Un blog d'information, de conversations sur le thème de la Franc Maçonnerie, des textes en rapport avec la Franc Maçonnerie, comptes rendus et conseils de lectures.
Il pourrait paraître surprenant, de prime abord, de rattacher le thème de l’entreprenariat à celui plus général de l’Éthique, auquel ce cycle d’Entretiens est consacré.
Qu’est-ce que l’entreprenariat au féminin ? Quelles sont ses spécificités ? Quels liens avec l’éthique ? S’agit-il d’une démarche philosophique ou économique ? Sans doute est-ce une des voies permettant de sortir les femmes de la domination du patriarcat et de créer un nouveau paradigme.
Pourtant si l’on se penche sur les problèmes d’égalité Hommes-Femmes dans les différents secteurs de la société, en termes de responsabilités, de rémunération, de participation aux organes de direction et conseils d’administration, ou plus simplement, de postes de haut niveau dans les activités de recherche et d’enseignement, il apparaît évident que cette égalité femme-homme n’est pas acquise.
Corinne Lapras entrepreneuse à impact positif.
Elle dirige l’Agence de Conseil en Stratégie CORPOE L’esprit Pionnier
Spécialiste de l’intelligence collective et des démarches participatives, elle a créé en 2014 le premier mouvement collaboratif pour innover en management : “Animax le Lab du Management.
Elle est membre du “Mouvement pour une économie bienveillante“, associée de “Time for the Planet“, et a été cadre dirigeant de plusieurs entreprises.
Elle est depuis longtemps engagée en faveur de l’émancipation des femmes et a cofondé le “Réseau Économique Féminin“, première fédération de réseaux professionnels féminins.
Elle est également membre du Conseil d’Administration de l’Incubateur Les Premières AURA (projets portés par des femmes), Présidente de Parleo(première plateforme pédagogique en ligne pour développer l’aisance à l’oral des jeunes de 15-25 ans), Vice-présidente d’Alptis (association pour une Santé durable).
Elle a écrit une dizaine de recueils et réalisé deux séries vidéo sur des parcours d’entrepreneurs (plus de 250 portraits au total).
Modérateurs :
Jean-Robert Daumas Anne-Caroline Fassino-Akinian
Chef d’entreprise Juriste internationale
Grande Loge de France Grande Loge Féminine de France
NOUVEAU Louis Trébuchet, Le désir des collines éternelles
Marc Halévy, Kabbale et Franc Maçonnerie.
Michel Fromaget, Corps, Âme, Esprit: Liberté, Vérité, Beauté
Solange Sudarskis, Il était une fois un mythe, Hiram
Pour combattre l’ignorance qui est un mal constant depuis l’aube de l’humanité, il faut pratiquer l’elenchos des Grecs de l’antiquité, c’est-à-dire la réfutation.
C’est ce que Socrate fit dans ses dialogues et bien plus près de nous Martin Luther King ou Nelson Mandela.
L’homme souffre essentiellement de son ignorance, c’est pourquoi les francs-maçons se fixent pour objectif de la combattre. Socrate observant ses compatriotes et leurs comportements l’avait compris. Il avait lui-même pris conscience de son ignorance quand il déclarait : je sais que je ne sais rien. Toute sa philosophie devint alors une quête de la connaissance, une quête de sagesse.
Se mettre en quête de la connaissance, c’est se libérer, des savoirs temporaires, c’est passer des ténèbres à la lumière. Cela commence par la connaissance de soi, c’est-à-dire de son ignorance. Savoir et admettre que l’on ne sait rien, réfuter l’affirmation qui nous fait dire à propos de tout comme des enfants agacés : je sais, je sais ; est un premier pas vers la connaissance donc la Vertu et la Sagesse.
