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la Franc Maçonnerie au Coeur

la Franc Maçonnerie au Coeur

Un blog d'information, de conversations sur le thème de la Franc Maçonnerie, des textes en rapport avec la Franc Maçonnerie, comptes rendus et conseils de lectures.

Publié le par jean françois
Sagesse

Sagesse

LA SAGESSE AU FIL DES TEMPS

 

 

Michel Onfray, on aime, ou n’aime pas, on est libre, mais il faut lui reconnaître le talent et la culture, athée sans nul doute au sens commun ou on l’entend, hédoniste surement pas comme on le croit, épicurien au sens premier, admiratif de Lucrèce. 

Michel Onfray homme libre, volontaire a ouvert une sorte de jardin d’Epicure, une école philosophique, pas très académique, une université libre c’est-à-dire ouverte comme le fit Epicure, accueillant les hommes, mais aussi les femmes et les esclaves, une école pour parvenir à la paix de l’âme.

 

Pour Michel Onfray, l’âme n’est pas obligatoirement reliée à une croyance, il parle d’une « âme matérielle », mais pas sans esprit, il prône pour une spiritualité épurée de toute attache religieuse, laïque peut-être ? Pas si sûr, alors comment qualifier sa recherche de Sagesse, comment s’incarne-t-elle ? Par la volonté d’être libre sans doute, volonté, liberté, spiritualité, Sagesse enfin.

 

 

Son dernier livre, est le troisième témoignage de son regard élargi sur le monde, après « Cosmos », et « Décadence »il termine avec « Sagesse ».C’est sans doute une fin temporaire, cela fait penser à la formule « Ordo ab chao ».

 

Ce livre est manuel, une méthode dans la droite ligne du manuel d’Epictète, ou des pensées de Marc Aurèle l’empereur philosophe. Un manuel pour affronter les questions existentielles, un précis de vie, loin des Theorias,une Praxis,à la manière des Grecs ? Trop purs, trop beaux, trop idéalistes pour lui, il ne croit pas totalement au Miracle Grec, il se penche vers les Romains, un regard vers l’horizontalité. Son livre « Sagesse »,tente de répondre aux questions qui se posent à nous dans notre vie, par des exercices à hauteur d’hommes.

 

 

Les exercices spirituels décrits par Ignace de Loyola, puis Pierre Hadot enfin Xavier Pavie avaient emprunté cette voie de la « Praxis »,pour Ignace de Loyola en s’appuyant sur la pratique religieuse, pour Hadot et Pavie sur la Praxis des philosophes antiques, pas sur les professeurs de philosophie, non, ceux qui simplement vivent en philosophes. Michel Onfray reprend dans son « Sagesse »,cette voie en suivant les traces de son professeur Lucien Jerphagnon spécialiste de la philosophie antique grecque et romaine, lui-même proche de Paul Ricoeur.

 

 

Michel Onfray propose donc à l’image des antiques romains de vivre en philosophe, nous rappelant qu’une des œuvres principales de Lucien Jerphagnon est :  « Vivre et philosopher sous les césars. »

 

 

Il y a quelque temps après avoir lu Pierre Hadot : « Exercices Spirituels et Philosophie Antique », ainsi que : « Les Exercices Spirituels, leçons de la philosophie contemporaine », de Xavier Pavie. Je m’étais lancé dans un travail sur les analogies entre ces exercices spirituels et l’initiation maçonnique. Inspiré sans doute par le processus d’introspection de l’initiation maçonnique, qui mène de la connaissance de soi, à la connaissance des autres et du monde, suivant l’oracle bien connu.

A la recherche d’une vie meilleure, augmentée de spiritualité, une vie de la culture de la beauté intérieure, qui peut resplendir à l’extérieur de soi.

 

Comme il est écrit en quatrième de couverture du livre de Pierre Hadot : « Exercices Spirituels et Philosophie Antique » : (…) « L’essence de la philosophie ne serait-elle pas alors cette perpétuelle remise en question de notre rapport à nous-même, à autrui, et au monde ? »

 

 

Est-il osé de remplacer le mot philosophie dans cette phrase de Pierre Hadot, par le mot franc-maçonnerie, la pratique des exercices spirituels, comme la pratique de la franc-maçonnerie peuvent-ils êtres une voie pour l’homme en quête de Sagesse, de Force et de Beauté.

La franc-maçonnerie est un lieu de rencontre des pensées, des cultures différentes, un haut lieu, sans limites de l’élévation spirituelle de l’homme, lieu où l’on s’oblige à la pratique du bien, et où l’on fuit le vice, alors un lieu de Sagesse ?

 

JF.

LA SAGESSE AU FIL DU TEMPS

 

Citation : Dictionnaire Amoureux de la Philosophie de Luc Ferry.

 

Extrait : « Sagesse. »

 

« C’est la condition de la vie bonne pour les mortels, la voie pour y parvenir. Ne pas confondre le sage et le philosophe. Ce dernier cherche la sagesse, il ne la vit pas. Il tente de la définir, de la penser, mais reste en dehors d’elle, du moins tant qu’il demeure philosophe, étymologiquement : en quête « amoureuse » de la sagesse. Le sage, lui, est pour parler comme Hegel dans « la chose même ». Il n’en parle pas, il n’écrit pas, ne commente pas, il vit la sagesse. Socrate, qui n’a jamais rien écrit, qui ne nous a laissé aucun, est un sage.(…) »   

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Publié le par Blog-notes des Meuniers de la Tiretaine

Cet article est reposté depuis Le Blog du Rite Français.

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Publié le par jean françois
LA TRIPLE VOIX

TRIPLE VOIX

 

 

Ce qui apparaît souvent au profane comme une contrainte, est pour le franc-maçon que la simple exécution de son devoir. Il en est ainsi de la prise de parole en loge, de la communication des mots, des signes et des gestes. De ce qui doit rester secret, parce que communiqué dans l’espace sacralisé de la loge, cet espace de lumière, une fois franchit le parvis du temple, quand l’adepte a quitté le tumulte de la matière, pour se rapprocher du monde de l’esprit.

 

Quand un frère demande la parole, il s’adresse en fonction de sa place dans la loge à qui de droit, ce dernier transmettra sa demande au Vénérable Maître, qui s’il le juge utile dans l’intérêt de la franc-maçonnerie en général et de la loge en particulier, donnera ou pas « son acceptation », formant ainsi une triangulation parfaite.

 

Le frère demandeur s’il est en position de pouvoir parler, pieds en équerre, au signe de son grade, aura entre-temps maîtrisé ses passions, et c’est, libéré de celles-ci qu’il pourra avec mesure s’exprimer.

 

Le frère placé entre les colonnes Force et Beauté, peut parler avec Amour, constituant ainsi, à nouveau un triangle parfait de la franc-maçonnerie. Il aura respecté son serment, de ne parler, qu’avec réserve à des bons et fidèles maçons, respectant les règles de communication des secrets qui lui ont été confiés. 

 

Le frère demandeur s’il est en position de pouvoir parler, pieds en équerre, au signe de son grade, aura entre-temps maîtrisé ses passions, et c’est, libéré de celles-ci qu’il pourra avec mesure s’exprimer.

 

Le frère placé entre les colonnes Force et Beauté, peut parler avec Amour, constituant ainsi, à nouveau un triangle parfait de la franc-maçonnerie. Il aura respecté son serment, de ne parler, qu’avec réserve à des bons et fidèles maçons, respectant les règles de communication des secrets qui lui ont été confiés. 

