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la Franc Maçonnerie au Coeur

la Franc Maçonnerie au Coeur

Un blog d'information, de conversations sur le thème de la Franc Maçonnerie, des textes en rapport avec la Franc Maçonnerie, comptes rendus et conseils de lectures.

Publié le

Joyeux Noël. Joie, joie, joie…

jdumonteilmecom

Déc 23

La joie comme le feu. Quand la tristesse abat, la joie irradie. Quand la tristesse isole et enferme, la joie se partage. Oui, il n’est de joie que partagée. La joie est toujours reçue, un don si on veut bien la reconnaître pour tel. Quelle réception ferons-nous à cette joie ? À la joie débordante, ardente comme un feu qui embrase tout ? À la joie sereine, ronronnant comme l’âtre familière ? Cette joie vécue comme un don, il ne tient qu’à nous de l’entretenir, de la développer. Feu de joie à tenir vivant. Viens ami, soufflons sur la joie toujours à ranimer. Joie dans les cœurs, si bien cachée au cœur de l’intime. Centrale d’énergie, cœur d’un réacteur qui a pour nom amour.

La joie comme l’eau. Peut-on être joyeux tout seul ? Oui, mais c’est toujours en se reliant aux autres, dans une joie qu’on voudrait répandre comme une eau bienfaisante. Comme l’eau, la joie ne se retient pas, elle coule. À nous de la répandre comme une libation à la plénitude de vie. Débordons de joie ! Abreuvons-nous à l’étape des oasis de joie et faisons reculer l’aridité de tous les déserts sans joie. 

La joie comme l’air. Quel est le contraire de la joie, la tristesse ou la peine ? Non, connaître la joie n’est pas méconnaître la tristesse. Joie et tristesse constituent une unique respiration, le même air de vie. Dans texte magnifique, le sage Hermann Hesse parle de la « tristesse sans désespoir », il évoque aussi une longue amitié au cours de laquelle « nous ne recherchions pas le bonheur ». Oui, l’amour nous fait accueillir la joie, cette joie qui est au plaisir ce que la poésie est à la prose, et le sacré au profane. 

Car là est le secret de la joie : elle est sacrée parce qu’elle est simple. La joie ne connaît pas la complexité et encore moins la duplicité. Joie éphémère, forte et fragile dans sa simplicité, nostalgie de la beauté entrevue. Joie, ce mot qui se chante et se répète, si léger et si nécessaire, avant-goût de la plénitude oubliée. Souviens-toi des jours de joie et aime.

Blog :sentimentoceanique.blog
BON BANQUET À TOUS
DANS LE BLOG SENTIMENT OCÉANIQUE

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Publié le
Tableau de Jean Beauchard Blog EKTABLOG Symbolisme de la Famille

Tableau de Jean Beauchard Blog EKTABLOG Symbolisme de la Famille

Mes meilleurs voeux à tous les membres de la famille humaine, que 2023 soit l'année du retour de la paix sur la terre, de l'amour entre les hommes, pour que la joie soit dans les coeurs tout simplement .

 

Je prends quelques congés je vous donne rendez-vous fin janvier 2023. Je vous enverrais quelques cartes postales.

Merci pour votre fidélité.

Jean-François Guerry.

Photo personnelle le Phare de la Teignouse Baie de Quiberon

Photo personnelle le Phare de la Teignouse Baie de Quiberon

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Publié le par Jean-François Guerry
D'OÙ VENEZ-VOUS....?
Photo de onderortel sur Unsplash

D’OÙ VENEZ-VOUS MA SŒUR, MON FRÈRE ?

 

À cette question la plupart des initiés répondent d’une loge de St…Et si l’on regardait, plus avant, plus haut, plus loin, nous pourrions peut-être répondre d’Alexandrie.

 

Nous sommes sans doute tombés un peu dans cette Marmite des cultures et des traditions. Dans cet athanor cylindrique, là où l’on fait au sens noble les amalgames, c’est-à-dire les alliages des métaux avec le mercure, les amalgames sont les alliances des différences qui se retrouvent dans un regard commun vers une unité, la consommation d’un mariage.

Les amalgames se font donc dans l’athanor, ce lieu des distillations, des condensations, des sublimations des matières, de leurs digestions, de leurs maturations, de leurs transformations, de leurs mutations, de leurs vies. La loge est l’athanor maçonnique dans lequel l’esprit pénètre la matière, puis grandit en elle jusqu’à la surpasser.

 

Cette réalisation subliminale ne peut se réaliser quand dans un espace protégé, couvert. La maturation, peut alors s’effectuer loin des regards extérieurs avec toute la sérénité nécessaire. Quand nous-sommes à couvert selon l’expression du Frère couvreur. Alors le temps devient autre, il n’y a plus de temps.

Phare d'Alexandrie

Feu après feu l’athanor permet de réaliser la pierre, de faire naître le lapis c’est-à-dire la pierre philosophale. Le Grand Œuvre, l’œuvre de la vie réelle, c’est quand l’esprit a envahi la matière. Pour y parvenir l’adepte doit travailler toutes les substances avec les méthodes transmises par les anciens Maîtres. C’est pourquoi, les transformations se font lentement dans l’athanor, le feu monte degré après degré. C’est peut-être pourquoi cet athanor fût appelé au XVIème siècle : Henri le paresseux je suppose en langue des oiseaux audible seulement par les alchimistes initiés.

Ainsi, celui qui est capable de faire le vide en lui, de lâcher prise comprend la sagesse de la paresse, il pourra accueillir en lui l’esprit dans un corps sain purifié.

La loge maçonnique est qualifiée de centre d’union de tous les hommes pourvu qu’ils soient des cherchant, volontaires et de bonnes mœurs, un peu à ‘l’image’ des sages ; comme le furent les pèlerins qui vinrent à Alexandrie à la fin de l’antiquité et en firent un centre de toutes les cultures, les traditions et les religions, d’une manière générale un centre d’épanouissement de l’esprit, comme le fût avant la Grèce. On était passé du ‘Miracle Grec’ à la marmite d’Alexandrie. La langue grecque était celle principalement pratiquée entre les romains, les hébreux, les nouveaux chrétiens et bien sûr les grecs. Les racines profondes de la Franc-maçonnerie viennent sans aucun doute aussi, un peu, de l’hermétisme alexandrin.

Quand les Sœurs et les Frères font leurs premiers pas sur le pavé mosaïque, ils sont déjà des enfants de la gnose, à la recherche de la Connaissance, conscients de la dualité qui est en eux, conscients de l’existence des deux mondes, l’un extérieur et l’autre intérieur. Ils marchent avec leurs pas mal assurés, leurs paroles balbutiantes, leurs premiers mots, sur la ligne de crète entre le noir et le blanc à la recherche du feu perpétuel qui brûle en eux.

Ils prennent conscience de l’opposition entre le plérôme cette plénitude spirituelle du monde divin de lumière et du Kénôme ce vide matériel des apparences. Ils sont à la recherche de l’unité, de la réalisation de l’harmonie par le perfectionnement de leur être, pour participer à la création d’un cosmos ordonné c’est-à-dire mettre fin au chaos. C’est pourquoi, ils travaillent au développement, à l’expansion dans leur athanor personnel et dans l’athanor de leur loge, de leur minuscule lumière intérieure et de la Grande Lumière de l’Un, de l’univers.

 

Conscients, ni nus, ni vêtus ils se sont débarrassés de leurs métaux lourds, de leurs pesanteurs avant de pénétrer dans l’enceinte sacralisée de leur loge, ils savent qu’ils trouveront là, maintenant et tout de suite l’Or fin spirituel.