Pour faire jaillir la connaissance il ne faut donc pas craindre, donc avoir le courage, de réfuter de combattre l’ignorance par le dialogue, sans imposer, sans vouloir convaincre absolument, mais en faisant prendre conscience à l’interlocuteur donc par lui-même, que les choses sont justes et de ses faux jugements sur les choses qu’il croit injustes. C’est un véritable exercice de conversion intérieure. Cette elenchos cette réfutation est donc bien un premier pas vers la connaissance, elle prend une dimension existentielle, donne un sens une cohérence à la vie.
Les francs-maçons bandent symboliquement les yeux des profanes avant leur initiation aux mystères, quand leur âme a été purifiée par les éléments et les voyages, ils sont en état de recevoir la lumière de la connaissance, leurs yeux peuvent êtres ouverts, ils peuvent voir, leur regard a changé.
Jean-François Guerry.
« Aujourd’hui dans la nuit du monde et dans l’espérance de la bonne Nouvelle, j’affirme avec audace ma foi dans l’avenir de l’humanité.
Je refuse de croire que les circonstances actuelles rendent les hommes incapables de faire une terre meilleure.
Je refuse de croire que l’être humain ne soit qu’un fétu de paille balloté par le courant de la vie, sans avoir la possibilité d’influencer en quoi que soit le cours des événements.
Je refuse de partager l’avis de ceux qui prétendent que l’homme est à ce point captif de la nuit sans étoiles du racisme et de la guerre, que l’aurore radieuse de la paix et de la fraternité ne pourra jamais devenir réalité.
Je crois que la vérité et l’amour sans condition auront le dernier mot.
La vie, même vaincue provisoirement, demeure toujours plus forte que la mort.
Je crois fermement que, même au milieu des obus qui éclatent et des canons qui tonnent, il reste l’espoir d’un matin radieux.
Martin Luther King.
Martin Luther King
La culture du contentement
Je ne sais plus d’où je tiens cette formule lapidaire : " Nous avons rencontré l’ennemi... Et c’est nous! " Elle m’est revenue depuis à quelques reprises, à propos des ratés du système : pour finir par s’imposer ces derniers temps comme une vérité incontournable.
Que ce soit par rapport à l’environnement plus menacé que jamais, à la pauvreté dans notre société qui s’étend de plus en plus, aux conditions faites aux pays du Tiers-Monde, à la détresse des jeunes – bref, par rapport à tous les ratés du système – j’ai de plus en plus le sentiment qu’une résistance nous empêche d’intervenir et de résoudre vraiment les problèmes auxquels nous sommes confrontés. Et comme malgré moi, j’en suis venu à penser que nous sommes, en définitive, la cause de cette résistance. On reporte donc à plus tard, on s’en remet à d’autres... " Après nous, le déluge! "
Et ce, tout simplement parce que nous sommes satisfaits. Oui, satisfaits! Nous, c’est-à-dire la majorité : ceux qui ne sont pas chômeurs ou dont la survie ne dépend pas de l’aide sociale. Nous avons pour la plupart dépassé le niveau de la satisfaction des besoins matériels. Nous en sommes à confondre les besoins et les désirs. Et nous sommes parvenus, par ailleurs, au niveau de la satisfaction des besoins psychologiques et même, pour certains d’entre nous, des besoins supérieurs de développement personnel... Je n’ai rien, quant à moi, contre la satisfaction des besoins psychologiques et de développement personnel. Les solutions aux problèmes que soulèvent la culture du contentement dont parle Galbraith, pourraient même se trouver dans cette voie. Mais j’en suis venu à constater, avec le psychologue James Hillman, que les psychothérapies et les démarches de développement personnel semblent au contraire susciter un désengagement au plan social...
Nous sommes donc satisfaits et, quoiqu’on dise, tout projet de société, toute vision politique susceptible de remettre en cause les conditions qui sont les nôtres, nos intérêts et nos privilèges, rencontre une résistance de notre part. Une résistance passive, bien sûr, car nous ne reconnaissons pas consciemment notre satisfaction.
