Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
la Franc Maçonnerie au Coeur

la Franc Maçonnerie au Coeur

Un blog d'information, de conversations sur le thème de la Franc Maçonnerie, des textes en rapport avec la Franc Maçonnerie, comptes rendus et conseils de lectures.

Publié le par jean françois
QUAND LA LUMIERE BRÛLE

QUAND LA LUMIERE BRÛLE

 

 

Quand le feu Lumière de l’esprit brûle en soi, le temps est proche, où l’esprit va dominer la matière. On ne peut plus retourner en arrière, c’est le temps de la liberté conquise par le franc-maçon le temple est achevé, construit. Il faut aller dans le monde, pour faire régner la justice et défendre les hommes bons et justes, devenir l’instrument du grand œuvre.

 

Oser le meilleur, être Don quichotte, être le chevalier naïf  et pur, dépouillé des habits d’or, revêtu de lumière, la flamme Bausanne en main, axe entre la terre et le ciel. Humble et pauvre, pour voir le monde merveilleux, Chevalier de l’esprit.

 

Non nobis domine, sed nomini tua da gloriam.(1)

 

Jean-François.

 

 

(1) Psaume 115 113 B Attribué à David. Version Bible de Jérusalem. Non pas à nous, Yahvé, non pas à nous. Mais à ton nom rapporte la gloire, pour ton amour et pour ta vérité !

Voir les commentaires

Publié le par jean françois
PRENDRE DU TEMPS POUR PRENDRE LE TEMPS

PRENDRE DU TEMPS, POUR PRENDRE LE TEMPS.

 

 

Le temps presse, il nous presse, jusqu’à la bousculade. Nos pas hésitants, d’abord par trois, puis par cinq de droite à gauche, pour enfin enjamber le cadavre de notre orgueil à vouloir tout, tout de suite, aveuglé par l’ignorance et le fanatisme, jusqu’à la porte de l’orient éternel, qui s’ouvre sur la grande lumière.

 

Et pourtant oui le temps presse ! Le temps presse de prendre du temps pour l’essentiel. Préserver la moindre goutte d’eau pure tombée sur un monde d’indifférence, elle sera une vague dans l’océan, préserver le grain qui ne meurt jamais, l’acacia qui refleurit sur le tertre d’où monte la vapeur en volutes vers le ciel. Préserver l’enfant qui sourit à sa mère, préserver le regard bienveillant du vieillard courbé sur sa canne de pèlerin qui nous guide vers la porte qui est en dedans.

Garder en soi toutes ses réserves d’amour, pour les distiller lentement au fur et à mesure avec le pain et le vin à tous ceux qui ont faim et soif d’éternel.

 

Prendre le temps d’écouter résonner en soi les trompettes, quand le voile noir se déchire, oui le temps presse de prendre du temps., pour soi et pour les autres.

 

Jean-François.

 

 

 

PRENDRE LE TEMPS.

 

Or tout est bon à vivre, rien n’est médiocre et tout doit être aimé ; même la banalité, parce qu’elle n’existe pas, même l’effort, parce qu’il faut  qu’il existe, même les alarmes que nous nous imposons, pour des bénéfices tardifs ou grevés d’incertitude. Notre corps et notre esprit sont à l’œuvre et peinent, mais l’espérance éclaire nos pas mieux qu’elle ne le fait encore de l’horizon. L’avenir, connais pas : nos projets ont déjà commencé, nos promesses ébauchent déjà les figures définitives. C’est tout de suite ou jamais.

 

France Quéré.

 

Extrait du livre : Méditations sur la vie de Christophe André et Anne Ducrocq. Editions Gründ.

France Quéré

France Quéré

BIOGRAPHIE:  FRANCE QUERE

Fille du professeur Paul Jaulmes (qui fut le créateur au sein de la faculté de pharmacie de Montpellier du diplôme national d’œnologie), elle mène de front des études de lettres classiques et de théologie à la faculté de théologie protestante de Montpellier. Elle soutient en 1957 un mémoire de diplôme d’études supérieures en Lettres sur La Prédication morale dans le théâtre de Sénèque. Après un court passage dans l’enseignement secondaire, elle entreprend et publie des traductions des Pères de l’Église. Ce travail d’études patristiques lui donne le goût de l’exégèse, dont va résulter une série d’ouvrages plus spécifiquement théologiques.
Parallèlement, elle développe et enracine sa réflexion dans des préoccupations contemporaines : les évolutions de la famille, la place de la femme dans la société, les drames du handicap, notamment, qui vont la mener vers la sociologie et la philosophie. Ses travaux dans ces domaines lui valent d’être nommée dans plusieurs instances, notamment le 
Haut Conseil de la famille, le Comité consultatif national d’éthique où la vigueur de sa pensée lui vaudra d’être renouvelée sans interruption. Elle devient également présidente de « Votre école chez vous ».

