PENSÉE ET ACTION
Le numéro 206 de Points de vue initiatiques la revue de la Grande loge de France, est paru, il clôt l’année 2022. Une année plus active les travaux des Frères dans leurs Loges ont repris force et vigueur avec la baisse de la pandémie de la Covid. Hélas, les différentes de cette pandémie ont laissé sur le sable un certain nombre de Frères. Preuve que l’initiation maçonnique si elle est individuelle elle se réalise dans un cadre collectif puisque le fondement de cette initiation est la fraternité.
Cependant selon le proverbe du 15ème siècle : « À quelque chose malheur est bon. » La période du Covid a permis de révéler l’engagement réel des Frères et leur désir de perfectionnement, on remarque que le nombre de Frères initiés dans les degrés dits de perfectionnement n’a pas baissé, mais augmenté légèrement, j’y vois personnellement un encouragement au travail dans les trois premiers degrés du rite en particulier au grade de Maître Maçon. Je vois aussi l’attachement des Frères au travail, donc à l’action. Le thème de ce numéro de Points de Vue Initiatiques est donc particulièrement bien choisi.
Bien choisi pour deux raisons : la première l’indispensable portée que doivent avoir les travaux de loge dans la vie profane. La deuxième parce qu’il paraît au moment où les ténèbres diminuent et que la Lumière grandie. Nous sommes à peu près sortit des ténèbres de la pandémie et nous pouvons réanimer la Lumière qui est nous et ne s’est jamais éteinte.
Le malheur de la pandémie nous a permis de comprendre la nécessité du temps long, de la réflexion loin de l’immédiateté, de la consommation des prêts à porter, des prêts à juger. Le confinement nous as remis face à nous-mêmes, nous a réappris à faire nos propres jugements. À penser par nous-mêmes suivant l’impérissable devise Kantienne des Lumières, comme il n’y avait plus d’urgence pour nombre de choses matérielles, nous avons pris conscience de l’urgence à être nous-mêmes, à donner du sens et un sens à notre vie. Le temps long nous as permis de remettre de l’ordre dans notre vie et pour certains de revoir leurs priorités. Une période où nous avons remis nos actions en phase, en correspondance avec nos pensées. Enfants de la Lumière et des Lumières, nous avons réappris les verbes fondamentaux : Penser, savoir, connaître pour agir, c’est-à-dire vivre un peu plus vertueusement, réapprendre les vertus véhiculées par les traditions.
En cette période de la renaissance de la Lumière, je pense qu’il est bon de se rappeler que l’homme possède une raison qui lui permet de découvrir par lui-même des « vérités » si ce n’est « La Vérité ». Dit autrement cette renaissance de la Lumière est l’ouverture de la porte de sortie de notre minorité où nous nous enfermés nous-mêmes par paresse, consommant tous les dogmes. Reprenant notre vie en main, éduquant notre raison afin d’élever notre esprit, c’est-à-dire en nous élevant spirituellement, pour nous efforcer de nous rapprocher de la Grande Lumière, celle qui luit au zénith et illumine les hautes sphères de la spiritualité.
Comment y parvenir, auparavant nous devons convertir notre regard, tourner notre regard vers le point du jour, observer la course lente de la Lumière qui grandit en nous, là où grandit dans le secret notre maître intérieur, c’est la naissance d’un autre être.
Certains pensent, que la raison humaine seule peut révéler la Vérité si elle est éduquée, quelle n’a pas besoin d’une intervention extérieure. D’autres qui reconnaissent la grandeur de la raison s’interrogent sur ses limites et sur sa naissance ils font appel à un principe créateur extérieur qu’ils ne peuvent nommer. D’autres voient dans ce principe l’incarnation de Dieu, ils refusent néanmoins tous les dogmes. Tous ses hommes sont capables de se parler, de voir ensemble grandir leur spiritualité, il se retrouvent grâce à leur tolérance et la fraternité les unis.