Elle n’est pas reconnue tout simplement parce que nous ne sommes pas heureux pour autant. Nous vivons à bout de souffle des vies éclatées, entre le travail, les transports, les courses, la garderie... Les hypothèques, les impôts, les fonds de retraite, les assurances... Course folle qui se poursuit dans les temps de loisirs. Mais tout cela conformément à un modèle, celui de la société de production/consommation, en fonction de valeurs qui nous conditionnent. D’où, malgré nos plaintes et nos gémissements, notre satisfaction.
Ce serait donc cette situation qui nous empêche de comprendre que nous sommes l’ennemi. Que la résistance au changement, au progrès – si ce mot a encore un sens – vient de nous. Comment pourrions-nous, en effet, être à nos yeux l’ennemi... alors que nous ne sommes pas heureux.
Jusqu’à tout récemment j’éprouvais le sentiment flou de cette satisfaction et de la résistance au changement qu’elle entraîne – de ce que, pour tout dire, nous sommes l’ennemi. Mais trop flou sans doute pour pouvoir l’exprimer.
Jusqu’à ce que je prenne connaissance du plus récent ouvrage de l’économiste et philosophe, John Kenneth Galbraith, La république des satisfaits – la culture du contentement aux États-Unis. (Éd. du Seuil). Je précise que le phénomène dont parle Galbraith s’étend aussi à nous, comme du reste à l’ensemble des pays occidentaux. Dans son analyse, cet octogénaire lucide et irrévérencieux dénonce avec vigueur et humour les périlleux sous-produits de l’auto-satisfaction.
Mais comment tout cela va-t-il finir? C’est là la question. Peut-être par la prise de conscience de cette réalité? Quant à moi j’aimerais le croire. Mais, selon Galbraith, les chances qu’une telle prise de conscience mette un terme à la culture du contentement ne semblent guère brillantes... Il suggère d’autres avenues qui relèvent plutôt d’une évolution de la conjoncture politique et/ou économique. Telles que, tout d’abord, " une grave récession ou une dépression " qui pourrait, selon lui, " ébranler l’économie politique du contentement et provoquer un changement ". Il évoque ailleurs la perspective d’une inflation désastreuse, rappelant d’ailleurs qu’à l’âge du contentement " prévenir l’inflation est donc devenu [...] une préoccupation spéciale, bien qu’on le remarque peu ". Il évoque aussi la perspective d’une " aventure militaire impopulaire et d’une révolte, sous une forme ou sous une autre, de la classe inférieure ". Autant de situations dans lesquelles nous n’avons guère envie d’être entraînés... Mais Galbraith laisse peu d’espoir d’en arriver à une solution douce. Il conclut en soulignant " le mécontentement, la dissonance de notre temps et la probabilité assez considérable que tout cela se termine par un choc pour le contentement qui en est la cause ".
Ce qui n’est pas sans nous rappeler certaines prévisions de sources intuitives selon lesquelles nous devrons d’abord toucher le fond avant d’inventer un monde meilleur...
La nuit, le calme et le silence gardent ce parfum d'origine, puissance inaugurale et initiatrice qui prélude à tous les commencements.
Tout est possible et rien ne sort encore.
Pour l'homme animé d'un souffle, d'une pensée et d'un geste le silence ouvre un chemin privilégié de retour à l'essentiel.
Sur le mode méditatif entendu comme marche vers le centre, le silence opère le retournement. Retournement des sens, de l'extérieur vers l'intérieur, fin de l'agitation existentielle et ouverture à l'indicible présence.
Sur le mode méditatif entendu comme accès à soi-même, le retrait du monde coloré permet d'entendre la vie bruissante et et parfois bruyante de l'intérieur.
Turbulences des émotions qui agitent le coeur, habillent l'âme et occupent l'esprit.
Silence du recueillement où se décantent les personnages et les discours institués qui, à notre insu, nous enchaînent dans une conscience forcée par l'histoire de notre vie.
Tension - dépouillement - abandon - reconnaissance - réconciliation - abord de l'inquiétante mais savoureuse exigence d'être autre.
