonnerie paru dans le Cahier de l’Alliance la Revue de la G L A M F, Numéro 15 sous le titre de L’avenir de la Franc-Maçonnerie en France est éloquent, son analyse lucide : il évoque sans tabou et sans mettre la poussière sous le tapis. La société moderne est devenue plus individualiste, plus matérialiste, je cite « l’homme moderne serait seul face à son destin, n’écoutant que son intérêt propre, son plaisir immédiat. » C’est en rapport avec notre société qui demande, plus de liberté, plus d’égalité et ne se préoccupe pas de la fraternité. Le triangle sociétal républicain est brisé réduit. La Franc-maçonnerie est devenue outre-manche et outre atlantique une forme de Charity Business, en France soit sociétale, politisée soit intellectuelle et purement philosophique oubliant peu à peu la spiritualité. Roger Dachez pose la question : « La franc-maçonnerie est-elle seulement une expérience initiatique ou un objet d’étude- ou les deux à la fois ? Une société de pensée ou une école d’éveil ? Sachant que les travaux de loge ne brillent pas toujours par leur qualité intellectuelle, ils ne sont souvent que errements ou vagabondages intellectuels sans profondeur. (Comment pourrait-il en être autrement quand on demande, parfois une seule fois par an une planche à ses membres en les suppliant qu’elle ne dépasse pas les 15 minutes de crainte de voir l’auditoire tomber dans les bras de Morphée, pourtant dieu des rêves prophétiques des Métamorphoses d’Ovide tenant un miroir d’une main et de l’autre des graines de pavot dont on connaît les vertus, je ferme la parenthèse.)

Il subsiste encore pourtant après le déclin des religions traditionnelles un besoin de spiritualité et de Connaissance. C’est là que se trouve selon moi l’avenir de la Franc-maçonnerie, malgré les contraintes de la vie moderne, l’homme à besoin d’autre chose que la matérialité, il a besoin d’espaces où cette spiritualité peut s’exprimer, de lieux sacrés, clos et couverts loin des tumultes de l’immédiateté. Celui qui n’a pas au gouté au silence, qui n’a pas écouté sa conscience, ne s’est pas élevé spirituellement n’a pas connu la joie dans son cœur. Alors pourquoi cette demande de spiritualité n’est-elle pas toujours satisfaite ? Quels sont les obstacles qui entravent cette réalisation ? Je vous propose de regarder si nous avons individuellement et collectivement une responsabilité à la stagnation des candidats à l’initiation. Toutes les obédiences sont confrontées à ce problème. Vous avez sans doute des idées ou des propositions ? Quelques frères parmi d’autres se sont penchés sur ce sujet, faut-il un nouveau Rite, de nouvelles obédiences plus en rapport avec le monde moderne et les demandes des sœurs et des frères ? Nous regarderons attentivement la création du Rite Futura et des nouvelles obédiences qui entendent en faire leur rite unique.

                                    Jean-François Guerry.

À SUIVRE….FUTURA une nouvelle obédience Libre et Souveraine. Bâtir, Construire, Créer...

L'ACTUALITÉ DU DRAPEAU BRETON.

 

Encore un message reçu d'un lecteur J B L.
Emblème de la RL KROAZ DU OR de RENNES.

Emblème de la RL KROAZ DU OR de RENNES.

Bonjour mon Cher Jean-François, 
entre deux escapades estivales, je prends le drapeau en marche.
Breton d'adoption, "je suis né" à Gwenn Ha Du, puis en raison de vicissitudes maçonniques, mes FF et moi avons repris il y a 11 ans notre chemin sous une nouvelle bannière, celle de Kroaz Du, pour marquer notre fidélité et attachement à la FM initiatique de Tradition, celle qui mène "de la coexistence à la fraternité de pélerinage" comme le disait récemment à point nommé notre F. Francis BARDOT.
Ainsi lors de chaque tenue, congrès, convent...les FF de notre Loge arborent fièrement à leur boutonnière ce pin's qui ne manque pas d'interroger lors de ces pérégrinations et même en Bretagne; occasion de rappeler l'histoire ancienne et glorieuse de ce premier oriflamme breton, exempt de toute proximité avec le drapeau US ou les dérives de certains groupuscules fachistes. Un petit objet riche d'histoire et de symbolisme qui nous unit et nous singularise. Oui nous sommes fiers d'appartenir à Kroaz Du et d'installer cet oriflamme lors de chaque tenue entre la lune et le soleil, au dessus du Maître de la Loge.
Bises fraternelles
JB eh oui des initiales providentielles

J B L.

L'ACTUALITÉ DU FESTIVAL INTERCELTIQUE DE LORIENT
Avec Barzaz, l’esprit de Yann-Fañch Kemener demeure au Festival interceltique de Lorient

Lundi soir, le Festival interceltique de Lorient a vécu un grand moment avec le retour de Barzaz, groupe mythique de musique bretonne.

 

Source Télégramme de Brest

Source Télégramme de Brest

Quand nos bras se croisent et que nos mains se saisissent l'on pense à nos Frères éloignés qui sont à l'Orient éternel et qui nous attendent.

JF GUERRY.

QUELLE FRANC-MAÇONNERIE POUR LE XXIème siècle

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Publié le par Jean-François Guerry
Sources le TÉLÉGRAMME DE BREST le 08 août 2023
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Sources le TÉLÉGRAMME DE BREST le 08 août 2023

Sources le TÉLÉGRAMME DE BREST le 08 août 2023

QUELLE HEUREUSE RENCONTRE !

 

L’article du Télégramme de Brest et de l’Ouest, me donne l’occasion, de me souvenir de mes premiers articles sur le Blog à propos du Voyage de Jean-François de Galaup de Lapérouse né en 1741, ce Frère qui naquit dans le Tarn à Albi et embrassa la carrière de marin ; influencé par ses cousins de la Joncquière. En 1756 il quitte Albi pour Brest. Il fit sa première mission à la tête du Formidable en 1757 un ravitaillement du Québec. Toujours à la tête du Formidable il combattit les anglais dans la baie de Quiberon en 1758-1759 après sa défaite lors de la bataille des Cardinaux en face de l’île d’Hoëdic, il fût échangé avec un prisonnier anglais en 1760 et après la paix en 1763 il partit aux Antilles en 1772, en 1779 il participe à la guerre d’indépendance des colonies anglaises d’Amérique.

