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la Franc Maçonnerie au Coeur

la Franc Maçonnerie au Coeur

Un blog d'information, de conversations sur le thème de la Franc Maçonnerie, des textes en rapport avec la Franc Maçonnerie, comptes rendus et conseils de lectures.

Publié le par jean françois
 HUMEUR: CEUX QU'ONT NE VOULAIT PAS VOIR !

HUMEUR : CEUX QUE L’ON NE VOULAIT PAS VOIR !

 

 

Ils étaient au bord de la route, courbés, fourbus sous la tâche, nous ralentissions à peine. Ils venaient chaque jour, sans rien dire prendre soin de mamie, de papy que nous ne voulons plus chez nous, ils poussent de leurs balais dans nos villes, nos mégots, nos papiers, ils sont sur des vélos livrant nos repas, ubérisés pour quelques euros, ce sont nos artisans qui peinent faute d’apprentis, nos paysans qui se suicident tous les jours, nos infirmières, nos soignants exténués dans nos hôpitaux etc… 

 

Le nombre de ces travailleurs pauvres augmente « en même temps » que le nombre des yachts, des Châteaux, des milliardaires réfugiés dans les paradis fiscaux, des GAFAM qui se goinfrent insatiables, sans aucune solidarité fiscale.

 

Ceux qu’on ne voulait pas voir on les a nourri avec des smartphones, des abonnements soi-disant indispensables. Ils ont appris à regarder plus haut en restant en bas, il fallait courir du matin au soir pour survivre, et puis un jour épuisé, ils ont pris peur de tomber encore plus bas, de rejoindre les SDF qu’ils voient depuis des décennies dans la rue, il font la queue dans les restos du cœur, antichambre de la misère.

 

Alors, alors ils ont appliqué les consignes, on leur avait dit si vous êtes en panne au bord de la route, protégez-vous enfiler un « gilet jaune », il est dans votre boîte à gants de la voiture ou dans votre poche revolver, c’est une arme de défense.

Il n’est pas beau ce gilet jaune, mais l’on vous regardera enfin, vous les « cocus », les transparents, ceux qui ne sont rien, les illettrés, les Gaulois réfractaires, les fainéants incapables de traverser la rue. Vous vous êtes levés, vous avez envahi les campagnes, les villes, ceux qui ne sont rien sont apparus en plein jour, ils ont brisé le silence, pour leurs enfants, pour leurs parents, à l’arrogance et au mépris ils ont opposé leur dignité de femme, d’homme, ils refusent d’êtres des assistés permanents, car ils se lèvent tous les matins de bonne heure pour aller au travail. Ce sont des citoyens comme les autres, ils sont nos sœurs et nos frères, ceux à qui l’on demande en permanence mais que voulez-vous exactement ? Ils veulent simplement être regardés comme des femmes et des hommes, ce ne sont pas des animaux de bâts, c’est pour être vu qu’ils sont en gilet jaune, ils sont aussi notre soleil, ils ont leur juste place dans notre société.

 

JF. 

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Publié le par jean françois
TAVERNE DE L'OIE ET DU GRIL

TAVERNE DE L'OIE ET DU GRIL

LA LOGE RESTAURANT SPIRITUEL

 

 

Quand on évoque les nourritures terrestres, spontanément l’on pense à l’indispensable nourriture de nos corps, à leurs entretiens en bon état car nous sommes à la fois corps et esprit. L’expression humaniste de Juvénal « mens sana in corpore sano », dont la traduction courante est un esprit sain dans un corps sain. Ainsi l’homme uni, devient le centre de tout. Certes l’esprit élève le corps, et ne peut s’épanouir que dans un corps sain.

Mais, il semble qu’aujourd’hui, la préoccupation principale soit « le bien-être du corps », la restauration, l’entretien du corps, la prolongation de la vie corporelle, supplante le développement de l’esprit, le plaisir immédiat passe avant le désir, l’intention du bien.

On néglige l’esprit certains ambitionnent même son remplacement, sa substitution par l’intelligence artificielle sous couvert de nous faciliter les tâches les plus courantes, les plus répétitives qui doivent selon eux échapper à notre réflexion.

 

La santé du corps se vend bien, les marchands sont nombreux, le créneau est porteur, la demande forte, le chaland important. On réduit donc l’expression « mens sana in corpore sano »au paraître. Cela ne saurait suffire, il y a un manque qui apparaît comme une évidence à celui qui veut donner un sens à sa vie.