Non qu'il y aurait en nous une autre personne en attente d'une destinée plus juste mais plus fondamentalement puissance d'être à l'infinitif, c'est-à-dire sur un mode non défini, non emprunté et toujours inachevé.
Sur le mode méditatif entendu comme expérience de soi, le silence du besoin d'avoir l'air libère une virginité toujours renouvelée pour la rencontre de l'autre.
Silence du voyageur qui part les mains vides à la découverte du monde et de sa différence.
Silence amoureux qui refuse l'assimilation digestive de l'autre qui le ramene toujours au même et à soi-même.
Sur le mode méditatif entendu comme appel à l'autre, le silence est une capacité inventive qui se nourrit de l'expérience partagée de la rencontre.
Silence innocent qui écoute la parole fécondante, parole de l'autre mais aussi autre parole qui suscite et invite à se dire.
Responsabilité du silence qui engage et libère l'autre, garant de ma liberté qui ne finit pas mais commence avec la liberté de l'autre.
Silence essentiel qui n'est pas réticence,
silence apaisant qui n'est pas quiétude,
silence qui n'est pas mutisme mais parole résonnante.
La formule résonne comme un mantra dans les cœurs des sœurs et des frères, ce temple intérieur est une citadelle imprenable elle est synonyme de la Liberté retrouvée, éternelle. Retrouvée par un retour à soi-même, à un état de pureté par transfigurations et métamorphoses successives. Les murailles de ce temple protègent des troubles, des excès, des souffrances des passions.
Ce temple, n’est pas une tour d’ivoire bâtie dans un désert où l’on s’isole dans son égoïsme en fuyant le monde de l’action. C’est un haut lieu, surplombant d’où le regard est autre, d’où notre regard sur le monde change, une autre vision vers l’infini. Ce temple intérieur n’est pas un lieu de retraite, de retrait mais une base d’opérations pour agir loin et longtemps, grâce aux forces de l’esprit. Dans ce temple intérieur règne la sérénité condition consubstantielle à l’action morale raisonnable, qui rend nos actions efficaces. Ces actions profondes qui s’insèrent dans la perspective du Tout de l’Univers et de la communauté des hommes, de tous les hommes. Ces actions sont maçonniques.
C’est pourquoi les sœurs et les frères, chevaliers de l’esprit, soldats de l’universel construisent leur Temple Intérieur. Ils n’y parviennent pas seuls, ils ont recours au collectif de leur loge mère, de l’Ordre maçonnique, de leurs sœurs et de leurs frères. Comment ? En pratiquant trois disciplines fondamentales : premièrement en regardant la vérité telle qu’elle est, ils ont les pieds sur terre. Deuxièmement en se libérant de l’excès de leurs passions pour retrouver leur liberté, pratiquant l’ouverture de leur esprit. Troisièmement ils acceptent les événements tels qu’ils résultent du cours de la Nature et ils agissent au service de la communauté humaine, en se préoccupant des choses que dépendent d’eux-mêmes. Ce ternaire de leurs actions est leur manière de vivre, une autre manière de vivre. Un art de vivre qui permet l’élévation de leur conscience vers l’amour fraternel et la contemplation de l’Un.
Jean-François Guerry.
L'introspection
Pour devenir efficace premier de cordée,
Il faut se bien connaître, apprendre à s'aimer !
Pour tenter de maîtriser son moi sans ego,
Pouvoir sans faiblesse diriger le ciseau.
En juste proportion il façonnera sa pierre,
Lui permettant d'avancer et parfois d'être fier,
De partager les difficultés du chemin,
Au travers des symboles et de leurs desseins.
En simplicité aidé par l'introspection !
Pour parachever la phase de construction !
De son moi afin de découvrir la splendeur,
Il bâtira sans faiblesse beau Temple intérieur.
Jean-Pierre Rousseau.
Avec l'aimable autorisation de l'auteur.
