L’ÉVEIL POUR LA VRAIE VIE
L’initiation maçonnique propose la re naissance de l’homme, l’éveil à la vraie vie, la vie de l’esprit, l’essor de l’homme intérieur.
Ne pas se contenter d’avoir la vie, telle qu’elle est, mais pouvoir l’envisager autrement. Faire un pas, puis un autre vers la vraie vie. Un mythe diront certains, il y a la vie un point c’est tout, c’est clair, c’est net, c’est précis, sans appel faut pas rêver !
Donc il faut renoncer à notre rêve, à nos rêves, se contenter de ce que l’on a, se satisfaire dans la jouissance, le plaisir, renoncer au désir d’être, se repaître de l’avoir ? Combien de fois avez-vous entendu, il a tout ce qu’il faut et en plus il rêve toujours d’autre chose ! Il n’est jamais content et satisfait ! J’en connais pourtant qui certains soirs sont contents et satisfaits où tout du moins ils le paraissent. Ce ne sont pas ces ambitieux qui veulent toujours plus, ils ne sont plus dans l’avoir, ils sont dans l’être.
Les rationalistes, les athées, défendent une thèse claire la vie c’est ici et maintenant, c’est factuel sans appel, c’est pour eux la bonne vie, mais est-ce la vie bonne, la vraie vie, ils ne sont pas pour autant contre la vie de l’esprit la spiritualité, mais une spiritualité sans croyance et sans rêves, ils sont dans la construction d’un monde meilleur immédiat au service des hommes, leur engagement mérite le respect.
Et puis il y a les rêveurs, d’un ailleurs d’un autre monde hypothétique, qui reconnaissent aussi la réalité de celui-ci, mais vivent dans l’espérance d’une autre vie, cette espérance qui empoisonne la vie de nos rationalistes. Pourtant voir la vie autrement plus juste, meilleure pour l’ensemble de l’humanité, c’est-à-dire des vivants. Finalement en dehors de croire au ciel ou de ne pas y croire, tous ces hommes sont frères.
La vie intérieure, n’est pas séparable de celle du corps et puis après tout, la matière a précédé la vie, la Genèse nous le rappelle : au commencement…il y avait le ciel et la terre. Or la terre était vide et vague, les ténèbres couvraient l’âbime…
La matière fut première et sans vie, sans vraie vie. Le philosophe Bertrand Vergely écrit dans son livre Notre vie à un sens !
« On vit parce que l’on cherche la vie avec les vivants. Le jour où l’on se contentera de la vie sans eux, ce ne sera plus la vie. Ce sera la nuit. »
Alors le vrai commencement, l’initiation, c’est peut-être la recherche de la vraie vie, avec de vrais vivants ceux pour qui l’esprit domine la matière, ceux qui ont placé le compas sur l’équerre, les sœurs et les frères en humanité.
Finalement le monde est, mais il reste inerte, il ne vit que si nous le faisons vivre. La matière sans esprit et sans âme n’a que peu d’intérêt, c’est comme une pierre non taillée, ou la palette d’un peintre, ou les notes en désordre d’une partition, un chaos avant l’ordre.
Il est de la responsabilité des femmes et des hommes de bonne volonté, de faire vivre ce monde le mieux possible pendant toute notre vie, même si nous savons que cela ne suffira pas, mais comme le colibri, nous ne pouvons pas renoncer à la recherche de la vraie vie, de la belle vie au sens premier, de la merveilleuse vie, même à travers les mythes, même dans nos rêves, cette vraie vie où tous les hommes seront frères.
Jean-François.
L’ÉVEIL POUR LA VRAIE VIE
L’initiation maçonnique propose la re naissance de l’homme, l’éveil à la vraie vie, la vie de l’esprit, l’essor de l’homme intérieur.
Ne pas se contenter d’avoir la vie, telle qu’elle est, mais pouvoir l’envisager autrement. Faire un pas, puis un autre vers la vraie vie. Un mythe diront certains, il y a la vie un point c’est tout, c’est clair, c’est net, c’est précis, sans appel faut pas rêver !
Donc il faut renoncer à notre rêve, à nos rêves, se contenter de ce que l’on a, se satisfaire dans la jouissance, le plaisir, renoncer au désir d’être, se repaître de l’avoir ? Combien de fois avez-vous entendu, il a tout ce qu’il faut et en plus il rêve toujours d’autre chose ! Il n’est jamais content et satisfait ! J’en connais pourtant qui certains soirs sont contents et satisfaits où tout du moins ils le paraissent. Ce ne sont pas ces ambitieux qui veulent toujours plus, ils ne sont plus dans l’avoir, ils sont dans l’être.
Les rationalistes, les athées, défendent une thèse claire la vie c’est ici et maintenant, c’est factuel sans appel, c’est pour eux la bonne vie, mais est-ce la vie bonne, la vraie vie, ils ne sont pas pour autant contre la vie de l’esprit la spiritualité, mais une spiritualité sans croyance et sans rêves, ils sont dans la construction d’un monde meilleur immédiat au service des hommes, leur engagement mérite le respect.
Et puis il y a les rêveurs, d’un ailleurs d’un autre monde hypothétique, qui reconnaissent aussi la réalité de celui-ci, mais vivent dans l’espérance d’une autre vie, cette espérance qui empoisonne la vie de nos rationalistes. Pourtant voir la vie autrement plus juste, meilleure pour l’ensemble de l’humanité, c’est-à-dire des vivants. Finalement en dehors de croire au ciel ou de ne pas y croire, tous ces hommes sont frères.
La vie intérieure, n’est pas séparable de celle du corps et puis après tout, la matière a précédé la vie, la Genèse nous le rappelle : au commencement…il y avait le ciel et la terre. Or la terre était vide et vague, les ténèbres couvraient l’âbime…
La matière fut première et sans vie, sans vraie vie. Le philosophe Bertrand Vergely écrit dans son livre Notre vie à un sens !
« On vit parce que l’on cherche la vie avec les vivants. Le jour où l’on se contentera de la vie sans eux, ce ne sera plus la vie. Ce sera la nuit. »
Alors le vraicommencement, l’initiation, c’est peut-être la recherche de la vraie vie, avec de vrais vivants ceux pour qui l’esprit domine la matière, ceux qui ont placé le compas sur l’équerre, les sœurs et les frères en humanité.
Finalement le monde est, mais il reste inerte, il ne vit que si nous le faisons vivre. La matière sans esprit et sans âme n’a que peu d’intérêt, c’est comme une pierre non taillée, ou la palette d’un peintre, ou les notes en désordre d’une partition, un chaos avant l’ordre.
Il est de la responsabilité des femmes et des hommes de bonne volonté, de faire vivre ce monde le mieux possible pendant toute notre vie, même si nous savons que cela ne suffira pas, mais comme le colibri, nous ne pouvons pas renoncer à la recherche de la vraie vie, de la belle vie au sens premier, de la merveilleuse vie, même à travers les mythes, même dans nos rêves, cette vraie vie où tous les hommes seront frères.
Jean-François.