Ses écrits rencontrent un vif succès tant dans les milieux protestants que catholiques, ce dont témoigne le tirage de ses livres, ses éditoriaux dans les journaux La CroixPanorama, et Réforme, et de nombreux cours et conférences. Lors de la parution des recueils posthumes Au fil de la foi, le théologien jésuite Bernard Sesboüé rendra hommage à l'œcuménisme de France Quéré. « Émouvante quand elle parle de la prière et de l'eucharistie, sévère quand elle s'adresse à l'institution, F. Quéré, vraiment protestante, se sentait très proche du catholicisme, avec les représentants duquel elle a beaucoup travaillé, au point de dire que les deux confessions avaient exercé sur elle la même influence ».

Mariée à Yves Quéré en 1961, elle a eu trois enfants, David, Anne et Emmanuelle. Elle est morte le , des conséquences d'une crise d'asthme. Son époux, physicien, membre de l'Académie des sciences et professeur à l'École polytechnique, a édité un livre d'hommage posthume à France Quéré, intitulé La culture, hommage à France Quéré.

 

Source WIKIPEDIA

 

TRADUCTION ANTHEM - LÉONARD COHEN

Les oiseaux eux ont chanté 

Au lever du jour 

Recommencez,

ont-ils dit, 

Ne vous attardez pas 

 

 

Sur ce qui est passé 

Ou sur ce qui va venir. 

 

Ah les guerres elles 

Recommenceront 

La colombe sacrée 

Sera attrapée de nouveau 

Pour être achetée et vendue 

Et achetée encore 

La colombe n'est jamais libre. 

 

Sonnez les cloches qui peuvent encore sonner 

Oubliez vos offrandes parfaites 

Il y a une fissure en toute chose

C'est ainsi qu'entre la lumière. 

 

Nous avons demandé des signes 

nous en avons reçu: 

 

 

La naissance trahie 

Le mariage consumé 

Oui le veuvage 

De chaque gouvernement - 

Des signes pour tous. 

 

Je ne peux plus courir 

Avec cette foule anarchiste 

Tandis que les tueurs au pouvoir 

Disent leurs prières à haute voix. 

Mais ils ont amassé, ils ont amassé 

La tempête 

Ils vont m'entendre. 

 

Sonnez les cloches qui peuvent encore sonner 

 

Oubliez vos offrandes parfaites. 

Il y a une fissure en toute chose. 

 

C'est ainsi qu'entre la lumière. 

 

Vous pouvez bien additionner les parties 

Vous n'aurez jamais la somme 

Vous pouvez bien entonner une marche 

Il n'y a pas de tambour. 

Chaque cœur 

À l'amour viendra 

Mais comme un réfugié. 

 

Sonnez les cloches qui peuvent encore sonner 

Oubliez vos offrandes parfaites. 

Il y a une fissure en toute chose. 

C'est ainsi qu'entre la lumière.

Voir les commentaires

Publié le par La porte est en dedans

Cet article est reposté depuis LA PORTE EST EN DEDANS.

Voir les commentaires

Publié le par jean françois
LA SPIRALE DE L'INITIATION

LA SPIRALE DE L’INITIATION

 

 

S’initier, c’est prendre un billet permanent d’allers et retours pour la vie. Accepter ces allers et retours incessants de soi, vers soi, en gravissant chaque fois un degré de plus vers l’horizon céleste.

 

Observer la nature et suivre ses lois immuables, la nature qui fait serpenter les chemins dans les vallées, sur les flancs des montagnes, ils montent et ils descendent sans jamais atteindre ni le fond des vallées, ni les cimes qui percent les nuages, il y a, quelque chose d’ultime dans ces chemins. Vouloir voir les étoiles de plus près, en prenant des chemins de traverse.

 

Ce double mouvement de la spirale qui monte en tournant nous le voyons dans la nature, que Goethe à si bien observé, dans « la métamorphose des plantes. »Il décrit à son épousée la montée de la plante vers l’unité transcendante, puis en grandissant ce symbole, il l’applique à toute vie et tout amour.