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Le franc-maçon est l’ami du poète et du philosophe tous les deux enrichissent son chemin initiatique. La poésie est un « Exercice Spirituel ». Il n’y a pas d’opposition entre le poète et le philosophe les deux vivent une expérience spirituelle. Le philosophe cherche la vérité avec sa raison, il recherche le bien moral, la vie bonne. Le poète fait battre les ailes de son imagination dans le firmament, le philosophe cherche dans les profondeurs de son âme, la source de la vérité, tous les deux se retrouvent dans leur quête de l’amour universel. Quand l’un marche sur la terre, l’autre vole dans les cieux. L’esprit du philosophe s’élève sur les ailes du poète.
Jean-François Guerry.
Entre amertume et désespoir : Pamphlet…
« Il existe, dit-on, une Philosophie
Qui nous explique tout sans révélation.
Et qui peut nous guider à travers cette vie
Entre l’indifférence et la religion.
J’y consens. Où sont-ils, ces faiseurs de systèmes,
Qui savent, sans foi, trouver la vérité,
Sophistes impuissants qui ne croient qu’en eux-mêmes ?
Quels sont leurs arguments et leur autorité ?
L’un me montre ici-bas deux principes en guerre,
Qui, vaincus tour à tour, sont tous deux immortels ;
L’autre découvre au loin, dans le ciel solitaire,
Un inutile dieu qui ne veut pas d’autels.
Je vois rêver Platon et j’écoute Aristote ;
J’écoute, j’applaudis, et poursuis mon chemin.
Sous les rois absolus, je trouve un dieu despote ;
On nous parle aujourd’hui d’un dieu républicain.
Pythagore et Leibniz transfigurent mon être.
Descartes m’abandonne au sein des tourbillons.
Montaigne s’examine et ne peut se connaître.
Pascal fuit tremblant ses propres visions.
Pyrrhon me rend aveugle, et Zénon insensible.
Voltaire jette à bas tout ce qu’il voit debout.
Spinoza, fatigué de tenter l’impossible,
Cherchant en vain son dieu, croit le trouver partout.
Pour le sophiste anglais l’homme est une machine.
Enfin sort des brouillards un rhéteur allemand
Qui, du philosophisme achevant la ruine,
Déclare le ciel est vide, et conclut au néant.
Voilà donc les débris de l’humaine science !
Et, depuis cinq mille ans qu’on a toujours douté,
Après tant de fatigue et de persévérance,
C’est là le dernier mot qui nous en est resté !
Ah ! pauvres insensés, misérables cervelles,
Qui de tant de façons avez tout expliqué,
Pour aller jusqu’aux cieux, il vous fallait des ailes ;
Vous aviez le désir, la foi vous a manqué.
Je vous plains ; votre orgueil part d’une âme blessée.
Vous sentiez les tourments dont mon cœur est rempli.
Et vous la connaissiez, cette amère pensée
Qui fait frissonner l’homme en voyant l’infini.
Eh bien, prions ensemble, -abjurons la misère
De vos calculs d’enfants, de tant de vains travaux.
Maintenant que vos corps sont réduits en poussière,
J’irais m’agenouiller pour vous sur vos tombeaux.
Venez, rhéteurs païens, maîtres de la science,
Chrétiens des temps passés et rêveurs d’aujourd’hui ;
Croyez-moi, la prière est un cri d’espérance !
Pour que Dieu nous réponde, adressons-nous à lui.
Il est juste, il est bon ; sans doute il vous pardonne.
Tous vous avez souffert, le reste est oublié.
Si le ciel est désert, nous n’offensons personne ;
Si quelqu’un nous entend, qu’il nous prenne en pitié.
Alfred de Musset.
Note personnelle : Sans aucun doute l’on peut vivre sans la philosophie et aussi je dirais sans la franc-maçonnerie, mais en vérité un peu moins bien.
A CONTRE-PIED OU PRESQUE…
« J’ai vu des hommes incapables de sciences, je n’en ai jamais vu incapables de vertus.
Voltaire.
« La poésie est le réel absolu. Plus il y a de poésie, plus il y a de vérité. »
Friedrich Novalis.
