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la Franc Maçonnerie au Coeur

la Franc Maçonnerie au Coeur

Un blog d'information, de conversations sur le thème de la Franc Maçonnerie, des textes en rapport avec la Franc Maçonnerie, comptes rendus et conseils de lectures.

Publié le par jean françois
UNE JOURNEE ETHIQUE

UNE JOURNEE ETHIQUE

 

 

Le soleil se lève ce jeudi sur la cité, comme chaque jour le Franc-maçon munit de son bissac marche dans les rues de sa cité, au milieu du peuple, il ne se mêle pas à la foule, il réfléchit à son action future, tout à l’heure il devra s’exprimer dans les débats contradictoires de l’ecclesia, cette assemblée populaire où chacun dire ce qu’il pense, ce qu’il ressent, sortira-t-il vainqueur de ce combat oratoire peu importe, il se sera enrichi au contact des autres. 

 

Il aura écouté et appris. Dans sa loge on prend le soin de ne pas ériger la réfutation en doctrine, les meilleurs orateurs ne tombent pas dans le piège des sophistes, ils n’ont pas à vendre leurs discours, ils laissent parler leurs cœurs, ils ne font pas du par cœur, mais parlent avec leurs cœurs.

Leur liberté individuelle s’assume, dans le respect de la liberté des autres, sans contradiction pas de liberté, sans respect non plus. Le franc-maçon travaille sur le subtil, sur l’essence, sur l’essentiel, il se veut alchimiste de l’harmonie.

 

L’esprit moral, l’esprit éthique guide le franc-maçon, il se construit dans sa loge, pour construire le monde, il a donc une responsabilité vis-à-vis des autres, il agit toujours en conscience. L’initiation est polysémique s’unifier soi-même, puis réunir ce qui est épars dans le monde.

 

Le franc-maçon travaille à être de plus en plus vertueux en toutes circonstances, aussi éthique que possible, sobre, prudent, doux, tempérant, mais aussi fort, vigoureux, courageux.

 

Un débat très actuel, qui touche nos démocraties, le peuple doit-il intervenir dans tout, sur tout, tout le temps ? Doit-il déléguer des missions aux plus sages et « sachants » d’entre nous ?

 

A des aristocrates de la démocratie et de l’amour fraternel, et veiller à ce que ces propagateurs de la charité vertu essentielle sans laquelle les autres vertus sont inutiles, soient exemplaires et dévoués à leurs concitoyens.

 

Ces aristos de la démocratie doivent se défier de l’arrogance, de la suffisance, de l’Ubris, du gonflement de leur ego, de leurs certitudes. 

 

Le binaire Liberté Egalité, ne doit pas surpasser le troisième côté du triangle la Fraternité, trop souvent sacrifiée, dévaluée, elle doit être action c’est-à-dire solidarité sans faiblesse, charité sans condescendance, valorisation du meilleur de l’homme, protection des plus humbles.

On ne bâtit pas un monde nouveau en fracturant, en émiettant le corps social.

 

Sans éthique c’est le retour de la barbarie, cette barbarie moderne qui se cache derrière l’individualisme, le profit à tout prix, le veau d’or de la célébrité, le tout formant une modernité, laissant sur le bord du chemin les plus faibles.

 

« Socrate savait que la stèle des charités devait être l’icône de la société. »  Par Olivier C. extrait d’une revue Maçonnique.  

 

Jean-Francois.

Au jardin de mon père
Au jardin de mon père
L’était un gros ballon
Au jardin de mon père
L’était un gros ballon
Tout rond comme la terre
En vert et bleu profond
Sous le pont
Danse et ris, mon compère
Les beaux jours viendront
Des lacs et des rivières
Des plaines, des vallons
Des lacs et des rivières
Des plaines, des vallons
Le long de ces rivières
Des gens dans les maisons
Sous le pont
Danse et ris, mon compère
Les beaux jours viendront
Un jour, des gens de guerre
Ont rempli l’horizon
Un jour, des gens de guerre
Ont rempli l’horizon
Ont cassé la barrière
Et crevé mon ballon
Sous le pont
Danse et ris, mon compère
Les beaux jours viendront
Ont vidé la rivière
Et pris tous les poissons
Ont vidé la rivière
Et pris tous les poissons
Ont pris toutes les pierres
Pour nourrir leurs canons
Sous le pont
Danse et ris, mon compère
Les beaux jours viendront
Ont tué père et mère
Et brûlé la maison
Ont tué père et mère
Et brûlé la maison
Moi, je les ai vus faire
Cachée dans le bas-fond
Sous le pont
Danse et ris, mon compère
Les beaux jours viendront
Moi, je fais mes prières
Je sais bien ma leçon
Moi, je fais mes prières
Je sais bien ma leçon
Si Dieu les laisse faire
C’est qu’il a ses raisons
Sous le pont
Danse et ris, mon compère
Les beaux jours viendront
Si vous voyez mon frère
Dites-lui ma chanson
Si vous voyez mon frère
Dites-lui ma chanson
Dites-lui que j’espère
Qu’il rentre à la maison
Sous le pont
Danse et ris, mon compère
Les beaux jours viendront
Au bord de la rivière
J’ai trouvé mon ballon
Au bord de la rivière
J’ai trouvé mon ballon
Il se prend pour la terre
A perdu la raison
Sous le pont
Danse et ris, mon compère
Tes beaux jours viendront
Danse et ris, mon compère
Tes beaux jours viendront
 
 

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Publié le par jean françois
LA PELURE DU MOI

LA PELURE DU MOI

 

 

Est-ce la quête d’une vie sans mort véritable, qui nous porte vers une vie de plus en plus spirituelle ? Vers la recherche de l’ultime réalisation en quelque sorte le Samadhides Indiens.