 

« Chaque plante t’annonce désormais les lois éternelles. Chaque fleur te parle en un langage plus distinct. (…) Chez l’homme qui se modelant lui-même change sa forme caractéristique. L’Amour sacré aspire comme à son plus beau fruit à une identité de sentiments, à une identité dans la vision des choses, afin qu’en une harmonieuse contemplation, le couple en une parfaite union, s’élève au monde supérieur. »

 

Pascal a vu lui aussi ses mouvements vers l’unicité, dans la nature en observant la nature :

 

 « La nature agit par progrès, itus et reditus(aller et retour). Elle passe et revient, puis va plus loin, puis deux fois moins, puis plus que jamais ; Le flux de la mer se fait ainsi, le soleil semble marcher ainsi. »

 

Revenir pour aller plus loin. La marche du maître secret, du maître intérieur se déroule ainsi, il aborde les contrées de la haute spiritualité, en suivant la grâce et la beauté du monde, en suivant sa ligne serpentine, il a découvert la corne d’abondance inépuisable de l’Amour dans les mains de la déesse.

 

La route serpentine de l’initiation, c’est comme un torrent qui jaillit du sommet de la montagne, se mue dans la beauté de la rivière, ondule dans la vallée puis s’épanouit dans la finitude de l’océan, pour monter enfin jusqu’au ciel.

 

C’est comme ces larmes qui coulent dans les rides du visage, pour mourir de joie sur le bord des lèvres, rougies par l’Amour.

 

L’initiation c’est la sève qui monte en spirale du cœur de l’arbre, jusqu’au plus petit rameau qu’elle verdit d’espérance.

 

Jean-François.

 
 

La fleur du temps pousse à mon pied
J’ai beau ne pas la reconnaître
Lui fermer l’oeil et la fenêtre
Lui fermer l’âme et le soulier
La fleur du temps pousse à mon pied

La fleur du temps vient de briser
Et mon plancher et ma semelle
Elle pousse d’autant plus belle
Que je m’exerce à l’écraser
La fleur du temps vient de briser

Sans parfum, sans couleur, sans bruit
Elle vit ma vie et travaille
À l’extrême extase où s’en aille
Tout ce qui promettait un fruit
Sans parfum, sans couleur, sans bruit

La fleur du temps vous offrirai
Aussitôt que belle et qu’éclose
N’en soyez triste ni morose
Puisqu’au jardin que j’en ferai
Vous la prendrez… pour une rose

Voir les commentaires

Publié le par jean françois
Vegvisir la boussole viking, le cercle Zen, l'Om mantra indou, Horus,
Vegvisir la boussole viking, le cercle Zen, l'Om mantra indou, Horus,
Vegvisir la boussole viking, le cercle Zen, l'Om mantra indou, Horus,
Vegvisir la boussole viking, le cercle Zen, l'Om mantra indou, Horus,

Vegvisir la boussole viking, le cercle Zen, l'Om mantra indou, Horus,

DU TATOUAGE

 

 

La propension, l’inclination au tatouage dans notre société interroge. Nous ne sommes pas en manque de moyen de communication, de médias pour exprimer nos pensées, et pourtant il semble que la tatouage soit devenu un mode d’expression, qui va bien au-delà d’une mode passagère, ceux qui y ont recours savent qu’il présente un caractère indélébile, il y a donc une volonté ferme d’expression.

 

Bien avant l’écriture les femmes et les hommes ont eu recours au tatouage, dans les civilisations anciennes comme les Mayas, les Maoris, les Vikings, même dans l’Egypte ancienne.

 

Il y a plus qu’une forme de symbolisme dans le tatouage, il y a également perforation de corps, donc recherche inconsciente sans doute de l’être profond, d’ailleurs souvent le piercing s’associe au tatouage.

 

Pourquoi la pratique du tatouage se développe donc dans notre société ? Plusieurs réponses, mais un fil conducteur : la perte la dégradation des idéaux collectifs, de solidarité, de fraternité, et la mise à mal de l’identité de l’individu, abandonné ensemble à la dictature de l’uniformisation de la mondialisation au service du veau d’or de la finance. La numérotation des individus dans tous les espaces communautaires efface les images de ce qu’ils sont individuellement.

 

Les expressions banalisées, récupérées comme citoyen du monde, homme universel, certes belles réduisent les différences qui sont censées enrichir les rapports humains ! On ne fait appel aux colibris que pour masquer l’incapacité du collectif à fédérer.