Les voies de recherche sont multiples, mais toutes convergent vers la recherche de l’Un qui apaise, provoque la paix de l’âme dès sa contemplation et cela nous encouragent, nous guident et nous soutient. Ainsi, l’homme franchit les portes, monte vers les sommets, vers les faîtes des pyramides, parce qu’il connaît les pas, les gestes, les mots, les nombres mystérieux qui rapprochent de l’harmonie des hautes sphères de la spiritualité.

L’homme se doit de développer son imagination, car elle est activité spirituelle, exercice spirituel, elle est créatrice d’univers. Paracelse parlait « d’astre intérieur ». Cette imagination se concentre sur les idées qui sont dissimulées derrière les symboles et non sur les apparences trompeuses. L’activité constante de l’imagination, est comme le feu de la forge toujours vivant, pour peu que sur lui souffle toujours l’esprit, mis en mouvement par l’âme.

 

La méthode maçonnique, les exercices spirituels que sont les travaux de loge, permettent de libérer le feu spirituel qui est en nous, c’est le même feu qui faisait bouillir la marmite d’Alexandrie, alors nous sommes aussi sans doute un peu de lointains pèlerins venus d’Alexandrie.

 

                                            Jean-François Guerry.

COMMUNIQUÉ


Samedi 4 mars 2023


IXes Rencontres

Académie Maçonnique Provence





Les racines médiévales 

de la Franc-maçonnerie


 
 
Ma Très Chère Sœur,
Mon Très Cher Frère,


En ces quelques jours de fin d'année, et comme le veut la tradition provençale, toute l'équipe de l'Académie Maçonnique de Provence te souhaite un bon bout d'An.

Nous sommes heureux également de t'inviter aux IXes Rencontres de l'Académie Maçonnique Provence qui se dérouleront le samedi 4 mars au Château Saint-Antoine à Marseille.
Nous poursuivrons la quête de nos racines en allant cette fois, à la recherche des racines médiévales, réelles, supposées ou fantasmées. 



 
Les racines médiévales

de la Franc-maçonnerie
  


Samedi 4 mars 2023

Château Saint-Antoine
Marseille
10 heures - 17 heures



 
Michèle MINNE-TURI
GLFF
Présidente de la commission nationale Histoire


Le Moyen-âge : mille années passionnantes



David TAILLADES
GLNF

Les origines de la Franc-maçonnerie britannique



 
François ICHER

Le Moyen-Âge, source historique

ou source d'inspiration ?




 
Dominique JARDIN
GODF


Les racines médiévales de la

Franc-Maçonnerie comme exemple

de construction d’une tradition
 

Les conférenciers sont tous auteurs de nombreux ouvrages qu'ils dédicaceront avant la reprise des travaux l'après-midi. Nous vous présenterons les conférenciers plus complètement au cours des prochaines semaines.
 
La participation aux frais est de 25 €.

Nous avons aussi le plaisir de te proposer de t'abonner ou de renouveler ton abonnement annuel à nos activités :

L'abonnement annuel est inchangé (35€) et te donnera accès gratuitement (hors repas) aux deux rencontres de l'année 2023 ainsi qu'aux manifestations organisées par les Académies de Lyon, Lille, Toulous et Paris.

Nous proposons également cette année un abonnement de soutien (60 €) qui, en plus des encouragements que tu nous transmets, te permet de recevoir en cadeau le livre de ton choix parmi ceux déjà coédités par l'Académie Maçonnique Provence et les Éditions Ubik.

Nous comptons sur to soutien qui nous aide grandement à organiser en toute sécurité ces Rencontres réservées aux Frères et Sœurs Maîtres de toutes les obédiences.


Le repas (entrée, plat, fromage, dessert, café et boissons) sera servi en salle humide et le montant du triangle est de 20 €.

 
Salutations très fraternelles,
Alain Boccard
Président



PS: Les ouvrages coédités par les Éditions Ubik et l'Académie Maçonnique Provence
sont toujours disponibles en cliquant ICI:

Marc Halévy, Construire Dieu, construire le monde
Marc Halévy, Kabbale et Franc Maçonnerie
Marc Halévy, Après la Modernité, quelle Franc-maçonnerie ?
Alain-Noël Dubart: La Franc-maçonnerie entre passé et avenir

Louis Trébuchet, Le désir des collines éternelles
Louis Trébuchet, Appel aux racines spirituelles du REAA
Jean-François Guerry, Exercices spirituels antiques et Franc-maçonnerie
Michel Fromaget, Corps, Âme, Esprit: Liberté, Vérité, Beauté
Solange Sudarskis, Il était une fois un mythe, Hiram
 
 
 
 
 
D'OÙ VENEZ-VOUS....?
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Publié le par Jean-François Guerry
Peinture Alexander Roob

Peinture Alexander Roob

CE QUE L’ON VOIT ET CE QUE L’ON DISCERNE PEU À PEU

 

                                                   « Pourra-t-on jamais juger des qualités réelles des choses ? »

 

 

Il y a une conscience personnelle, il y a une conscience collective. Les deux sont rapport avec un monde d’images mis sous nos yeux. Puis il y a un inconscient personnel et l’inconscient collectif, à mettre en rapport avec notre imagination, avec un monde d’images ancré dans notre mémoire personnelle et collective.

 

L’on cherche la signification de ces images au-delà de ce que l’on voit, à moins d’être initié et de pratiquer l’Art Royal, on ne discerne rien d’autre que les apparences. Le profane ne discerne pas le reflet de ces images. Il ne voit dans l’œuf qu’un œuf, les initiés voient le monde, le cosmos dans l’œuf.

 

Ce que nous montrent ces images, les mystérieux contes et légendes, c’est le monde invisible, réel le monde de l’esprit. Il y a ceux qui ont les yeux voilés, ceux qui ne veulent pas voir le monde réel.

Puis il y a ceux dont le bandeau est tombé, qui voient que le monde d’en bas est semblable à celui d’en haut, ceci est sûr et certain, car ce qui est en haut est semblable à ce qui est bas. Il ne faut pas avoir des semelles de plomb pour voir cela, il faut des semelles ailées comme celles d’Hermès. Les ailes permettent d’aller plus loin, plus haut, sur la voie de la Vérité, la Lumière à la recherche de la Parole perdue.

 

Celui qui tourne son regard progressivement vers la pâle lumière de la Lune, verra ses pas le mener vers le feu lumière du Soleil, ces deux astres sont la mère et le père de l’homme à nouveau-né ayant reçu le souffle du vent de l’esprit qui illumine la vie.

Tout cela est possible dit le Stagirite grâce au grand moteur de l’Univers que nous appelons l’Architecte du Monde.

 

Nous sommes entre ciel et terre le réceptacle des forces telluriques et de la rosée céleste. Comme des Roses d’amour, des roses mystiques au cœur ouvert sans pourquoi. Fils de la veuve et d’Hermès, nous savons que le secret est de ne pas tout dire à ceux qui n’accueille pas en eux la Lumière. Nous savons que la joie vient dans les cœurs pour ceux qui frappent, qui demandent, qui cherchent. Ceux-ci verront les choses invisibles, ils seront illuminés.

Leurs cœurs purs s’ouvrent et déversent leur sève jusqu’au sommet de l’esprit. Dans ce monde infini de l’esprit vivent les poètes et les architectes qui cultivent dans leurs jardins et sculptent dans leurs temples les roses de l’amour.

Les peintres tracent les lignes de la vie, doucement avec leurs pinceaux de soie guidés par la main de l’esprit.