 

C’est ainsi que souvent, quand on est au midi de sa vie  l’on frappe à la porte du temple, pour pouvoir accéder à la loge en recherche de ce restaurant ou sont offertes les nourritures de l’esprit. C’est dans cette loge qu’à partir d’une méthode de travail, qui ne peut être unique standardisée, chaque homme étant différend, il n’existe pas de Kit prêt à monter. L’initiation est personnelle, individuelle, les marchands de manuels du parfait initié, sont des charlatans, c’est la praxisen loge avec ses sœurs, ses frères, l’étude de son rituel, son interprétation qui font le chemin pour l’initié. C’est par soi-même que l’on prépare le festin de l’esprit, pour atteindre cet état d’âme qui mène à la joie d’être, de partager.

 

Cependant pour entrer dans ce restaurant il faut un guide, comme il existe des guides gastronomiques pour trouver le meilleur restaurant qui correspond à son attente, dans ces restaurants de l’esprit il n’y a pas de menus imposés, on choisira ce qui convient le mieux à son appétence, à ses aspirations personnelles, intellectuelles, affectives, par surcroit l’on fera découvrir à ses sœurs et ses frères des plats inconnus aux saveurs inédites, partagées en commun.

 

Notre rite maçonnique jalonne notre parcours initiatique, comme ces plats consommés dans un ordre particulier, s’initier, c’est commencer par la recherche du restaurant, puis apprendre à savourer l’entrée du repas en silence, découvrir tous les épices. Puis suivre la méthode, méthode qui est le chemin, faire ses courses choisir de bons produits simples, naturels, avec lesquels nous pourrons élaborer peu à peu des plats plus complexes quand nous aurons découvert les recettes au fur et à mesure de notre progression, il faudra remettre souvent le couvert à la table de l’esprit.

 

Et quand apparaîtra le gâteau final, la pièce montée symbolisant, l’alliance avec les hommes, la réalisation du temple de l’esprit, le chef-d’œuvre, construit grâce à l’amour et le soin apporté à chaque étape de cette lente ascension spirituelle, quand les plats auront mijoté dans la loge, au banquet la joie sera dans les cœurs.

Bon appétit mes sœurs et mes frères.

 

JF

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Publié le par jean françois
Pierre-Marie Adam Grand Maître de la Grande Loge de France

Pierre-Marie Adam Grand Maître de la Grande Loge de France

ACTUALITÉS

 

 

À l’heure où nos sœurs, nos frères humains, souffrent partout dans le monde, où chez nous cette souffrance explose face à l’indifférence, quand les femmes sont méprisés, les plus fragiles ignorés, les plus puissants de plus en plus arrogants, le progrès réservés aux plus fortunés, à l’heure où les restos du cœur sont assaillis par les demandeurs d’un peu de pain et de chaleur. A la veille de la révélation du message d’amour porté par le plus humble d’entre nous, il est temps de tendre la main.

 

Francs-Maçons nous devons prendre notre part de cette souffrance, à notre mesure avec nos moyens sur le plan moral, porter un message de compassion, influer sur ceux qui ont en charge de faire régner l’harmonie, écouter les plus faibles, ce n’est pas renoncer, ce n’est pas plier, c’est comprendre et se grandir être humble n’est pas une faiblesse, c’est tenir compte de l’autre, c’est l’invité à sa table, afin que soit réuni ce qui est épars.

 

JF.

 

 

Pierre-Marie Adam, Grand Maître de la Grande loge de France : «Comment on fait pour améliorer le vivre ensemble»

 

Extrait article de la Dépêche du Midi

 

Depuis juin dernier Pierre-Marie Adam est à la tête de la Grande Loge de France, une institution vieille de trois siècles et forte de 34 000 membres qui propose par l'initiation maçonnique «une aventure qui s'enracine dans la quête d'une progression intellectuelle, éthique et spirituelle».

Pourquoi la franc-maçonnerie, souvent associée à une société secrète dans l'imagination populaire, souhaite-t-elle aujourd'hui aller plus régulièrement à la rencontre du public ?

Mon prédécesseur Philippe Charuel s'était donné comme objectif d'aller à la rencontre le plus possible du monde profane comme on l'appelle. À travers ces rendez-vous publics, il s'agit de mieux expliquer, de mieux faire connaître les valeurs humanistes que porte la franc-maçonnerie. En même temps, c'est l'occasion pour ceux qui cherchent à mettre un peu d'idéal dans leur existence, un peu de sens à donner à leur vie de trouver peut-être dans cette démarche ce qu'ils recherchent.

Dans une société où dominent le consumérisme, l'individualisme et où les intérêts particuliers semblent avoir supplanté pour longtemps l'intérêt général, comment réussir à porter encore les valeurs d'estime, de respect et de tolérance qui sont celles que la franc-maçonnerie met en avant ?