 

Pour être universel il faut d’abord être soi, retrouver son unicité. Le tatoué veut affirmer sa personnalité propre, et décider seul de s’intégrer à un clan qui le reconnaisse.

 

Se faire tatouer peut apparaître comme un processus initiatique, c’est acquérir des signes distinctifs, pour faire reconnaître son évolution, sa métamorphose. Le corps devient un livre exprimant par symboles ce que l’on est ou ce que l’on veut devenir. Il serait réducteur de penser que le tatouage n’est qu’esthétique et même s’il n’était que cela, il exprimerait la beauté, le meilleur de ce que l’on veut faire voir de soi, une vitrine son être intérieur.

 

Mais quand les tatouages se multiplient jusqu’à la profusion, alors se fait jour le désordre, jusqu’à la paraphilie, un fantasme de l’humiliation de soi, par l’humiliation de son corps ou de celui de son ou de sa partenaire c’est la stigmatophilie.

 

En conclusion, il me semble que l’expansion du tatouage exprime un manque d’appartenance à une fraternité, à un rejet de l’individualité par notre société, qui prône l’individualisme. Celui qui procède au tatouage fait parler son corps, c’est donc un cri du corps, pour faire entendre qu’il est là, qu’il peut être autre. Se faire tatouer serait une démarche initiatique ?

 

Jean-François.

Voir les commentaires

Publié le par jean françois
Blason de la GLTSO

Blason de la GLTSO

La RL LES VENETES de Vannes, membre de la Grande Loge Traditionnelle et Symbolique Opéra.

 

Organise le Samedi 20 Avril à Saint-Avé près de Vannes 56000, une conférence privée. Tenue blanche.

Elle recevra Charles-Bernard Jameux, Poète écrivain, Franc-Maçon.

Jean-François.
CONFERENCE PRIVEE TENUE BLANCHE
CONFERENCE PRIVEE TENUE BLANCHE
LA G.L.T.S.O.

Quelques extraits du site de l'obédience :

La GLTSO reste attachée à l’aspect initiatique de la Maçonnerie, à la pratique rigoureuse des rituels, l’étude des symboles, le perfectionnement spirituel de ses membres, la fraternité avec tous les maçons, quelle que soit leur appartenance. Ses travaux se déroulent sous l’égide du Grand Architecte de l’Univers.
Elle n’opte pas pour une intervention directe dans la vie politique et la « société civile », mais enjoint ses frères « d’aller porter parmi les autres hommes les vertus dont ils ont promis de donner l’exemple ». Elle participe en revanche aux œuvres humanitaires maçonniques, car la « Bienfaisance » est un devoir essentiel du maçon. Exclusivement masculine par tradition historique, elle compte néanmoins, parmi les Obédiences qu’elle reconnaît, des structures mixtes ou féminines : le Grand Orient de France, la Grande Loge Féminine de France, le Droit Humain, Grande Loge Mixte de France, Grande Loge Féminine de Memphis Misraïm et la Grande Loge Mixte Universelle.

Tout homme « libre et de bonnes mœurs » croyant en la transcendance de l’être humain peut y rentrer quelles que soient ses opinions politiques et religieuses. Athées et matérialistes pourraient s’y sentir mal à l’aise, mais le rituel maçonnique peut aider à faire progresser sur le chemin de la Lumière et de la Vérité tous ceux qui ne se mettent pas un bandeau sur les yeux ! Les discussions politiques et religieuses stricto sensu y sont interdites, comme le veulent les Constitutions d’Anderson afin d’éviter toutes discordes « viscérales ». En revanche, et la GLTSO est très stricte sur ce point, toutes les personnes appartenant à un mouvement extrémiste ou à une secte sont refusées ou exclues. Les profanes doivent s’engager, par écrit, sur ces deux points. Les principes maçonniques de tolérance et d’adogmatisme sont totalement opposés aux vues développées par ces mouvements politiques ou sectaires.

Maintenir une Maçonnerie Traditionnelle Spiritualiste et Humaniste peut s’avérer être un défi dans notre monde matérialiste dominé par les puissances financières et médiatiques. Nous ne voulons pas « hurler avec les loups » et perdre notre authenticité pour être « à la mode ». Nous avons l’Utopie de continuer à porter au troisième millénaire une Tradition Initiatique vivante pour aider l’Homme dans sa réalisation intérieure qui est son véritable but, seul moyen d’aider l’ensemble de l’humanité à progresser vers la Paix, la Justice, la Fraternité.