Les sens défient l’intellect chez ces hommes qui voient avec le cœur les merveilles et les mystères. L’Art royal, va au-delà de la raison comme le disait Paracelse : « Celui qui fait confiance à la raison se dresse contre l’esprit. »

L’esprit saint est celui qui ouvre le livre de la nature, retourne à l’origine, parle et comprend la langue des oiseaux, il suit la huppe du Roi Salomon dans les sept vallées, elle termine son vol dans la vallée de l’Amour. Celui qui pratique la langue des oiseaux, pratique la langue universelle de l’Amour, il ne construit pas des Tours de Babel. Il sait, que le vide et le silence sont les secrets qui permettent de voir la Lumière dans les plus profondes et obscures ténèbres. Celui-là, a compris que les plus hautes sphères de la spiritualité étaient accessibles à ceux dont le regard monte le long des volutes d’encens dans le temple de l’esprit.

 

                                            Jean-François Guerry.

 

À SUIVRE… plus loin…plus haut…

Alchimie

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Publié le par Jean-François Guerry
LA PYTHIE TEMPLE DE DELPHES

LA PYTHIE TEMPLE DE DELPHES

ORACLES

 

Rien de trop.

 

Connais-toi toi-même

 

Faire de l’homme la mesure de toute chose.

 

‘ Rien de trop’. C’est au centre géographique du monde Grec que résonna cet oracle, à Delphes, sur le côté aride du Mont Parnasse à quelques 600 mètres d’altitude, là se trouve le sanctuaire d’Apollon lieu de résidence des Pythies.

Selon la légende le dieu Apollon terrassa d’une flèche le serpent qui voulait le tuer et il le laissa pourrir sur place. De la purification de ce serpent naquit un nouveau monde. Des hauteurs du Mont Parnasse Apollon vit arriver un bateau venant de Crète rempli de soldats, il prit alors l’apparence d’un dauphin, Delphes était née et pris son expansion. Un temple fut construit et par six fois détruit et reconstruit, selon les habitants il était emprunt d’une haute valeur mystique et religieuse, je rajouterais sans doute aussi de haute valeur spirituelle. Ce qui ne tarda pas à faire venir sept sages, nombre symbolique s’il en est. L’un d’eux portait le nom de Thalès il venait de Milet berceau de la philosophie antique. (Il est probable vu la proximité entre Milet et l’île de Samos que Pythagore rencontra Thalès plus âgé que lui.) Ces sages furent vénérés et l’on écoutait leurs maximes, ces maximes qui inspirèrent les oracles des Pythies. Ces oracles nous ont été transmis par les philosophes de l’antiquité et inspirent toujours nos pensées et nos actions. Comme le Connais-toi toi-même… adopté par Socrate, ou encore le Rien de trop, symbolisant la recherche de l’harmonie qui mène à la Sagesse. On trouvait aussi gravé sur le Temple de Delphes une grande lettre « E »(epsilon) dont la signification est complexe, cinquième lettre de l’alphabet grec précédé par delta. Si le delta représente la lumière du sacré le macrocosme l’univers, epsilon pourrait être compris comme le microcosme le nombre de l’homme dans l’étoile flamboyante. L’on trouvait aussi à Delphes l’inscription « tu es », comme le symbole d’un homme neuf, vrai, spirituel.

LE TEMPLE DE DELPHES SUR LE MONT PARNASSE

Bien sûr toutes ces similitudes avec l’enseignement et le symbolisme maçonnique sont le pur fait du hasard ! Ne voyez pas dans le Temple de Delphes, celui du Roi Salomon et son sanctuaire. Ne voyez pas dans le serpent tuer par Apollon, une quelconque ressemblance avec le serpent de l’Eden ou l’hydre à trois têtes du 19ème degré du R E A A symbolisant les erreurs et les superstitions, ou encore le serpent d’airain du 25ème degré symbolisant la joie de la guérison. Ne voyez pas non plus dans le connais-toi toi-même une quelconque ressemblance avec l’acronyme alchimique  V I T R I O L, ni encore avec le tu es, la renaissance d’un homme nouveau, d’un compagnon flamboyant au nombre symbolique de cinq. Tout cela n’est que syncrétisme, mirage de votre imagination, tout cela n’a aucun rapport avec ce Miracle Grec qui sera évoqué bien plus tard pour la première fois par Ernest Renan dans sa jeunesse, peut être était il sensible aux contes. Ou alors il y a un soupçon, juste un soupçon de correspondances. Dans la galerie des personnages liés au Temple de Delphes l’on trouve aussi un certain Pindare de Cynoscéphales qui aurais dit, allez savoir pourquoi, « meurs et deviens ce que tu es », que le Frère Goethe un autre poète s’est empressé de reprendre quelques siècles plus tard dans son Divan Occidental (Stirb und werde), sans aucun doute en tournant son regard vers les collines éternelles ou le feu lumière du soleil réapparait chaque jour à l’est. Autre bizarrerie dans le vestibule du Temple de Delphes brûlait en permanence un feu sacré, feu éternel dédié à Hestia la déesse du foyer, une lumière éternelle en quelque sorte qui brillait dans le cœur des hommes, sans aucune analogie non plus avec celle qui brille sur le plateau du Vénérable Maître dans les loges maçonniques.

TEMPLE DE DELPHES

Les postulants à la Lumière se rendait au Temple de Delphes pour écouter les conseils des Pythies, qui parait-il étaient sous terre du moins les pieds posés sur la terre, et la tête levée vers le ciel, comme dans une voûte. Une sorte de cabinet de réflexion, qui dit-on était placé sous la chaire du Vénérable maître dans certaines loges maçonniques, au-dessous du sanctuaire ; sans doute une erreur dans les plans de l’architecte du temple ? Les Pythies qui délivraient leurs oracles étaient inspirées parait-il grâce aux effluves des forces telluriques, le Temple de Delphes d’après les géologues serait situé sur une faille géologique, ça sent le soufre comme celui présent dans le cabinet de réflexion ! L’on rapporte aussi, que les postulants qui voulaient écouter et recevoir les oracles des Pythies devaient au préalable êtres purifiés par l’eau de la fontaine de Castalie, sur les pentes du Mont Parnasse. Quant à la Pythie bien que vénérée elle n’était pas couverte avec le laurier et l’olivier comme certains maçons récompensés pour leur zèle et leur persévérance, mais elle mâchait des feuilles de laurier l’arbre d’Apollon, cette mastication lui servait sans doute à maitriser ses paroles, à rester mesurée dans ses propos, cela lui faisait sans doute le même effet qu’une main portée sur la gorge.