« Les poètes doivent être la grande étude du philosophe qui veut connaître l’homme. »
Joseph Joubert.
« Le poète qui philosophe est un prophète. »
Friedrich Von Schlegel.
« Le chemin qui mène à la vérité est escarpé et long : on ne l’accomplit pas avec un boulet au pied ; on aurait plutôt besoin d’ailes. »
Peinture de L.Josse à la manière de René Magritte vue du Casino de Quiberon sur la balise Tribord de l'entrée de Port Maria
EN MODE ESTIVAL-VII- PLÉNITUDE ET SÉRÉNITÉ
Plénitude et Sérénité du Présent.
Plus j’avance en âge, plus je me rends compte de la futilité des regrets, du regret du passé. Ce qui n’impose pas de renoncer à la nostalgie des instants passés dans la joie, la mémoire de ces instants rappelle le présent d’alors. Ce se sont toutes ses joies vécues qui permettent de vivre sans crainte de l’avenir.
Je ne peux pas agir sur le passé, qui par nature n’est plus que dans ma mémoire. Seule l’expérience de ce passé peut permettre d’éclairer un peu l’avenir, sans le définir totalement ce qui produirait un ennui permanent. Où serait d’ailleurs dès lors l’espérance folle du poète, nécessaire pour parfumer la vie ?
La connaissance totale de l’avenir est une chimère, l’important n’est donc que nous exercer à répondre aux incertitudes, aux écueils, aux inconstances de la vie future, mais de se mettre dans un état propice pour accueillir l’avenir tel qu’il sera. Le meilleur moyen d’y parvenir c’est de bien vivre le présent qui dépend seul de nous, d’agir sur le présent sans relâche conscient de sa fugacité, de son impermanence. Nous devons, donner le plus possible d’épaisseur au présent, cela seulement est en notre pouvoir. C’est donc un devoir. Le temps presse, c’est pourquoi les francs-maçons travaillent au présent dans « la carrière du jour », et qu’ils ne suspendent leurs travaux que pour reprendre de nouvelles forces. Et qu’ils travaillent toujours en force, sagesse, beauté, et en sérénité à leur complétude.
Hier j’ai reçu mon salaire j’ai savouré l’instant présent avec un de mes cousins par alliance à la mode de Bretagne, Loïc est architecte de son état, écrivain et peintre à ses heures gagnées sur la vie, fort de ses 85 ans, il m’a remis un tableau qu’il a peint en pensant à moi, sans que nous n’en n’ayons parlé avant, un beau moment, un beau présent.
Jean-François Guerry.
« Mais s’il est un état où l’âme trouve une assiette assez solide pour s’y reposer tout entière et rassembler là tout son être, sans avoir besoin de rappeler le passé ni d’enjamber sur l’avenir, (…) où le présent dure toujours, (…)
Sans aucun autre sentiment de privation ou de jouissance, de plaisir ni de peine, de désir ni de crainte, que celui de notre existence, et que ce sentiment seul puisse le remplir tout entière, tant que cela dure, celui qui s’y trouve peut s’appeler heureux,(…) d’un bonheur suffisant, parfait et plein, qui ne laisse dans l’âme aucun vide qu’elle sente le besoin de remplir…
De quoi jouit-on dans pareille situation ?
De rien d’extérieur à soi, de rien sinon de soi-même et sa propre existence ; tant que cela dure on se suffit à soi-même comme Dieu.
Le sentiment de l’existence dépouillé de toute affection est par lui-même un sentiment précieux de contentement et de paix, qui suffirait seul pour rendre cette existence chère et douce à qui saurait écarter de soi toutes les impressions sensuelles et terrestres qui viennent sans cesse nous en distraire (…)
Regarder en soi, progresser lentement en silence. L’été est le moment propice, le Kaïros pour accueillir son soi, le poser délicatement comme un nouveau-né sur le sable qui brille des milles grains, le soi est capable de faire resplendir tout notre être, des reflets de notre âme, qui ouvrent toutes les portes de la vie.