Puis c’est en 1785 qu’il reçut les instructions du Roi Louis XVI pour le grand voyage la circumnavigation. Un voyage politique, humanitaire « à la découverte des naturels », et scientifique. En 1788 les côtes d’Australie furent les dernières à voir ses deux navires la Boussole et l’Astrolabe. Il se dit que le Roi Louis XVI au pied de l’échafaud aurait demandé : « Avez-vous des nouvelles de Monsieur de Lapérouse. »

Le nom de Lapérouse figure sur la matricule des membres de la Loge L’Heureuse Rencontre à l’Orient de Brest en 1779, il aurait été initié à la Franc-Maçonnerie en 1778. Dans cette loge la plus connue des loges brestoises créée en 1745. Il fait donc partie des illustres Francs-Maçons marins avec Louis-Antoine de Bougainville initié en 1778 à la loge L’Accord Parfait, Yves-Joseph Kerguelen-Trémarec membre de la loge la Parfaite Union à l’Orient de Quimper ou encore Robert Surcouf membre de la loge La Triple Essence à l’Orient de Saint-Malo.

La loge L’Heureuse Rencontre à l’Orient de Brest à sa création en 1745 était une loge fréquentée par la haute société brestoise. Elle précéda la loge Les Amis de Sully créée en 1783 moins élitiste.

Pour aller plus loin lire :

Jean-Yves Guengant  Brest et la Franc-Maçonnerie, Les Amis de Sully des origines à nos jours. Juin 2008.

Yannick Rome 250 ans de Franc-Maçonnerie en Bretagne.1997.

 

                                    Jean-François Guerry.

TONNERRE DE BREST
QUELLE HEUREUSE RENCONTRE !

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Publié le par Jean-François Guerry.
ACTUALITÉS : DRAPEAU BRETON
Encore un message reçu par courrier à l'adresse du Blog :
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N'hésitez pas à écrire les publications sont anonymes ou pas selon votre désir.

 

Ci-dessous le message d'un lecteur.

 

Message reçu de G.G de Cléder.

 

Sachant que je suis de Cléder, bien que demeurant à Paris et Arcachon. Encore un peu bretonnant et partageant les mêmes valeurs que vous. Je me souviens maintenant des réflexions de mes parents vers 1952 concernant la milice Morvan et le Gwenn ha du, il y avait eu un petit maquis dans la région léonarde, des fusillades à Cléder et ils en conservaient une grande amertume. Encore bravo pour votre éclairage. Mais quoi et que faire pour établir la vérité qui doit présider à tous les discours ? Kenavo

G.G. CHK.

L’honneur de cet éclairage reviens à J.B le bien nommé, je ne suis qu’un passeur d’informations, J.B lui est le formateur et comme il dit chaque coup de pied dans le ballon compte, c’est ainsi qu’à la fin on marque des buts.

Jean-François Guerry.

ACTUALITÉS : DRAPEAU BRETON
La Croix noire est utilisée par les Bretons depuis le moyen âge, il fût porté aux croisades. C'est le plus ancien drapeau connu de la Bretagne...



Lors des deux premières croisades, tous les croisés arborent la croix rouge sur fond blanc. En 1188, le pape Grégoire IX accorde à chaque nation une couleur différenciée. Les bretons reçoivent pour leur croix la couleur noire. Porté par les Croisés Bretons jusqu’à Jérusalem, ce drapeau du christianisme militaire est hissé sur la mosquée Al Aqsa qui deviendra le quartier général des Templiers. 

Elle est cousue sur les vêtements des soldats bretons pour les distinguer au combat aux XVe et XVIe siècles et les Montfort l’utilisent sur leurs étendards. 

Plusieurs ports bretons font usage d’un pavillon à croix noire simple ou semé de mouchetures d'hermine.

source Saint Jude Éditions.

ACTUALITÉS : DRAPEAU BRETON

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Publié le par Jean-François Guerry
LA FRANC-MAÇONNERIE UNE FRATERNITÉ DE PÈLERINAGE
Photo de irongamer sur Unsplash

LA FRANC-MAÇONNERIE UNE FRATERNITÉ DE PÈLERINAGE ?

 

La Franc-maçonnerie comme un chemin initiatique de rencontre avec soi et les autres, un chemin loin des avoirs et proche de l’être, une reconnaissance d’un partage commun.

« Veuillez maintenant distribuer les baguettes de pèlerin… »

Francis Bardot dans un paragraphe de son article paru dans le quinzième numéro des Cahiers de l’Alliance (La revue d’études et recherche maçonniques de la GLAMF) consacré à la Franc-Maçonnerie de Tradition, évoque la Franc-maçonnerie comme un fraternité de pèlerinage.

Le pèlerinage est un chemin de partage des vertus. Dans l’introduction de son article, F. Bardot convoque la philosophe Cynthia Fleury qui à écrit sur la Fraternité : « Telle qu’elle est aujourd’hui : une culture déclarative, celle-là même qui tend à réduire la joie de l’humanité vivante en la drogue infantilisante du bonheur qui s’achète. »  Je compléterais, la Fraternité ne s’achète, on en parle parfois trop souvent aurait dit Socrate et qu’attendez-vous pour la pratiquer ?

Le Franc-maçon sincère est à l’inverse de cette démarche qui conduit l’être à l’avoir. Prendre le chemin de la Fraternité, c’est avoir la Force en soi d’abandonner son confort et ses avoirs, ayant pris conscience de leurs limites. C’est discerner dans l’obscurité de son cœur le flambeau qui éclaire le chemin, s’en saisir et entendre alors battre son cœur. Ceux qui prennent le chemin de la fraternité mettent leur main, sur leur front en visière pour regarder le chemin et chercher les Frères qui sont dans son attente. Celui-là, ne montre pas les autres avec son doigt, il se saisit de leurs mains, il les prend dans ses bras. Il sacralise l’expression bien fraternellement.

Francis Bardot, écrit avec justesse : « Ici, (Dans la Tradition Initiatique) les relations ne s’ajoutent pas à l’être humain déjà constitué, elles le constituent. » Ainsi, je dirais l’exercice spirituel de la pratique de la Fraternité devient peu à peu pour le Franc-maçon son ordinaire, un mode de vie. Le pèlerin qui lance son cri sur le chemin Ultreïa ! Plus loin, plus haut l’a compris, il serpente sur le chemin à flanc de montagne, il va vers le sommet à la rencontre de l’autre, de lui-même, de l’Unique, les trois formant un triangle mystérieux. C’est lumière sur Lumière, sacré sur Sacré, c’est Bien et Beauté.

La Raison de l’homme est vite dépassée par cette quête d’infini, d’absolu, il doit avoir recours à son intuition, à son imagination, pour voir plus grand que lui en toute humilité. Un domaine où les premiers pas, les premiers mots sont difficiles hésitants, puis rassurer par leurs Frères, ils font un pas puis deux de côté, puis de grandes enjambées au-dessus du vieil homme mort, quand la chair quitte ses os. Le dernier pas final le ramènera au centre de lui-même, plus radieux que jamais. Là ses Frères l’attendent ils partiront ensemble à la recherche de la parole perdue, éclairés par la Grande Lumière. Quel pèlerinage !! Quelle révélation !!!