Autre particularité le Temple de Delphes fût détruit six fois quand même ! Plus que celui du Roi Salomon, ce qui ne l’empêcha pas d’être reconnu comme un lieu sacré, un lieu de Sagesse, centre du Monde Grec, comme le Temple du Roi Salomon érigé dans la ville trois religions monothéistes. Ces centres de Sagesse peuvent revendiquer « le rien de trop ». Les esprits chagrins me diront avec justesse que le Roi Salomon n’a pas été toujours un parangon de Sagesse, il en a d’ailleurs assumé lui et son peuple les conséquences, après tout il n’était aussi qu’un homme. L’homme moderne a éprouvé le besoin de réhabilité le Temple de Delphes, preuve que les préceptes de la Sagesse antique demeurent toujours présents dans nos vies en général et dans la pratique maçonnique en particulier. « Le rien de trop » fait toujours partie de ‘l’instruction maçonnique’ qui incite les Sœurs et les Frères à maitriser leurs passions pour faire toujours de nouveaux progrès en maçonnerie et dans la vie. Si l’on admet comme Protagoras que : « L’homme est la mesure de toute chose. » Nous avons l’obligation d’être des hommes raisonnables. Suivant ainsi la pensée philosophique de Platon ainsi que celle de Kant le philosophe des Lumières, dont les rédacteurs des rituels maçonniques n’ont pas manqué de s’inspirer. Le culte de la Raison, la foi en la Raison est la foi en l’homme en sa capacité de s’améliorer s’il en a la volonté. Les sept sages qui vinrent à Delphes ne s’y sont pas trompés, ils ont repris cette formule de l’homme mesure de toute chose chacun à leur manière, l’enrichissant de leurs différences, comme le font les Sœurs et les Frères dans leurs travaux de loge. Ainsi Cléobule de Lindos a dit : «  La mesure est la meilleure des choses », Solon d’Athènes : « rien de trop et prend raison comme guide », Pittacos de Mytilène : « Aime l’instruction, la modération, la prudence », Thalès de Milet : « Fait preuve de mesure », même Périandre le tyran de Corinthe qui malgré sa dureté, fût compté parmi les sages a dit : «  la témérité est dangereuse », témérité n’étant pas courage. Bien plus tard Aristote de Stagire, le meilleur élève de Platon, dans son Éthique à Nicomaque fera l’éloge de la médiété la vertu classique de la Grèce antique, cette recherche de l’équilibre harmonieux qui apaise l’âme, la catharsis inverse de l’hubris que les grecs craignaient par-dessus tout, cet ego démesuré que combattent les Francs-maçons tout au long de leur parcours initiatique jusqu’à la porte de l’éternel Orient. Cette médiété d’Aristote, est la voie du centre, la voie du milieu, elle a sa chambre de travail entre l’équerre et le compas, l’endroit où se trouve les Maîtres Maçons. Ceux qui ont fait le serment de défendre la justice, d’être dans la justesse, de renoncer à la vengeance et à la haine pour ne pas souffrir, ils pratiquent le rien de trop.

Ce rien de trop, qui semble tombé en désuétude dans notre société moderne qui a été transformé en toujours plus, bien sûr on ne peut pas être dans le c’était mieux avant, contre tous les progrès techniques qui ont améliorés la vie pratique de l’homme, mais l’on peut regretter le manque de Sacré et de spiritualité de notre société. Nos excès vis-à-vis de la nature, des animaux, des hommes faibles et pauvres, de nos anciens que l’on relègue dans des maisons non de retraite, mais de retrait loin de nos yeux. L’on ne peut que regretter l’expansion des ismes de toutes sortes religieux et politiques, issus de nos passivités et de nos faiblesses ; de nos individualismes, qui isolent, fracturent, clivent, « archipélisent » les hommes pour reprendre ce mot à la mode qui m’attriste maintenant. Avant je voyais dans les archipels des chapelets d’îles entourées d’eaux pures et translucides dont la beauté rivalisait avec le bleu de l’azur, des lieux calmes où des femmes et des hommes simples vivaient des jours heureux en communion avec la nature, ne prélevant rien de trop, juste ce qu’il faut, comme il faut.

Vraiment sommes-nous raisonnables, quand nous faisons toujours pencher le fléau de la balance vers la guerre, les excès, quand nous construisons toujours des tours de Babel dans des déserts d’humanité où règne les lois des plus forts, des plus riches, adorateurs des veaux d’or et des idoles humaines. Sommes incapables de nous éclairer aux lumières du passé ; que nous « cancelisons ». Notre nouveau terrain de jeu est la destruction, la négation, des traditions, des symboles universels sous prétexte qu’ils ont été dévoyés dans le temps ou l’espace, par les ismes des religions ou politiques ou des pratiques regrettables du passé. Nous refusons l’étude et l’enseignements des faits religieux, et laissons place ainsi aux propagateurs de haine.

Ainsi, chaque fin d’année revient une querelle dérisoire sur la représentation de la naissance d’un humble enfant dans une étable, qui symbolise : l’innocence, la pureté d’une nouvelle vie et l’espérance du genre humain. Sommes-nous à ce point incultes et faibles d’esprit au point de prendre à la lettre les légendes des volumes de la loi sacré, et de ne pas y voir simplement les vertus des symboles, sommes-nous incapables de discerner la foi religieuse et la foi en l’homme, devons-nous toujours affubler la spiritualité d’adjectifs, sans pouvoir penser à une spiritualité pure ? La simple image d’un nouveau-né, met tel en péril notre république, cet enfant est-il responsable de tous les massacres des hommes. C’est peut-être lui accordé un peu trop de crédit ou de responsabilité dans notre monde moderne, c’est peut-être manquer de mesure et fuir nos responsabilités, mais depuis la nuit des temps bien avant cette naissance du plus humble de tous et sa loi d’amour, l’homme qui fuit ses responsabilités cherche des boucs émissaires, quand il refuse d’être le gardien de ses Frères.

                                                           Jean-François Guerry.      

ORACLES ... RIEN DE TROP

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Publié le par Jean-François Guerry
J'AI DIT ! J'AI DIT !
Photo de reimond_21 sur Unsplash

J’AI DIT ! J’AI DIT !

 

C’est par ces mots que le conférencier Franc-maçon clôture ses travaux : planches, colonnes, balustres, morceaux d’architecture, minutes symboliques, voire ses interventions en loge. Il signifie simplement ainsi la fin de ses propos, et la parole peut suivant certaines règles circuler à nouveau. Les planches sont plus ou moins belles, longues ou courtes, les colonnes bien élevées gravées, les balustres bien sculptés ils sont sensés êtres le nec plus ultra de l’architecture symbolique. Pourtant après avoir donné son balustre le frère ne dis pas pour autant Je sais ! Je sais ! Conscient que la Vérité ne peut être qu’approchée sans être jamais atteinte, le savoir n’est pas la Connaissance. L’expérience initiatique est sans fin, elle est éternel recommencement spirale ascendante, succession d’états de conscience, certes de plus en plus élevés. Mais les arbres vivants que nous sommes n'atteignent jamais le ciel au moins dans cette vie, l’au-delà est du domaine de la religion, pas de la Franc-maçonnerie. La Franc-maçonnerie et sa méthode, l’art de la construction de soi-même ou Art Royal et par conséquence de la construction du monde, il s’exerce ici et maintenant.

Quand j’ai dit, je n’ai dit que ma vérité et non la Vérité et c’est immédiatement que je me mets à l’écoute des enrichissements de mes Sœurs ou de mes Frères et m’oblige à répondre à leurs questions, si je peux humblement. Le j’ai dit maçonnique n’est pas péremptoire, ce n’est pas une fermeture de la parole, puisqu’immédiatement la parole circule, il provoque une ouverture de l’esprit, le pseudo savoir du conférencier est de fait partiel, personnel donc subjectif par nature. Le travail donné par le conférencier est le reflet de son monde intérieur, de son temple intérieur. Ses morceaux d’architecture décrivent sa pensée, la représentation de idées qui jaillissent en lui lors de sa confrontation avec les symboles ou les légendes qu’il scrute lors de ses passages dans les degrés initiatiques successifs. Les découvertes qu’il fait derrière chaque porte poussée lui permettent de se construire par l’acquisition des bienfaits des vertus.