 

 

 

Manifeste diffusé le 2 octobre 1958 par la Grande Loge Nationale Française Opéra

Fraternité humaine, Universalisme.

Tel est le message de la Franc-maçonnerie symbolisé par les

Trois Lumières Traditionnelles.

Sa raison d’être ?

Rester un point de convergence de toutes les forces spirituelles.

Or, par un déplorable paradoxe, nous constatons que la Maçonnerie, et singulièrement en France, est, de nos jours, sur le plan humain, profondément divisée. Si par définition, l’Ordre Maçonnique est un, certaines Obédiences ne lancent pas moins des exclusives contre d’autres Obédiences. Au nom de landmarks plus ou moins hypothétiques, qui cadrent des prétextes trop humains, la qualité initiatique est parfois déniée à d’excellents Maçons. Ces pénibles divergences sont dues à l’oubli du principe même de l’Ordre Maçonnique, de ce que nous nommerons le landmark des landmarks :

« Le Maçon libre dans la Loge libre ».

 

 


Le Rite Ecossais Rectifié se présente comme un moyen traditionnel d’édifier personnellement sa propre spiritualité. C’est une voie concrète, figurative, pour ceux qui cherchent un sens à leur vie. Le RER permet et surtout encourage une interprétation intime des questions fondamentales qui se posent à tous les hommes.
Son fondateur principal avouait qu’étant très jeune, il avait compris que la Franc-Maçonnerie recelait des connaissances et des vérités rares, précieuses et consolantes. Et il va, sa vie durant, tenter d’offrir des instructions constructives aux hommes désirant se dévoiler ces connaissances et ces vérités. Il va ainsi proposer au XVIIIème siècle un projet formateur pour ceux qui sont soucieux de se rendre utiles à la société, et cherchent une formation pour bien faire, et faire le bien. Commençant sa carrière professionnelle à douze ans en qualité d’apprenti, il finira sa vie comme un des notables les plus reconnus de la ville de LYON. Il reste encore aujourd’hui comme l’exemple d’un bienfaiteur exceptionnel dans la « capitale des Gaules ». Et son projet formateur est tout aussi efficace au XXIème siècle, car rien de ce qui est humain ne lui était étranger.

 

 

Voir les commentaires

Publié le par jean françois
COMMUNIQUE
A moi les enfants.... et toutes les bonnes volontés, je serais absent du 26 Avril au 13 Mai.
Je recherche des articles pour le blog, vous pouvez me les faire parvenir ensuite je les programme pour cette période.
Merci d'avance aux contributeurs.

 

Adresse d'envoi :
courrierlafmaucoeur@gmail.com

Voir les commentaires

Publié le par jean françois
MA LOGE EST UNE ÎLE

MA LOGE EST UNE ÎLE

 

 

Embarqué sur le bateau de ma vie, au bout de l’aventure, il a fallu jeter l’ancre de miséricorde comme dans le roman de Pierre Mac Orlan, où l’on sent le vent de la mer d’Iroise, qui fait un virage sous le pont de recouvrance et remonte en sifflant la rue de Siam ce royaume exotique disparu, c’est là sans doute quand la bruine coula sur mon visage que commença l’aventure, ou peut-être dans ce pensionnat de jésuites où je rêvais de prendre le large, comme tous les adolescents de mon âge.

 

A ce moment particulier de la vie où l’esprit semble enfermé dans un grand collège (1), comme celui de Brest.

Le vent d’ouest m’a poussé dans l’aventure de la vie, m’a bousculé, pétrit, réduit. Alors un jour il a fallu reprendre la mer, pour voir l’horizon, rechercher l’Île au trésor. Le lieu où il faut jeter l’ancre maîtresse, celle du salut, celle des marins de la royale. Il faut un jour savoir poser son sac, quand il est chargé d’aventures, il faut revenir chez soi, à l’essentiel.

 

Après être descendu dans le royaume des ténèbres, dans les pas de Jason, il faut aborder les rivages lumineux de l’île d’Avalon, celle de l’autre monde, celle du Graal.

 

Ma loge est mon île, contrairement aux autres îles, elle n’est pas isolée, elle fait partie d’un archipel, et ses habitants mes frères sont tous différends, mais ils travaillent ensemble à la réalisation du chef-d’œuvre de leur vie. Pour faire régner sur la terre la sagesse, la beauté et la joie. Modestes et humbles ils se grandissent, se surpassent par leurs actes d’amour, ils ne recherchent pas la gloire pour eux-mêmes, mais pour l’humanité entière, ils ont dans le cœur, cette naïveté indéfectible de croire en l’homme juste et bon.