C'est tout l'objet de notre démarche. Le progrès bien sûr, c'est important, mais derrière cette vie de tous les jours, il faut se demander pourquoi est-ce qu'on s'agite, pourquoi est-ce qu'on avance ? Il y a une quête de sens et une volonté de faire des efforts, de donner du sens. Je ne suis élu Grand Maître de la GLDF que depuis la mi-juin mais dans mon programme, il y a justement les interrogations de notre temps, comment on fait pour améliorer le vivre ensemble. On voit bien les difficultés relationnelles et de vie quotidienne que connaît le pays. Nous, francs-maçons pouvons peut-être jouer un rôle, chacun à notre place. L'un de mes modèles est une personnalité de votre région, le Carcassonnais Henri Tort-Nouguès. Il était à la fois philosophe et franc-maçon. A son exemple, il faut faire en sorte d'avoir une vraie ligne de conduite humaniste s'appuyant sur les principes fondamentaux de l'idée maçonnique.

Quels enjeux principaux vous fixez-vous à la tête de la Grande Loge de France ?

D'abord, se recentrer, renforcer notre démarche dans le domaine du Rite écossais (2) et du rite initiatique dans nos travaux en loge. Mais nous ne devons pas nous contenter d'aller dans nos cénacles. Il faut réfléchir concrètement à quoi ça va servir dans la société pour éclairer les grands problèmes du temps. Il faut faire en sorte que les individus redeviennent une communauté. Je prendrais un exemple au cœur de l'actualité, la crise des migrants. Notre manière de nous comporter à l'égard des migrants, ça a l'air très sociétal, mais n'oublie-t-on la dimension humaine ? Ces personnes ont sans doute, comme nous, des envies et des souhaits. Moi je suis du Nord. Historiquement, les Hauts de France ont toujours été une région de brassage. Cette logique de brassage et de migration, elle existe depuis toujours, alors il faut être beaucoup plus tolérants.

Vous êtes optimiste malgré tout sur l'évolution de la société française ?

Optimiste ? Pas vraiment. Je suis plutôt d'un pessimisme actif.

Interview Pierre Marie Adam avant conférence.

ACTUALITÉS
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ZODIAQUE

 

 

Sous le ciel, auquel nous lançons quelquefois un regard, histoire de prendre de la hauteur, 

 

 

avec l’espoir d’en ramener comme une pêche miraculeuse au reflet de nos yeux, sous le ciel 

 

 

de présence étrangère et toute proche, 

 

 

notre fourmillement, notre agitation, nos intérêts dégoulinants, redoutables nos illusions, 

 

 

alors que la matière 

 

 

ce que nous représentons, 

 

 

vide solidifié par notre angoisse, rien ou presque, 

 

 

rien horizontal, ce qui semble déjà quelque chose aux yeux de ceux croyant devoir y gagner.

 

 

Agités que nous sommes, avec le ciel, nocturne ou de lumière éclairci, tiré en couverture sur nos corps paniqués, qui nous regarde, sinon ces constellations splendides, aux noms d’animaux liés pour toujours à notre destin,

 

 

 bestiaire tournant dans le silence éternel de ces espaces infinis, tournant avec la sérénité impeccable du poème des sphères ?

 

 

Qu’allons-nous faire

 

 

 de ce vide qui nous entoure ?

 

 

De quelle matérialité choisirons-nous de nous faire les architectes, quel palimpseste

 

 

 aurons-nous l’audace d’incarner de danser sur le négationnisme ?

 

 

Le firmament, sur le grand mouvement de notre histoire en cours, penché,

 

 

 concentre son attention sur la musique à l’œuvre par le chœur de nos cœurs,

 

 

 et de sa respiration infime, époussette, comme si de rien n’était, l’épaisseur de notre pensée.

 

 

Nous sommes l’encre et l’encre

 

 

 est l’ombre portée du Verbe.

 

Gwen Garnier-Duguy.

 

 

 

Extrait  du recueil ALPHABÉTIQUE D’AUJOURD’HUI de Gwen Garnier-Duguy. Éditions L’Atelier du Grand Tétras – ISBN 978-2-37531-027-4  parution 2018. 64 Pages 12,00 €

 

Gwen Garnier-Duguy est né en Bretagne à Morlaix en 1972. Il participe en 2003 au colloque consacré à Patrice de La Tour du Pin au Collège de France, y parlant de la poétique de l’absence au cœur de la Quête de joie.Fasciné par la peinture de Roberto Mangu, il signe un roman sur son œuvre, Nox, aux éditions le  Grand Souffle en 2011, Danse sur le territoire, aux éditions de l’Atlantique, préface de Michel Host, prix Goncourt 1986.

2014 Le Corps du Monde,éditions de Corlevour, préfacé par Pascal Boulanger.

2015, La nuit phoenix, Recours au poème éditeurs, postface de Jean Maison. Il fonde en 2012 avec Mathieu Baumier le magazine en ligne www.recoursaupoeme.frexclusivement consacré à la poésie et signe la préface à La Pierre Amour de Xavier Bordes, collection Poésie /Gallimard 2015.