 

Tant que nous sommes dans le cycle mort régénération, mort métamorphose, nous sommes dans un cycle d’inquiétudes, de ces inquiétudes qui épuisent plus que toutes nos actions.

 

Il est difficile de changer de vêtements sans cesse, on a l’impression de ne plus être chez soi, c’est sans doute peut-être pourquoi les sages sont toujours vêtus de la même manière. C’est dans le regard des autres que l’on découvre notre véritable chez soi, notre quiétude.

 

Tout travail même le plus humble est une grande réalisation, on y trouve une forme d’harmonie avec soi-même, c’est la joie d’offrir ce que l’on peut, un peu de ce que l’on est.

 

La solitude n’existe que pour ceux qui ignorent les autres, car ils s’ignorent eux-mêmes. Comment alors se concilier, se réconcilier avec l’universel. Il faut en passer par la pelure de notre moi, jusqu’à la tombée des larmes sur les recoins des lèvres, qui s’ouvrent pour laisser passer le souffle du cœur.

 

Jean-François.

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Publié le par jean françois
Jérusalem

Jérusalem

LE CHEMIN DU VERBE

 

 

Lévocation du verbe, dans le prologue de Jean, est la porte qui ouvre qui ouvre les travaux maçonniques. A l’instant où nous recevons le souffle qui jaillit du volume de la loi sacré, l’espace se transforme, l’esprit se vide et fait place à l’âme. La puissance de la parole sacralise l’espace, nous remontons le temps, nous renouons l’alliance avec le divin.

 

Quand le cartouche où était inscrite « la Rhétorique » me fut présenté, j’ignorais encore la force de la parole, bien supérieure à celle des métaux. Les prophètes, les grands initiés eux ont compris apprivoiser, travaillé cette force pour combattre l’ignorance et rendre l’homme libre.

Jean Chrysostome

 

La force de la parole n’est pas la contorsion, la dénaturation des sophistes. Pour le franc-maçon elle naît d’abord dans l’écoute et le respect, elle ne veut pas convaincre à tout prix, mais affirme un idéal de paix d’harmonie, avec une forme de radicalité, elle est taillée au ciseau de la morale, sans moralisme, elle est d’une douceur pénétrante, jamais obséquieuse.

 

Il y a longtemps dans ma loge d’alors nous recevions des visiteurs que venaient d’une loge de Saint- Jean Chrysostome, je me suis longtemps demandé pourquoi avoir donné à cette loge le patronyme d’un des pères du désert ?

 

Sans doute parce qu’il fût un célèbre orateur, maniant bien la rhétorique on le surnomma Saint-Jean Bouche d’Or. Un article dans le journal « La Croix » de ce week-end Pascal, lui est consacré. Les chrétiens en pleine tourmente ont remis ses enseignements du début du christianisme dans leurs catéchèses pour les chrétiens adultes.

 

 

On y trouve des analogies avec l’initiation maçonnique, Jean Chrysostome défini comme un prédicateur téméraire : 

 

Il invite ses contemporains à se méfier de ce qui fait illusion, de ce qui n’est en réalité qu’un simple vernis chrétien. C’est un chemin d’initiation extrêmement actuel…

 

Il est écrit également que le chrétien est en perpétuelle initiation, en ce qu’il n’a jamais terminée de s’adapter à « la vie même du ciel ».

 

Pour ceux qui ne croient pas au ciel, mais seulement à l’homme la transposition peut-être faite à l’esprit.

 

Jean Chrysostome, marche dans les traces de Jean de Patmos celui dans lequel se reconnaissent les loges de Saint-Jean. Il aurait cité, dans une de ses homélies, cette parole divine : 

 

« Fais de la terre un ciel, car tu en es capable. »

 

Jean-François.

 

A lirearticle du journal La Croixdes 20,21, 22 Avril 2019. Pages Religion et Spiritualités : Jean Chrysostome, un prédicateur téméraire, par Mélinée Le Priol.

 
 

Par son coeur à peine entrouvert sur l’espace
Une étoile a posé son oeil sur mes jours
Et j’ai beau brouiller la surface
Et j’ai beau effacer ma trace
Dans ma main le destin suit son cours
Dans ses yeux à peine entrouverts sur la ville
Un enfant pose un doigt nouveau sur la mer
Et j’ai beau lui parler des îles
Son regard au lointain s’exile
C’est marin de voir un rayon vert
Dans un corps à peine entrouvert sur ton âme
Je n’ai su que poser mes mains sur l’amour
Faut-il donc le feu sans la flamme
Pour que l’homme apprenne la femme?
Prends ma main, le chemin est si court
Et j’ai beau brouiller la surface
Et j’ai beau effacer ma trace
Dans ta main mon destin suit son cours

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Publié le par Clementia

Cet article est reposté depuis Un jour, une pensée.

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Publié le par jean françois
MES ROUTES SECONDAIRES

 

MES ROUTES SECONDAIRES

 

 

 

On ne prend plus les routes secondaires, sauf au hasard d’une déviation. Jean Yanne un célèbre humoriste disparu, dans un de ses sketches parlait avec mépris de ces routes : « je hais les routes départementales. »

 

J’ai longtemps ignoré moi-même ces routes trop secondaires. Trop pressé, trop pressuré sans doute, leurs courbes, retardait mon chemin vers l’inutile, le secondaire.

 

C’est pourtant au détour de ces routes secondaires que l’on voit surgir la vie, attention passage de…., attention carrefour dangereux, stop laissez passer.

Lassé sans doute de suivre en cortège des routes directes, les gens affairés, qui ont des objectifs précis et dérisoires, j’ai fait un pas, puis deux pas de côté.