 

Ma loge n’est pas une île perdue dans un océan indifférence, elle n’est pas recluse en dehors du monde, les marins qui y travaillent remplissent des arches remplies d’amour fraternel, qu’ils vont faire accoster dans tous les ports du monde.

 

Jean-François.

 

 

Ces quelques mots sont dédiés aux frères de ma loge, en particulier, et à toutes les sœurs et tous les frères en général, qui travaillent à réunir ce qui est épars. 

 

 

L’Ancre de Miséricorde Roman de Pierre Mac Orlan.

 

(1)Le bagne de Brest, est surnommé le Grand Collège par les Brestois.

MA LOGE EST UNE ÎLE

Voir les commentaires

Publié le par jean françois
COMMUNIQUE
A moi les enfants.... et toutes les bonnes volontés, je serais absent du 26 Avril au 13 Mai.
Je recherche des articles pour le blog, vous pouvez me les faire parvenir ensuite je les programme pour cette période.
Merci d'avance aux contributeurs.

 

Adresse d'envoi :
courrierlafmaucoeur@gmail.com

Voir les commentaires

Publié le par jean françois
LE VEAU D'OR ET L'EUROPE

         LE VEAU D’OR ET L’EUROPE

 

 

En passant de l’Europe à l’Union Européenne, nous avons construit un veau d’or à la finance, nous n’avons pas su employer les métaux qui nous été confiés pour le bien de la communauté.

 

En perdant patience, en soumettant l’esprit à la matière, nous avons oublié le mouvement spirituel, l’idéal capable d’entrainer les peuples.

 

Nous avons cédé, à la raison, à la gestion, la technocratie, et maintenant l’Europe baille, s’ennuie elle ne produit plus que des bilans, des chiffres, des pourcentages. Elle a abandonné l’imaginaire à l’impatience du profit, la douceur, la bienveillance à la brutalité, on ne rêve plus d’Europe on s’échine à respecter des critères, des règles communes qui veulent parler à tout le monde et à personne en particulier.

 

L’Europe en faisant la part belle à l’immanence a banni toute transcendance, sauf peut-être dans le sport et dans les projets Erasmus, où les hommes sont reconnus comme tels.

 

Les métaux confiés ont été fondus pour forger des idoles humaines à la finance. Les hommes ont cessé de regarder la nuée dans le ciel, ils marchent hagards les yeux paupières closes, la tête inclinée vers la terre.

 

L’Europe manque de rêves, de visions, elle compte. Elle n’est plus un continent, mais un archipel. Un voile noir a été jeté sur le drapeau européen, dont le symbolisme censé représenté l’unité, se désagrège peu à peu, l’image de cette femme couronnée d’étoiles, se perd dans la nuit de l’ignorance, la vision de l’apocalypse de Jean s’estompe.

 

Il est venu le temps de réunir ce qui est épars, de construire une nouvelle cathédrale capable d’accueillir toutes les lumières. Il est venu le temps de ne plus voir en l’Europe qu’une carte de géographie à l’instar  de ce que déclarait Paul Valéry :

 

« Je n’avais jamais songé qu’il existât véritablement une Europe ce nom ne m’était qu’une expression géographique. Nous ne pensons que par hasard aux circonstances permanentes de notre vie ; nous ne les percevons qu’au moment qu’elles s’altèrent tout à coup. »(1)

 

Il est temps de penser à l’éveil, au réveil de l’Europe, à sa renaissance. Plutôt qu’à je ne sais quel protectionnisme qualifié d’intelligent, par une sorte de pudeur. D’arrêter la récession de l’esprit européen qui inspira la construction de cette cathédrale commune. Il nous faut associer la force et la puissance à la culture, à l’ouverture cesser de regarder le nouveau monde, comme un idéal. Il nous faut inspirer l’universel, refaire une alliance entre tous les hommes.

 

L’Europe ne fait pas assez son cinéma au sens propre, comme au sens figuré.

 

Ne voyez pas de nostalgie dans mon propos, sauf à ne garder que la première partie de mot et sa signification grecque originelle de nostos, de retour, retour après un voyage périlleux à l’essentiel. Car c’est toujours des ténèbres que jaillit la lumière.

 

Jean-François. 

 

(1)Citation de Paul Valéry extraite de Oeuvres Tome 1. 

Voir les commentaires