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Publié le par jean françois
LE CHEMIN SEUL COMPTE

LE CHEMIN SEUL COMPTE..

 

 

Cette affirmation est répétée tout au long de l’initiation, elle peut paraître réductrice, voire décourageante dans une société du résultat à tout prix, ou l’autre ne compte souvent que pour s’affirmer soi-même, une société ou l’échec, la défaite, n’a pas sa place, et pourtant qui n’a pas douté une seule fois dans sa vie, qui n’a pas connu des soirs de solitude, qui n’a pas désespéré. Le frère Kipling a écrit un poème célèbre à ce sujet : « tu seras un homme mon fils. »

 

Le parrain qui a présenté son filleul à la porte du temple devrait lui offrir ce poème quand le doute, l’impatience s’installe, ce mantra peut le guider. 

 

Le franc-maçon à force de travail, d’ascèse initiatique, d’exercices spirituels, parvient à prendre conscience que la voie est primordiale, première, dans la lutte pour l’amoindrissement de son ego, ego dont il n’avait pas même conscience de son emprise sur lui, avant le silence de son initiation, il découvre qu’il était tapi dans l’ombre et tirait toutes les ficelles et que lui n’était qu’une toupie ou une marionnette, il jouait à être, mais n’était que l’ombre de lui-même, il paraissait être.

 

L’initié qui prend conscience, fait alors l’expérience de son être véritable, réel qui s’installe petit à petit dans sa vie courante, sociale, c’est comme un jaillissement du vrai, quand avec humilité il regarde la voûte étoilée et mesure sa place le cosmos.

Il peut alors communiquer avec ses frères d’être à être en ayant laissé ses métaux à la porte de la loge, se libérer de la lourdeur du paraître qu’il trainait sans le savoir, se libérer de ses savoirs et regarder la lumière éternelle qui brille au plus profond de lui.

 

A t’il pour autant atteint la sagesse, ce serait vanité que de le croire, son ascension spirituelle n’a franchi qu’un seul barreau de l’échelle, la vanité le fera replonger dans son ego, cet ego qui ne sera terrassé qu’au seuil de l’éternel orient. 

En attendant, que faire puisque la sagesse ne peut pas être atteinte. Il faut au moins être vigilant et se maintenir sur son chemin, faire des pas successifs, ses pas qui matérialisent en quelque sorte, sa conscience spirituelle qui grossit. L’initié, devient plus sensible au réel, plus conscient, plus combatif, chevalier de l’esprit, il est guidé, encouragé, soutenu par sa foi, par l’espérance et la charité.

la rose va s'épanouir malgré les ténèbres

Nous sommes donc toujours dans un état intermédiaire entre le commencement de la voie et l’espérance du but, mais chaque étape est importante, décisive presque car elle nous démontre que nous sommes en évolution, vivant, en éveil. Alain Pozarnik l’exprime ainsi : « notre état d’homme-animal ne serait-il qu’un destin intermédiaire ? Ne serait-il qu’une étape à franchir comme le bouton resserré d’une rose n’est qu’une étape avant de devenir une fleur épanouie. »

 

Nous épanouir rêver de devenir une rose symbole d’amour, cultiver notre jardin intérieur. Se mettre en capacité de nous nourrir d’amour et non plus seulement d’en parler, c’est alors que nous aurons atteint la plénitude de notre humanité,  que nous aurons conscience que la puissance du « je »dois faire alliance avec l’amour du « nous ». C’est cette alliance que propose le chemin de l’initiation.

 

JF.  

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Publié le par jean françois
DONNER, RECEVOIR

DONNER, RECEVOIR.            

 

 

Bien sûr il ne s’agit pas pour l’homme juste, ni pour le franc-maçon de donner pourrecevoir en vue d’une quelconque contrepartie ou au risque d’humilier celui qui reçoit.

Le franc- maçon sait que quand il a frappé à la porte du temple, il espérait recevoir, mais aussi qu’il devrait donner aussi une part du précieux de lui-même, de son être véritable, son être intérieur, qu’il allait devoir dans le silence écouter ses sœurs, ses frères, tenter de les comprendre, les assister dans l’honneur et la dignité. C’est à ce prix qu’il recevrait son salaire.

Mais donner n’est pas un ordre, contrainte, ni une résignation c’est un consentement, une volonté de faire le bien, suivant les serments prêtés tout au long du parcours initiatique de plus en plus exigeant. Donner c’est faire allégeance à un ordre initiatique, universel, un désir commun, une intention de faire régner l’harmonie, la paix, l’équité qui libère. Reconnaître l’horizontalité humaine et son perfectionnement possible.

 

En se posant sans cesse les questions qui font que l’amour pourra régner parmi les femmes et les hommes, suis-je au-dessus de ma sœur, de mon frère ? Ma sœur, mon frère ne sont-ils pas membres à part entière de ma loge, de la société.