Chaque tradition a ses grands initiés, une légende raconte que le plus humble de tous celui qui serait né dans une étable a déclaré : « Je suis le Chemin, la Vérité, la Vie. » Cette déclaration nous impose de nous mettre en chemin c’est-à-dire de marcher, de nous initier, de savoir, de chercher la Lumière, la Vérité, la Parole perdue, pour agir et réaliser sa vie, en aidant les autres c’est la loi d’amour. Comment dès lors s’étonner de l’hommage des rois, à celui qui, celui qui nous demande de transformer notre vie pour la mettre en rapport avec nos pensées. De réaliser cette alchimie, de pratiquer cet Art Royal. La date de sa naissance correspond au retour de la Lumière est-ce un hasard, il y aurait des légendes proches de la Vérité ? Cet initié est venu dans le monde pour agir et propager la loi d’Amour, conjuguant sa pensée son désir en action, Pas en paroles mais en actes selon Jean.
Le franc-maçon qui de sa propre volonté s’initie, veut associer la pensée et l’action sinon à quoi bon ? Il tire profit et satisfaction du retour de la lumière reçue au nord, qui éclaire le midi et illumine le centre. Au moment où, nous allons tous nous réunir pour fêter le retour de la Lumière, je vous souhaite de bonnes fêtes pour certains, un bon Noël pour d’autres, et à tous que la joie soit dans vos cœurs.
Jean-François Guerry.
SOMMAIRE DU PVI N°206
Pensée et action
À quoi sert la franc-maçonnerie et comment incite-t-elle ses membres à cultiver leur pensée afin de pouvoir agir en initiés engagés dans le monde ? Voilà la passionnante thématique qu’explore, parfois de manière inattendue, ce nouveau numéro de PVI 206 « Action et pensée ».
ÉDITORIAL
Olivier Balaine
LE MOT DU GRAND MAÎTRE
Thierry Zaveroni
L’initiation par l’action et par la pensée
Gabriel Samso
La pensée et l’action, plutôt que deux catégories étrangères, ne seraient-elles pas une seule boucle-réflexe divisée seulement en apparence, mais unies dans le rapport commun de l’homme au monde ?
Éloge de la paresse
Jean-Philippe Hardy
S’accorder un temps de paresse signifie-t-il ne rien faire ? Doit-on considérer comme paresseux celui qui s’adonne à l’otium, aux loisirs studieux, à l’introspection ? Le franc-maçon doit-il culpabiliser quand il lâche prise ?
La main, égale et rivale de sa pensée
Jean-Pascal Meyer
La main n’est-elle là que pour satisfaire l’idée germée dans la pensée ? Pourtant, faire donne à penser. La main développe une compétence autonome pour passer d’outil à Maître, par l’expérience de la vie. Elle arrive à démêler ce que la pensé emmêle parfois.
Le non-agir
Jean-Michel Vallat
Notion difficile à appréhender pour un esprit européen, le non-agir, le wu-wei chinois, est tout sauf une invitation à l'inaction.
Maçon dans la Loge, Maçon dans le monde
Stéphan Bousquet
Au-delà d’un simple perfectionnement moral, par son initiation, son assiduité en tenue, et la découverte du langage symbolique, le franc-maçon apprend à se relier au monde sacré de l’Esprit. Son regard en revient définitivement bouleversé.
ENTRETIENS
« Je ne suis pas un universaliste naïf. »
Frédéric Potier
Propos recueillis par Dominique Losay et Olivier Balaine
« Je suis persuadé qu’une pensée doit se vérifier dans sa capacité à faire agir. »
Jean-Marie de Bourqueney
Propos recueillis par Dominique Losay et Olivier Balaine
Esprit et pensée, âme et action
Marc Guiguet
L’esprit, quête de l’initié, manifeste au monde la présence du Principe créateur. L’âme anime le corps et nous invite à passer de l’autre côté du miroir. La pensée initiatique s’épanouit dans l’action, s’inscrivant dans l’ordre du monde.
S’élever en marchant…
David Milcent
Points de Vue Initiatiques a réuni cinq pèlerins, même si parfois ils s’euphémisent en randonneurs… Difficile de définir ce qui se vit sur les chemins. Le point commun entre chacune et chacun ? En marchant, ils ont découvert une part d’eux-mêmes.