 

Sur ma route, mes routes secondaires, j’ai découvert tant de choses, d’abord ce temple de pierre ou j’ai frappé un jour. Puis j’ai découvert sur ma route secondaire, un autre moi-même perdu, ignorant, une lanterne à la main.

 

Ma route secondaire, elle va jusqu’au bout de l’allée forestière, jusqu’à la lumière du soleil qui explose et vient ouvrir mes yeux, recouvrir mon visage.

 

 

Sur les routes secondaires, les arbres se penchent pour faire une voûte de fraicheur quand le soleil brûle nos ailes, un abri pour les jours, de pluie, de pleurs, de peurs.

 

Sur mes routes secondaires, j’ai fait d’heureuses rencontres, j’ai connu des sœurs, des frères le cœur toujours ouvert, les mains toujours tendues.

 

Sur mes routes secondaires, j’ai contemplé la beauté de l’univers, sans plus, sans rien d’autre, il n’y a rien d’autre.

 

Sur mes routes secondaires, j’ai croisé des chevaliers errants, fiers gardiens du partage et de l’amour.

 

 

Sur ces routes secondaires, il y a tant de chercheurs de lumière qu’elles brillent sous leurs pas. Il y a des poètes comme Yvon Le Men « Aux Marches De Bretagne. »aux marches de l’humanité.

 

 

« Mais tu vas nulle part 

   me dit cet homme

 

nulle part n’existe pas

je lui dis

 

il ne voit que par le centre

n’importe quel centre

pourvu qu’il y soit

 

jamais par la périphérie

où je vis

où je vais

 

C’est dans cette périphérie que Yvon Le Men à :

 

 

Partager longtemps

avec les petites gens

tels que les appellent 

ceux qui s’appellent

les grands de ce monde

qui ignorent le quart monde

 

ils avaient besoin de parler

d’être écoutés

j’avais besoin de leur humanité

pour grandir en humanité

toute une humanité

de cinquante quatre nationalités

 

Route secondaire à Carnac

 

Sur les routes secondaires vous trouverez des pierres dressées, regardez bien, elles tremblent, écoutez bien elles parlent, elles vivent depuis toujours profondément enchâssées dans la terre, elles en reçoivent l’énergie, elles regardent sans cesse le ciel, elles interrogent les étoiles.

 

Et vous qu’y a-t-il sur vos routes secondaires ?  

 

Jean-François.

MES ROUTES SECONDAIRES

Tendre l'oreille. sur KuB

 

 

 

par Yvon Le Men Le poème écoute aux portes, aux portes de Rennes, à Maurepas, aux portes de Bretagne, en Coglais, en ville, à la campagne. Partout où la parole des gens n’est pas entendue, trop éloignée des centres qui nous gouvernent. J'ai tendu l’oreille, longtemps, hier dans un quartier dit difficile, les rumeurs de cette Babel où vivent ensemble tant bien que mal 54 nationalités différentes. J'ai tendu l’oreille dans l’autre périphérie, celle que les quatre voies traversent sans s’arrêter. J'ai écouté mais aussi regardé le paysage où travaillent et que travaillent les paysans, les gens des abattoirs, où travaillaient les granitiers qui ont tant marqué le pays de leurs mains dures comme la pierre. Les gens m'ont parlé en toute confiance de leurs vies rudes et riches, riches de vivre tant bien que mal ensemble, malgré leurs solitudes et leurs mystères. Comme pour Les Rumeurs de Babel, le long poème Aux Marches de Bretagne avance tel un train à travers une histoire. Réduire Et d’un wagon l’autre, d’un vers l’autre, d’une vie l’autre on entend des voix qui, ensemble, font le récit ce pays où sont passés hier Chateaubriand, Hugo, Balzac, Paul Féval et aujourd’hui, le dessinateur Emmanuel Lepage qui, après avoir éclairé Les Rumeurs de Babel enchante, par son regard et avec ses images si sensibles, ces Marches de Bretagne où commence notre pays. Dans un premier livre, la ville ; dans le second, la campagne. Toujours le poème, le chant des hommes et des femmes qui ont tant de choses à nous dire avant qu’il ne soit trop tard..

 

 Lire la suite sur KuB : https://www.kubweb.media/page/yvon-le-men-marches-de-bretagne-saint-etienne-cogles-residence-ecrivain/

 

Yvon Le Men poète. 

 

 