 

Francs-maçons nous sommes membres d’un ordre initiatique et fraternel qui nous réunit, nous cimente dans un projet commun, nous sommes ensemble sur le chemin de notre être intérieur, à sa découverte.

 

Je te donne des lettres, des mots de passe, des mots sacrés dans un souffle, que tu prends en plein cœur et que tu me redonne grandit, ainsi nous construisons ensemble nos cathédrales intérieures. Ces constructions ne sont possibles que grâce à l’alliance entre les sœurs et les frères et l’allégeance à un ordre initiatique au sein duquel nous avons été reçus et constitués, qui nous permet de nous retrouver sans cesse en communion, participant individuellement et collectivement à cet Art Royal.

 

Cette allégeance à l’ordre n’est pas une soumission à un quelconque cénacle administratif, mais un ordre initiatique couronné, par la spiritualité de tous ses membres.

 

Ma sœur, mon frère sont différents, mais ils regardent avec moi le soleil se lever dans le même horizon et chacun prend sa part de salaire, sans quitter la chaîne qui les unit.

 

La verticalité n’a de sens que quand elle permet l’élévation spirituelle, elle ne doit pas être une hiérarchie d’honneur voilée par des apparences trompeuses.

 

Je ne donne donc pas pour recevoir un quelconque honneur, une récompense, mais simplement pour faire mon devoir. Simplement parce que je connais le bonheur du partage, je donne donc par amour de moi-même, et par amour pour toi, j’ai ce bonheur.

 

JF.  

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Publié le par jean françois
DONNER DU SENS, DONNER UN SENS

DONNER DU SENS, DONNER UN SENS À SA VIE.

 

Philippe Jouvert le frère poète contributeur du blog, nous ouvre une porte, des portes pour donner du sens un sens à notre vie, si tel est notre désir. Il donne une dimension infinie à notre homme intérieur, J’ai découvert un autre poète Gwen Garnier-Duguy un jeune poète né à Morlaix là ou finit presque la terre, et commence l’aventure, la découverte d’un autre monde, si près si lumineux, à travers un de ses recueils paru sous le titre Alphabétique d’Aujourd’huioù chaque poème est une invitation à réfléchir, le premier d’entre eux Annonciation dans cet extrait indique la méthode.

Annonciation

Conduit par la seule énergie du poème, sans idée préconçue, sans idée, avec rien à dire d’autre que la présence des mots,

 

Dans un mouvement de spontanéité, ni rature ni repentir, jaillissement simple, jaillissement

 

Non pas écriture automatique mais sorte de performance

 

Sans manière, sans calcul, faisant confiance, aux sons, aux lettres,

 

Éprouver la capacité poétique de celui qui se dit poète, la mesurer à l’aune de ce qui se présente, quitte à découvrir

 

N’avoir pas l’aptitude à faire lever le pain des images marié au sens du rythme

 

Jouer debout dans sa vérité,

 

Avec les vents de construction les compagnons,

 

Fidèle au désir du verbe s’accumulant sous la langue défaite, n’ayant vocation qu’à répandre partout dans l’air, entre les arbres, à travers les pétales de la pensée, dans les reflets de l’eau, sous les pores de l’existence,

 

Son enthousiasme, son enthousiasme d’architecte,

Défiant le tout a été ditet si bien dit, et persiste pourtant cette puissance continuant de vouloir être dite, redite dans une germination permanente,

 

Dite encore car sous la nef du langage affrontant une version inédite de la profondeur,

 

Des images se meuvent et patiente le pouvoir de critallisation.

Gwen Garnier-Duguy.

Gwen Garnier-Duguy

Ces quelques mots volés au creux de son cœur sont une véritable invitation à l’initiation à la découverte de l’Art Royal, qui construit l’homme. Plus loin, les titres des poèmes  sont Beauté, Communion, Désir, Eau, Forme, Graal….

Extrait 4èmede couverture : (…) la stratégie progressiste consiste à nous persuader que tout est perdu, déjà trop tard et déjà condamné à l’impuissance généralisée. Le poème a le pouvoir de relier l’Homme à l’Être. Il possède cette capacité de transformer l’expérience du corps ici-bas en dialogue avec les empreintes anciennes dont nous sommes tachetés, ces archétypes que nous avons pour tâche de transformer en fruit de connaissance. Car l’Homme a cette possibilité de devenir le fruit de l’Arbre de la connaissance de l’ombre et de la lumière.

Ces paroles auraient pu êtres dites par un Maître Maçon, cela doit vous donner l’envie, le désir, de partir à la connaissance de ce poète constructeur de vie, qui donne une dimension sacrée à sa poésie.

JF.