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Publié le par jean françois
COMME UN CRI

COMME UN CRI

 

C’est un cri ce poème de Philippe, un cri de rage comme on en entend beaucoup en ce moment, un cri de rage qui masque la détresse, un cri d’honneur, un dernier cri, après les pleurs, les pleurs sur ces gens du pays, ces gens invisibles, qui meurent chaque jour au bout de leur champ, ces gens qui insultent notre regard assis sur les trottoirs de nos villes, ces gens qui courent pour ne manquer l’ouverture des restos du cœur, ces gens qui cachent leurs larmes à leurs enfants, comme un cri dans la nuit, la nuit violente qui n’en finit pas.

Puis il y a ces je, cesmoi, que nous sommes incapables de transformer en nous. Incapables de transformer la barbarie de l’injustice en fraternité. Derrière ces cris, il y des femmes et des en recherche de dignité, pas des mendiants, ou alors des mendiants de l’amour fraternel. Les francs-maçons apprennent à donner sans blesser, sans ostentation, un regard, une main tendue, fait parfois beaucoup plus qu’un don matériel.

Philippe nous encourage à parler avec nous même, à être soi, pour aller vers les autres, à être humain tout simplement.

JF.

COMME UN CRI

 

 

DIALOGUE AVEC MOI-MÊME

La souffrance est partout, et c’est BOUDHA qui parle

MOI 1 : Où était tu hier quand a chu le quidam ?
Le paria, le puant, le méchant et le sale ?
Où étais tu, connard, infatué branleur
Surfant sur tes succès sur ton fric sur les dames…

MOI 2 : J’étais sourd et aveugle, je ne m’en défends pas
J’assume tous ces vices qui m’apportent du bonheur
Enfin c’est un peu court pour dépeindre l’appât
Que j’enfourne goulument chaque jour, chaque nuit

MOI 1 : N’as-tu jamais croisé ces oubliés de dieu ?
Ces parias de nos villes qui meurent de notre ennui ?
N’as-tu point cheminé sur des sentiers boueux
Et croisé ces vermines qui encombrent, insidieux,
Nos cités, qui fourmillent et qui meurent, miséreux
Et sordides, n’as-tu jamais tendu un regard
Une main, secourable et solide, pour que brille
Une seule petite fois au fond des yeux hagards
Tant rougis par les pleurs, un espoir, la promesse
D’un possible demain, d’une seconde famille,
Pour relever la tête et chasser la détresse…

MOI 2 : Je n’ai pas trop le temps, et j’avoue ma faiblesse
J’ai misé sur mes gosses mon épouse, mes amis,
Et les temps sont si durs, et je n’ai plus de larmes
Pour distraire mes nuits, si crime j’ai commis
J’en demande pardon mais à chacun ses drames…
NOUS/VOUS
Et c’est ainsi qu’on meure au cœur de nos cités
Chaque nuit, chaque jour, frappés de cécité,
Nous arpentons, muets, nos vies aseptisées
Tandis que des frangins, des frangines brisés
Nous regardent passer et trépassent, ignorés…
Mais pourquoi nom de dieu ne pas les relever ?
Pourquoi pas leur parler écouter leur misère
Et leur ouvrir nos bras pour qu’ils puissent rêver ?
Et leur ouvrir nos cœurs pour soustraire leurs rosaires ?

Rêvons et espérons, et puis disséminons
Car il faut que ça cesse, il nous faut recoller
A notre vraie nature, il faut réconcilier
Nos consciences et nos actes pour mériter le nom
D’Être humain raisonnable, et d’espèce pensante.

 

Philippe Jouvert.

COMME UN CRI

Vœux 2019 du Grand Maître National de la Fédération française du DROIT HUMAIN, Alain Michon.

« L’humanité n’existe pas encore »

Le monde nous interpelle. La société française et son devenir nous interpellent. Comme Sœurs et Frères d’une maçonnerie mixte et internationale répondant à la forme d’utopie contenue dans les mots DROIT HUMAIN.
Chaque humain d’aujourd’hui nous interroge et nous enjoint de chercher des vérités et des lumières renouvelées.
Le brouhaha qui nous entoure semble si puissant…
Pourtant l’humanité qui advient comporte toujours cette part de lumière ancienne intacte. Sachons discerner derrière le chaos apparent des contraires les formes d’une possible humanité fraternelle.
Celle-ci ne saurait être portée par des consciences malheureuses, par le repli sur soi, par le culte de l’immédiat, par le mépris des « assis », par les faces empoisonnées des identités meurtrières. Plutôt que d’identités, ne pourrait-on pas adopter l’idée chère à François Julien des ressources multiples à réfléchir, diffuser, faire circuler et partager ?
C’est le soin sur les plaies du monde qu’il faut trouver la force de mobiliser en nous et hors de nous pour le penser et le panser.

De grands enjeux apparaissent, qui touchent autant à l’intime qu’au cours du monde et de la planète.
A l’échelle géopolitique des pans entiers de domination sont affaiblis par d’autres dont nous ne soupçonnions pas la venue si rapide au premier plan, maîtrisant tant les algorithmes et les reconnaissances faciales que le chemin pour se poser sur la face cachée de la lune… Les blocs bougent, ne ressemblent même plus tout à fait à cette ancienne métaphore. Que faire ? Fermer les yeux ? Décréter le repli sur soi ? Ou s’emparer des questions ? Quoi qu’on fasse ne doutons pas que ce cours du monde n’influe en profondeur sur les vies à venir.
Des modes de pensée et de réflexion verticaux sont remis en question, depuis déjà long temps à vrai dire, et on les voit sous nos yeux en difficulté aujourd’hui.
La prunelle de notre œil républicain est à préserver : la liberté de créer, de penser, d’informer, la laïcité, les droits fondateurs, « l’esprit des lois », la séparation des pouvoirs, l’absolu respect de la dignité humaine… Mais on voit bien qu’ici et là, dans des lieux apparemment éloignés de la société française, certains cherchent d’autres chemins.

Ça craque, et comment s’en étonner ? Ou l’ignorer ?
Du côté des écarts inouïs des fortunes, l’intolérable est déjà atteint.
Certains ne veulent plus de ce qu’ils estiment être devenu un jeu biaisé aux cartes truquées, et cherchent avec les moyens du bord d’autres voies pour la démocratie. Qu’en penser ?
Et encore le souci de la planète, toujours là, non violent mais têtu.
Toujours les milliers de morts en Méditerranée.
Toujours l’ombre terroriste. Et le racisme décomplexé, l’antisémitisme, le complotisme opaque, l’antimaçonnisme pas seulement de l’autre côté des Alpes.
Prenons garde.
Où en est dans notre monde le respect de la dignité humaine ? L’égalité entre les hommes et les femmes ? Qui a parlé de la chaîne de 600 kilomètres formée par des femmes en Inde ?
Des sous-produits frelatés circulent, bâtis sur des plans de com’ cyniques et rentables. Le vrai semble devenir un moment du faux comme disait un moraliste du siècle dernier.
L’intelligence artificielle ?… Déjà là. Que fait-on ?

Le temps des vœux est justement un temps, particulier. Un moment non pas suspendu, mais un point dynamique au visage de Janus.
A l’intersection de l’horizontalité du cours des choses et de la verticalité de l’Idéal guidant l’action. A cette intersection, l’homme en construction.
Nous avons la mémoire vive de l’année écoulée, et plus ancienne encore. Et l’aspiration à un futur meilleur, proche et lointain, conforme à nos idéaux de Liberté, d’Égalité, de Fraternité, de justice sociale, de fraternité universelle.
Les vœux ne sont pieux que s’ils ne visent pas l’action car ils nous laissent alors sans mains ni chemins à tracer.
Veiller pour agir.
« DROIT HUMAIN » peut peut-être se dire aujourd’hui comme au début du siècle dernier : «l’humanité n’existe pas encore».
Poursuivons sans relâche.

Alain Michon Grand Maître National
Fédération française du DROIT HUMAIN
6 Janvier 2019.