L’acquisition de ses multiples petites lumières pourrait lui faire dire j’ai vu et non j’ai dit ! En effet c’est lentement que ses yeux s’ouvrent sur le monde réel, quand le bandeau tombe, il discerne la lumière, puis les voiles de l’illusion tombent les uns après les autres. Le chemin est jalonné des savoirs qui mènent à la Connaissance. À chaque fois, à chaque étape le j’ai dit, est signe d’ascension spirituelle pour le Franc-maçon sincère. On construit son temple intérieur, planche après planche, colonne après colonne, les éléments du temple de l’esprit prennent place. La lumière du cœur animée par l’âme monte jusqu’à l’esprit, le regard se tourne vers le centre de la loge puis la Voûte Sacrée. Les petites lumières s’unissent, se soutiennent dans la nuit pour atteindre le point du jour, là où commence à paraître la grande lumière. Ces petites lumières sont celles des initiés, la mienne n’est que l’une d’entre-elles. Elles sont fragiles, tremblantes et fortes à la fois, assaillies par le doute, elles brillent néanmoins par la Force de l’Espérance. Ensemble elles peuvent prétendent à rendre le monde, plus beau, plus juste donc un peu meilleur. La Franc-maçonnerie est le réceptacle de ses lumières le centre de leur union, elle brille des Lumières des Traditions, de la Renaissance, des Lumières du XVIIIème siècle. Mais surtout elle s’enrichit en permanence depuis plus de trois siècles des Lumières de chacun de ses initiés unis fraternellement. Ainsi la multitude des Frères qui prononcent les mots j’ai dit apportent un peu de cette lumière non dogmatique qui permet l’élévation spirituelle c’est-à-dire le rapprochement avec la transcendance et le divin.

Aujourd’hui dans notre monde gangréné par le matérialisme, ébréché par les totalitarismes, les intégrismes, les guerres fratricides. Ces lumières et ces dires permettent aux hommes de rester debout.

Vous me direz et le faire ? Au-delà de la pensée, il y a l’action : « Seule l’action est la prérogative de l’homme exclusivement ; ni bête ni dieu n’en n’est capable, elle seule dépend entièrement de la constante présence d’autrui. » (Hannah Arendt Condition de l’homme moderne- avant-propos de Laure Adler Page 15- Biblio Essais le Livre de Poche.)

Faut-il pour autant s’arrêter de dire, c’est-à-dire de penser, et faire absolument faire. La tentation est grande aujourd’hui parce que nous sommes saturés de communications sans suites. Les cris jaillissent de partout de l’action, de l’action et non des mots !

L’actualité doit encore nous interroger, Arendt fût visionnaire dans la Viva activa et l’âge moderne, dernier chapitre de son livre Condition de l’homme moderne écrit en conclusion : « Malheureusement, et contrairement si l’on admet en général à propos de l’indépendance proverbiale des penseurs dans leur tour d’ivoire, aucune faculté humaine n’est aussi vulnérable, et en fait il est bien plus aisé d’agir que de penser sous la tyrannie. (…) Il est possible que cela soit sans intérêt, ou de peu d’intérêt pour l’avenir du monde ; ce n’est pas sans intérêt pour l’avenir de l’homme. Car si l’on devait juger les diverses activités de la Viva activa, (…) si on les mesurait qu’à l’aune de la pure activité, il se pourrait que la pensée en tant que telle les surpassât toutes. Tous ceux qui ont quelque expérience en la matière reconnaîtront la justesse du mot de Caton (le Censeur). Il ne se savait :’ jamais plus actif que lorsqu’il ne faisait rien, jamais moins seul que lorsqu’il était seul. »

Alors, quand j’ai dit simplement dit, n’ai-je pas agit ? Bien agit ? En toute humilité j’ai dit ce que ‘j’avais sur le cœur’ ce que j’ai vu briller dans mon cœur, totalement irrémédiablement subjectivement. Je n’ai fait qu’une toute petite action, mais si elle peut aider, un peu mes Sœurs et mes Frères, mettre un peu de joie dans leurs cœurs. Alors j’aurais fait une petite action.

                                                     Jean-François Guerry

AVEC HUMOUR
J'AI DIT ! J'AI DIT !
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Phare de la Teignouse Baie de Quiberon Photo Personnelle

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SAINT - CORNÉLY - CARNAC

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HOMÉLIE

 

                                                                                                                             Quelques lignes pour St…Mo

Une homélie peut parfois se transformer en un prêche dogmatique, un sermon plein d’emphase et de moraline. Il est difficile pour l’officiant de traduire des écritures, maintes et maintes fois remaniées, retranscrites dans des langues différentes parfois mortes. Une gageure de passer du visible à l’invisible, de l’extériorité des choses à leur intériorité, de dévoiler les idées cachées derrière les symboles.

L’orateur doit être un passeur des idées, mais aussi faire naître l’émotion, jusqu’à la béatitude. Que chacun de ses auditeurs s’approprie ses mots, les face siens, c’est l’exercice spirituel des correspondances.

J’ai eu le bonheur hier, avec un groupe de frères au milieu d’une assemblée réunie dans l’église Saint-Cornély de Carnac présents pour témoigner notre affection fraternelle lors d’une cérémonie funèbre, une messe d’A-Dieu. La légende raconte que Saint-Cornély protecteur du  bétail poursuivi par des soldats les changea en pierres, ces fameux mégalithes que l’on trouve abondamment sur place. Il se trouve « comme par hasard » que ma loge porte le nom des Mégalithes. Est-ce donc un autre hasard, que l’homélie donnée par l’officiant semblait avoir quelques correspondances avec les Rituels Maçonniques du 3ème,4ème, 5ème et même 18ème degré du Rite Écossais Ancien et Accepté. L’officiant fit remarquer en préambule que cette cérémonie funèbre d’A-Dieu, était réalisée suivant un rituel précis plein de symbolisme. Ainsi le cercueil pénètre par le portail ouest celui de l’occident, il passe devant la porte du midi là où est la pleine lumière dans cette église il y a une représentation de Jean Le Baptiste qui guide un agneau. Puis le cercueil continue sa course jusqu’au mur oriental, il aura cheminé ainsi jusqu’à l’endroit où la Lumière se lève. Symbolisant le chemin de vie de la défunte ou du défunt, qui a pu franchir la porte du monde matériel avec une première clé. C’est peut-être la clé d’ivoire matière organique du Maître Secret qui se trouve derrière la balustrade. Le défunt ou la défunte toute sa vie a œuvré de manière à ce que l’esprit domine la matière alors au pied du mur oriental, à la porte de l’Orient éternel il a en main la clé d’or fin, de l’or spirituel qui va lui permettre de passer de l’autre côté du miroir souligne l’officiant. Le défunt va accéder aux hautes sphères de la spiritualité. Nous pourrions dire que Salomon pour le récompenser a fait placer son cœur dans une urne en haut de l’obélisque afin que tout le monde puisse l’admirer, avant de s’exclamer tout est parfait. Au-dessus du mur oriental dans l’église Saint-Cornély l’on peut voir une représentation de Marie mère de Dieu, une veuve dont on ne sait pas quand elle est morte. Cette fresque représente l’assomption c’est-à-dire le moment où elle a été enlever du monde terrestre pour être élevée jusqu’au monde céleste pour les chrétiens, spirituel pour les autres.

L’officiant termina son homélie par un message d’espérance, espérance symbolisée par le cheminement du cercueil et de la vie de l’occident vers l’orient, de la matière vers l’esprit, cheminement impossible sans l’amour.

Cette homélie offerte lors de cette cérémonie funèbre où les mots sœur frère et le pronom nous, ont été psalmodiés à plusieurs reprises comme un mantra dans le but d’incarner ce que l’on appelle un centre d’union fraternel résonnent encore dans mon esprit. Ils forment un chant d’espérance dans le tumulte des guerres inhumaines et des conflits dérisoires. Démontrant notre capacité à faire des ponts et non des murs malgré nos différences, notre capacité à ne pas être indifférent aux souffrances que provoquent les haines, notre capacité à faire communauté humaine et non communautarisme qui cloisonne les cœurs. Ainsi à la veille de Noël cette humble église Bretonne devenait un temple universel, un temple spirituel où la foi et la raison s’élevaient ensemble sur les ailes de l’espérance et où tous les hommes se reconnaissaient comme tels.