 

Le recueil Alphabétique d’Aujourd’huien première de couverture une huile de Roberto Mangu : variation pour une guitare n°21

Éditions : l’ATELIER DU GRAND TETRAS – ISBN 978-2-37531-027-4  Année 2018

DONNER DU SENS, DONNER UN SENS

Liberté intérieure

En conscience je promets de chercher l’harmonie

Comme la nature dispense sans compter ses trésors

Je m‘en vais de ce pas déceler les accords

Qui seront les ferments de ma nouvelle vie.

 

Je chercherai d’abord auprès de mes aînés

De quoi vêtir mon âme pour ne pas déchaîner

Les violentes passions qui entravent ma quête

Je fuirai les gourous, les menteurs, les prophètes

Les faiseurs de miracle, les marchands de bonheur

Je choisirai, paisible, ma route et mon labeur ;

Puis je regarderai par-delà mon miroir

Les êtres et les choses dont l’éclat a terni

Je leur demanderai de gommer le verni

Qui déforme mes pensées, qui m’attellent au perchoir

De la médiocrité ; Ainsi vont mes vœux, Pieux !

Pour libérer mon âme, gagner un paradis,

Elever ma pensée, et ordonner ma vie.

 

A force de chercher rencontrerai-je Dieu ?

A défaut de divin, j’y trouverai la Paix

Et la sérénité, la tranquille assurance

Que confère à l’esprit une bonne conscience

Quand on ose arracher, brûler le voile épais

Qui réduit notre champ, et nous prive d’existence.

 

Cela prendra du temps, une vie toute entière

Le doute, omniprésent, enveloppera ma pierre

Et l’ouvrage sera plus ardu à polir.

 

Et puis tranquillement à force de fléchir,

A force de soumettre orgueil et volonté,

Des portes s’ouvriront sur de riches contrées

Et je contemplerai, ébahi, libéré,

Ce que le cœur a mis où tout semblait aride,

Ce que l’amour a fait d’un élan impavide.

Alors s’établira la seule liberté

La seule vérité qui console mon âme

En toute circonstance, ce pouvoir, ce grand art,

Qui fait ce que je suis, constitué et sans fard,

Qui devient comme un socle, ma lumière et ma trame.

Cette force colossale encore enfouie en moi

Qui sous-tend mes actions et dispose de mes choix,

Je la reconnaîtrai ; alors je serai libre,

Alors je serai Homme, tout suintant de Lumière

Etourdi et heureux, j’aurai l’âme qui vibre,

Et ces tressaillements, comme nos trois luminaires

Feront naître l’harmonie :

                                          Sagesse, Force et Beauté.

Philippe Jouvert.

 

Avec l’aimable autorisation de l’auteur.

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Publié le par Blog-notes des Meuniers de la Tiretaine

Cet article est reposté depuis Le Blog-Notes du Rite.

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Publié le par jean françois
LE TROUBLE DE LA VÉRITÉ

LE TROUBLE DE LA VÉRITÉ

 

 

C’était presque un monde fictif, un monde où la vérité était donnée, imposée, indiscutable, la vérité semblait naturelle, elle était une lumière qui venait d’en haut, le reste n’était qu’un monde des apparences, les hommes étaient asservis à cette vérité unique.

 

Ils ont voulu construire eux-mêmes leur vérité, sortir de l’obscurantisme pour aller vers les Lumières à la recherche de leurs vérités individuelles, en s’émancipant des dogmes ils ont créé leur vérité. Il leur fallait tout oublier et repartir à la recherche de l’unique vérité tout en étant conscients qu’ils ne l’atteindraient jamais, mais il leur fallait êtres sur le chemin de la vérité, cette beauté universelle. Etty Hillesum a écrit en 1943 :

« Je crois que la beauté du monde est partout, même là où les manuels de géographie nous décrivent la terre comme aride, infertile et sans accidents. Il est vrai que la plupart des livres ne valent rien, il nous faudra les réécrire. »

Nietzsche a fracturé la notion de vérité unique, il nous a fait découvrir notre monde aux vérités multiples, cette pensée a initié la dégradation progressive de La Vérité. Dans notre société contemporaine, les vérités se détruisent d’un jour à l’autre, plus rien ne fait sens, nous sommes dans une société de défiance où la communication a remplacé l’information, la théorie du complot se nourrit chaque jour de fausses nouvelles.

 

C’est le règne du « ils », qui a remplacé le« nous ». À force de mensonges on ne croit plus en rien, on soupçonne par avance, il n’y a plus de bonnes intentions, il ne reste que l’ombre des mauvaises, des calculs, on ne croit plus en rien, la Vérité est usée.

 

Les femmes et les hommes ont besoin d’un projet commun, qui donne le cap, qui donne du sens à leur vie, qui éclaire leur avenir et celui de leurs enfants.