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Publié le par jean françois
A LA CONQUETE DE SON SANCTUAIRE INTERIEUR

A LA CONQUETE DE SON SANCTUAIRE INTERIEUR

 

 

La franc-maçonnerie initie des femmes et des hommes à la découverte de leur sanctuaire intérieur. Elle leur ouvre la porte d’un monde sans limites, inconnu d’eux dont ils avaient l’intuition sans le connaître, pourtant proche. Un monde habité par le meilleur, l’essence d’eux-mêmes, le monde de leur esprit, qui ne demande qu’à vivre, dans le réel, le quotidien.

Ce monde qui jadis était réservé à un petit nombre d’élus, comme les mystiques pères du désert de Gaza, ces femmes et ces hommes, habités par la foi, pèlerins de l’espérance.

A cette époque Gaza était comme Alexandrie et Athènes, une cité de culture païenne grecque. Ces cénobites se retiraient dans le désert extérieur pour êtres en état de faire l’ascension de leur sanctuaire intérieur. C’est par leur pratique de l’humilité qu’ils ont pu  accéder à leur être intérieur.

 

Ils s’inspiraient de l’image du cercle dont le centre était Dieu et avançant vers le milieu du cercle, ils se rapprochaient de leur cœur, de leur âme, mais aussi des autres. Leur exigence d’humilité leur a permis d’entrer en fraternité avec leur prochain.

 

Ces ermites abandonnaient leur famille, leur vie extérieure et ses formes superficielles, stagnantes, sclérosantes, parfois jusqu’aux dogmes de leur religion.

 

On peut faire un parallèle avec l’initiation maçonnique, qui permet aux femmes et hommes de quitter le tumulte extérieur, pour frapper à la porte du temple, puis de laisser leurs métaux à la porte de la loge, pour monter de l’Occident à l’Orient jusqu’au centre du cercle entre l’équerre et le compas. Mais le franc-maçon par à la conquête de son soi, de son être intérieur en étant relié à la cité, il nourrit l’espérance de voir pour tous l’esprit dominer la matière. Que chacun puisse en conscience écouter son maître intérieur, s’élever pour monter jusqu’à son sanctuaire.

 

JF. 

Isaïe de Gaza

Isaïe de Gaza

Dom Lucien REGNAULT 

Maîtres spirituels au désert de Gaza 

Deuxième édition
Lettres de Barsanuphe et de Jean, Instructions de Dorothée, Vie de Dosithée

Ce qui intéresse les hommes de notre temps, ce qu'ils veulent, c'est retrouver « le vrai visage » de leurs ancêtres, les découvrir « tels qu'ils furent » et non tels que les imaginaient leurs biographes. Sans vouloir déprécier d'autres œuvres qui ont aussi leur intérêt propre, nous croyons pouvoir affirmer que les documents publiés dans le présent volume sont de ceux qui ont encore le plus de chances de plaire à nos contemporains par leur caractère simple, vivant et concret.
Cela se vérifie non seulement des Lettres dictées par les deux reclus Barsanuphe et Jean et des Instructions de Dorothée recueillies par un auditeur attentif, mais aussi du récit concernant Dosithée, auquel on a donné le titre de Vie, qui rassemble quelques souvenirs marquants de Dorothée sur son illustre disciple.
 Alors qu'on pourra toujours discuter de la fidélité avec laquelle un Cassien nous a rapporté dans ses Institutions et ses Conférences les usages et les enseignements des moines égyptiens, le lecteur de Barsanuphe et de Dorothée n'a pas même à se poser semblable question, tant il se sent proche de ce milieu monastique de Gaza dans lequel leurs œuvres nous font immédiatement pénétrer.
On découvre alors une réelle fraternité qui nous unit à ces grands chrétiens d'autrefois. Pères et frères dans le Christ : tels apparaissent dans leurs lettres les Vieillards de Gaza entre eux et vis-à-vis de leurs disciples, moines ou non-moines, tels ils restent pour nous aujourd'hui encore après quatorze siècles.

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Publié le par jean françois
TWIN TOWER MALAYSIA

TWIN TOWER MALAYSIA

SE DEFIER DE L’HUBRIS

 

 

Placé entre les colonnes, celle de la force et de la construction, le franc-maçon les pieds en équerre, reçoit les mots, les gestes, la clé pour lui permettre de se construire, de s’ouvrir au monde. Inspiré par les enseignements de ceux qui l’ont précédé sur la voie initiatique, travailleur acharné de l’esprit.

 

Il trouve sa place, son office dans l’immensité du cosmos. Il a saisi le moment opportun le Kairos des Grecs, là commence la vie spirituelle, quand le compas s’est ouvert, que le voile a été déchiré.

LE CAIRE

 

Savoir saisir le Kairos,être ce dieu grec muni de sa balance, être le maître du temps, de son temps. Faire passer son désir du bien avant son plaisir d’avoir, se gouverner soi-même être maître, ou plutôt être à l’écoute de son maître spirituel, être sur la voie de son perfectionnement. C’est le moment où il faut apprendre à se garder de la séduction de la démesure de l’ego, de l’Hubris. De même que le vin élève l’esprit son abus le perverti.

 

Le danger pour le franc-maçon qui gravit les degrés initiatiques est de penser le temps comme linéaire, de cesser le travail quand il a atteint la maîtrise, ne se donnant plus rien à lui-même, ni à ses sœurs et ses frères. La maîtrise n’est qu’un degré, qu’une étape, il y a bien plus à faire ensuite.

UBRIS

Comme dans la vie profane si parvenu au sommet de la gloire, dans le panthéon des dieux terrestres on néglige, les citoyens ses frères en humanité, c’est, céder à l’Hubris.

 

D’où l’impérieuse nécessité de pratiquer la bienveillance et la tempérance.

 

Les dieux indiens, égyptiens aux corps d’animaux ont été chassés par les déesses et les dieux grecs aux traits plus radieux que jamais des femmes et des hommes, de là il ne restait qu’un pas de côté à faire pour tomber dans l’Hubris,se prendre pour Shiva, Zeus ou Jupiter, un dieu ou un être suprême. 

 

 

Le maître maçon a simplement pris conscience  de la présence de son être intérieur et de l’immensité du travail à faire pour vaincre son ignorance, et c’est humblement qu’il tend la main à ses jeunes frères, en descendant de l’échelle mystérieuse, dans l’espérance de se faire reconnaître tel.

 

JF.

SE DEFIER DE L'HUBRIS

PROPOS SUR L’HUBRIS COMME UN AIR DE BABEL !

 

Extrait du livre de Jean d’Ormesson : « Un jour je m’en irai sans en avoir tout dit. »

 

Chapitre XXIII : Où il est question de choses un peu compliquées comme l’ubris et l’entropie.

 

 

(…) Par un formidable paradoxe, au moment où l’homme renonce à se considérer comme un enfant de Dieu pour descendre des primates, des vertébrés, des algues, des bactéries, l’orgueil s’empare de lui.

 

En une sorte de vertige. Il en sait de plus en plus-et il ne sait plus où il en est. La tête lui tourne. La fameuse ubris des Grecs le menace. Il est de plus en plus puissant et deplus en plus égaré.

 

 

(…) Et on en finit pas de soigner le monde et d’essayer de le guérir.

 

 

(….) Les frontières éclatent. Les distinctions s’effacent. Chacun est lié aux autres par les ondes de la Toile. La campagne disparaît peu à peu. Les villes s’étendent et se rejoignent. Surgelées et contagieuses, les modes et les passions se transmettent à la vitesse de la lumière.

