Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
la Franc Maçonnerie au Coeur

la Franc Maçonnerie au Coeur

Un blog d'information, de conversations sur le thème de la Franc Maçonnerie, des textes en rapport avec la Franc Maçonnerie, comptes rendus et conseils de lectures.

Publié le par jean françois
PAROLES DE FRANCS-MACONS
PAROLES DE FRANCS-MACONS

 

Ni la foi, ni la science, n’ont un accès complet et plein à la vérité ; quand la foi le prétend, elle devient dogmatisme que la science doit corriger, quand la science le prétend, elle devient scientisme que la foi doit rectifier.

Cette correction mutuelle de la foi et de la science est le propre de la démarche maçonnique.

                                                                        Michel Barat

Voir les commentaires

Publié le par jean françois
Wilson Sanchez Salitran Honduras

Wilson Sanchez Salitran Honduras

 

                               La  MAIN

Prolongement du bras qui figure le manche

Voici l’outil gracieux aux multiples fonctions

Cinq doigts s’articulent comme de vivantes branches

Pour saisir et polir, assouvir ses passions

Pour aimer et survivre, pour aider et guérir

Pour construire, pour écrire, pour jouer et pour dire ;

Outil originel, primordial, si précieux,

Tout transite par les paumes, de la terre jusqu’aux cieux

Pour donner, recevoir et partager au mieux.

Pour ponctuer l’ouvrage et sceller notre union,

Nous dégantons nos mains, entrons en communion

Afin de recevoir et de transmettre aussi

L’énergie maîtrisée qui se répand ainsi ;

Elle exerce, un pouvoir à nul autre pareil

Régénérant nos corps et apaisant l’Esprit.

Cette chaîne sacrée de la fraternité

Réaffirme notre Foi et nous tient en éveil

C’est l’accomplissement de l’ouvrage entrepris ;

Innombrables maillons, épris de liberté

Unis comme les cinq doigts d’une solide main

Nous jurons en silence de demeurer fidèles

A nos engagements, et de faire que demain

Soit meilleur, solidaire, que cessent les querelles

Dans un monde profane où l’on dise « je t’aime »

Sans aucune retenue, et par delà nos races

Et par delà les langues, jusqu'à l’instant suprême

Où se dessinera sous nos yeux incrédules

Le TEMPLE de nos rêves dont nous suivons la trace.

                        Philippe Joubert.

Voir les commentaires

Publié le par jean françois
PAROLES DE FRANCS-MACONS
PAROLES DE FRANCS – MACONS

 

Ainsi que pour les individus,

Nul ne fait de mal à autrui

Sans s’en faire à soi-même ;

Ainsi pour les sociétés,

Celle qui en opprime,

Qui en dégrade une autre,

Se condamne elle-même à la soufffrance.

                        Victor Schoelcher.

Voir les commentaires

Publié le par jean françois
HIER ET DEMAIN

En 1989 ! André Combes écrit : « Les Trois siècles de la Franc-Maçonnerie Française. » Aux Éditions Edimaf.

Court extrait :

L’état d’esprit de la maçonnerie contemporaine à base de tolérance et d’humanisme est une forme de pensée qui convient aux générations montantes qui se défient des intégrismes politiques ou religieux.

Suivant l’adage personne n’est prophète en son pays, las est de constater qu’il ne semble pas avoir été entendu, encore moins écouté. Le matérialisme, l’individualisme, l’intolérance, l’intégrisme semblent avoir pris le pas sur la tolérance et la fraternité en particulier chez les plus fragiles d’entre nous que nous avons abandonnés aux vendeurs de haine, en particulier les jeunes.

Toutes les obédiences maçonniques constatent le manque d’intérêt  des jeunes générations pour notre institution. Malgré une offre pléthorique d’obédiences, qui rivalisent entre elles sur des valeurs qu’elles ont souvent en commun, démontrant l’égocentrisme et la vanité de quelques uns, ce sont sans doute les causes de ce manque d’intérêt de la jeunesse, le projet, le sens n’est pas clair, la lumière ne brille pas suffisamment ou elle n’est qu’artificielle, elle veut à tout prix faire quantité, dans notre monde de l’uniformité, seul la qualité, et la référence aux valeurs morales et vertueuses, peuvent mettre sur le chemin ceux qui frappent à la porte du temple.

JF.