 

Nous sommes peut-être au périgée de ce trouble de la vérité, mais paradoxalement Nietzsche, nous donne les solutions, il refuse les dieux qu’ils qualifie de créations de l’homme, d’idoles construites par l’homme lui-même, qui n’apportent que souffrances et humiliations, il n’est pas tendre non plus avec la science, qu’il qualifie de stupide interprétation du monde. Il poursuit à propos des philosophes, des métaphysiciens et des religieux qu’ils sont les seuls à avoir besoin de dieux, qu’ils considèrent comme sources de vérités.

 

Pour lui seul l’art a grâce à ses yeux, il est l’affirmation de l’existence, pourquoi pas ! Le franc-maçon couronne la force et la sagesse avec la beauté, visible dans la nature, mais surtout en lui-même. Il pratique l’Art Royal celui de la construction de son temple intérieur, de son homme intérieur. L’initiation maçonnique fait progresser l’homme neuf à la recherche de La Vérité, élève sa spiritualité, en le libérant, une spiritualité avec ou sans dieux c’est son choix en fonction de sa foi, de son doute, de sa conscience. Dans tous les cas le franc-maçon élève sa conscience, sa méthode de travail, l’effet que produisent sur lui les valeurs des symboles universels, lui permette de passer du trouble à la Lumière de la Vérité.

 

JF.

 

 

 

À propos de l’Art :

 

Ne prends donc pour motif que ce que tu trouves beau, soit dans les sensations qui te sont habituelles, soit dans les images que tu construis à ton gré en combinant des sensations et des souvenirs. Étudie le monde extérieur dans ses lois et non ses accidents. Garde toi surtout du travail de copie, qui est inintelligent, donc nuisible. Les langues parlées ou écrites se servent de signes conventionnels. L’art est un langage universel qui s’exprime par les symboles. » 

 

Paul Sérusier.

HUMOUR

HUMOUR

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Publié le par jean françois
Cliquer sur le texte pour la lecture

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LA TRADITION, LA JUSTICE, HUMEUR !

 

Les francs-maçons respectent les traditions pourvu qu’elles n’asservissent pas les hommes, les femmes de bonne volonté. Ils sont les défenseurs de la justice contre la barbarie. La justice est apparue elle s’est incarnée dans Thémis qui s’est assise à côté de Zeus. C’était il y a bien longtemps, la semaine passée des manifestations se sont organisées pacifiquement afin de faire cesser les violences faites aux femmes.

 

Un lecteur du Blog Christian M, me fait passer un message voir article de presse ci-dessus.

 

Pendant que des femmes, des hommes nous alertaient sur les violences faites aux femmes, un tribunal à Saint-Lô dans la Manche, acquittait un violeur récidiviste qui avait violé deux jeunes filles mineures, parce qu’il n’avait pas les codes culturels.

 

Certes la justice humaine, celle de la république est là pour juger d’après les lois votées par nos représentants, mais quand même, nos juges, les citoyens ont une conscience. Il ne s’agit pas là d’un ordre moral, mais du respect de la personne humaine.

De tels jugements nourrissent l’extrémisme, il est temps de réveiller les valeurs de la république, les vertus qui rendent aux femmes et aux hommes leur dignité.

 

Il ne s’agit pas de dénoncer des consciences individuelles, mais de prendre en compte une conscience collective qui soude une société civilisée, de tels errements provoquent la haine, des plus faibles, la justice tient en sa main la balance, mais ne doit pas trembler dans l’usage du glaive.

 

La force et la sagesse sont indispensables à l’harmonie. Pour tous ceux qui chassés par l’intolérance, et la faim se réfugient dans notre France, qui n’est pas qu’un territoire, mais aussi une civilisation avec ses traditions, ses travers mais aussi ses dignités, nous ne leur demandons pas de renoncer à leurs traditions, mais de respecter les nôtres. Ils feront allégeancenon pas aliénation mais alliance avec nous, avec nos valeurs, ce sera à ce prix qu’ils seront libres, comme nous le sommes. Ils s’intégreront dans notre société, sans être assimilé en respectant, notre ordre social, nos codes, dans leur intérêt particulier et l’intérêt général de notre société, en France on ne viole pas les enfants de 15 ans. On respecte les différences, mais cela ne pas être une justification à la barbarie.

 

Ceux qui entendent bénéficier de notre hospitalier seront chez eux  en respectant nos codes culturels. Ils pourront alors monter aussi sur l’aigle bicéphale qui élève vers la spiritualité dans l’ordre et diffuser l’amour, le respect de la personne humaine et non la haine, l’intolérance et la barbarie.

 

JF.

LA VIOLENCE DE LA JUSTICE
PYRAMIDE EN BRETAGNE.

A force de voir des triangles partout !