À Lannion, où il vit, il crée en 1992, avec Le Carré magique, les soirées « Il fait un temps de poème », où il se fait le passeur des poètes et des écrivains du monde entier. Programmateur aux côtés de Michel Le Bris, il instaure dès 1997 un espace dédié à la poésie au festival Étonnants Voyageurs de Saint-Malo. Dans une chronique hebdomadaire publiée dans Ouest-France de 2006 à 2008, il fait le tour du monde en 80 poèmes. Il est lui-même l’auteur d’une œuvre poétique importante à laquelle viennent s’ajouter dix récits, deux romans et un recueil de nouvelles. Ses poèmes, livres ou anthologies, sont traduits dans une vingtaine de langues. Ses textes ont été interprétés par Robin Renucci, Jacques Gamblin, Bernard-Pierre Donnadieu, Denis Podalydès, Jacques Bonnaffé, Ariane Ascaride et Simon Abkarian. Il a écrit pour les compositeurs Jean-Yves Bosseur, Pierre-Yves Level, Patrick Otto, Louis Dumontier, Melaine Favennec et Kristen Noguès ; les chanteurs et conteurs Patrick Ewen, Gérard Delahaye, Anne Vanderlove. Certains de ses livres ont été illustrés par les dessinateurs Edmond Baudoin, Pef, Emmanuel Lepage… ou les photographes Georges Dussaud, Patrick Le Bescont, Yvon Le Marlec, Yvon Boëlle et Chantal Connan. Par ailleurs, Yvon Le Men est président du prix Louis-Guilloux et membre du jury du prix de poésie Robert-Ganzo. Il est lauréat de nombreux prix dont, en 1979, le Mandat des poètes et le prix Angèle-Vannier ; en 1984, le prix Georges-Brassens ; en 1989, le prix de la Création régionale Bretagne, en 2005, le prix du Beau Livre maritime ; en 2010, le prix de poésie de l’Académie de Bretagne et des Pays de la Loire et, en 2012, le prix de poésie Théophile-Gautier de l’Académie française. Derniers titres parus : Une île en terre, Les continents sont des radeaux perdu N°1, Éditions Bruno Doucey, 2016 Tirer la langue, Éditions La passe du vent, 2016 Les Rumeurs de Babel, illustrations d’Emmanuel Lepage, Éditions Dialogues, 2016 Le poids d'un nuage, Les continents sont des radeaux perdu N°2, Éditions Bruno Doucey, 2017 Un cri fendu en mille, Les continents sont des radeaux perdu N°3, Éditions Bruno Doucey, 2018 Aux marches de Bretagne, illustrations d’Emmanuel Lepage, Éditions Dialogues, 2018 Retrouvez le poète sur KuB sur les pages Des mots contre le chaos, Les rumeurs de Babel, Le grand BaZH.art #6, Maurepas mon amour et Aux Marches de Bretagne.. Lire la suite sur KuB : https://www.kubweb.media/fiche/yvon-le-men-poete/

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Publié le par jean françois
ACTUALITES MACONNIQUES
ACTUALITES MACONNIQUES

ACTUALITES MACONNIQUES 

 

Tous les jours, toutes les actualités Maçonniques sur les Blogs :

 

G A D L U INFO 

 

GADLU.INFO – Franc-Maçonnerie Web Maçonnique

https://www.gadlu.info/

 

HIRAM –BE

 

Hiram.be | Le weblog de la Franc-Maçonnerie. Fondé en 2004

https://www.hiram.be/

Pour écrire au Blog La FM AU COEUR:

 

courrierlafmaucoeur@gmail.com

 

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Publié le par jean françois
DE LA PERIPHERIE AU CENTRE ET INVERSEMENT

DE LA PERIPHERIE AU CENTRE ET INVERSEMENT

 

 

Cette perpétuelle quête de sens a tel un sens, parfois en recherchant toujours le centre on en arrive à oublier d’où l’on vient de cette périphérie, nous avons marché sur un rayon de lumière si mince au risque de tomber, est-ce un hasard ou une ferme volonté ? Venir au centre du cercle est-il un passage obligé, une étape temporaire ? Puisque de toute façon nous retournerons un jour dans l’oubli, à la périphérie.

 

Il paraît que le maître est au centre du cercle entre l’équerre et le compas, mais qu’il est aussi un éternel apprenti, alors où est-il vraiment ?

 

En s’éloignant de chez soi ses racines viennent à manquer, on souffre de ce mal du pays, de son pays que la médecine peine à soigner, c’est une sorte de mélancolie. Je m’apprête à partir, mais j’ai écrit mon adresse sur mes bagages, on n’est jamais trop prudent. Ainsi j’emporte avec moi, un bout de chez moi, un nom de rue, un numéro, une clé qui ferme et ouvre ma porte.

 

Le moment qui précède le départ c’est déjà le voyage, l’attente du retour.

 

« Après une longue fugue, je suis revenu au logis. L’ombre maternelle s’est retournée, a dit : « Te voilà !, j’ai répondu : « Me voici ! », et j’ai fondu en larmes. »François Cheng Extrait de La Vraie Gloire est ici.

 

Jean-François. 

DE LA PERIPHERIE AU CENTRE ET INVERSEMENT
ALCHIMIE.

 

Un lecteur du blog F R M, propose une vision alchimique de l'incendie de Notre-Dame de Paris. Un texte que lui a transmis un auteur anonyme.

 

Je souhaitais partager avec vous quelques repères d'analyse symbolique de l'incendie de Notre Dame, porteur d'espoir.
Dans la démarche alchimique, il convient d'observer dans un premier temps.
Dans le cas de Notre Dame il y a le feu ( le feu de la création) qui représente la création humaine donc ici celle de la France, mais au-delà, celle du monde au vu des réactions mondiales ( l'effet miroir visiblement touche, interpelle beaucoup de personnes).

La charpente a été brulée, or en alchimie, lorsque les fondations ou charpentes ne sont plus adaptées elles doivent être dissoutes pour permettre à une nouvelle charpente de prendre place ( petit clin d'oeil sympbolique Jésus : qui avait ouvert l'Ere du Poisson était un charpentier...).

Par contre les fondations de Pierre porteuses des fondations sacrées de l'édifice sont toujours debout ( notamment les portails alchimiques de la façade sud ).
La nouvelle charpente sera donc nécessairement reconstruite en fonction de ces fondations
'' éternelles ''.

Enfin l'effondrement de la flèche indique clairement une rupture avec '' le Ciel '' ( cet événement résonne d'ailleurs avec une rupture des gratte ciel lors du 11 septembre ). Or la France est une terre sacrée Mariale ( les Saintes Marie, Marie-Madeleine, le Sacré Coeur, Jeanne d'Arc,) Notre Dame batie sur l'ancien temple d'Isis ( féminin sacré égyptien et symbole alchimique de l'Amour du principe féminin sacré) et portant la statue du couronnment de Vierge.