Voir les commentaires

Publié le par jean françois
Jérusalem

Jérusalem

LA REVUE SYMBOLISME 1912

 

Probablement dans la revue symbolisme d’octobre 1912, Oswald Wirth écrivait d’une manière de manière prémonitoire :

« Notre institution (la Franc-Maçonnerie) est arrivée à l’âge où elle doit prendre conscience d’elle-même. La période de son développement instinctif est close : il lui faut maintenant discerner nettement son but, et savoir par quels moyens d’action il est réalisable.

Le passé doit nous livrer le secret de l’avenir, en ce sens, qu’il nous appartient de retrouver la Parole perdue la véritable Connaissance initiatique. »

La Franc-Maçonnerie du XXIème siècle reste a construire, à faire sens pour le présent et l’avenir, clarifier son but : société initiatique occidentale, fraternelle traditionnelle ? Association caritative à l’américaine en plein déclin ? Club élitiste ? Fraternelle professionnelle ? Pseudo parti politique ? Faute d’affirmer son choix, elle est condamnée a poursuivre son atomisation ou les loges deviennent des obédiences, sans êtres capables de réaliser le grand projet de l’origine être un centre d’union pour les hommes.

Et pourtant l’espoir toujours doit demeurer Henri Tort-Nogués et Robert Amadou le disait avec force. « Faut-il désespérer et doit-on renoncer ? Certainement pas. Mais rester lucide et continuer malgré tout à combattre pour ces idéaux qui ont été ceux de la Franc-Maçonnerie et qui le restent encore. Ne jamais renoncer. Continuer à se battre. Vouloir de toutes nos forces, vouloir encore et toujours espérer… espérer encore. Affirmer notre volonté et notre foi, cette foi dont le poète Dante disait : « Qu’elle est la substance des choses espérées. » 

Vers 1954 Henri Corbin était adoubé en l’église Anglicane  de Paris, dans l’Ordre souverain de Saint de Jérusalem, le plus ancien des ordres chevaleresques, rapidement il contribuait à faire naître l’Université de Saint Jean de Jérusalem. C’est peut-être par une résurgence de cette université, qu’une transversalité pourrait s’établir entre tous les corps maçonniques, obédiences, juridictions qui prétendent offrir à leurs membres, une voie vers une élévation spirituelle. Il se murmure à couvert des intentions dans ce sens.

JF.

Voir les commentaires

Publié le par jean françois
Jules Vallés

Jules Vallés

EN 1861, LE JEUNE VALLÈS, ENCORE INCONNU, ÉCRIT DANS LE FIGARO UN TEXTE INTITULÉ « LES MORTS », HOMMAGE ÉMOUVANT À LA MASSE DES ANONYMES EMPORTÉS PAR LA MISÈRE. 

Lorsqu'il publie cet article en une du Figaro, le 3 novembre 1861, Jules Vallès n'a que 29 ans et n'est pas encore l'écrivain célébré qu'il deviendra plus tard. Il a pourtant publié un roman, L'Argent, et il commence à se faire connaître en tant que journaliste et chroniqueur.

Au fil de ses articles, Vallès, qui a connu une enfance malheureuse, marquée par la pauvreté, se fait le défenseur de la cause des opprimés. Comme ici, dans un long texte intitulé "Les morts", écrit à l'occasion de la Toussaint :

"Moi, j'irai visiter les tombes sur lesquelles personne ne viendra pleurer ; j'irai dire un dernier adieu à ces inconnus enterrés pêle-mêle dans la fosse commune, que n'a point, à vrai dire, enlevés la mort, mais qu'a tués la vie. […] Je ne viens […] point faire de leur tombe une tribune et haranguer du fond d'un cimetière ; mais je me souviens, en voyant passer ces femmes en deuil, au bruit triste des cloches sur les églises, de tous ceux que depuis dix ans j'ai entendus tousser, soupirer, râler, et que j'ai vus mourir : pauvres diables, toujours humiliés, traqués, blessés, toujours meurtris, toujours saignants, qui n'ont connu de la vie que les nuits sans sommeil, les jours sans pain, les silences lourds, les bruits vulgaires. À peine on a su leurs combats et cru à leur courage. Leurs commencements ont été obscurs, leur fin ignorée, sombre, terrible."