                                            Jean-François Guerry.

LA FRANC-MAÇONNERIE UNE FRATERNITÉ DE PÈLERINAGE
LA FRANC-MAÇONNERIE UNE FRATERNITÉ DE PÈLERINAGE

VIENT DE PARAITRE-

juin 2023

La Franc-maçonnerie de Tradition

une fraternité pour notre temps

Pour leur 5ème anniversaire, les « Cahiers de L’Alliance » proposent un numéro spécial consacré à la Franc-maçonnerie initiatique de Tradition, son évolution et son avenir.

Ce numéro accueille, en ouverture, une importante contribution de Roger Dachez ; il questionne le futur et met en perspective le cas français avec l’évolution des Franc-maçonneries partout dans le

monde. Cela le conduit à réfléchir aux notions de régularité, de mixité, de relations inter- obédientielles... et à s’interroger : « Ce que les francs-maçons transmettent depuis plus de trois siècles, se trouvera-t-il encore des hommes – et des femmes – pour le désirer demain ? »

Au fil d’un sommaire particulièrement dense, seront abordés le sens de l’initiation et de la fraternité au XXI° siècle, l’écosophie dans les grands enjeux de notre temps, le langage poétique au cœur de l’expérience spirituelle...

Nous vivons aujourd’hui une période de rupture civilisationnelle, dans la modernité tardive qui a coupé l’homme de la Tradition et retranché toute vie intérieure. Dernière voie initiatique pour l’Occident, la Maçonnerie a la responsabilité de la transmettre dans tout son éclat. L’ordre maçonnique en est garant, dans un idéal et une pratique de fraternité authentique réaffirmés.

Un numéro de référence à découvrir !

Au sommaire

Fred PICAVET - Le XXIe siècle sera spirituel ou ne sera pas ?
Roger DACHEZ – L’avenir de la Franc-maçonnerie en France
François-Xavier TASSEL - La Franc-maçonnerie comme renaissance
Francis BARDOT – La Franc-maçonnerie initiatique de Tradition : discerner l’éternel

au sein du changement
Gaston-Paul EFFA - Le langage poétique à la source de la spiritualité
Jacques di COSTANZO - Intégration de la démarche initiatique dans le XXIe siècle Gérard BOSSU, Christian HUGLO, Alain JUILLET - L’écosophie au cœur de la Franc-

maçonnerie traditionnelle
Gaël de KERRET - De l’écologie à l’écosophie
Jean DUMONTEIL - Une fraternité maçonnique pour notre temps

« Cahiers de L’Alliance » n°15, La Franc-maçonnerie de Tradition, Ed Numérilivre, Paris, juin 2023, 140 pages, 20 €. – abonnement un an, 3 numéros, 48 €.

A commander sur www.eosphoros.fr ou www.numerilivre.fr
Au rythme de 3 numéros par an, les « Cahiers de L’Alliance » sont édités par la Loge nationale de

recherche de la Grande Loge de l’Alliance Maçonnique Française.
Directeur de la rédaction : Jean DUMONTEIL - Rédacteur en chef : Jean-Claude TRIBOUT

ET TOUJOURS L'ACTUALITÉ DU DRAPEAU BRETON 
LA FRANC-MAÇONNERIE UNE FRATERNITÉ DE PÈLERINAGE
LA FRANC-MAÇONNERIE UNE FRATERNITÉ DE PÈLERINAGE
Pour lire l'article copier le lien dans votre navigateur.
https://www.lefigaro.fr/nantes/c-est-rocambolesque-en-loire-atlantique-un-maire-denonce-a-la-police-un-drapeau-breton-mal-place-20230806

 

 

 

Merci de bien écouter l'introduction de cette chanson....version live
LA FRANC-MAÇONNERIE UNE FRATERNITÉ DE PÈLERINAGE

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Publié le par Jean-François Guerry
Vu au Festival Interceltique de Lorient le 05 août 2023 réconciliation ?

Vu au Festival Interceltique de Lorient le 05 août 2023 réconciliation ?

Des commentaires arrivent encore au Blog au sujet de l'article et du travail de J B sur le Drapeau Breton. 
La même réflexion pourrait avoir lieu sur le nom de la forêt  située sur les deux départements Bretons 56 et 35: Paimpont ou Brocéliande ? 
En attendant une photo expédiée par un lecteur du Blog prise hier au Festival Interceltique de Lorient  les 2 drapeaux en conversation... et un autre lecteur a vu un article de Ouest-France successeur de Ouest-éclair diffusé à l'époque de Morvan Marchal.

 

JF GUERRY
Drapeau Breton III

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Publié le par Jean-François GUERRY
DRAPEAU BRETON II- La question de l'identité
J'avais encore quelque chose à vous dire...

La question de l’identité.

 

Dans un monde où les frontières disparaissent peu à peu, où tout se mondialise, où tout se « marchandise ». L’identité tend à se dissoudre dans un universalisme, qui n’est pas universalité et universel. Savoir d’où l’on vient, où l’on va, qui l’on est pourrait être plus une question. Qu’est-ce qui fait l’identité ? Rien d’autre que les femmes et les hommes, qui ne veulent pas se fondre dans la mondialisation, et se reconnaissent entre eux par des vertus communes partagées. Dans un temps où les minorités semblent vouloir s’affirmer la question est pourquoi l’identité, ce besoin d'identité. C’est encore les lumières du passé qui peuvent nous éclairer. Le français a été imposé à des populations dont ce n’était pas la langue : les Bretons, les Corses, les Basques, les Catalans, les Occitans, les Alsaciens, tous ces peuples sont attachés à leur pays à leur identité, considérés parfois comme des barbares. Personnellement mes grands-parents parlaient Breton, mais m’ont demandé de ne pas le parler. Car les Bretons avaient mauvaise réputation, ils étaient sales, ils buvaient, ils mangeaient comme les cochons les épluchures de pomme de terre.

Puis la Bretagne s’est réveillée, le feu couvait sous la Breizh. Les marchands sont aussi arrivés, et c’est là que le Gwenn ha du s’est déployé, avec les galettes et les crêpes, les chants, la musique. C’est peut-être au-delà des emblèmes qu’il faut regarder, il faut voir les femmes et les hommes, ceux qui sont du pays et les autres qui en sont tombés dans la marmite bretonne amoureux de ses vertus, de ses qualités et de sa météo surement !