Les supermarchés, les désirs, les idées se ressemblent. Les langues déclinent et meurent. L’orthographe se délite ! Un sabir se répand. Les sexes se confondent. Les couleurs s’affadissent et perdent leur éclat. Pour le meilleur et pour le pire, l’universel et l’unité sont au bout du chemin. L’entropie se déchaîne. Les hommes commencent à deviner que leur destin est de disparaître dans l’avenir comme ils ont apparu dans le passé. Et ils se demandent ce qu’ils font là.

 

Roman aux éditions Robert Laffont : ISBN 978-2-221-13833-5  

RESUME LIVRE de Jean d'Ormesson

Résumé :

 

 

" Tu t’es donné beaucoup de mal, mon cher amour, pour aboutir à bien peu de chose. J’ai été enchantée d’apprendre que la lumière transportait du passé à la vitesse record de trois cent mille kilomètres à la seconde, que cette vie que nous avons tant aimée nous venait des étoiles, que notre vieux Soleil qui nous éclaire et nous chauffe était parvenu à peu près au milieu de son âge et que, capables de choses si grandes, si charmantes et si gaies, les hommes n’étaient pas là pour toujours. Tout ça me fait une belle jambe. Tout ça, franchement, m’est un peu égal. Ce que je voulais savoir, je ne le sais toujours pas. Ce qui va nous arriver, et à toi et à moi, dans quelques années à peine, ou peut-être même demain, quand le temps sera écoulé de notre passage sur cette Terre, m’est toujours aussi obscur. Je t’ai souvent entendu dire que tu souhaitais écrire des livres qui changent la vie des gens. Tu n’as pas changé grand-chose à la fragilité passagère et si affreusement menacée de mon amour pour toi. " 


Un roman d'amour: "Rien ne change." Un écrivain cherche sa voie et il ne s'en sort que par l'amour d une femme, Marie. Il se donne à elle qui le rend à lui-même. 

L'amour est plus important que la littérature et que tout le reste. Il ne consiste pas à se regarder dans les yeux mais à regarder le monde ensemble.

Le spectacle du monde entraîne leur étonnement et leur admiration, qui sont à la racine de toute connaissance. Le roman de société s est changé en roman d amour, qui lui-même va se changer en roman de l univers.

Un roman de l'univers: "Il y a au-dessus de nous quelque chose de sacré." Au grand-père désormais classique de l'auteur, à Pama le bouddhiste, à Marie, s'ajoute Dieu comme un des principaux personnages du livre. Car comment peut-on parler d'autre chose que de Dieu ?

Suit une petite histoire de l'humanité par ceux qui l'ont pensée et faite: les philosophes et les scientifiques. Un combat s'est engagé entre Dieu et la science. La position de l'auteur, catholique et agnostique, est de laisser ses chances à Dieu.

Ce livre est aisé et profond. On y retrouve ce qui a fait le succès des précédents ouvrages: la foi en la littérature, l'importance des sentiments, l'absence d'illusions, le goût du bonheur, la recherche de la vérité. Le tout comme soulevé par la grâce d'un style et d'une écriture ailée.

 

Source Babélio.

DU FRERE BENJAMIN FRANKLIN

 De toutes nos passions, la plus difficile à vaincre c'est l'orgueil ; que vous le déguisiez, que vous le combattiez, que vous l'étouffiez ou le terrassiez, il n'apparaîtra pas moins plein de vie, au moment où vous y penserez le moins. 
Citation de Benjamin Franklin ; Mes mémoires (1817)

Vous désirez faire paraître un article sur le Blog sous votre nom ou avec un pseudo merci de l'expédier à cette adresse 

 

courrierlafmaucoeur@gmail.com

 

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Publié le par FR2

Cet article est reposté depuis Blog de la R:.L:.Francois RÁKÓCZI II.

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Publié le par jean françois
Patagonie : Province de Santa Cruz près du Rio Pinturas

Patagonie : Province de Santa Cruz près du Rio Pinturas

CUEVA DE LAS MANOS

 

 

Comme un cri, un geste venu de l’espace et du temps, pour ce qui est de l’espace, c’est au fin fond de la Patagonie que vous pouvez visiter la grotte de la Cueva de las Manos. Sur ses parois mille mains, se regroupent se serrent dans un même élan, c’était sans doute plus de 13 000 ans avant notre ère. 

 

L’état de conservation de ces peintures rupestres interroge, est-ce le hasard du lieu, les conditions de l’environnement, les caprices du temps ? Où un soin particulier apporté à leur mise en valeur, comme la trace d’un rite initiatique ?

 

Chacun peut imaginer son interprétation du symbole, personnellement vu sous le prisme de l’initiation maçonnique, je discerne dans le fond de cette caverne, comme un appel à la fraternité, un besoin d’énergie fraternelle, un rapprochement avec la matéria prima et les êtres vivants, un premier signe, vers l’autre.

Cela me rappelle une chaîne d’union que j’ai pu faire en l’an 2000 avec mes frères dans les carrières du Roi Salomon à Jérusalem, je ne sais pas si c’est vraiment dans ces carrières que les ouvriers ont taillé les pierres qui servirent à la construction matérielle du temple, mais ce fût pour moi un moment fort, que cette chaîne, un pas vers la construction de mon temple spirituel. 

 

Alors comment ne pas rêver en ce début d’année 2019 d’un monde plus fraternel, d’un monde sans barrière entre les femmes et les hommes, à l’image de ce que furent peut-être ceux de nos ancêtres animistes sans doute en communication avec la nature qui posèrent leurs mains sur les pierres de cette caverne du bout du monde, là où est la finis terrae, là où commence peut-être le ciel de l’esprit. Là où sont abolies les hiérarchies d’orgueil, là où règnent l’harmonie et la paix intérieure.

 

L’image de la beauté de cet art rupestre, de la pierre, nous rappelle que c’est dans le réel des choses simples que se transmettent l’amour fraternel et la joie dans les cœurs.

 

JF.

CUEVA DE LAS MANOS

 

PARUTION FRANC-MACONNERIE MAGAZINE

N°66- Janvier Février 2019.

 

Après la parution de la Revue de la Grande Loge de France Points de vue Initiatiques de Décembre 2018, qui clôturait l’année, la nouvelle année annonce t’elle un débat sur les relations des religions avec la Franc-Maçonnerie, le numéro de Janvier Février 2019 de Franc-Maçonnerie Magazine titre sur Eglise et Franc-Maçonnerie, tandis que le monde politique s’intéresse au rapport entre les cultes et la vie de la cité. Une nouvelle boite de pandore en cours d’ouverture est-ce nécessaire de l’ouvrir dans la période actuelle ? Il y a toujours un danger à vouloir se mêler de ce qui est de la sphère privée, intime.

JF.