Jean-François Guerry.
« Ce n’est pas dans le monde extérieur que vous trouverez la paix. Creusez au plus profond de vous-même et vous trouverez la perle inestimable. »
Mâ Ananda Moyì.
« Accepter le quotidien est pour chacun la chose la plus difficile. On ne veut pas vivre sa vie, on veut vivre une vie différente, celle qu’on a rêvée ou celle des autres.
Mais on ne progresse qu’en remplissant d’une présence attentive ces petits moments sans histoire.
Lorsqu’on accepte de vivre chacun de ces instants, sans attendre autre chose, on bâtit une plénitude que rien ne peut attaquer.
Quel chemin, quels chemins, mon chemin, l’important c’est de commencer la marche, sa marche. Quand j’étais jeune mon grand-père me disait met un pied devant l’autre, avance marche ! Depuis je n’ai cessé d’entendre au fond la même chose, il faut être sur le chemin, l’important c’est le chemin, le sien, c’est peut-être la voie de la sagesse ?
Jean-François Guerry.
« Par bien des chemins et de bien des façons j’ai découvert ma sagesse : ce n’est pas par une seule échelle que j’ai atteint la hauteur d’où j’ai pu plonger mon regard dans mes lointains.
Et ce n’est que de mauvais gré que je demandais mon chemin. Cela me contrariait toujours !
Je préférais interroger et essayer par moi-même.
Une tentative et une interrogation, voilà ce que fut ma marche, et en vérité il faut apprendre à répondre à une telle interrogation !
Cela est mon goût : ni bon, ni mauvais, mais mon goût, dont je n’ai plus honte et que je ne cache plus.
« Or ceci est mon chemin, où est donc le vôtre ? »
Voilà ce que répondais à ceux qui me demandaient le chemin.
Toute l'équipe de l'Académie Maçonnique Provence est heureuse de vous confirmer les deux rencontres précédemment annoncées: Le samedi 4 septembre Dialogue à hautes voix
et
Le samedi 25 septembre, les VIes Rencontres de l'Académie Maçonnique Provence
Toutes les conférences se dérouleront au Château Saint Antoine à Marseille et seront également diffusées en direct via Zoom pour les nombreux Frères et Sœurs qui sont loin de la Provence...
Le samedi 4 septembrede 10 à 12 heuresnous vous convions à participer au
"Dialogue à hautes voix"
avec
Alain-Noël DUBART Chirurgien, Ancien Grand Maître de la GLDF
et
Marc HALÉVY Physicien, Philosophe, Expert de la Complexité et membre de la
Grande Loge Régulière de Belgique
Tous deux débattront de l'avenir de la Franc-maçonnerie et des Francs-maçons, de leur rôle à jouer dans la société en tant qu'organisation et en tant que citoyen.
Alain-Noël Dubart et Marc Halévy présenteront leur ouvrage respectif coédité par les Éditions Ubik et l'Académie Maçonnique Provence, qui sortira le 4 septembre, et dans lesquels ils présentent et développent leurs conceptions de la Franc-maçonnerie et de son apport présent et futur à la société.
"À hautes voix" est le nom de la nouvelle collection, destinée à permettre à des personnalités éminentes d'exprimer leur point de vue sur le rôle et l'avenir de la Franc-Maçonnerie et des Francs-Maçons.
Questions sensibles, s'il en est, et qu'au fond de soi chacun se pose.
Nous n'avons pas l'ambition d'apporter des réponses mais simplement de participer et nourrir le débat individuel et collectif.
"Dialogue à haute voix" du samedi 4 septembre est ouvert à tous les Frères et Sœurs de toutes les obédiences et de tous les degrés.
Cette rencontre est gratuite pour les adhérents de l'Académie Maçonnique Provence (hors restauration) et de toutes les autres Académies régionales, et les frais de participation pour les autres Frères et Sœurs sont de 10 € (hors restauration).