Quand dire, c’est faire
Florence Dupont
La pratique rituélique nous transforme par le dire, qui est performatif dans l’espace sacré. Les mots deviennent vivants, créant un événement, quand l’écriture est un aide-mémoire. La franc-maçonnerie conserve ainsi un fonctionnement proche des sociétés initiatiques d’autres cultures.
Le symbole, porte ouverte sur l’infini
Jean-François Pluviaud
Loin de toutes conventions, la franc-maçonnerie développe un symbolisme poétique, celui qui ouvre l’imaginaire, permet la traversée du miroir et nous propulse dans la Lumière. Encore faut-il le vouloir !
BIBLIOGRAPHIE
HISTOIRE
Franc-maçonnerie et antiesclavagisme : le combat des francs-maçons
Jean-Pierre Thomas
Crime de « lèse-humanité » mis en évidence par les écrits philosophiques de nombreux Frères, l'esclavage a été largement remis en question par les Loges des siècles derniers, faisant de l'émancipation des Noirs un de leurs combats.
PORTRAIT D’INITIÉ
Charles Floquet
Jean-Pierre Thomas
Avocat à l'éloquence flamboyante, homme politique marquant par ses idées progressistes, Charles Floquet fut aussi un éminent et influent Maçon. Ses idées démocratiques et son approche laïque de la spiritualité inspirent encore le fonctionnement actuel de la Grande Loge de France.
D’ORIENT ET D’OCCIDENT
La tolérance : une vertu
Cader Dossa
Si tolérer l’autre apparaît comme la pierre angulaire des sociétés en construction, la voie pour y parvenir demeure exigeante, fragile, laissant trop souvent la place aux facilités insidieuses de l’ostracisme.
MORCEAUX D’ARCHITECTURE
Empiler et franchir
François Gruson
ARRÊT SUR IMAGES
Ferdinand Cheval : facteur et bâtisseur de chimères (1836-1924)
Daniel Sygit
LE QUIZ DE PATRICK
Patrick Joinié-Maurin
L’AIR DU TEMPS
La véritable histoire du noachisme
Robert de Rosa
RECENSIONS
BULLETIN D’ABONNEMENT
LE CHAMP DU POÈTE
Fil à Plomb
Yeurdis B. Neuman
La revue Points de Vue Initiatiques
Points de Vue Initiatiques (PVI) est la revue trimestrielle de la Grande Loge de France. Chaque numéro (de 120 pages environ, format 18 x 24 cm) est rédigé par des auteurs francs-maçons, à l’exception de quelques invités. Notre magazine a pour but de vous accompagner dans votre démarche d’initiation à la franc-maçonnerie de tradition, vous aider dans votre réflexion et vous éclairer dans vos travaux.
Le premier numéro de la revue Points de Vue Initiatiques a été publié en 1965. C’était alors la première édition par la GLDF qui s’adressait aussi bien aux francs-maçons qu’aux profanes. Mais l’histoire des revues publiées par notre obédience est encore plus ancienne, avec les Cahiers de la Grande Loge de France ou encore les bulletins intérieurs d’avant-guerre.
Les sujets d’études et de discussions
Aujourd’hui, la revue trimestrielle de la GLDF rassemble les meilleurs textes contemporains sur l’initiation, le symbolisme, la philosophie et l’histoire de la franc-maçonnerie.
Nos auteurs et frères maçons emploient un langage clair et à la portée de tous pour faire de PVI un véritable outil de travail, au centre des débats et des recherches des francs-maçons et des non-initiés souhaitant s’élever spirituellement, moralement et intellectuellement.
Les auteurs n’abordent pas uniquement les enjeux de la pratique maçonnique française et ne se concentrent pas sur l’initiation en Grande Loge de France.
Au contraire, Points de Vue Initiatiques permet de s’intéresser à la spiritualité, au développement et à la philosophie en abordant des sujets variés, comme l’histoire de la franc-maçonnerie à travers le monde, les civilisations anciennes, parfois même les philosophies orientales.