Bon Noël, Joyeux Noël où Bonnes Fêtes que la Lumière et la Joie soient dans vos cœurs.

                                                     Jean-François Guerry.   

HOMÉLIE
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Publié le par Jean-François Guerry
PENSÉE ET ACTION

PENSÉE ET ACTION

 

Le numéro 206 de Points de vue initiatiques la revue de la Grande loge de France, est paru, il clôt l’année 2022. Une année plus active les travaux des Frères dans leurs Loges ont repris force et vigueur avec la baisse de la pandémie de la Covid. Hélas, les différentes de cette pandémie ont laissé sur le sable un certain nombre de Frères. Preuve que l’initiation maçonnique si elle est individuelle elle se réalise dans un cadre collectif puisque le fondement de cette initiation est la fraternité.

Cependant selon le proverbe du 15ème siècle : « À quelque chose malheur est bon. » La période du Covid a permis de révéler l’engagement réel des Frères et leur désir de perfectionnement, on remarque que le nombre de Frères initiés dans les degrés dits de perfectionnement n’a pas baissé, mais augmenté légèrement, j’y vois personnellement un encouragement au travail dans les trois premiers degrés du rite en particulier au grade de Maître Maçon. Je vois aussi l’attachement des Frères au travail, donc à l’action. Le thème de ce numéro de Points de Vue Initiatiques est donc particulièrement bien choisi.

Bien choisi pour deux raisons : la première l’indispensable portée que doivent avoir les travaux de loge dans la vie profane. La deuxième parce qu’il paraît au moment où les ténèbres diminuent et que la Lumière grandie. Nous sommes à peu près sortit des ténèbres de la pandémie et nous pouvons réanimer la Lumière qui est nous et ne s’est jamais éteinte.

Le malheur de la pandémie nous a permis de comprendre la nécessité du temps long, de la réflexion loin de l’immédiateté, de la consommation des prêts à porter, des prêts à juger. Le confinement nous as remis face à nous-mêmes, nous a réappris à faire nos propres jugements. À penser par nous-mêmes suivant l’impérissable devise Kantienne des Lumières, comme il n’y avait plus d’urgence pour nombre de choses matérielles, nous avons pris conscience de l’urgence à être nous-mêmes, à donner du sens et un sens à notre vie. Le temps long nous as permis de remettre de l’ordre dans notre vie et pour certains de revoir leurs priorités. Une période où nous avons remis nos actions en phase, en correspondance avec nos pensées. Enfants de la Lumière et des Lumières, nous avons réappris les verbes fondamentaux : Penser, savoir, connaître pour agir, c’est-à-dire vivre un peu plus vertueusement, réapprendre les vertus véhiculées par les traditions.

En cette période de la renaissance de la Lumière, je pense qu’il est bon de se rappeler que l’homme possède une raison qui lui permet de découvrir par lui-même des « vérités » si ce n’est « La Vérité ». Dit autrement cette renaissance de la Lumière est l’ouverture de la porte de sortie de notre minorité où nous nous enfermés nous-mêmes par paresse, consommant tous les dogmes. Reprenant notre vie en main, éduquant notre raison afin d’élever notre esprit, c’est-à-dire en nous élevant spirituellement, pour nous efforcer de nous rapprocher de la Grande Lumière, celle qui luit au zénith et illumine les hautes sphères de la spiritualité.

Comment y parvenir, auparavant nous devons convertir notre regard, tourner notre regard vers le point du jour, observer la course lente de la Lumière qui grandit en nous, là où grandit dans le secret notre maître intérieur, c’est la naissance d’un autre être.

Certains pensent, que la raison humaine seule peut révéler la Vérité si elle est éduquée, quelle n’a pas besoin d’une intervention extérieure. D’autres qui reconnaissent la grandeur de la raison s’interrogent sur ses limites et sur sa naissance ils font appel à un principe créateur extérieur qu’ils ne peuvent nommer. D’autres voient dans ce principe l’incarnation de Dieu, ils refusent néanmoins tous les dogmes. Tous ses hommes sont capables de se parler, de voir ensemble grandir leur spiritualité, il se retrouvent grâce à leur tolérance et la fraternité les unis.

Chaque tradition a ses grands initiés, une légende raconte que le plus humble de tous celui qui serait né dans une étable a déclaré : « Je suis le Chemin, la Vérité, la Vie. » Cette déclaration nous impose de nous mettre en chemin c’est-à-dire de marcher, de nous initier, de savoir, de chercher la Lumière, la Vérité, la Parole perdue, pour agir et réaliser sa vie, en aidant les autres c’est la loi d’amour. Comment dès lors s’étonner de l’hommage des rois, à celui qui, celui qui nous demande de transformer notre vie pour la mettre en rapport avec nos pensées. De réaliser cette alchimie, de pratiquer cet Art Royal. La date de sa naissance correspond au retour de la Lumière est-ce un hasard, il y aurait des légendes proches de la Vérité ? Cet initié est venu dans le monde pour agir et propager la loi d’Amour, conjuguant sa pensée son désir en action, Pas en paroles mais en actes selon Jean.

Le franc-maçon qui de sa propre volonté s’initie, veut associer la pensée et l’action sinon à quoi bon ? Il tire profit et satisfaction du retour de la lumière reçue au nord, qui éclaire le midi et illumine le centre. Au moment où, nous allons tous nous réunir pour fêter le retour de la Lumière, je vous souhaite de bonnes fêtes pour certains, un bon Noël pour d’autres, et à tous que la joie soit dans vos cœurs.

                                                     Jean-François Guerry.


SOMMAIRE DU PVI N°206

Pensée et action

 

À quoi sert la franc-maçonnerie et comment incite-t-elle ses membres à cultiver leur pensée afin de pouvoir agir en initiés engagés dans le monde ? Voilà la passionnante thématique qu’explore, parfois de manière inattendue, ce nouveau numéro de PVI 206 « Action et pensée ».

ÉDITORIAL
Olivier Balaine

LE MOT DU GRAND MAÎTRE
Thierry Zaveroni

L’initiation par l’action et par la pensée
Gabriel Samso

La pensée et l’action, plutôt que deux catégories étrangères, ne seraient-elles pas une seule boucle-réflexe divisée seulement en apparence, mais unies dans le rapport commun de l’homme au monde ?

Éloge de la paresse
Jean-Philippe Hardy

S’accorder un temps de paresse signifie-t-il ne rien faire ? Doit-on considérer comme paresseux celui qui s’adonne à l’otium, aux loisirs studieux, à l’introspection ? Le franc-maçon doit-il culpabiliser quand il lâche prise ?

La main, égale et rivale de sa pensée
Jean-Pascal Meyer

La main n’est-elle là que pour satisfaire l’idée germée dans la pensée ? Pourtant, faire donne à penser. La main développe une compétence autonome pour passer d’outil à Maître, par l’expérience de la vie. Elle arrive à démêler ce que la pensé emmêle parfois.

Le non-agir
Jean-Michel Vallat

Notion difficile à appréhender pour un esprit européen, le non-agir, le wu-wei chinois, est tout sauf une invitation à l'inaction.

Maçon dans la Loge, Maçon dans le monde
Stéphan Bousquet

Au-delà d’un simple perfectionnement moral, par son initiation, son assiduité en tenue, et la découverte du langage symbolique, le franc-maçon apprend à se relier au monde sacré de l’Esprit. Son regard en revient définitivement bouleversé.