Yann Queffélec  écrit : « Les parisiens ne connaissent absolument pas les Bretons et ils réagissent à un certain nombre de clichés bourgeois : la Bretagne, c’est les vacances mais hélas il pleut. C’est la pêche à la crevette, les crêpes, les chapeaux ronds et les binious, même s’ils ne savent pas très bien ce qu’est un biniou… Mais je ne supporte plus, que dès qu’il y a trois gouttes de pluie on ne ressort : « Ah ben merci de nous avoir apporté votre temps pourri ! » Quand on connaît la Bretagne, on sait combien il peut y faire beau, sans compter que je n’ai aucune envie d’avoir un ciel bleu en permanence sur la tête, je trouve ça très angoissant. Et en Bretagne on a les plus beaux du monde. »

Au-delà du drapeau, la Bretagne c’est des émotions partagées données par combien de marins de capitaines qui ont voyagé sur la terre entière ! C’est donc une identité ouverte sur le monde et la capacité et le désir comme Ulysse de revenir au « Au pays » l’envie de pays comme le chante Gilles Servat. La Bretagne c’est Yannick Martin le musicien noir des Abers originaire de Colombie et sa bombarde diplômé du conservatoire de Quimper acteur majeur du Festival Interceltique de Lorient. La Bretagne c’est Olivier de Kersauson l’éternel voyageur, celui des allers et retours vers sa terre natale, un désir de Bretagne comme une soif jamais étanchée. Plus humblement la Bretagne pour moi c’est le Finistère, pas la fin de la terre, mais plutôt le début du ciel, un bout de ciel.

Pourquoi les Bretons, même s’ils ne la parle pas, sont-ils attachés à leur langue ? Nelson Mandela donne une réponse : « Si vous parlez à un homme dans une langue qu’il a apprise, il la comprend avec son cerveau, mais si vous lui parlez dans sa propre langue, vous touchez son cœur. »

Les Bretons, c’est le réseau, c’est la mafia selon certains politiques, je dirais c’est la Solidarité Bretonne teintée de tolérance et d’ouverture, le contraire de la fermeture sur soi, pas étonnant que les extrémismes prospèrent peu en Bretagne. Car elle force, parfois colère, mais elle est surtout recherche de l’excellence, du bien.

Au-delà du drapeau, la Bretagne, c’est tous les grains de sable, les rochers des côtes, les chants des femmes et des hommes soeurs et frères, le vent dans la lande, les ciels multicolores dessinés du matin jusqu’au soir, un bout de terre mystérieux salé. Une pointe, un élan vers le ciel, vers l’infini, une identité ouverte sur le monde qui touche à l'universel.

                                            Jean-François Guerry.

À tous les Basques, les Corses, les Catalans, les Alsaciens, les Occitans... 

Phare de la Teignouse Baie de Quiberon - Bretagne

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Publié le par J. B - Contributeur JF Guerry
Drapeau Breton Kroaz duDrapeau Breton Kroaz du

Drapeau Breton Kroaz du

Il faut savoir regarder le passé et ses lumières, pour éclairer le présent et envisager l'avenir.
Toujours Savoir pour Comprendre le chemin de la Connaissance est souvent sinueux et plein d'embûches. L'ignorance n'est pas Connaissance, garder sa conscience éveillée et faire son jugement par soi-même.
Le travail qui suit sur le Drapeau Breton, quel Drapeau ouvre le champ de la réflexion. C'est une contribution à la recherche de la vérité.
Nul doute qu'il suscitera des interrogations, voire des remises en cause, au moins des questionnements.
On ne peut pas jeter un voile sur le passé et détourner son regard.
Ce travail de J.B le bien nommé, fait claquer le GWENN HA DU, faut-il donner a cet emblème une claque ou faut-il le vénérer. Avec le temps le chemin est peut-être au milieu, mais pas dans l'oubli ? La célébrité du Gwenn Ha Du, généré par le marketing ne saurait effacer de nos mémoires, les taches et les souillures. Nous savons que l'hermine à le ventre blanc et la queue noire, et quelle a la capacité de changer de couleur ! 

 

Jean-François GUERRY.

Armoiries Ville de RENNES
Armoiries Ville de RENNES

Armoiries Ville de RENNES

Quel drapeau pour la Bretagne, quel emblème de la Bretagne, Kroaz du ou Gwen ha du ?

 

Le sujet que nous nous proposons d’évoquer ce midi n’est pas seulement un rappel historique, mais, il nous implique, soit au travers de la simple éthique, soit au souvenir d’un de nos rituels qui nous dit que, je cite : « Les lumières du passé éclairent l’obscurité de l’avenir ».

 

Et les souvenirs, ce sont les reproches de mon père, lorsque adolescent, j’affichais le Gwen ha du sur les murs de ma chambre, je ne comprenais pas ses reproches, d’autant que je savais mon père parfaitement breton tout son entourage parlait breton, et était plutôt fière de son identité. Lorsque je partais pendant les vacances en faisant du stop sur les routes d’Europe en arborant justement ce drapeau. Il attirait la curiosité, il nous permettait de belles rencontres. Mais les reproches continuaient, il m’en aura fallu du temps pour comprendre, mais aujourd’hui, je sais pourquoi. Donc devant ces questions, je vais procéder comme un juge d’instruction, qui travaille à froid sur les « cold case ». Car il s’agit d’une vieille affaire. Je vais tout mettre sur la table, et on va regarder ensemble. Une très vieille pour le Kroaz du. Une toute récente pour le Gwen ha du.

 

Le KROAZ DU

 

La plupart des drapeaux, flammes des pays d’occident sont ornées d’une croix. On peut les citer, les pays scandinaves, Norvège, Suède, Danemark, Islande et Finlande, même le royaume uni, le pays de galle, l’écosse, la Georgie, etc. Voir d’autres régions du pays (la Savoie, le pays basque etc...même la Suisse a sa croix..). On pourra croire voir là l’influence du christianisme triomphant. Ce n’est pas si simple que cela. Le symbole du christianisme primitif n’était pas la croix, mais le poisson, signe de partage, comme un rappel de pâques. Peut-être également parce que les romains n’exécutaient pas sur les croix, mais sur des « Tau ». Le symbolisme de la croix est bien antérieur au Christianisme, et son appropriation par les sectes Chrétiennes est arrivée bien après les opérations du début de l’ère. Sans doute à l’époque de la rédaction des premiers évangiles vers le 1er et 2ème siècle, et reconnu plus tard à l’époque de l’Empereur Constantin au 4ème siècle, soit très loin après l’histoire. Le symbolisme qui nourrit cet espace reconnait au premier degré le symbolisme du fil à plomb que vous avez sous vos yeux, et qui nous amène dans sa verticalité à nous plonger vers nous-même et celui du second degré qui nous donne dans son horizontalité à parcourir le monde. Vertical et horizontal se croisant dans le signe évoqué.