La mission de la France ( même si ces petits mois n'ont pas toujours été à la hauteur) étant d'amener par le principe féminin les Fondamentaux Sacrés de l'Homme déclaration des Droits et Devoirs ( ce terme ayant été supprimés lors de la deuxième révolution de 1793) de l'Homme .

Pour rebatir cette nouvelle fèche, donc cette nouvelle liaison avec le divin en soi, il faudra donc entendre le Principe Féminin en soi pour être en phase avec les nouvelles énergies de l'Ere du Verseau impliquant de puiser en Soi la Connaissance, d'installer le partage à tous les niveaux et dans tous les domaines et développer la Fraternité Humaine. Il est d'ailleurs interessant de voir que ces valeurs ont été véhiculées suite à la vague émotionnelle. Le fait que ces qualités ont été véhiculées dans toute le France et dans le monde et que les fondations Sacrées sont encore présentes est porteur d'un grand espoir pour dépasser le grand Solve actuel, à condition que le message soit entendu et mis en œuvre.

Anonyme.

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Publié le par jean françois
IL EST ARRIVE

IL EST ARRIVE !

 

 

Un SMS est tombé dans l’après-midi : « Il est arrivé », «  Ah bon ! » « Quand ? », « Aujourd’hui ou hier, je ne sais pas», « Je cours le chercher. » 

 

 Il n’en restait plus que trois chez mon libraire. A croire que nous sommes encore nombreux à vouloir aller plus loin plus haut sur les chemins de la sagesse et de la spiritualité.

 

Profitez bien de ce week-end particulier pour les chrétiens. A chacun sa Jérusalem céleste. Le magazine livre Ultreïaest paru il donne du souffle à l’esprit et élève l’âme. Qu’il puisse être pour vous une source de joie.

 

Jean-François.

Édito

En prenant pour fil conducteur le thème du voyage réel et spirituel, Ultreïa ! s’affirme comme un magazine-livre de passion et de conviction destiné à tous ceux qui estiment que la spiritualité universelle mérite mieux qu’un regard distancié et froid, à tous ceux qui considèrent que la philosophie et la métaphysique ont encore beaucoup à nous dire et que l’école de la  nature est une formidable source d’inspiration.

Passerelle entre les écrits savants et l’“ignorance étoilée”, Ultreïa ! se veut une pierre sur le chemin.

ULTREÏA ! Plus loin !

Le voyage et la marche guérissent s’ils ouvrent à l’Autre, s’ils sont méditatifs et ascensionnels, s’ils conduisent au grand “Dehors”, mais, comme le note Henri David Thoreau, “entreprendre de vivre une vraie vie, c’est déjà entreprendre un grand voyage”.

Parce qu’il s’inscrit dans une universelle quête de sens, le symbolisme du voyage renvoie à une aspiration essentielle de l’âme humaine, celle de “traverser les apparences” pour déchiffrer le mystère qui nous habite et nous entoure. Dès l’origine de l’humanité, la vocation spirituelle s’est en effet imposée comme une donnée intemporelle qui a façonné l’homme, et la dimension métaphysique s’est inscrite dans l’âme des peuples, dans leurs expressions sociales, artistiques ou artisanales. Mais aujourd’hui, alors que la quête de sens redevient prégnante et la question religieuse centrale, les valeurs fondatrices de l’humanité semblent devenues inopérantes et l’existence même d’un lien privilégié entre les hommes et l’au-delà est posée. Désorientées, volontiers vécues comme de simples catalogues de prescriptions et d’interdits moraux, les différentes spiritualités se retrouvent prises dans l’étau du relativisme philosophique et du littéralisme. C’est pourquoi, comme le préconisent dans un même élan Maître Eckhart et Ibn ‘Arabî, “il faut briser l’écorce pour atteindre le noyau”. Le phénomène religieux  se révèle alors infiniment plus riche et plus sage en son intimité métaphysique qu’en ses seules manifestations extérieures.

À l’évidence, le retour à l’essentiel, auquel chacun aspire en son for intérieur, passe autant par une approche vécue, renouvelée et résolument universaliste de la métaphysique et du rapport au transcendant, que par une nouvelle éthique de la terre ouverte à l’immanence. Entreprendre de “déchiffrer les humbles traces laissées dans les couloirs du labyrinthe par les pieds nus de nos frères” – comme nous y a engagés l’ethnologue Jean Servier –, aller au-delà de “l’écorce” pour révéler la vitalité et la richesse, éminemment poétique, du “noyau” et convier au dépassement, c’est ce à quoi nous entendons nous attacher ici en donnant la parole aux “pèlerins de l’absolu” et aux « nobles voyageurs » qui cheminent encore de par le monde, en interrogeant les chercheurs de vérité d’hier et d’aujourd’hui, en visitant “les lieux où souffle l’esprit”, en scrutant les symboles et les signes, en méditant sur le beau et le sacré, en renouant avec notre “Mère-la-Terre”, en oubliant la futilité et la brutalité de l’époque…

L'Équipe

Emmenée par Bernard Chevilliat , Directeur de la Rédaction, et Florence Quentin, Rédactrice en chef, l’équipe qui a conçu et réalisé les 220 pages et les 23 rubriques d’ULTREÏA! compte une dizaine de personnes. Patrice Brousseaud en est le Directeur Artistique, Edwige Nicot, la Secrétaire de Rédaction, Christine Courtois, la Graphiste.