ENTRETIENS

« Je ne suis pas un universaliste naïf. »
Frédéric Potier

Propos recueillis par Dominique Losay et Olivier Balaine

« Je suis persuadé qu’une pensée doit se vérifier dans sa capacité à faire agir. »
Jean-Marie de Bourqueney

Propos recueillis par Dominique Losay et Olivier Balaine

Esprit et pensée, âme et action
Marc Guiguet

L’esprit, quête de l’initié, manifeste au monde la présence du Principe créateur. L’âme anime le corps et nous invite à passer de l’autre côté du miroir. La pensée initiatique s’épanouit dans l’action, s’inscrivant dans l’ordre du monde.

S’élever en marchant…
David Milcent

Points de Vue Initiatiques a réuni cinq pèlerins, même si parfois ils s’euphémisent en randonneurs… Difficile de définir ce qui se vit sur les chemins. Le point commun entre chacune et chacun ? En marchant, ils ont découvert une part d’eux-mêmes.

Quand dire, c’est faire
Florence Dupont

La pratique rituélique nous transforme par le dire, qui est performatif dans l’espace sacré. Les mots deviennent vivants, créant un événement, quand l’écriture est un aide-mémoire. La franc-maçonnerie conserve ainsi un fonctionnement proche des sociétés initiatiques d’autres cultures.

Le symbole, porte ouverte sur l’infini
Jean-François Pluviaud

Loin de toutes conventions, la franc-maçonnerie développe un symbolisme poétique, celui qui ouvre l’imaginaire, permet la traversée du miroir et nous propulse dans la Lumière. Encore faut-il le vouloir !

BIBLIOGRAPHIE

HISTOIRE
Franc-maçonnerie et antiesclavagisme : le combat des francs-maçons
Jean-Pierre Thomas
Crime de « lèse-humanité » mis en évidence par les écrits philosophiques de nombreux Frères, l'esclavage a été largement remis en question par les Loges des siècles derniers, faisant de l'émancipation des Noirs un de leurs combats.

PORTRAIT D’INITIÉ
Charles Floquet
Jean-Pierre Thomas

Avocat à l'éloquence flamboyante, homme politique marquant par ses idées progressistes, Charles Floquet fut aussi un éminent et influent Maçon. Ses idées démocratiques et son approche laïque de la spiritualité inspirent encore le fonctionnement actuel de la Grande Loge de France.

D’ORIENT ET D’OCCIDENT
La tolérance : une vertu
Cader Dossa

Si tolérer l’autre apparaît comme la pierre angulaire des sociétés en construction, la voie pour y parvenir demeure exigeante, fragile, laissant trop souvent la place aux facilités insidieuses de l’ostracisme.

MORCEAUX D’ARCHITECTURE
Empiler et franchir
François Gruson

ARRÊT SUR IMAGES
Ferdinand Cheval : facteur et bâtisseur de chimères (1836-1924)
Daniel Sygit

LE QUIZ DE PATRICK
Patrick Joinié-Maurin

L’AIR DU TEMPS
La véritable histoire du noachisme
Robert de Rosa

RECENSIONS

BULLETIN D’ABONNEMENT

LE CHAMP DU POÈTE
Fil à Plomb
Yeurdis B. Neuman

La revue Points de Vue Initiatiques

Points de Vue Initiatiques (PVI) est la revue trimestrielle de la Grande Loge de France. Chaque numéro (de 120 pages environ, format 18 x 24 cm) est rédigé par des auteurs francs-maçons, à l’exception de quelques invités. Notre magazine a pour but de vous accompagner dans votre démarche d’initiation à la franc-maçonnerie de tradition, vous aider dans votre réflexion et vous éclairer dans vos travaux. 

Le premier numéro de la revue Points de Vue Initiatiques a été publié en 1965. C’était alors la première édition par la GLDF qui s’adressait aussi bien aux francs-maçons qu’aux profanes. Mais l’histoire des revues publiées par notre obédience est encore plus ancienne, avec les Cahiers de la Grande Loge de France ou encore les bulletins intérieurs d’avant-guerre.

 

Les sujets d’études et de discussions

Aujourd’hui, la revue trimestrielle de la GLDF rassemble les meilleurs textes contemporains sur l’initiation, le symbolisme, la philosophie et l’histoire de la franc-maçonnerie.

Nos auteurs et frères maçons emploient un langage clair et à la portée de tous pour faire de PVI un véritable outil de travail, au centre des débats et des recherches des francs-maçons et des non-initiés souhaitant s’élever spirituellement, moralement et intellectuellement.

Les auteurs n’abordent pas uniquement les enjeux de la pratique maçonnique française et ne se concentrent pas sur l’initiation en Grande Loge de France.

Au contraire, Points de Vue Initiatiques permet de s’intéresser à la spiritualité, au développement et à la philosophie en abordant des sujets variés, comme l’histoire de la franc-maçonnerie à travers le monde, les civilisations anciennes, parfois même les philosophies orientales.

Les réflexions de la franc-maçonnerie en revue

Chaque exemplaire de notre revue s’organise autour d’un grand sujet, cela peut être : 

  • Des thématiques chères à la pratique de la franc-maçonnerie : l’initiation, le perfectionnement, les rapports entre franc-maçonnerie et les religions.
  • D’importants sujets de sociétés : les nouvelles formes de spiritualités, la transmission aux générations suivantes…

Tous les numéros de Points de Vue Initiatiques débutent par un message du Grand Maître de la Grande Loge de France. Vous aurez ensuite l’occasion de découvrir de nombreux articles inédits autour de la thématique principale, abordée chaque trimestre.

Enfin, vous pourrez retrouver des rubriques récurrentes comme les Entretiens : des propos d’experts issus de secteurs variés, recueillis par nos frères des différentes loges maçonniques. Mais aussi des Portraits d’Initiés ou encore des rubriques comme l’Arrêt sur Image, l’Air du Temps, le Champ du Poète…

 

Acheter ou s’abonner à Points de Vue Initiatiques

Gilbert Garibal Étiquette Editions DERVY

Gilbert Garibal Étiquette Editions DERVY

NE PAS PRENDRE LES MOTS POUR DES IDÉES

Ne pas prendre les mots pour des idées… cette phrase presque devenue une marque de fabrique maçonnique – nous positionne, comme toute l’articulation de notre langage, dans l’un des impératifs de la condition humaine : le questionnement !

Quels sont les signifiants et les signifiés « possibles » de ce donné à dire, à lire, à entendre, à comprendre ?… Les mots sont des idées et les idées sont des mots : nous tournons donc en rond, comme emportés par un vertige lexical ! Les mots nous mènent en bateau, comme celui de l’enfant qui, sous son regard, fait des cercles, indéfiniment, dans le bassin du jardin public !

Il faut donc sortir de notre « cadre de référence », sortir du merveilleux qui nous berce, de la musique des mots même qui nous leurre l’oreille, pour… remettre pied à terre et tenter d’en savoir un peu plus.

Qu’est-ce que le mot, puisqu’il n’est pas la chose, ni à plus forte raison, l’être et l’âme de la chose ? Le mot est un symbole, un symptôme de l’ordre nommé du monde, un scotome, c’est à dire en quelque sorte l’ombre de la chose, car dès qu’il la nomme, il s’en éloigne ! La psychanalyse sait çà. 