 

Ceci dit, ceux qui l’ont adopté, au 12ème siècle savaient qu’il adossait ce choix au Christianisme qui forgeait la pensée dominante de l’époque. Donc ce drapeau, ce kroaz du, la croix noir sur fond blanc qui a parcouru les mers du globe est le drapeau breton historique le plus ancien, son origine remontrait à la troisième croisade (1188) selon certains auteurs, longtemps utilisé en tant que pavillon maritime au XVIe siècle, le Kroaz Du est encore de nos jours hissé dans de nombreuses villes côtières de Bretagne. Il serait porté par les chevaliers templiers bretons, cela voudrait dire qu’il aurait été jusqu’à Jérusalem.

 

Lors de la première croisade, Alexis Ier Comnène, l’empereur byzantin, fit tailler dans ses manteaux de pourpre des croix rouges qu'il fit distribuer aux pèlerins afin qu'ils puissent traverser l'empire byzantin sans encombre. Cette croix fut rapidement arborée par les Croisés. Suivant la tradition, en 1098, à la bataille d'Antioche, les chrétiens ont été aidés par des armées angéliques vêtues de blanc et chevauchant des chevaux blancs. Leurs bannières, que les Croisés ont reproduites, étaient blanches avec des croix rouges.

 

Lors de la troisième croisade, le 13 janvier 1188, une conférence à Gisors réunit le pape Clément III, le roi de France Philippe Auguste, le roi d'Angleterre Henri II Plantagenêt, auquel succédera six mois plus tard Richard Cœur de Lion, ainsi que le comte de Flandre Philippe d'Alsace. Ils décidèrent d'attribuer une couleur de croix par nationalité afin de distinguer les nations. Le royaume de France prit la croix apparue lors de la première croisade et mentionnée quelques années plus tard comme étant la croix de Saint Georges terrassant le dragon, rouge du sang du Christ sur un drapeau blanc, le drapeau des templiers ; les Anglais eurent l'inverse, la croix d'argent (blanche) sur fond rouge ; les Flamands, seuls représentants de l'Empire qui rallia la croisade la même année par une décision prise à la diète de Mayence, la croix verte sur un drapeau blanc. Par la suite, de même que les Italiens adoptèrent la croix d'or (jaune), les Bretons auraient pris la croix noire, peut-être à la fin du XIIe siècle et le début du XIIIe siècle, peut-être en 1236-1237 quand Pierre Mauclerc fut pressenti par le pape Grégoire IX comme chef de la future croisade. Cependant, il n'existe aucun texte, ni iconographie de l'époque permettant de l'affirmer.

 

Par-contre, l'usage de la croix noire est attesté au quinzième siècle, comme le montre une enluminure du manuscrit Compilations de Chroniques et des Bretons illustrant le combat des Trente. L'étendard à croix noire est également utilisé pour figurer la victoire des blésistes (partisans de Charles de Blois) lors de la prise de Vannes en 1342 (enluminure du XVe ou XVIe siècle). On retrouve la croix noire sur le drapeau de la ville de Nantes. Elle figurait aussi sur ceux de Brest (fond blanc et bande rouge) et de Saint-Malo (sur fond rouge, remplacé par le bleu-blanc-rouge, récent).

 

La croix noire est la marque des combattants bretons à Saint-Aubin-du-Cormier (récit de la bataille dans les chroniques). Elle est mentionnée comme emblème breton dans le récit versifié Le franc-archer de Bagnolet (XVe siècle). Il s'agit d'un signe populaire et d'un attribut d'Etat internationalement reconnu.

 

Le Kroaz du était également arboré par les navires bretons qui sillonnaient les mers. Les différentes cartes marines le figurant l'associent à des mouchetures d'hermine, symbole des ducs de Bretagne. Après 1532, des variantes de ce pavillon sont encore utilisées par la marine, en particulier par l'Amirauté de Bretagne. Il est modifié et on voit apparaître un filet noir (resarclé). L'Amirauté est abolie par Richelieu en 1626, puis rétablie par Louis XIV, puis abolie de nouveau à la Révolution française en 1789. Cependant, le drapeau continuera à flotter sur les navires de Bretagne, il était le signe de la vivacité de l’activité commerciale des marins bretons.

 

Il semble ainsi parfaitement légitime d’accepter cet emblème pour représenter la Bretagne, notamment à Lorient. Disons que lui, au moins, il est propre.

 

Le GWEN HA DU

 

Abordons maintenant l’autre emblème, le « Gwen ha du », qui semble s’imposer comme une évidence pour représenter la Bretagne. On va donc décortiquer cette affaire :

 

Lorsque j’avais 14-15 ans, à l’âge où commence notre nécessaire rébellion, je voyageai sur les routes d’Europe en stop. Nous mettions ce drapeau sur notre sac. Je me rappelle encore des remarques de mon père qui en voulait à ce drapeau, mais il ne me disait pas pourquoi, alors moi, par esprit de contradiction je refusais d’obtempérer. Ce drapeau à l’époque nous permit de faire de belles rencontres. L’histoire, je l’apprendrais plus tard.

 

Nous sommes à la veille du Festival Interceltique de Lorient et vous verrez fleurir pendant une dizaine de jours dans les rues, cet emblème arboré par des groupes ou des touristes de passage dont la plupart ignore l’histoire de la Bretagne et ignore plus que tout sur celui de ce drapeau. Si vous faîtes un micro-trottoir, vous serez surpris de constater l’ignorance abyssale des interlocuteurs sur le sujet. Alors, on va la raconter cette histoire.

 

L’histoire commence en 1923, des militants du groupe régionaliste « Breiz Atao » (Bretagne toujours) se rapprochent des réseaux pangermanistes dont ils adoptent l’idéologie, pour faire cours, la supériorité des « races » nordistes sur ceux du sud, les métèques et les rastacouères, il leur fallait un emblème pour le journal et leur mouvement.

 

« Ce drapeau, né de la plume de Morvan Marchal, premier directeur de Breiz Atao, a été pré- senté par un tour de passe-passe, à un public ignorant tout de la Bretagne, comme le drapeau breton traditionnel. »

 

C'est ce que déclare en 1975 Olivier Mordrelle, dit "Olier Mordrel", un des principaux organisateurs de Breiz Atao, l'organisation qu'a fondé Morvan Marchal, et pour laquelle ce dernier a créé le drapeau "Gwen-ha-du".