« Biologiste de formation, amoureux de la nature et de la beauté, j’ai fondé puis dirigé l’entreprise Melvita pendant plus de trente ans. Dans le même temps, fasciné de longue date par les sagesses et les savoirs traditionnels, je me suis immergé dans l’étude de la métaphysique, de la philosophie et des sciences tout en collaborant à la revue Connaissance des Religions. En créant aujourd’hui Ultreïa ! avec Nûriël, la compagne de tous mes rêves, nous conjuguons plusieurs de nos passions, dont celle du voyage et de la photographie, pour les mettre en partage.» Bernard Chevilliat

« Passionnée d’Egypte depuis l’enfance, j’ai suivi un cursus universitaire d’égyptologie, avec comme spécialité, l’étude des textes religieux. Elevée dans une famille de journalistes, j’ai épousé ce métier avec le même enthousiasme et  contribué aux hors-séries du Nouvel Observateur, du Point et du Monde des religions. C’est à ce dernier titre que j’ai collaboré pendant 9 ans et assuré les fonctions de rédactrice en chef en 2012. L’égyptomanie étant inguérissable, j’ai par ailleurs écrit plusieurs essais sur la fascination qu’exerce cette civilisation sur l’Occident. Amatrice d’art et mélomane – je pratique le chant lyrique – Ultreïa ! réunit plusieurs de mes centres d’intérêt, dont la métaphysique traitée tant dans son fond que dans sa forme. » Florence Quentin

 

IL EST ARRIVE

 

Saint Augustin

le Berbère " maître de l'Occident".

Christiane RANCÉ

 

Surdoué, ambitieux et déterminé, longtemps attaché aux honneurs et aux plaisirs de la vie alors qu’il est convaincu que le Christ est “le chemin, la vérité et la voie”, Augustin abandonne une situation prestigieuse et fonde une communauté de Servi Dei, consacrée à la prière et à l’étude, après une révélation.
Devenu évêque d’Hippone et théologien de renom, il prêchera inlassablement l’universalité de l’Église de Rome et laissera une oeuvre majeure, celle du premier philosophe chrétien de l’histoire.

Extrait : « Né à Thagaste, aujourd’hui Souk Ahras en Algérie, Augustin est donc un de ces Berbères qui, au premier siècle, connurent l’apogée de leur civilisation et une intégration harmonieuse à l’Empire, ce dont il sera le dernier représentant.
À cette époque, on voit s’ériger des villes nouvelles, telle Timgad dont les ruines firent rêver le philosophe Lucien Jerphagnon quand il était enfant. Ces cités, selon le modèle romain, sont dotées d’amphithéâtres, de bains, de forum, de cardo bordés de colonnes. Dans les campagnes, de riches propriétés agricoles, dévolues à l’olivier et à la vigne. Et dans toutes les familles, pour peu qu’elles en aient les moyens, le même rêve de voir les enfants faire carrière à Milan, alors capitale de l’Empire. C’est dans une famille de propriétaires terriens – des vignerons – que naît Augustin Aurelius, le 13 novembre 354« .

IL EST ARRIVE

 


Jérusalem

des hommes et des lieux

Vincent Lemire

 

 

Ville cosmopolite, Jérusalem est la seule à incarner une forme d’universalité pour les trois grandes religions monothéistes. 
Depuis le XIXe siècle, elle occupe une place singulière dans notre imaginaire, alors que l’Occident connaît une lente sortie de la religion. Cette cité apparaît à ses nombreux visiteurs comme un lieu où l’on vient et revient  pour trouver des bornes identitaires, des références religieuses…

 

Extrait : « Je me promène dans Jérusalem depuis plus de vingt ans. J’y recherche des archives, des documents, ces “monuments de papiers” avec lesquels les historiens construisent et reconstruisent leurs  récits, inlassablement. Ces archives sont écrites dans presque toutes les langues de la terre, en hébreu, en arabe, en grec, en ottoman, en arménien, en latin, en syriaque, en russe, en amharique, dans toutes les langues européennes… Pour les lire, les déchiffrer, les décrypter, je travaille avec des  chercheurs venus des quatre coins du globe, chacun avec sa langue, sa culture, son horizon, ses idées. Alors, quand on me demande de décrire quel “esprit des lieux” flotte pour moi sur cette ville, au milieu de mille autres images possibles ( champ de bataille, sanctuaire disputé, cimetière au milieu d’un désert, parc de loisir pour pèlerins déboussolés, Bible en miniature, oeil du cyclone, capitale mondiale des monothéismes, temple de la world food et de la cuisine fusion… ), je pense irrésistiblement à la tour de Babel.  »

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Article à lire dans Ultreïa ! 17

IL EST ARRIVE

 

Rencontre avec Alain Corbin

"Le présent m’effraye surtout parce que trop d’oreilles sont bouchées par les préjugés."

Aliette ARMEL

Historien, professeur émérite à l’université Paris I Panthéon-Sorbonne, celui que l’on a qualifié d’“historien des sens” a  livré à Aliette Armel les sources d’inspiration des ouvrages qu’il distille depuis plus de quarante ans, jusqu’à son nouveau sujet d’étude, à 83 ans : la Terre.

 

 

Extrait :  » Alain CORBIN : À l’âge de six ans, j’ai effectivement commencé à m’intéresser à des bandes dessinées avec des sujets historiques. Quand j’étais au collège, je me faisais offrir pour Noël de gros livres d’histoire écrits par Octave Aubry ou Pierre Gaxotte, des romans d’Alexandre Dumas ou de Jules Verne. Par la suite, sans me poser de questions, je n’ai jamais fait que ça. J’ai l’impression que je ne sais rien faire d’autre, mais d’un autre côté, je n’ai jamais eu l’impression de
travailler. Curieusement, dans le petit village de Lonlay-l’Abbaye où j’ai été élevé, nous sommes cinq agrégés d’histoire. Pourquoi tant d’historiens dans un petit bourg de l’Orne, près d’une abbaye des bénédictins de Saint-Maur qui étudiaient, eux aussi, l’histoire ? Est-ce parce qu’“il y a des lieux où souffle l’esprit” comme le disait Barrès dans La colline inspirée ?