Vallès ne se contente pas de rendre hommage aux victimes de la "misère sans drapeau". Il s'en prend aussi aux vivants :

"Le monde n'a jamais vu dans les malheureux que des révoltés. La misère ne lui apparaît qu'à travers le brouillard pâle des philantropies et la fumée rouge des révolutions, l'écume aux lèvres, la poudre aux mains. [...] La misère en habit noir, dit Balzac. Mais elle a droit de cité dans le monde, celle-là ; elle est admise, tolérée, reconnue. C'est l'uniforme des débutants. Il y en a, hélas ! une autre qu'on ne connaît pas, qui n'a ni passeport ni portefeuille, qui ne peut plus mentir, qui bâille par toutes les coutures, dont on entend claquer les dents, crier le ventre, qui n'a plus rien à mettre sur ses plaies, misère grise, plate et laide, dont les héros sans nom, affamés, grelottants, poitrinaires, portent des gilets de pître, des redingotes d'invalides, des vestes de première communion, sur des épaules de trente ans [...].  « C'est leur faute ! » crie notre égoïsme gêné par ce spectacle et ces images ! Qui nous l'a dit ? Savons-nous ce que fut leur enfance, comment s'est passée leur jeunesse, à quelle heure ils firent naufrage, comment ils se sont perdus corps et âme dans cette tempête sans éclairs ! Et pour cela faut-il qu'ils meurent ?"

Engagé en faveur de la liberté de la presse, emprisonné en 1870 pour pacifisme, Vallès fondera plusieurs journaux, dont le plus célèbre reste Le Cri du peuple. Pendant la Commune de Paris, le futur auteur de L'Enfant, élu dans le quinzième arrondissement, sera l'un des chefs de file de l'insurrection. À sa mort en 1885, 100 000 personnes accompagneront sa dépouille au Père-Lachaise. 

LIBERTE INFINIE

UNE LIBERTE INFINIE – JULES VALES

 

Son testament philosophique lors de son entrée à la loge l’écossaise N°133 le 02 Avril 1869, il avait 37 ans.

 

Quel est le devoir de l’homme envers Dieu ?

 

Son devoir est de ne pas s’occuper de Dieu.

 

Envers ses semblables ?

 

Le devoir de l’homme envers ses semblables consiste seulement à les défendre quand on les fait souffrir injustement.

 

 

Envers lui-même ?

 

L’homme doit songer à garder intact sa santé, sa raison et sa liberté.

 

Testament

 

Je demande pour les êtres faibles, que ma mort laissera sans ressources, une protection que je n’impose pas à la sentimentalité de ceux qui vivront après moi, mais qui dans un monde bien équilibré, sera naturellement accordée à tout individu incapable, par sa jeunesse ou maladie, de gagner son pain.

Je ne veux pas qu’on mène mon cadavre à l’église ou qu’on bavarde sur ma tombe.

Voir les commentaires

Publié le par jean françois
SOUPIRS

 

 

 

 

 

 

SOUPIRS

           

De soupirs en dépits, je traverse la nuit

D’une vie de bohème que domine l’ennui

Je fixe comme incrédule un point sur l’horizon

Qui semble refléter une pudique raison

Qui arrive à soustraire les morsures de la vie

Qui donne envie de croire quand le doute s’épaissit.

De soupirs en dépits je glisse sur la vie

Je traverse des tempêtes, de fragiles bonheurs

Je construits quelquefois au travers d’un labeur

Monotone et pénible pour me faire un abri.

Je côtoie sur ma route d’autres « laissés pour compte »

Des gens sans importance que l’Histoire délaisse,

Qui s ‘excusent d’être là, d’alimenter la honte,

D’encombrer nos consciences que leurs présences agressent.

Leurs mémoires sont absentes et leurs regards sont vides

Ils voudraient se soustraire, disparaître, anonymes,

La terreur les tenaille et la camarde avide,

Scrute leurs horizons et gomme leurs patronymes.

Ah qu’il est vain de croire que la Fraternité

Est une vertu humaine quand on croise ces gueux ;

Qu’il est vain de promettre une seule éternité

Devant l’insupportable résultat de nos vœux.

Je suis là impuissant, j’enrage et je maudits

Je voudrais leur sourire, leur crier qu’ils existent

Mais je bats en retraite, je ne suis qu’un artiste

Qui s’émeut et qui geint solitaire dans la vie.

Sommes-nous à ce point, impuissants à confondre

La misère du monde, à tordre le destin ?