 

Il faut bien comprendre dans quelle ambiance vivaient les militants de l’époque. Nourris au biberon Maurassien, et de Drumont, théoricien de l’antisémitisme, Il importe, en premier lieu, de connaître la base politique de Breiz Atao et du Parti National Breton. En 1911, un premier Parti National Breton, est constitué avec ce type de fondateurs :

 

« Job Loyant, Ex-Président des " Camelots du Roy " de Nantes converti au Nationalisme Breton. »

Les « Camelots du Roy » étaient la milice de type fasciste de l’Action Français, le parti dirigé par Charles Maurras, un des principaux meneurs antisémites pendant l’Affaire Dreyfus.

 

La base de la politique de Maurras et de l’Action Française, le but de ce qu’ils définissent comme “nationalisme français“ est bien connu : la contre-révolution, liquider les acquis de la Révolution de 1789 : « impossible de rien améliorer d’important si nous gardons la République » déclare Maurras.

 

Le “nationalisme breton“, dès les origines, s’appuie sur Drumont, organisateur des infâmes campagnes antisémites lors de l'affaire Dreyfus et après. Dans cette voie, le journal Breiz Dishual entame très naturellement une « chronique » sur « Les métèques » en avril 1913, en citant « Ar Bobl du 18 janvier » 1913, le journal de Taldir Jaffrenou (on l’a vu, créateur du "Bro Goz ", "chant national breton"), dénonçant :

 

Breiz Dishual, n° 10, avril 1913, p.4 :

 

« Les Parisiens et autres nègres français qui n’ont plus ni traditions, ni langue, ni esprit racial. Ainsi, parce que la loi confère au Breton et au nègre martiniquais le même droit de vote, le nègre est un Breton, et le Breton est un nègre. Assurément, un Druide ne saurait comprendre ce syllogisme normand ou nègre et je veux espérer qu’un Breton ne le comprendra jamais. C’est grâce à la propagation de semblables syllogismes que tant de métèques s’implantent partout, moissonnent le blé et corrompent l’esprit des peuples assez simples pour les adopter.»

 

Le Parti National Breton de l’époque a donc des références claires.

 

Plus tard, Breiz Atao se ralliera avec enthousiasme à l’aventure de Mussolini en 1922 tout en flirtant avec l’idéologie Nazi dès 1930.

 

La genèse de l’inspiration du drapeau :

 

« (…) le drapeau semé d’hermines a été l’emblème officiel du duché de Bretagne (…). Pour- tant, les jeunes de Breiz Atao veulent l’abandonner, à cause de la confusion (…) avec les fleurs de lys des royalistes. Morvan Marchal trouve dans les armes de la ville de Rennes matière à inspiration : " (…) au coin gauche du drapeau, neuf bandes égales alternativement noires et blanches, couleurs traditionnelles, lesquelles bandes représentent les blanches, les pays bretonnants : Léon, Trégor, Cornouaille, Vannetais ; les noires, les pays gallos : Rennais, Nantais, Dolois, Malouin, Penthièvre. Ce drapeau, emblème moderne de la Bretagne, me paraît constituer une synthèse, parfaitement acceptable de la tradition du drapeau d'hermines pleines et d'une figuration de la diversité bretonne. " (…) pensé et conçu par Marchal en 1923 ». Un emblème moderne, pourquoi pas, à condition que l’inspiration soit propre. Cette explication artistique et culturelle, pour ignorants et touristes de passage fera les beaux jours de ce drapeau, une réussite marketing à méditer. Mais la vérité vient d’ailleurs.

 

Car dans le même article, qui reproduit ce qui est, en fait, une intervention de Marchal dans Ouest-Eclair en 1937, répercutée dans Breiz Atao, on lit :

 

« Ce nouveau drapeau, inspiré du drapeau américain ou grec, selon les témoignages, conçu par Marchal, dessiné par lui, devait être d’abord l’emblème des nationalistes bretons. »

 

Quelques mots sur l’idéologie du créateur, En 1924, un an avant l’adoption publique de la croix gammée par Breiz Atao, Marchal écrit un éditorial, qui marque l’orientation de Breiz Atao vers les “nordiques” à la croix gammée :

 

« (…) le génie latin brisa triomphalement, en un demi-siècle, l’œuvre de six cent ans de travail Nordique. Ce fut la Renaissance (…) la suppression brutale d’un progrès continu de six siècles (…) ; c’est la nuit pour l’Intelligence du Nord. (…) le flambeau latin (…) vacille et va s’éteindre, pour faire place à la torche revivifiée des Nordiques. Les Celtes, et particulièrement la Bretagne, ont leur place parmi les porteurs du Feu Nouveau. Ils furent autrefois, face à Rome, les premiers d’entre les Barbares. (…) nous avons le devoir, par notre passé et par notre tradition raciale de participer à la formidable partie ».

 

Olier Mordrel, un des principaux organisateurs de Breiz Atao, confirme le caractère de l’intégration dans un milieu où le nazisme se développe, dans son livre « Breiz Atao », publié en 1972. Il présente, en effet, Von Tevenar, l’agent de liaison avec les nazis, dans les années 1930 :

« Cet idéaliste nous parlait d’un Empire mystique du Nord, qui renouvellerait contre le monde latin et anglo-saxon la vieille fraternité barbare ».

Est ainsi clairement explicité ce qui vient du nazisme, mais qui vient en fait à l’origine du réseau pangermaniste des années 1920 que nous avons déjà évoqué.

 

C'est bien Morvan Marchal qui introduit publiquement le "nordisme", dans le même temps où il élabore le gwen-ha-du en 1923. Dans une lettre du 10 mai 1925, il revendique explicitement l'introduction du "nordisme" et du "fédéralisme" :

 

« Marchal écrit : (…) " J'ai également introduit, après ma rentrée à B.A. en janvier 24, (…) le point de vue nordiste. On vit encore sur cet acquis. Je conteste également à Mordrel la trou- vaille du fédéralisme international qui est autant au moins mon œuvre que la sienne " (…) 10 mai, signé : Morvan Marchal. ».

En janvier 1924, Morvan Marchal a donc introduit publiquement dans Breiz Atao le nordisme. Ce nordisme et le gwenn-ha-du étant adoptés et élaboré dans l’année 1923. Il a explicité ce qu’est le nordisme : la Barbarie contre la Renaissance. Voilà un programme qui sera appliqué dans les années 1930 et 1940. Voilà la substance donnée au gwen-ha-du.

Mais d’où viennent ces thèmes ?

Ces thèmes sont connus comme caractéristiques de l’idéologie pangermaniste. Est-ce exagéré ?

La croix gammée peut-elle être autre chose que la marque de l’intégration dans le réseau pangermaniste où le nazisme est en plein développement à l’époque ?