IL EST ARRIVE

 

 

L'icône miroir du sacré

Anne da COSTAFabian da COSTA

 

 

Les icônes ne sont pas signées, et un iconographe ne se dira jamais artiste : en se mettant au service de l’oeuvre, ses mains serviront à transcrire dans la matière le reflet céleste. 
(Re)découverte d’un art destiné à faire apparaître “la beauté qui sauve le monde”…

Extrait : « L’icône est une fleur mystique, créée selon les mêmes lois de proportion, « de mesure, de nombre et de poids », utilisées par le Tout-Puissant, lors de la création de l’Univers.” Matisse, maître des couleurs franches et des lignes épurées, témoigne ici de son émotion devant ces “images” – ou ikonos, en grec – qui révélèrent en lui un sentiment mystique. Il confirme ainsi les paroles de saint Jean Damascène, Père de l’Église du VIIe siècle, grand défenseur des saintes icônes : “Par l’intermédiaire de la vision sensible, notre pensée reçoit une impression spirituelle qui s’élève vers l’invisible Majesté Divine.” Cette révélation conduira le peintre jusque dans les musées de Russie, où il chercha à pénétrer le mystère des plus grands maîtres iconographes. »

IL EST ARRIVE
IL EST ARRIVE

Jean Servier

L’ethnologue de l'Invisible

Bernard CHEVILLIAT

 

 

 

Ethnologue à contre-courant, militaire hardi et éminent spécialiste de la culture berbère, écrivain talentueux et prolixe, ésotériste et franc-maçon, Jean Servier (1918-2000) nous a laissé une oeuvre de réflexion puissante et féconde sur les rapports entre l’Homme et l’Invisible. Retour sur un singulier itinéraire de vie.

Extrait : « Rien ne nous permet d’établir une quelconque hiérarchie entre les civilisations qui nous entourent et celles qui nous ont précédés pas plus que nous ne pouvons donner un ordre en valeur absolue à un système d’équations, une symphonie, un tableau ou une cathédrale.

La pensée humaine est égale dans toutes ses manifestations depuis l’heure de sa présence sur terre, c’est ce que nous dit la voix des sages en haillons qui, ici ou là, peuvent encore ouvrir pour nous sur le monde les déchirures de leurs manteaux. Même si notre civilisation a choisi sa voie, chacun de nous peut encore méditer et essayer de déchiffrer les humbles traces laissées dans les couloirs du labyrinthe par les pieds nus de nos frères. Peut-être retrouverons-nous dans la cendre le mot de passe de toutes les initiations qu’ils y ont inscrites.  Ce mot Univers, sa réponse, Homme. Peut-être retrouverons-nous aussi le signe sacré du « Shin », la marque de l’esprit, le symbole de notre immortalité, sans lequel le reste n’est qu’une Parole perdue.”

Celui qui s’exprime ainsi, en 1964, est professeur d’ethnologie et de sociologie à la faculté Paul Valéry de Montpellier depuis quatre ans.  »

IL EST ARRIVE


 

Satish Kumar 

ou l'écologie spirituelle en acte

Aliette ARMEL

Activiste pour la paix et la protection de l’environnement depuis plus de soixante ans, Satish Kumar affirme que rien n’est plus inspirant dans sa vie que la générosité et la beauté de la nature. 
Il nous rappelle que prendre soin de son âme et militer pour la préservation des ressources naturelles sont les deux versants, intérieur et extérieur, de la même démarche écologique…

Extrait : « (…) Au fil des années, en lisant la Bhagavadgîtâ, il a pris conscience que ce cercle de la vie et de la mort n’a pas l’importance qu’on lui attache. Il a compris que “mourir, c’est comme changer de vêtements : votre ancien corps disparaît et vous en avez un autre ! L’esprit, lui, ne meurt pas. C’est comme les feuilles qui tombent à l’automne. Elles nourrissent l’humus. On ne porte pas le deuil des feuilles, parce qu’on sait que, l’année suivante, il y en aura de nouvelles sur les arbres.” Réconcilié avec la notion d’éternité, il n’a plus jamais eu peur de la mort. Et il a pu quitter le monastère pour accomplir la vision séculière de la religion qu’il avait découverte dans l’autobiographie de Gandhi : ne pas demeurer séparé du monde, aller vers les autres, servir par l’action tout en mettant la spiritualité au centre de sa vie quotidienne. »

IL EST ARRIVE

 

La bienveillance et la douceur

par Alexandre Sattler 

Alexandre SATTLER

Depuis des années, Alexandre Sattler parcourt le monde un micro dans une main et un appareil photo dans l’autre. Son sourire, son empathie naturelle et sa gentillesse lui ouvrent les portes et les cœurs. Après le succès de son petit Éclats de Joie (2017), il récidivera cet automne avec un réconfortant Ode à la bienveillance et à la douceur, préfacé par Matthieu Ricard, dont nous trouvons ici quelques-unes des “bonnes pages”.

Parce qu’il relie les consciences et les cœurs et qu’il est toujours bénéfique de s’ouvrir à l’inconnu et de l’accueillir quelles que soient nos origines ou nos croyances, le voyage est toujours un puissant révélateur. Lors des rencontres, la bienveillance émerge spontanément du cœur des êtres libres et elle engendre un flux et un désir réciproque de bonté et de douceur.

Dans l’effusion des échanges ou des regards, les êtres peuvent partager la joie des émotions, respirer un parfum de fraternité ou éprouver la chaleur de l’amour.