Les réflexions de la franc-maçonnerie en revue
Chaque exemplaire de notre revue s’organise autour d’un grand sujet, cela peut être :
- Des thématiques chères à la pratique de la franc-maçonnerie : l’initiation, le perfectionnement, les rapports entre franc-maçonnerie et les religions.
- D’importants sujets de sociétés : les nouvelles formes de spiritualités, la transmission aux générations suivantes…
Tous les numéros de Points de Vue Initiatiques débutent par un message du Grand Maître de la Grande Loge de France. Vous aurez ensuite l’occasion de découvrir de nombreux articles inédits autour de la thématique principale, abordée chaque trimestre.
Enfin, vous pourrez retrouver des rubriques récurrentes comme les Entretiens : des propos d’experts issus de secteurs variés, recueillis par nos frères des différentes loges maçonniques. Mais aussi des Portraits d’Initiés ou encore des rubriques comme l’Arrêt sur Image, l’Air du Temps, le Champ du Poète…
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Gilbert Garibal Étiquette Editions DERVY
NE PAS PRENDRE LES MOTS POUR DES IDÉES
Ne pas prendre les mots pour des idées… cette phrase presque devenue une marque de fabrique maçonnique – nous positionne, comme toute l’articulation de notre langage, dans l’un des impératifs de la condition humaine : le questionnement !
Quels sont les signifiants et les signifiés « possibles » de ce donné à dire, à lire, à entendre, à comprendre ?… Les mots sont des idées et les idées sont des mots : nous tournons donc en rond, comme emportés par un vertige lexical ! Les mots nous mènent en bateau, comme celui de l’enfant qui, sous son regard, fait des cercles, indéfiniment, dans le bassin du jardin public !
Il faut donc sortir de notre « cadre de référence », sortir du merveilleux qui nous berce, de la musique des mots même qui nous leurre l’oreille, pour… remettre pied à terre et tenter d’en savoir un peu plus.
Qu’est-ce que le mot, puisqu’il n’est pas la chose, ni à plus forte raison, l’être et l’âme de la chose ? Le mot est un symbole, un symptôme de l’ordre nommé du monde, un scotome, c’est à dire en quelque sorte l’ombre de la chose, car dès qu’il la nomme, il s’en éloigne ! La psychanalyse sait çà.
Constat : nous disposons en nous d’un catalogue, d’un stock de mots limités par notre culture spécifique, donc notre connaissance des choses, pour désigner le monde. Nous l’avons même disposé et aligné dans un dictionnaire. Ce n’est pas pour autant que nous possédons le monde, sous le bras ! En associant ces mots, nous avons créé la chaîne du langage, mais c’est aussi une chaîne à nos pieds, car lesdits mots nous empêchent d’atteindre le cœur des choses. Le mot « chien » désigne le chien mais il n’est pas le chien. Le mot « chien », effectivement, ne mord pas ! Il n’est donc pas le corps du chien. Le mot « table » sur le coin de laquelle je me cogne, n’est pas la table. Le mot est un reflet trompeur, fabriqué par notre regard sur la matière.
Dans le problème à nous posé, il faut bien prendre en compte avant tout que notre pensée est composée de mots, de ces mots de notre catalogue, prothèses dont nous sommes dépendants et partant, prisonniers. Non, le mot n’est pas l’idée, il en est seulement le transporteur, l’idée étant une collection de mots, pour désigner d’autres choses, « ramassées » en concepts, donc en approximations, donc en non-vérités.
Au vrai, nous ne sortons pas du langage, même quand nous disons que « les mots ont dépassé notre pensée » ! C’est simplement elle qui s’est dilatée pour accueillir davantage de mots ! Plus nous parlons d’ailleurs, plus nous élevons un mur entre nous et le monde, un mur composé de « briques de mots »… qui finalement, nous sépare du monde ! Et de l’Autre, cet autre Moi ! Le mot, l’idée que je me fais des choses, m’éloignent même de moi, puisque je ne me connais qu’à travers les mots. Ma chair est mot, avant tout !