Le Sommaire de FM Magazine

CUEVA DE LAS MANOS
  • Pierre Bayle, précurseur du Siècle des Lumières 
  • Publié le  2 Janvier 2019 par  Henri Pena-Ruiz
  • Pierre Bayle naît le 18 novembre 1647 au Carla, près de Foix, dans une famille protestante. Il meurt en exil à Rotterdam, le 28 décembre 1706. Une vie courte, tourmentée par les différentes formes de l’intolérance religieuse. Mais une vie féconde, centrée sur la distinction entre foi et raison, pour conjurer les obscurantismes et les persécutions qui en résultent. De conversion en abjuration, de dissidence en révolte ouverte, se dessine l’avènement douloureux d’une pensée critique originale, dont l’œuvre fera date. Jusqu’à faire de l’éternel dissident une référence exemplaire pour les tenants d’une autre spiritualité que celle de la religion chrétienne. Les francs-maçons, les libres penseurs, et les rationalistes de toutes orientations cultivent la mémoire de Pierre Bayle comme celle d’un penseur majeur de la tolérance, précurseur des Lumières. Voltaire, entre autres, avoue sa dette intellectuelle à son égard et lui rend un hommage appuyé. L’audace et la rigueur, le rejet de tout dogmatisme et la dénonciation de l’intolérance, définissent l’esprit de son œuvre. 
CUEVA DE LAS MANOS

 

  • Église et franc-maçonnerie
  • Les coulisses d’un moment historique ?
  • Publié le 2 Janvier 2019 par Denis LEFEBVRE
  • Il ne s’agit pas ici de revenir sur les textes qui, depuis plusieurs siècles, ont condamné la franc-maçonnerie et ses adeptes : ils sont connus. Mais, plutôt, de se pencher sur la volonté de certains, après la Seconde Guerre mondiale, de renouer des liens entre l’Église et la Maçonnerie, de dépasser les anathèmes et les excommunications, de parvenir à une réconciliation.
    Le révérend père Michel Riquet est à la manœuvre, en sélectionnant les « bons » et les « mauvais » maçons, les « réguliers » et les autres, bref ceux qui croyaient en Dieu et ceux qui n’y croyaient pas, en valorisant certaines obédiences.
CUEVA DE LAS MANOS
  • Société
  • Allemagne - Le poids de l'Histoire 
  • Publié le  2 Janvier 2019 par  Jean-Moïse Braitberg
  • S’il est un pays où la franc-maçonnerie se fait particulièrement discrète, c’est bien l’Allemagne. Et l’on en imagine tout de suite les raisons. Mais, comme toujours, la vérité de l’Histoire est bien plus complexe que sa narration. Née en pleine effervescence romantique, la franc-maçonnerie allemande, dès ses débuts a préféré les ombres de l’ésotérisme aux lumières de la raison. En ce sens, elle a davantage accompagné la folle course vers l’abîme qu’elle ne s’y est opposée. Mais à l’image du peuple allemand tout entier, la franc-maçonnerie a aussi su faire preuve par la suite d’une étonnante et salutaire résilience.
Le GITE L’indispensable du franc-maçon voyageur

Publié le  2 Janvier 2019

Connaissez-vous le GITE ? Si vous êtes du genre globe-trotter, à coup sûr la réponse est oui. À l’origine, fraternelle des métiers de la restauration, le GITE compte aujourd’hui 1800 membres répartis à travers le monde (1300 en France). « Rejoindre le GITE, c’est faire vivre une chaîne de fraternité résumée en trois mots : aide, accueil, entraide » témoigne son président Jean-Claude Pantellini.

 

Propos recueillis par Hélène Cuny

Hélène Cuny : Qu’est-ce que le GITE ?
Jean-Claude Pantellini :
 Le GITE, Groupement International de Tourisme et d’Entraide a été créé peu après la fin de la Seconde guerre mondiale par des maçons issus du milieu de la restauration (maîtres d’hôtel, cuisiniers…). L’objectif était alors de protéger les maçons qui avaient été pourchassés pendant la guerre en leur offrant un lieu d’accueil et une aide. Durant ces années de reconstruction, les membres fondateurs ont œuvré pour faire évoluer la profession : on leur doit par exemple l’adoption de la semaine de 40 h ; ils ont aussi créé un journal professionnel intitulé Gite. Depuis 1955 paraît tous les ans un guide qui recense les membres. 

HC : Comment a ensuite évolué le GITE ?
JCP :
 Notre structure s’est toujours voulue interobédientielle. Dès les années 50, le GITE a intégré des membres belges et suisses. Il s’appelait d’ailleurs alors : Groupement International de Tourisme Européen. Il a également élargi la sociologie de ses membres : il n’était plus nécessaire d’appartenir au milieu de la restauration pour devenir adhérent. Artisans, vignerons, médecins… ont rejoint le GITE. De 1954 à 1968, notre structure est passée de 120 membres à 630 membres. En 1963 a été instauré le fameux macaron, à coller sur les vitres-arrières des voitures, en signe de reconnaissance ! En 2001, le nom a été changé pour devenir Groupement International de Tourisme et d’Entraide. 

HC : Est-ce que l’entraide tient toujours une place importante ? 
JCP :
 Je dirais que c’est un peu l’ADN du GITE ! Nous nous mobilisons lors de grandes catastrophes humanitaires par exemple lors du récent tremblement de terre en Italie. Dans ce cadre, nous intervenons par le canal d’associations humanitaires auxquelles nous envoyons des fonds. Au quotidien, un maçon ou une maçonne faisant la démarche de rejoindre le GITE s’engage à aider et à faire preuve d’accueil. Il s’agit d’une chaine fraternelle.

HC : Comment fonctionne le GITE ?
JCP :
 Pour être membre du GITE, il faut être maître maçon. En France, nous avons un délégué par département et au niveau international, un par pays. Nous sommes aujourd’hui présents dans 50 pays à travers le monde, avec tout récemment l’arrivée de membres croates et arméniens. Les maçons sont voyageurs, ils nous emmènent dans leurs valises ! Ce sont donc 180 délégués qui œuvrent aujourd’hui à mieux faire connaître le GITE au sein des loges. Leur tâche n’est pas facile, car il faut reconnaître que nous souffrons un peu d’un manque de visibilité. Nous souhaiterions mettre en place au sein des obédiences la possibilité d’envoyer un courrier aux loges une ou deux fois par an. Cela redonnerait de la dimension à notre structure qui gagne à être connue des maçons. 

HC : Quels sont vos projets pour 2019 ?
JCP :
 Nous organisons chaque année un grand voyage pour nos adhérents. Le prochain se déroulera en avril au Rajasthan. Des week-ends d’œnologie sont aussi prévus. Récemment, nous avons visité les régions vinicoles de Chablis, la Champagne, la Bourgogne, Saumur, Cognac. Le GITE est riche de belles histoires et de rencontres : des sœurs belges parties au Brésil il y a quelque temps nous ont rapporté qu’elles avaient pris contact avec le délégué sur place et ont passé une semaine inoubliable. C’est çà l’esprit du GITE !

De New York à Namur
À New York, un membre pâtissier vous accueille à La Provence en boîte. Il organise des fêtes lors des événements Français. En Belgique à Namur, le restaurant Le temps des cerises vous ouvrira ses portes.

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Leg of Mutton Masons Une mauvaise anecdote sur l’Arc Royal

Publié le  4 Janvier 2019 par  Hervé HOINT-LECOQ


Qui n’a jamais visité une loge en se réjouissant de la qualité de ses agapes ? Ce qui l’était aujourd’hui l’était également hier. Quitte à initier… pour faire un bon repas !

L’anecdote est certes connue, mais n’en garde pas moins toute sa saveur, surtout lorsque l’on sait d’où elle provient : de Laurence Dermott, l’auteur de l’Ahiman Rezon. 

CUEVA DE LAS MANOS
Mixité en loge Un enjeu pour la franc-maçonnerie

Publié le  2 Janvier 2019 par  Cécile Révauger

Parler de mixité in abstracto est impossible dans le contexte maçonnique. Le débat sur la mixité est conditionné par la traditionnelle exclusion des femmes. Il a suffi qu’en 1723 le Révérend Anderson les ait écartées d’un trait de plume, aux côtés des esclaves, pour que des générations de maçons aient respecté à la lettre cet interdit, sans s’apercevoir que le temps avait passé. Ce qui pouvait se comprendre à l’époque des clubs britanniques très élitistes, dans une Angleterre qui réservait exclusivement la sphère publique aux hommes, est bien évidemment devenu absurde de nos jours. Cependant, par respect de la tradition, la majeure partie des frères dans le monde refusent encore de reconnaître leurs sœurs comme telles. Lorsque dans le meilleur des cas, les frères anglo-saxons dits « réguliers » acceptent que les femmes puissent être initiées, ils refusent encore totalement l’idée de mixité. De quand date la mixité en franc-maçonnerie ? Pourquoi la mixité effraie-t-elle encore tant ? Quels sont les enjeux aujourd’hui ?