En un temps où la quête de l’essentiel fait souvent défaut, la bienveillance, la sobriété et la douceur viennent opportunément nous rappeler que nous ne sommes ni dépendants ni indépendants mais bien interdépendants.

Par leur délicatesse, les images d’Alexandre Sattler montrent que la bienveillance véhicule tout naturellement le respect, la sérénité, la sagesse et la paix.

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Publié le par jean françois
COMMUNIQUE GLAMF

COMMUNIQUE DE LA GRANDE LOGE DE L’ALLIANCE MAÇONNIQUE FRANCAISE (GL-AMF)

L’histoire de la Franc-Maçonnerie c’est quelque part la volonté pour tout Maçon de s’inscrire dans l’illustre lignée des bâtisseurs de Cathédrales.

Chacun d’entre nous ne peut être que dévasté au plus profond de lui par les ravages qui viennent d’être causés par l’incendie de Notre Dame de Paris. Mais en même temps, comme tout Maçon, il sait qu’à côté des gémissements il y a l’espérance qui elle est indestructible.

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Publié le par jean françois
Phare du Petit Minou Bretagne

Phare du Petit Minou Bretagne

VERTUEUX

 

 

Dans un monde de slogans, de scoops, de buzz, de spots où les images sont travaillées avec photoshop ou aftershop, où les icônes sont des mannequins anorexiques ou des hommes bodybuildés. La vertu ne semble pas être une préoccupation majeure.

 

La Franc-Maçonnerie prétend elle depuis plus de 300 ans travailler « à faire fuir le vice et pratiquer la vertu », quelle drôle d’idée ! Pourquoi pas qui oserait dire le contraire ? Quant à le faire réellement, c’est une autre affaire, c’est au pied du mur que l’on voit le constructeur truelle à la main et le chevalier avec son épée de justice. 

 

Il semble à priori facile de faire l’éloge de la vertu, des multiples vertus, pour les petites André Comte Sponville en a même fait un traité, puis il y a les quotidiennes, celles du coin de la rue. Les indispensables de la vie, les cardinales et plus loin, plus haut, les théologales. Nous avons l’embarras du choix, pourquoi donc s’en priver, le jardin où elles poussent est un jardin merveilleux, extraordinaire dirait le fou chantant, il nous reste simplement à les faire pousser, les faire grandir en nous.

 

L’homme vertueux, n’a pas un visage particulier, ni une couleur de peau, il n’est ni riche, ni pauvre, il est tout cela à la fois, il a tous les visages de l’homme véritable et en plus un supplément d’âme.

 

L’homme vertueux vu sous le prisme de la franc-maçonnerie, n’est pas un mystique retranché dans le désert, éloigné des hommes, ni un gnostique désireux de ne faire qu’un avec son Dieu. Il est un homme entier, assumé fait de chair et d’esprit, animé d’un désir de perfectionnement individuel pour donner un sens à sa vie, en s’initiant, en évoluant spirituellement pour se mettre au service de l’humanité. Il se met en capacité de s’élever vers les hautes sphères de la spiritualité, mais surtout il est capable après avoir levé le voile contemplé le beau et le bien, de redescendre dans le monde, pour transmettre un message d’amour et de paix et d’harmonie.

 

Après avoir ouvert les yeux sur la beauté du monde, laissé son cœur battre la chamade, le son du tambour ou de la trompette, résonne de fraternité.

 

Alors il faut arrêter de prendre les hommes qui veulent devenir vertueux pour des naïfs, des sévères, des empêcheurs de plaisirs ou de joies. La pratique de la vertu ne rend pas triste au contraire, elle est pleine de charme, elle s’exprime par de beaux gestes, par le don, par ces dons matériels, mais surtout par le don de soi, ce don qui pour le plus humble de tous alla jusqu’au sacrifice. 

 

Confucius a crié dans les ténèbres : «  Que n’ai-je le pouvoir de rendre le désir de vertu aussi attrayant, aussi excitant que le désir charnel. »

 

La vertu n’est ni une abstraction, ni une incongruité dans notre société. Elle est une force vive, elle est vivante tous les jours des femmes et des hommes en font l’éloge, mais aussi la pratique, dans le partage.

Ils sont ces mains tendues, ses yeux ouverts sur la misère, ils sont les moteurs des actions en marche, ils sont des indignés perpétuels, mais aussi en mouvement pour alléger la souffrance des plus faibles et combattre l’ignorance et le fanatisme. Ils construisent des cathédrales dans leur cœur pour y accueillir le bien.

 

Les femmes et les hommes vertueux ont fait le vide dans leur cœur, mais ils n’ont pas le cœur sec. Ils ont le cœur vide, c’est-à-dire habité par la vacuité, leur cœur, leur esprit est dénué de toute vanité, toute suffisance, de toute arrogance, ils sont des cœurs humbles, des cœurs purs.

 

François Cheng notre académicien chinois, compare les cœurs vides à des bambous : « (…) la tige de bambou porte en son extrémité de longues feuilles fines et mobiles. Lorsque passe une brise, elles produisent des sons susurrants et mélodieux. Poètes et peintres aiment à demeurer assis au milieu de bambous, à laisser leurs méditations bercées par cette musique intime. Le sommet du bambou rayonne ainsi d’un qualité suprême : la grâce du recueillement et du chant. »

 

Ne nous moquons plus des femmes et des hommes qui aspirent à devenir vertueux, ils cherchent à retenir le souffle de l’esprit qui passe dans leur cœur, comme passe la brise dans les feuilles du bambou, ils cherchent la lumière du phare qui éclaire les ténèbres.

 

Jean-François.  

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