Constat : nous disposons en nous d’un catalogue, d’un stock de mots limités par notre culture spécifique, donc notre connaissance des choses, pour désigner le monde. Nous l’avons même disposé et aligné dans un dictionnaire. Ce n’est pas pour autant que nous possédons le monde, sous le bras ! En associant ces mots, nous avons créé la chaîne du langage, mais c’est aussi une chaîne à nos pieds, car lesdits mots nous empêchent d’atteindre le cœur des choses. Le mot « chien » désigne le chien mais il n’est pas le chien. Le mot « chien », effectivement, ne mord pas ! Il n’est donc pas le corps du chien. Le mot « table » sur le coin de laquelle je me cogne, n’est pas la table. Le mot est un reflet trompeur, fabriqué par notre regard sur la matière.

Dans le problème à nous posé, il faut bien prendre en compte avant tout que notre pensée est composée de mots, de ces mots de notre catalogue, prothèses dont nous sommes dépendants et partant, prisonniers. Non, le mot n’est pas l’idée, il en est seulement le transporteur, l’idée étant une collection de mots, pour désigner d’autres choses, « ramassées » en concepts, donc en approximations, donc en non-vérités.

Au vrai, nous ne sortons pas du langage, même quand nous disons que « les mots ont dépassé notre pensée » ! C’est simplement elle qui s’est dilatée pour accueillir davantage de mots ! Plus nous parlons d’ailleurs, plus nous élevons un mur entre nous et le monde, un mur composé de « briques de mots »… qui finalement, nous sépare du monde ! Et de l’Autre, cet autre Moi ! Le mot, l’idée que je me fais des choses, m’éloignent même de moi, puisque je ne me connais qu’à travers les mots. Ma chair est mot, avant tout !

Lorsque nous nommons une chose, le mot étant un symbole, nous évacuons par le langage une production de notre imaginaire, donc en soi, un mensonge, une imposture, dira le linguiste en désespoir de cause ! Et méfions-nous : « Mal nommer un objet, c’est ajouter au malheur du monde ! » relève avec justesse Albert Camus dans un roman de son ami philosophe Bruce Parrain.

Si nous suivons par ailleurs le psychiatre Jacques Lacan, qui propose le symbole, l’imaginaire et le réel, pour désigner l’ordre du monde, nous nous apercevons que cette trilogie est faite d’abord de notre collection de mots. Le symbole c’est effectivement « du mot », l’imaginaire, c’est un ensemble de mots associés et le réel, c’est notre description, notre écriture de ce que nous croyons voir du monde, notre « mondographie » et que nous appelons « réalité ».

Par conséquent, nous ne sommes évidemment pas dans la vérité, tout juste dans la véracité. Et encore : nos attitudes, nos émotions, nos souvenirs, notre mémoire, ne sont que des impressions, des mots, toujours des mots.

Nous sommes condamnés à penser le monde à travers le langage, qui en est la limite. Reste la métaphysique, qu’on l’appelle Dieu ou Grand Architecte… pour dépasser les bornes !

Bref, le monde est un rêve, un mirage. D’où l’intérêt de ce que la nature nous a donné comme « garde-fou » cartésien : le doute. Le doute devant le mot, devant les idées, devant le symbole, devant le mythe, devant la légende. Le doute est la certitude du maçon !

Gilbert Garibal

Gilbert Garibal
Gilbert Garibal, docteur en philosophie, psychosociologue et psychanalyste, est spécialisé dans l'écriture d'ouvrages pratiques sur le développement personnel et les faits de société ( parus, entre autres, chez Marabout, Hachette, De Vecchi, Dangles, Dervy, Grancher, Numérilivre-Bords de Seine), Il a écrit une trentaine d'ouvrages dont voici les principaux : - Turbulences initiatiques - (2018) - Editions Numérilivre - Bords de Seine - Le rite écossais ancien et accepté, 33 degrés de sagesse pratique (2018) - Editions Numérilivre - Bords de Seine - Approfondir l'art royal ) (2017) - Edition Numérilivre - Bords de Seine - Comprendre et vivre les hauts grades maçonniques - Tome 1 et 2 - 1er au 33ème degré (2015 - 2016) - Editions Numérilivre - Bords de Seine - Plancher, et après ? (2014) - Edition Numérilivre - Bords de Seine - Voyage en franc-maçonnerie (2010) - Editions de Vecchi - Vers une nouvelle franc-maçonnerie (2010) - Editions Dervy - Au cœur de la franc-maçonnerie (2009) - Editions Numérilivre - Francs-maçons et franc-maçonnes d'aujourd'hui (2006) - ABC de la franc-maçonnerie (2005) - Editions Grancher) - Bénévolat, mode d'emploi (2004) - Editions Numérilivre- Editions des Bords de Seine - Ombres et lumières sur la franc-maçonnerie (2004) - Editions Dervy - Emile Coué - L’homme, le pharmacien, le psychothérapeute (2002) - Edition Numérilivre - Bords de Seine - En finir avec le trac (2001 - Edition Numérilivre - Bords de Seine - Sigmund Freud. L'homme, le médecin, le psychanalyste (2001) - Editions Numérilivre- Edition des Bords de Seine - Guide du bénévolat et du volontariat (1998) - Editions Numérilivre - Bords de Seine - Vers la confiance en vous (1997) - Editions Dangles - La méthode Coué (1999) - L'homme, le pharmacien, le psychothérapeute - Editions Numérilivre - Bords de Seine - Le guide des sciences parallèles (1997) - Editions Numérilivre - Bords de Seine - Vaincre le stress et le trac (1996) - Editions Hachette - La voyance, guide pratique (1994 - Editions de Vecchi - Être franc-maçon aujourd'hui (1994) - Editions Marabout
SOURCE 450 FM JOURNAL DE LA FM

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Publié le par Jean-François Guerry
CONSCIENCE SECRÈTE RETOUR DE LA LUMIÈRE
Photo de pcbulai sur Unsplash

CONSCIENCE SECRÈTE RETOUR DE LA LUMIÈRE

 

La conscience secrète est celle qui révèle les correspondances entre le visible et l’invisible. On est loin des orthodoxies, des dogmes, on est dans la connaissance de l’un, dans l’unique. Au-delà du rationnel les mains se cherchent pour connaître l’expérience intérieure, la fusion avec la splendeur de l’Un ne serait-ce que dans un éclair. Un éclair qui illumine notre conscience intérieure, qui surgit du fond de nos abîmes et créé le feu spirituel alors c’est le temps où les ténèbres reculent. Le temps de l’espérance, de la Lumière spirituelle loin des idoles matérielles illusoires. C’est le temps des cœurs purs, le temps de l’amour. Joséphin Peladan qui a magnifié la Rose de l’Amour écrit : « L’amour est une triple attraction sensorielle, animique et spirituelle qui a pour objet de transposer la sensation en sentiment et le sentiment en idée afin de réaliser momentanément l’état de grâce. » Ce moment de grâce est-il comparable à l’égrégore spirituelle maçonnique ? Cette attraction sensorielle quand les mains se nouent, s’enchainent, quand l’âme se meut, active la sève du cœur qui monte jusqu’au sommet de l’esprit. Le moment où la matière se consume lentement et où les volutes spirituelles invisibles s’élèvent dans les volutes de l’encens au centre la loge entourant le fil à plomb au centre de l’union des Sœurs et des Frères. L’esprit surpasse la matière dans ces moments extatiques, l’amour établit sa demeure dans le cœur de l’homme, qui laissera bientôt éclater sa joie dans le banquet qui fête le retour de la Lumière, le banquet qui réunit les fidèles d’amour.

Ce soir, c’est le banquet d’ordre dans ma loge.

 

                                    Jean-François Guerry.

CONSCIENCE SECRÈTE RETOUR DE LA LUMIÈRE
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