 

Franc-Maçonnerie Magazine en vente dans les Kiosques ou par abonnement.

CUEVA DE LAS MANOS

Appel des 113 : nous nous opposons aux modifications de la loi de 1905

Préambule

L’appel des 113 est un texte à l’initiative du Comité Laïcité République qui rassemble diverses associations signataires dont la Fédération française du DROIT HUMAIN. Vous trouverez ci-après l’intégralité du texte ainsi que les noms des associations. Nous avions diffusé un communiqué sur ce sujet le 10 novembre 2018 qui est disponible ici https://www.droithumain-france.org/communique-la-loi-de-1905-ne-doit-pas-etre-amendee-10-novembre-2018/

Le texte de l’Appel des 113

Depuis 113 ans, la Loi de séparation des Églises et de l’État est un texte fondateur de notre République. Cette loi et nulle autre, assure la liberté de conscience et affirme sans ambiguïté ni faux-semblants que la République ne reconnaît, ne salarie, ne subventionne aucun culte. Elle garantit le libre exercice des cultes assuré par des associations dont l’objet et le patrimoine doivent être strictement cultuels.

Par l’esprit et la lettre, elle œuvre au rassemblement des êtres humains par-delà leurs différences. Avec la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, elle est au cœur du fonctionnement de notre vie collective, elle est le moteur du développement de nos libertés, elle contribue de manière décisive à l’égalité entre tous les citoyens quelles que soient leurs convictions.

La Loi de 1905 est la clé de voûte de l’édifice démocratique et républicain qui nous abrite et l’expression de l’idéal de justice et de fraternité universelle qui nous anime. Le principe de laïcité qui en découle est si fondamental qu’il a été inscrit à l’article 1er de notre Constitution.

Par l’universalité des principes qu’elle affirme et des dispositions qu’elle édicte, la Loi de séparation s’applique à tous les cultes et pose le principe de leur adaptation à la société républicaine. Non l’inverse.

Les signataires de l’appel sont conscients des inquiétudes soulevées par les menées communautaristes et par les dérives intégristes de l’islamisme politique, qui affaiblissent la société française. L’organisation du culte musulman, la transparence de ses financements et le contrôle du respect de l’ordre public par les organes cultuels sont les trois préoccupations que met en avant le gouvernement pour envisager la révision de la Loi de séparation.

En aucun cas la modification de cette Loi ne saurait être l’un des moyens de droit permettant de résoudre ces graves problèmes. L’organisation d’un culte et a fortiori ses principes théologiques ne regardent pas l’État mais les croyants et les pratiquants. La transparence du financement privé des cultes peut être assurée par des mesures de police fiscale et par des contrôles étroits autorisés par les lois françaises. La police des cultes est déjà entièrement contenue dans la Loi de 1905. Quant à la lutte contre les menées subversives et terroristes, elle ne relève pas de cette loi.

Au moment où l’unité citoyenne et la paix sociale sont mises en péril, il ne peut être question d’affaiblir leurs fondations en ouvrant la voie aux exigences de tous les groupes de pression et en relativisant le caractère inviolable de leurs principes.

C’est pourquoi les signataires demandent à tous les citoyens et toutes les citoyennes, toutes les associations, tous les syndicats, tous les partis politiques républicains de se rassembler autour de cet appel pour en faire une très large pétition nationale exigeant le respect de la Loi de Séparation des Églises et de l’État du 9 décembre 1905.

Pétition disponible sur change.org

ASSOCIATIONS

Agir pour la laïcité et les valeurs de la République ; Association des Libres Penseurs de France (ADLPF) ; Association Européenne de la Pensée Libre (A.E.P.L) ; C.A.E.D.E.L.-Mouvement Europe et Laïcité ; Comité 1905 PACA ; Comité Laïcité République (CLR) ; Conseil National des Associations Familiales Laïques (C.N.A.F.A.L) ; EGALE ; Esprit Laïque ; Fédération française du DROIT HUMAIN ; Fédération nationale des DDEN ; Forces Laïques ; Fraternelle parlementaire (FRAPAR) ; Grand Orient de France ; Grande Loge des Cultures et de la Spiritualité ; Grande Loge Féminine de France (GLFF) ; Grande Loge Mixte de France (GLMF) ; Grande Loge Mixte Universelle (GLMU) ; la Ligue du Droit International des Femmes (LDIF) ; Laïcité Liberté ; Le Chevalier de la Barre ; Les VigilantEs, réseau féministe universaliste et laïque ; Ligue Internationale Contre le Racisme et l’Antisémitisme (LICRA) ; Lumières laïques-Cercle Maurice Allard ; Ni Putes Ni Soumises ; Observatoire de la Laïcité de Provence (O.L.P.A) ; Observatoire de la Laïcité de Saint-Denis ; Observatoire de la Laïcité du Val d’Oise ; Regards de Femmes ; Réseau 1905 ; Syndicat de l’inspection de l’Éducation nationale (SI.EN-UNSA) ; Union des Familles Laïques (UFAL) ; Viv(r)e la République.

COMMUNIQUE

Certains lecteurs m'ont proposé de faire paraître des publicités sur le Blog. Je tiens a les informer que le blog ne souhaite pas faire de publicité.

Mais est disposé a mettre en ligne les articles que vous pouvez m'expédier à l'adresse mail suivante :

courrierlafmaucoeur@gmail.com

JF.

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Publié le par jean françois
DE LA VERITE

DE LA VERITE  …..

 

« La F.°. M.°. N’impose aucune limite à la recherche de la Vérité » (Et c’est pour garantir à tous cette liberté qu’elle exige de tous la tolérance) », et c’est pour ce noble et ambitieux dessein que « je suis en chemin »… 

 

MAIS Attention…ne pas se méprendre et entendre par « aucune limite » que TOUT est possible…Non bien sûr que non, la torture par exemple pour arracher une idée, ou bien juste un mot, fut-il sacré, est à proscrire avec la dernière énergie…, d’ailleurs « patience et longueur de temps font plus que force ni que rage… »…N’est-ce pas mes BAFF.°. ?

Donc…Je tenterai de vous dire ma Vérité ce soir, mais pas « la Vérité », non pas que je craigne d’être exécuté comme le chantais Guy BEART, mais tout simplement parce que je suis en chemin, je la cherche, je la veux de tout mon cœur et de toute mon âme, j’y mettrai l’éternité s’il le faut, et tel un chercheur d’or ou de pierres précieuses, j’irai, courbé sur le chemin, afin, paraphrasant Jacques Brel, « d’atteindre à m’en écarteler, l’inaccessible étoile ». Je veux LA trouver et la faire mienne. Un ami m’a dit un jour : « La vérité n’existe pas… », mais, s’il avait raison, ce serait alors un fieffé menteur, car affirmer qu’une chose n’existe pas (la Vérité), revient à mentir, à déclarer qu’elle existe…Et puis cette Vérité est en moi, elle me construit et pourtant je LA cherche partout…Kafkaïen ! D’ailleurs devant l’apparente complexité du sujet, et comme il m’y invite, il m’est apparu plus facile de vous le conter plutôt que de vous le dire…ainsi…

Il était une fois…par une nuit noire, très noire, un homme hagard déambulant, passif, cauchemardant, suivant des traces de pas et de sueur…

 

Les ténèbres ont envahi les lieux, les arbres frissonnent sous la baguette d’un vent hivernal, froid. La forêt toute entière geint. 

 

L’homme remonte la fermeture éclair de sa parka ; il fait si froid !