Par Serge  Grispoux

Sur les fonds du littoral breton, on ne trouve pas que des épaves, mais aussi de bien curieux mégalithes qui semblent bien ne pas avoir été déposés par hasard à une profondeur d’une vingtaine de mètres. Une étrange pyramide engloutie se dresse ainsi dans les profondeurs du golfe du Morbihan. Sa position et des marques découvertes sur les rochers environnants prouvent que son origine n’a rien de naturel. Sa présence tendrait à conforter l’hypothèse d’une montée des eaux beaucoup plus importante qu’il est communément admis, il y a environ 5000 ans…

Il est des secrets qui dorment sous nos yeux, jusque devant nos portes, oubliés de tous, sortis de la mémoire collective à tel point que personne n’est en mesure aujourd’hui de retrouver leur origine…

 

C’est le cas en Bretagne sud, dans le golfe du Morbihan, une petite mer intérieure (traduction littérale de Mor-Bihan) de 15 km de long sur 12 km de large, parsemée d’une myriade d’îles et d’îlots, ne communiquant avec l’océan que par un goulet de 900m de large, se remplissant et se vidant toutes les six heures au rythme des marées en engendrant de redoutables courants pouvant dépasser 15km/h. Là, les tombants, dont la profondeur n’excède guère 25 m, sont d’une extraordinaire richesse en faune et en flore.

C’est là, le long des tombants de la pointe Sud-Ouest de l’île Longue, non loin de l’accès du golfe à la mer libre, que j’ai découvert une énigme à laquelle personne, jusqu’à présent, n’a pu fournir d’explication.

 

Là, en un lieu nommé ”les Gorets”, j’ai fait la découverte d’une curieuse pyramide monolithique, sous une vingtaine de mètres d’eau. Elle semble taillée dans le granit et possède trois faces sur une base triangulaire (c’est un tétraède). Les faces sont lisses, les angles sont vifs et elles sont d’inégales surfaces. La plus grande, orientée vers l’Ouest, est parallèle au tombant. La base de la pierre est située, par marée haute de coefficient moyen, à 23m de la surface. Sa hauteur est de 1,70m. La roche est rougeâtre, peut-être du granit rose ou du porphyre ? Je l’ai mesurée pour en calculer le volume puis le poids : celui-ci doit être d’environ 1,4 tonne. Une prospection au détecteur de métaux dans les alentours n’a rien donné : pas de trésor, ni de métal en vue !

 

Source Blog Plongée info.

 

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Publié le par jean françois
AVEC NOTRE ESPRIT, AVEC VOTRE ESPRIT

AVEC NOTRE ESPRIT, AVEC VOTRE ESPRIT

 

 

Il me vient cette pensée en ce début de nouvelle semaine où notre société est en ébullition. Peut-on tirer un trait sur notre ancien monde pour en aborder un autre, nouveau, neuf en laissant de côté nos sœurs et nos frères qui souffrent dans leurs corps et leur esprit.

 

Ce qui est extérieur à nous, ce que nous avons reçus, constitue une partie de notre être, c’est notre mémoire individuelle et c’est aussi notre mémoire collective, léguée par nos pères, nos éducateurs, leurs expériences. Ce sont autant de clés confiées pour ouvrir toutes les portes de notre vie présente et future. C’est ce qui fait chaîne, lien entre nous, ce qui fait que nous nous enrichissons.

C’est aussi un peu de notre conscience, du réel, du vrai.

 

Tuer symboliquement nos pères, ce n’est pas les oublier, les ignorer, c’est nous grandir un peu d’eux, de ce qu’ils ont été ou ils sont encore, quand nous avons la chance de pouvoir les écouter. Ce sont eux qui nous ont donné la clé de notre chez nous, qui nous ont montré notre intérieur, celui qui vit dans l’espace sacré de notre cœur.

 

Négliger son père, son frère c’est nous négliger nous-mêmes. C’est méconnaître que nous ne sommes qu’un humble maillon de la chaîne humaine universelle. On n’entre pas dans la chaîne sans le secours d’une main fraternelle, et l’on sait que cette ne se quitte pas, elle se rompt momentanément parfois, mais se régénère aussitôt par la venue d’un autre maillon, l’harmonie demeure.

 

Je ne suis pas mon frère, mais il m’a montré le chemin, je sais maintenant où je vais, je marche à côté de lui.

 

Le moi je, me conduis au nous sommeset alors, le je prends toute sa force, sa réalité, son essor vertical, sa spiritualité. L’esprit imprégné de l’extérieur, inspiré par l’être intérieur peut prétendre à vivre dans le réel, réunifié dans sa demeure, l’esprit est vivant.

La franc-maçonnerie est une des voies de la réunification de l’homme, l’alliance harmonieuse de la matière et de l’esprit.

 

JF.

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