Le grand rassemblement d’un autre genre humain

Pourrait-t-il entreprendre cette tâche et répondre

Aux injustices crasses qui terrorisent le monde ?

Et ne pourrait-t-on pas décréter ici-bas

Que le partage est roi et que l’amour abonde

En ranimant la flamme d’un antique débat ?

Les oubliés de dieu loin des marchands du temple

Sont devenus légions ;

                                      Leur détresse nous contemple

Il faut assurément leur ouvrir vos chapelles,

Vous prêter au partage, pour éteindre les querelles

Qui avilissent nos cœurs et étreignent nos âmes.

Je voudrais croire encor’, en cette humanité

Que proclame vos temples, et découdre ces drames;

Sommes-nous enfin prêt pour cette liberté ?

A l’âge de déraison sommes-nous prêts à renaître

Pour terrasser la bête et gommer le paraître ?

Je crois de toutes mes forces en ce juste combat

Pour une noble cause, mais avons-nous le choix ?

Philippe Jouvert.

Voir les commentaires

Publié le par jean françois
Maria Deraismes

Maria Deraismes

LE TESTAMENT PHILOSOPHIQUE DE MARIA DERAISMES

 

La profane : Maria Deraismes, âgée de 46 ans née le 15 août 1835 à Paris département de la Seine, demeurant avenue de Clichy au numéro 52, sans profession.

Quel est votre but en entrant en Franc-Maçonnerie ?

Mon but est de mettre fin au préjugé qui en exclut les femmes ; car j’ai le ferme espoir que, grâce à mon admission, je pourrai accomplir au sein d’une loge une œuvre de relèvement général des consciences.

Quels sont les devoirs de la femme envers l’humanité et la patrie ?

Faîte par la nature, pour être l’agent moralisateur de la famille, dans la société, son premier devoir est de répandre les principes de la morale, cette science  de la direction de la vie. Sans laquelle il n’y a ni grand caractère ni grande raison, c’est le plus éminent service qu’elle puisse rendre à l’humanité et à la patrie.

Quels sont les devoirs de la femme envers elle-même ?

Développer ses facultés supérieures étudier les questions avant de porter un jugement et être soucieuse de sa dignité.

Testament

Mes travaux, mes écrits, mes discours disent assez quel a été le but de ma vie. Certes je n’ai pas la prétention de léguer un grand exemple après moi. Mais j’affirme que je laisserai celui de la plus profonde conviction dans la progressibilité indéfinie de l’humanité et du plus sincère amour de mes semblables.

Archives de l’ordre Maçonnique International le Droit Humain.

Voir les commentaires

Publié le par jean françois
A L'AGAPE

A L’AGAPE

 

Un hymne cité par Stendhal :

 

Joignons-nous mains en mains,

 

Tenons-nous ferme ensemble,

 

Rendons grâce aux Destins

 

Du nœud qui nous rassemble.

Voir les commentaires

Publié le par jean françois
DE LA PERPENDICULAIRE AU NIVEAU
    …De la perpendiculaire au niveau…

J’avais levé les yeux pour contempler les cieux

Les étoiles scintillaient sur la voute sacrée

Je m’étais allongé sur les herbes d’un pré

Epuisé, attendri, par la magie du lieu

Avais-je à cet instant donné l’entière mesure

De ma quête sacrée ? Etais-je parvenu

A vaincre mes passions, la tête dans les nues

Pour mieux encrer ma foi, pour que l’amour perdure ?

Le fil à plomb cessa son lent balancement,

Un précaire équilibre envahissait mon cœur.

Je devins cohérent, bannissant les rancœurs

Qui souillaient ma raison, autant que mon serment.

Le zéphyr infini reliait le nadir

J’appréhendais enfin la rectitude des lieux

Les méandres de ma quête m’avaient appris à lire

Tandis que la lumière éclaboussait mes yeux.

Je descendis encore au plus profond de moi

J’y découvris la paix et des résolutions

Elever à mon tour, témoignage de ma foi,

Une bâtisse digne d’apaiser mes tensions.

J’avais atteint, je crois un niveau ambitieux,

Celui de croire toujours en l’alchimie des choses

Celui d’appréhender la justesse des causes

Pour que l’équerre apporte son pouvoir prodigieux.

Philippe Jouvert.

Voir les commentaires

<< < 1 2 3 4 > >>