 

Il s’est retourné tout à l’heure, une fois, une seule fois, mais sans rien apercevoir, d’ailleurs qui cherchait il ? Quelle aide opportune ? Il semble si seul !

 

Une lune pâlichonne troue parfois les cimes des arbres alentour, révélant des strates de brume sale. Il avance à vive allure, cadencée.

 

Il s’était mis en route, comme cela, parce qu’il s’était retrouvé seul, parce qu’il les avait entendus parler d’amour et de liberté et puis de vérité, parce qu’il fallait qu’il bouge, qu’il refoule les funestes pensées qui salissaient son âme, qui troublaient sa raison et obstruaient son cœur. Parce qu’il fallait, enfin, qu’il sache, qu’il obtienne des réponses aux questions qui le taraudaient. Ces hommes croisés sur la Grand-Place, ces orateurs féconds ont évoqué un livre contenant toutes les réponses, alors il est repassé par chez lui, a rempli une maigre besace, et il s’est mis en route. A son retour sur la Grand-Place ils avaient disparus. Il a interrogé quelques passants qui lui ont indiqué « Là-bas »…

 

Il sait déjà qu’il ne les rattrapera pas, d’ailleurs pour quoi faire ? Il refoule ses larmes. Elles viendront plus tard. Sans doute. Ils avaient dit que le Livre était unique, qu’il révélait tout, enfin, presque tout. La température a chuté brutalement. Il voudrait rebrousser chemin et en même temps il a envie de courir pour savoir, vite. La nuit est tombée brutalement. Une nuit d’hiver glacée épaisse qui vous pénètre par tous les pores de la peau. Il distingue à peine le chemin ; un chemin sinueux et boueux. Tout semble calme alentour hormis ce vent qui bruyamment glapit à fendre l’âme jusqu’à faire vaciller la plus profonde résolution.

 

Il est seul au milieu de la nuit guettant un signe, un indice une réponse.

 

Au cadran de sa montre il est déjà minuit 30. Au fait, combien de temps cela fait-t-il qu’il marche ? Cinq, dix heures peut être davantage, peut être depuis des jours, des années… ? 

 

Il sait confusément qu’il ne s’en retournera pas. C’est un voyage sans retour. En tout cas tant qu’il ne saura pas, tant qu’il n’aura pas assouvi sa curiosité, sa soif de savoir, enfin, alors il ne s’en retournera pas. Qu’importe le temps, le froid, la faim qui le tenaille à présent et ce sentiment d’une insondable solitude qui l’oppresse sur le chemin. Non Il ne renoncera pas. 

 

Il doit trouver rapidement un refuge pour y passer la nuit, chasser les ténèbres, se restaurer, dormir, ou en tout cas se reposer, ne plus penser quelques heures, oublier le livre et ce qu’il renferme, fermer les yeux et tenter d’écarter ce sentiment d’impuissance, d’abattement, qui freine son impossible quête.

 

La vue d’un possible refuge se découpe à la croisée d’un chemin, tout proche ; il s’agit d’une maisonnée du toit de laquelle s’échappe une fumée prometteuse. C’est une très vieille bâtisse ; tout en bois, défraîchie, vermoulue, et cependant resplendissante ; mémoire du temps jadis, et gardienne des lieux. Tout semble à l’abandon alentour ; jardin envahit d’herbes et de plantes sauvages, véranda effondrée…Le temps a fait son œuvre ; il a signé son forfait avec outrance, tout n’est plus que désolation, mémoire déchiquetée, absence…

Il s’élance à grand pas vers l’entrée salvatrice. 

 

Il frappe à coups répétés la lourde porte de chêne.

 

Un vieil homme vient lui ouvrir. Il sourit. Il ne prononce aucun mot mais s’efface pour le laisser entrer. Il lui désigne une table où s’entasse pèle mêle, pain, charcuterie, fromages et vin. Le voyageur reste interdit fixant avec une certaine avidité la table si bien garnie. Il fait un pas, puis un second, et fini par s’attabler comme son hôte l’y avait invité.

 

Le vieil homme qui le fixe avec un regard doux et bienveillant parle enfin. Il lui apprend qu’il l’attendait. Qu’il est en retard, mais, n’est-ce pas, ajoute-t-il, « le temps ne compte pas. Le temps ne suspend pas son vol, ni les heures propices leurs cours, comme le déclamait l’illustre poète. C’est déplorable, vraiment, mais c’est ainsi ! Il faut du temps pour que la maturité fasse son œuvre, et l’amour est le maître mot. Il détermine et enracine nos choix. Il rend, au fil du temps, le cherchant plus fort et conquérant, pour de nobles desseins et de justes causes. Tout passe par la générosité, la justesse, et la maîtrise de nos sentiments. C’est un lent processus en perpétuel accomplissement, visant la perfection, et c’est cela « de la bonne gouvernance » pour que s’accomplissent nos destins, et que finalement (et symboliquement) nous devenions « Maîtres » de nos vies ».

 

Il lui dit encore qu’il a écrit la première des mille et une pages du livre. Qu’il trouvera, jour après jour, des portes qui s’ouvriront, pour le restaurer, pour sustenter son corps et son esprit pour le nourrir d’un idéal salvateur et glorieux. Il lui apprend également que le livre est inachevé, qu’il en écrirait lui-même les plus belles pages à la condition qu’il persévère, qu’il en sera toujours ainsi, que la fin est sans fin.

 

Le voyageur est resté coi. Il dîne goulûment, puis, rassasié, s’apprête à sortir pour se remettre en chemin. Mais le vieil homme lui barre la route et lui indique une couche où il pourra se reposer. Puis il prend congé de son invité.

 

Le sommeil ne viendra pas cette nuit. Il repense aux paroles du vieil homme. Il est dans le livre, il en a déjà écrit la première page, d’autres viendront... Qu’est-ce que tout cela signifie, et où, puis jusqu’où aller ?

Le lendemain matin il ne trouve pas le vieil homme à son réveil. Mais une courte lettre ainsi rédigée.

 

« Bonjour mon cher ami. J’espère que la nuit fut réparatrice, dans toute l’acception du terme. Restaurez-vous à nouveau. Puis reprenez votre route. Sans hâte. Apprenez à écouter et à voir, le chemin est tout autant devant vous que derrière vous, en haut en en bas. Il n’y a pas d’itinéraire privilégié sinon celui que vous dictera votre cœur. Sachez l’écouter. Apprenez et restituez l’enseignement que vous aurez reçu, alors un jour prochain, qui est encore loin, on vous qualifiera de sage, ou mieux encore d’homme VRAI.  Votre ami V…… »

 

Il se remit alors en chemin, l’esprit plus alerte, la démarche plus assurée, et, tandis que les questions se bousculent encore, si nombreuses, si dérangeantes parfois, il sent quand même, imperceptiblement, que sa résolution toute neuve, si soudaine qu’il ne parvient pas encore à la définir ni même à la nommer, a chassé une partie de ses doutes, il entreprend alors de raisonner, de faire preuve de discernement. Il commence par retracer les quarante premières années de sa vie, les personnes qu’il a connues, aimées, haïes, blessées, les pays qu’il a foulés, ainsi que toutes les occasions qu’il a manquées, et bientôt, à force de penser, à force de se maudire, se profile un dessein, une issue, un possible destin.