Une étude sur le nordisme et le pangermanisme résume les points suivants :

« Le Pangermanisme qui nait au 19ème siècle est, au cours de la longue histoire de la construction allemande et jusqu'en 1945, au cœur des principes de la politique étrangère des États germaniques. (…) Cet idéal n'est pas original dans l'Allemagne de cette époque. En effet, de nombreuses sociétés secrètes mêlent aussi ces idéaux ; c'est à dire l'occultisme avec l'extrémisme politique. (…) La plus puissante de ses sociétés secrètes du début du XXe siècle est la Thulé qui a été fondée en août 1919 à Munich. (…) Le créateur de cette société secrète qui était également le chef de la branche bavaroise de l'Ordre Germanique. Elle compte parmi ses disciples Dietrich Eckart, ancien comédien. C'est cet Eckart qui a initié Hitler sur l'idéal du groupe et qui sera pendant de nombreuses années le mentor de celui qui deviendra le Führer. Eckart décèdera en 1923 à Munich. Antisémite, raciste (…) On compte également dans cette mouvance des gens tels que Rudolf Hess, Alfred Rosenberg, Karl Haushofer (l'instigateur du Lebensraum), Max Axmann, Anton Drexler, Hans Frank. Bref, une bande de joyeux lurons qui se retrouveront sur les bancs de Nuremberg en 1945-46.

 

Marchal et ses complices restent subjugués par l’idéologie nazie naissante et qui promettait (peut-être) une indépendance à la Bretagne, phénomène que l’on rencontrera également en Irlande.

 

On peut tirer plusieurs conclusions pratiques de ces réflexions :

 

■         Le gwenn-ha-du est un drapeau créé par une organisation raciste admiratrice d’une idéologie qui opérait une jonction avec les pangermanistes et les nazis : qui peut le qualifier autrement que de drapeau fasciste, raison pour laquelle il fut interdit après la Libération de 1945 ?  Et c’est enfin là que j’ai compris les réactions de mon père, quand j’ai appris qu’un de ses oncles avait été dénoncé par un membre de cette organisation, qui défilait en ville avec ce drapeau.

 

■         Cette admiration a été jusqu’à la collaboration entre ces personnes et les Nazis entre 39 et 45. Ceci est parfaitement documenté et peut faire l’œuvre d’une autre planche, La croix gammée (insigne de Breiz Atao) et le gwen-ha-du (drapeau de Breiz Atao) sont indissociables : ils ont été adoptés simultanément en 1923 et sont apparus simultanément en 1925, il faut noter que cette croix gammée s’est faite plus discrète pendant le conflit.

 

■         Qui peut prendre la responsabilité de laisser ce drapeau arboré sur des bâtiments publics, après l’interdiction qui l’a frappé à la Libération ? En toute connaissance de cause.

 

Et pour finir sur l’artiste créateur :

 

Enfin, pour ceux qui adorent les précisions, je vous dirais que le créateur du fameux gwen ha  Morvan Marchal  figure sur la liste des agents de la Gestapo en Bretagne sous le numéro SR 779 (cf. Françoise Morvan, Miliciens contre maquisards, p. 154). Il a été condamné à la Libération à quinze ans de dégradation et déchéance civique. Suite aux mésaventures des autonomistes Bretons dans ces combats et illusions perdus, ce drapeau sera banni après la libération dans l’espace public. Vous avez une plaque de commémoration sur le mur des hommages au nom de Raymond QUERO, il s’agit d’un de nos frères, initié dans cette Loge en 1936, il fera acte de résistance pendant le conflit et sera dénoncé par des membres de la brigade Perrot, milice collaborationniste qui défilait sous le drapeau Gwen ha Du.

 

 

En conclusion

 

On peut se poser la question aujourd’hui, pourquoi un tel succès de ce drapeau ? Les excès du centralisme jacobin à la française ont fait une bonne partie du travail. Les lois du siècle dernier interdisant de parler breton à l’école « Interdit de parler breton et de cracher parterre » le besoin du retour vers sa propre culture et les difficultés d’initiatives régionales favoriseront le développement d’une identité fondée avec ce qu’ils avaient sous la main. Rappelez-vous les évènements de Plogof dans les années 70, l’avènement de la culture celtique par des artistes engagés et le succès des retours aux sources, par ailleurs tout à fait légitimes. Et ce n’est pas là le problème. Et comme vous le savez, dans le monde profane, c’est souvent celui qui crie le plus fort qui emporte la décision. Le renouvellement des cultures régionales et le business culturel, l’identité facile, les confusions diverses (par exemple, on va un dimanche commémorer la résistance et les victimes des nazis, puis le dimanche suivant on va défiler en ville avec ce drapeau crée par les proto-nazis). Cette ignorance mettra en valeur les signes que peu auront réellement identifiés. Le succès du Gwen ha du n’est pas un succès d’adhésion, mais un succès de facilité, par défaut et par ignorance crasse, pour les ignares, et les gentils touristes, il a un goût de crêpes au beurre et de chouchen. Mais ils n’ont pas été voir les dessous de la dentelle. Car ce qui est tout de même étonnant, c’est que, en Bretagne, ces idées véhiculées par les créateurs de ce drapeau restent encore très minoritaires. Pourtant, cette image flotte aujourd’hui sur les mairies, adoubée par la région et certaines institutions (chambre de commerce) et étiquetée sur la plaque d’immatriculation de vos véhicules.

 

En conclusion, je pourrais paraphraser Lamartine lorsqu’il fallut choisir entre le drapeau rouge et le drapeau bleu blanc rouge devant l’hôtel de ville de Paris le 25 février 1848. « Le Kroaz du est ancien de plus de 1000 ans, il a peut-être fait le tour du monde sur des navires conduits par des bretons, il a même peut-être été jusqu’à Jérusalem. Ce qui devrait symboliquement nous parler.  Enfin, contrairement à ce que l’on pourrait croire, le signe n’est pas une inspirationchrétienne, mais un symbole universel, récupéré par le christianisme politique au IVème siècle, mais chacun peut y voir ce qu’il veut, on est dans le symbole. Le Gwen ha du lui, aura à peine une centaine d’années, il est tout jeune, mais il est le fruit d’une opération marketing involontaire particulièrement réussie et son inspiration est plus que douteuse. Ces heures de gloire se concentrent sur les heures sombres de notre histoire. Il aura quand même fait le tour du stade de France, parcouru le tour de France et des différents stades de Bretagne et est brandi partout par des gens qui ne connaissent pas grand-chose de l’histoire de la Bretagne et peut-être moins que rien sur celui de ce drapeau empreint de honte et de larmes ».

 

Le choix reste donc à faire entre un signe universel connu de tous et ce que l’on peut qualifier d’escroquerie morale et intellectuelle.