Lesamedi 25 septembre toute la journéenous aurons le plaisir de vous accueillir au Château Saint Antoine sur le thème de l'année 2021 "Les racines profondes de la Franc-Maçonnerie" pourles
VIes Rencontres
de l'Académie Maçonnique Provence
Les conférenciers seront:
Louis TREBUCHET "Les racines spirituelles du REAA"
Georges RELA "L'Hermétisme Alexandrin"
Jean-François GUERRY "Exercices spirituels antiques et Franc-Maçonnerie"
Marie-Thérèse BESSON "Franc-maçonnerie: naître au Féminin"
À l'occasion de ces VIémes Rencontres les éditions UBIK & présenteront leurs deux nouveaux titres dans la collection L'Intégrale; "Les racines spirituelles du REAA" de Louis Trébuchet et "Exercices spirituels antiques et Franc-Maçonnerie" de Jean François Guerry
Ces rencontres, ouvertes aux Frères et Sœurs Maîtres de toutes les obédiences sont gratuites (hors restauration)pour les adhérents de l'Académie Maçonnique Provence et de toutes les autres Académies régionales, et les frais de participation pour les autres Frères et Sœurs sont de 20 € (hors restauration).
NOUVEAU: Le désir des collines éternelles de Louis Trébuchet
Marc Halévy, Kabbale et Franc Maçonnerie.
Michel Fromaget, Corps, Âme, Esprit: Liberté, Vérité, Beauté
Solange Sudarskis, Il était une fois un mythe, Hiram
Il paraît qu’utopie est folie, elle est aussi parfois vérité de demain. Les francs-maçons se nourrissent d’utopies, la plus grande d’entre elle est sans aucun doute qu’un jour tous les hommes soient frères.
Jean-François Guerry.
« Vouloir améliorer l’humanité, c’est-à-dire l’ensemble des hommes, sans améliorer la qualité de l’ Homme, est une utopie : le monde ne deviendra meilleur qui si chacun des hommes est meilleur. »
Georges Roux.
« Les fils d’Adam sont les membres l’un de l’autre, car ils furent créés d’une même substance ; si le sort fait souffrir un des membres, les autres ne peuvent rester en équilibre.
Toi qui es sans souci du chagrin d’autrui, tu ne mérites pas qu’on t’appelle être humain. »
Si le battement d'aile d'un papillon quelque part au Cambodge Déclenche sur un autre continent le plus violent des orages Le choix de quelques uns dans un bureau occidental Bouleverse des millions de destins surtout si le bureau est ovale Il n'y a que l'ours blanc qui s'étonne que sa banquise fonde Ça ne surprend plus personne de notre côté du monde Quand le financier s'enrhume ce sont les ouvriers qui toussent C'est très loin la couche d'ozone mais c'est d'ici qu'on la perce
C'est l'effet papillon petites causes, grandes conséquences Pourtant jolie comme expression, petites choses dégâts immenses
On l'appelle retour de flamme ou théorie des dominos Un murmure devient vacarme comme dit le proverbe à propos Si au soleil tu t'endors, de biafine tu t'enduiras Si tu mets une claque au videur, courir très vite tu devras Si on se gave au resto c'est un fait nous grossirons Mais ça c'est l'effet cachalot, revenons à nos moutons (à nos papillons) Allons faire un après midi aventure extra conjugal Puis le coup de boule de son mari alors si ton nez te fait mal
C'est l'effet papillon c'est normal fallait pas te faire chopper Si par contre t'as mal au front ça veut dire que c'est toi le mari trompé
Avec les baleines on fabrique du rouge à lèvres, des crèmes pour fille Quand on achète ces cosmétiques c'est au harpon qu'on se maquille Si tu fais la tournée des bars demain tu sais que t'auras du mal Pour récupérer à 8h ton permis au tribunal
C'est l'effet papillon petites causes, grandes conséquences Pourtant jolie comme expression, petites choses dégâts immenses
Le papillon s'envole Le papillon s'envole Tout bat de l'aile
Le papillon s'envole Le papillon s'envole Tout bat de l'aile