 

Il a ralenti son pas, et prend conscience des beautés qui l’entourent. Un soleil, encore timide favorise sa progression, et l’espoir affleure, enfin. Il s’imagine alors touchant au cœur de la raison inavouée de ce cheminement, à savoir la mise en œuvre et en forme de sa vie sociale, ignorant encore que s’engage une autre quête toute spirituelle, éternelle, qui le laissera, plus tard, beaucoup plus tard, frustré mais heureux. Il comprendra demain, quand il sera prêt, les paroles du vieil homme, à savoir qu’il vivra encore plusieurs centaines de fois  ces instants rédempteurs, lumineux, cette « résurrection » toujours recommencée, toujours inachevée, relayée par les maillons d’une chaîne immense ; elle garantira la tangibilité de sa quête, celle d’un universel bonheur ; elle lui dévoilera maints secrets, elle les réinventera, et les justifiera ; le doute subsistera bien sûr, mais, ce faisant, il se rapprochera de son parachèvement…Cependant le chemin est long, sans fin, à l’instar de l’incommensurable cosmos ; En plus il est parsemé d’embûches et de larmes, le défi est immense, mais la victoire ,en Vérité, est si belle…

Nous naissons, grandissons, et pour la plupart, nous épanouissons, au moins au sens des vérités qu’on nous a inculquées, dans un parfait anonymat. Nous nous fondons dans une masse d’individus soumis aux mêmes rites, aux mêmes règles du fameux « vivre ensemble », tout semble si juste et si parfait dans cet univers aseptisé qui nous sert de chaudron...Nos miroirs sont impuissants à nous dévoiler le tréfonds de notre âme, à nous révéler notre part de Vérité, d’authenticité, tout ce qui s’agite, ou devrait s’agiter, à l’intérieur, sous les couches soigneusement étalées de notre pudeur sociale.

Nos loges peuvent alors servir de révélateur. Elles peuvent réveiller le bâtisseur qui sommeille en chacun de nous, et le tirer vers la surface, le révéler à lui-même, lui apprendre, pour qu’il le décline à l’infini, à tous les modes et toutes les modes, le verbe penser, jusqu’à lui faire oublier l’autre verbe panser qu’il déclinait si souvent avant, quand il se sentait blessé, rejeté, haï, ou tout simplement oublié. Alors l’homme vrai pourra naître ; il sera en capacité de secouer ce monde endormi ; la vigilance restera de mise et le combat est permanent parce que tapi dans la pénombre de nos âmes, l’indignité sommeille… Je nous vois comme des ambassadeurs, les pionniers d’une nouvelle race d’hommes et de femmes qui aiment la vie, passionnément, et qui veulent humblement et patiemment partager cet amour-là jusqu’à l’avènement de la raison et de la Vérité.

« En guise d’illustration de ce conte»

Le Voyage Véritable

Je veux partir ce soir vers où partent les rêves

Un ailleurs savoureux, de nouveaux paysages

Pour oublier l’histoire et ses mauvais présages

Et toutes ces années d’attente sur la grève.

 

Je voudrais d’autres yeux pour cerner l’univers,

Que l’on m’en prête cent, que l’on m’en prête mille,

Que je découvre ainsi, attentif et docile,

Des horizons nouveaux et la fin de l’hiver.

 

Ainsi donc je saurai l’infini de l’amour,

Je pourrai entrevoir sous la lumière des jours

Des trésors de piété pour me mettre debout ;

 

Le temps fera son œuvre, lentement, sûrement,

Afin que l’édifice aux contours encore flous,

S’érige un jour prochain sous le clair firmament. 

 

« En guise d’astérisque dans la marge de notre livre pour ne pas oublier ceux qui sont restés en chemin las d’attendre une main secourable et à la manière de Sully Prud’homme»

Le cri perdu

Quelqu'un m’est apparu, très loin, dans le passé, 
C'était un ouvrier des hautes pyramides
Adolescent perdu dans ces foules timide
qu'écrasait le granit, pour Chéops entassé.

Or ses genoux tremblaient, il pliait harassé
sous la pierre, surcroît au poids des cieux torrides
L'effort gonflait son front et le creusait de rides
Il cria tout à coup comme un arbre cassé, 

Ce cri fit frémir l'air, ébranla l'éther sombre
Monta puis atteignit les étoiles sans nombre
Où l'astrologue lit les jeux tristes du sort

Il monte, il va, cherchant les dieux et la justice
Et depuis trois mille ans sous l'énorme bâtisse

Dans sa gloire, Chéops inaltérable dort"
 

Sully PRUD'HOMME

 

Travail Proposé par Philippe Jouvert.

DE LA VERITE

 

DES NOUVELLES DU BLOG.

 

Le Blog a été créé en Juillet 2015, il a donc eu 3 ans en 2018, un apprenti blog qui aspire a voyagé en compagnon avec vous, il a eu son augmentation de salaire, il a appris que seul c’est difficile. Des contributeurs l’on aidé sur sa route, les trois premiers pas avec T N alias Théodore Neuvile avec son dictionnaire, puis Philippe Jouvert le poète, et Rémy Le Tallec le critique musical et littéraire, les amis de cœur, sans oublier tous les abonnés et les commentateurs.

 

EN 2019 : Tous les lecteurs qui le souhaitent pourront faire paraître des articles, des informations, dont j’assurerais l’illustration, il suffit de me les faire parvenir par mail à l’adresse suivante :

 courrierlafmaucoeur@gmail.com

 

Merci par avance de vos contributions, et bonnes lectures en 2019.

 

Jean-François.

 

 

Quelques Statistiques

 

Depuis la création du Blog :

 

  • 328 623 visiteurs uniques.

 

  • 447 464 pages vues.

 

En 2017 :

 

  • 121 964 pages vues
  • En 2018 :

     

  • 257 328 pages vues
  • Soit une augmentation de 111%

     

    Merci pour votre fidélité.

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Publié le par jean françois
A MES AMIS, AMES SOEURS, AMES FRERES

A MES AMIS, AMES SŒURS, AMES FRERES

 

 

Rémy Le Tallec, mon ami, mon frère, contributeur du Blog, nous propose en ce début d’année où la spirale du temps monte à nouveau vers la lumière, un texte de Jean Vasca, comme un cri de fraternité, qui nous rappelle que francs-maçons nous avons la chance d’avoir trouvé une voie de pratique spirituelle individuelle et collective, un lieu de rencontre des âmes peuvent s’élever en fraternité, mais que celle-ci doit être cultivée, entretenue, défendue et transmise, c’est notre devoir, car elle est fragile dans un monde où les violences de toutes sortes accablent les hommes et en premier les plus faibles d’entre nous. 

Puisse le Grand Architecte ou l’esprit, nous soutenir pour dominer la matière, puisse nos dirigeants avoir du respect dans leurs pratiques et dans leurs expressions pour ceux qui sont dans la détresse.

 

 

A nous humbles colibris de l’esprit de faire notre part de l’effort, car la force est en nous, tant que nous nous indignerons contre l’injustice, nous aurons l’espérance de voir régner la paix sur la terre et la joie dans les cœurs.

 

JF. 

De Jean Vasca, un texte proposé par Rémy.

 

Amis soyez toujours

 

 

Amis soyez toujours ces veilleuses qui tremblent

Cette fièvre dans l’air comme une onde passant

Laissez fumer longtemps la cendre des paroles

Ne verrouillez jamais la porte à double tour

Je suis là cœur battant dans certains soirs d’été

A vous imaginer à vous réinventer

 

Amis soyez toujours ces voix sur l’autre rive

Qui prolongent dans moi la fête et la ferveur

Des fois vous le savez il fait encore si froid

Le voyage est si long jusqu’aux terres promises

Je suis là cœur battant dans tous les trains de nuit

Traversant comme vous tant de gares désertes

 

Amis soyez toujours l’ombre d’un bateau ivre

Ce vieux rêve têtu qui nous tenait debout

Peut-être vivrons-nous des lambeaux d’avenir

Et puis nous vieillirons comme le veut l’usage

Je suis là cœur battant à tous les carrefours

A vous tendre les mains dans l’axe du soleil.

 

Jean Vasca      

(1940- 21.12.2016)                       

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