 

Le plus difficile pour nous, et je le reconnais, c’est de s’apercevoir et de reconnaître que nous aurions été nombreux à être floués dans notre reconnaissance de la terre de nos ancêtres. Cela m’est arrivé aussi, comme à d’autres. Mais ça, ça se soigne. J’ai enfin compris aujourd’hui ce que voulait me dire mon père, qui a eu également des amis à lui, en 1945, dénoncés par ces enfants perdus. Des amis qui disparaitront dans la nuit de l’histoire. C’est quelquefois dur de reconnaître que l’on s’est fait avoir très longtemps. On entend dire que le Gwen Ha du serait le plus connu et le plus populaire. C’est un peu le problème, car il est connu par des gens qui ne connaissent rien à son histoire, autrement, ils le mettraient peut-être en retrait et opterait pour un drapeau plus « propre » car l’alternative existe. Sauf à l’assumer cette histoire. Je pense qu’il y a du travail de mémoire et surtout d’avenir en décortiquant l’ivresse, l’accoutumance et l’addiction au Gwen ha du. Rien n’est définitif face aux passions tristes.

 

On se rappelle que ce drapeau était mal venu dans certaines rencontres sportives (Match France-Féroé à Guingamp en 2009. Ainsi qu’au stade de France en 2013, match de rugby all black.). Il était banni dans l’espace publique après la dernière guerre.  Mais ce n’était pas une défiance envers la Bretagne et les Bretons, mais seulement envers les enfants perdus qui se laissèrent abuser par les mensonges des nazis et leurs promesses d’indépendance. Certains ont pu se demander pourquoi. il était banni. Nous avons là un début de commencement de réponse.

 

Cette documentation, cette planche elle est à disposition de ceux qui ont des relations avec les associations celtiques et bretonnes dont les yeux ne sont peut-être pas tous dessillés. Je vous la ferais suivre à votre demande, vous pourrez la diffuser, même sans indication de son origine.

 

Alors finalement, quel drapeau pour la Bretagne ? S’il nous reste à faire un choix. Lorient, et les ports bretons, cités qui doivent beaucoup à leur maritimité, leur création, comme à Lorient et leur développement économique, semblent tout à fait indiqués pour choisir le drapeau de l’amirauté bretonne, les associations dites bretonnes ont une réflexion à faire sur le sujet, en commençant par des rappels historiques. Ceux parmi nous qui possédons des bateaux, nous savons quoi faire. Car plus l’histoire du Gwen ha du se fait connaitre, plus les gens censés essayent de s’en éloigner au profit du Kroaz a Du de l’amirauté de Bretagne, surtout pour les cités à vocation maritime.

 

Rappelez-vous enfin la devise d’Anne de Bretagne concernant l’hermine, « Plutôt la mort que la souillure » avouez que la souillure, là, elle est de taille !

 

Et pour finir, un peu de symbolisme :

 

Dans une Loge Maçonnique, il est d’usage de présenter la verticale qui illustre les apprentis de l’atelier munis de leur fil à plomb, il indique le chemin qui vous guide vers notre intérieur, c’est le « connais-toi, toi-même » du temple de Delphes, puis l’horizontalité des compagnons et de leur niveau, c’est le « tu connaîtras l’univers et les dieux » pour parcourir le monde, et enfin aux quatre coins de ce monde, nous rencontrons les maîtres, avec leurs hermines au nombre de 7, soit sept ans et plus. Dans le monde profane, on se contentera d’expliquer l’histoire et d’aider à choisir un drapeau propre. Rappelez-vous mes Frères, ce que dit un rituel, je vous le rappelle « c’est grâce aux lumières du passé que l’on se dirige dans les ténèbres de l’avenir ! ».

On peut également dans certains cas, ajouter que : « c’est à cause des ténèbres du passé que l’on éclaire difficilement l’avenir ! ».

 Par JB – le 3 août 2023 veille du Festival Interceltique de Lorient.

LE DRAPEAU BRETON

Loge Volney Laval GODF Fondée en 1911.

Cette Loge est toujours active.

 


Reformation au xxe siècle

La loge Volney est créée à Laval le 27 décembre 1911, après la loge Le Ralliement qui a existé de 1887 à 18891. Elle voit le jour sous l’impulsion de Sébastien Etcheverry2, qui devient son premier vénérable. Elle porte le nom de Volney en hommage à Constantin-François Chassebœuf de La Giraudais, comte Volney3 (1757-1820), natif de la Mayenne et incroyant notoire. 

On trouve à la fondation4:

  • Louis Bretonnière5, industriel6 ;
  • Gustave Catois7, instituteur8 ;
  • Charpentier, secrétaire de la mairie d’Évron ;
  • Amand Férard, inspecteur primaire9 ;
  • Adolphe-Pierre Gaignant, secrétaire de l’inspection académique ;
  • Godin, instituteur ;
  • Guerrier10 ;
  • Ménager, employé de préfecture ;
  • Pavis ;
  • Peslier, instituteur ;
  • François Rabin, instituteur11.

Membres célèbres

Parmi les membres célèbres de cette loge on compte :

  • André Château (1889-1983), ingénieur, conseiller municipal de Laval12 ;
  • Émile Fel13 ;
  • Augustin Gérard (1857-1926), général, Vénérable d'Honneur de la Loge14 ;
  • Louis Lesaint (1879-1968), instituteur ;
  • Camille Lhuissier15 (1879-1948), instituteur, député ;
  • Marius Lepage16 (1902-1972), chef de service à la préfecture ;
  • Claude Lepage17 (né en 1927), neveu du précédent, professeur de sports ;
  • Morvan Marchal18, architecte, nationaliste breton19 ;
  • Auguste Émile Maulave20,21 ;
  • Narcisse Tascher22 (1889-1945), receveur de billets à la SNCF23.

 

Source WIKIPÉDIA.

 

Note :

Claude Lepage le neveu de Marius Lepage en fût également membre. Marius Lepage en indélicatesse avec le GODF suite à une tenue qu’il avait organisé avec le Révérend Père Riquet et pour d’autres raisons quitta le GODF et fonda à Laval la Loge Ambroise Paré sous les auspices de la GLNF. Marius Lepage collabora à la revue symbolisme de Oswald Wirth, écrivain son plus célèbre livre : Ordre et Obédience.

 

On remarquera la présence de l’architecte Maurice Marchal (Morvan Marchal) parmi les membres de la Loge Volney, créateur du drapeau Breton Gwenn Ha Du. Morvan Marchal fût frappé d’indignité nationale et ensuite absous de cette indignité. Période trouble s’il en fût !!!

Plusieurs loges Maçonniques Bretonnes de diverses obédiences ont choisit comme patronyme Gwenn Ha Du, peut-être en référence au Pavé Mosaïque. Un beau sujet de réflexion il serait intéressant de lire leur profession de  foi, qui a inspiré leur création et le choix de ce patronyme. 

CQFD.

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