Lorsque nous nommons une chose, le mot étant un symbole, nous évacuons par le langage une production de notre imaginaire, donc en soi, un mensonge, une imposture, dira le linguiste en désespoir de cause ! Et méfions-nous : « Mal nommer un objet, c’est ajouter au malheur du monde ! » relève avec justesse Albert Camus dans un roman de son ami philosophe Bruce Parrain.
Si nous suivons par ailleurs le psychiatre Jacques Lacan, qui propose le symbole, l’imaginaire et le réel, pour désigner l’ordre du monde, nous nous apercevons que cette trilogie est faite d’abord de notre collection de mots. Le symbole c’est effectivement « du mot », l’imaginaire, c’est un ensemble de mots associés et le réel, c’est notre description, notre écriture de ce que nous croyons voir du monde, notre « mondographie » et que nous appelons « réalité ».
Par conséquent, nous ne sommes évidemment pas dans la vérité, tout juste dans la véracité. Et encore : nos attitudes, nos émotions, nos souvenirs, notre mémoire, ne sont que des impressions, des mots, toujours des mots.
Nous sommes condamnés à penser le monde à travers le langage, qui en est la limite. Reste la métaphysique, qu’on l’appelle Dieu ou Grand Architecte… pour dépasser les bornes !
Bref, le monde est un rêve, un mirage. D’où l’intérêt de ce que la nature nous a donné comme « garde-fou » cartésien : le doute. Le doute devant le mot, devant les idées, devant le symbole, devant le mythe, devant la légende. Le doute est la certitude du maçon !
Gilbert Garibal
Gilbert Garibal, docteur en philosophie, psychosociologue et psychanalyste, est spécialisé dans l'écriture d'ouvrages pratiques sur le développement personnel et les faits de société ( parus, entre autres, chez Marabout, Hachette, De Vecchi, Dangles, Dervy, Grancher, Numérilivre-Bords de Seine), Il a écrit une trentaine d'ouvrages dont voici les principaux : - Turbulences initiatiques - (2018) - Editions Numérilivre - Bords de Seine - Le rite écossais ancien et accepté, 33 degrés de sagesse pratique (2018) - Editions Numérilivre - Bords de Seine - Approfondir l'art royal ) (2017) - Edition Numérilivre - Bords de Seine - Comprendre et vivre les hauts grades maçonniques - Tome 1 et 2 - 1er au 33ème degré (2015 - 2016) - Editions Numérilivre - Bords de Seine - Plancher, et après ? (2014) - Edition Numérilivre - Bords de Seine - Voyage en franc-maçonnerie (2010) - Editions de Vecchi - Vers une nouvelle franc-maçonnerie (2010) - Editions Dervy - Au cœur de la franc-maçonnerie (2009) - Editions Numérilivre - Francs-maçons et franc-maçonnes d'aujourd'hui (2006) - ABC de la franc-maçonnerie (2005) - Editions Grancher) - Bénévolat, mode d'emploi (2004) - Editions Numérilivre- Editions des Bords de Seine - Ombres et lumières sur la franc-maçonnerie (2004) - Editions Dervy - Emile Coué - L’homme, le pharmacien, le psychothérapeute (2002) - Edition Numérilivre - Bords de Seine - En finir avec le trac (2001 - Edition Numérilivre - Bords de Seine - Sigmund Freud. L'homme, le médecin, le psychanalyste (2001) - Editions Numérilivre- Edition des Bords de Seine - Guide du bénévolat et du volontariat (1998) - Editions Numérilivre - Bords de Seine - Vers la confiance en vous (1997) - Editions Dangles - La méthode Coué (1999) - L'homme, le pharmacien, le psychothérapeute - Editions Numérilivre - Bords de Seine - Le guide des sciences parallèles (1997) - Editions Numérilivre - Bords de Seine - Vaincre le stress et le trac (1996) - Editions Hachette - La voyance, guide pratique (1994 - Editions de Vecchi - Être franc-maçon aujourd'hui (1994) - Editions Marabout
SOURCE 450 FM JOURNAL DE LA FM