Un blog d'information, de conversations sur le thème de la Franc Maçonnerie, des textes en rapport avec la Franc Maçonnerie, comptes rendus et conseils de lectures.
Quand un profane frappe à la porte du temple, il est à la recherche soit d’une vie plus spirituelle ou d’une vie plus humaniste. Dans sa recherche spirituelle, il cherche à mieux se connaître, il cherche la Vérité qu’il n’atteindra jamais, et la Lumière véritable, l’important n’est pas d’atteindre le but, mais d’être en chemin et de franchir les étapes, on ne monte pas au sommet d’une échelle sans s’être assuré de ses capacités.
Lors de sa cérémonie de réception ou d’initiation ses yeux seront bandés, il est donc dans une obscurité apparente, il ne voit plus la lumière extérieure, ce qui lui permet de voir sa lumière intérieure.
Il découvre souvent au midi de sa vie qu’il vit en pleine lumière, mais que cette lumière est artificielle, elle est celle du monde des illusions et des apparences ou s’exprime la vanité de l’Ego.
C’est en prenant conscience de ce paradoxe apparent, qu’il se positionne au seuil de la loge. Au-delà de la culture intellectuelle, des techniques et des sciences dont les vérités sont temporelles, éphémères, limitées. Il commence a voir briller la véritable Lumière celle qui illumine tout homme, celle de l’intelligence du cœur qui mène à l’amour fraternel, c’est cette Lumière et cette Vérité que recherchent les francs-maçons.
C’est en de rares occasions que je pénètre dans une église, un temple, à l’heure bonne du matin. C’est pourtant à chaque fois un moment magique, comme un chant qui monte doucement. Dans les minutes où la rosée de lumière tombe à travers les vitraux, elle est je ne sais pas pourquoi, plus pure, plus belle passée au tamis du maître verrier du maître de la lumière.
On dirait que le grand tout, l’architecte créateur, déverse sur nos yeux le nectar de ses rêves.
Alors nos yeux brillent de cette lumière de l’esprit ou de l’âme je ne sais ? Nos yeux pleurent de joie au point du jour, émerveillés, la lumière grandit à nouveau, elle glisse du cœur du vitrail jusqu’au centre du labyrinthe. C’est le ciel descendu sur terre le long d’un fil d’Ariane.
Je pars, je franchis la porte du temple, le parvis s’embrase, la grande lumière commence à paraître, tous les visages sont en feu.
JF.
PLACE DE LA REPUBLIQUE
Se souvenir
Charlie
J’ai pleuré, j’ai haï, dieu comme j’ai haï !
On a piétiné mes valeurs, mon droit de dire
Mon droit de dessiner et puis mon droit d’écrire
Saurai-je encore sourire, en étouffant mes cris ?
Des héros sont tombés sans qu’ils veuillent tracer
A la pointe du crayon, aucun sillon de gloire ;
Ils étaient animés par l’humour courroucé,
Et de l’impertinence, ils firent leur devoir.
Quand donc l’intolérance cessera-t-elle de mordre ?
La liberté vivra car nous y veillerons.
Et puis l’obscurantisme auquel nous dérogeons,
Disparaitra un jour, car à force de tordre
Nos valeurs et nos choix, les démons assassins
De l’amour, de la paix, entendront le tocsin
Retentir dans le monde, et nous nous lèverons
Pour clamer nos valeurs, sans arme et puis sans haine
Pour remettre l’humain au cœur de la raison,
Nous sècherons nos larmes, et briserons ces chaines,
Pour refuser enfin ce que toujours vous fîtes
Tenir le verbe haut, et quelque-soit le rite.
Que vous-dire ? Vous m’avez tant fait rire
Et tant tiré de larmes ; ces larmes sont amères
En ces instants de deuil, sur le chemin du pire.
Adieux donc saltimbanques, nous vous le promettons
Le combat continue, nous nous y engageons.
« Le ventre est encore fécond d’où a surgi la bête immonde »
(Bertolt Brecht)
Alors que chacun constate une grave recrudescence des actes antisémites, la Fédération Française de l’Ordre Maçonnique Mixte International LE DROIT HUMAIN rappelle sa totale opposition à toutes les formes de discrimination et de rejet de l’autre. C’est à ce titre qu’elle s’est d’ailleurs toujours positionnée contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie.
Ce combat nécessite une vigilance et une mobilisation permanentes.
C’est pourquoi une délégation du Conseil national de la Fédération Française du DROIT HUMAIN sera présente place de la République à Paris ce 19 février pour dire non à l’antisémitisme.
Pour les hommes et les femmes du DROIT HUMAIN, les principes de LIBERTÉ, ÉGALITÉ, FRATERNITÉ, auxquels il faut rajouter celui de LAÏCITÉ, signifient que personne ne doit être discriminé ou rejeté du fait de ses origines, croyances, opinions, orientations sexuelles, ou de sa culture.
Dans les circonstances actuelles, la Fédération française du DROIT HUMAIN considère que le combat contre l’antisémitisme (et au-delà, contre toute forme de racisme et de xénophobie) ne doit faire l’objet d’aucune instrumentalisation ou récupération: c’est un combat et une mobilisation de tous les citoyens et de toutes les citoyennes !
Face à la recrudescence des actes antisémites dont certains particulièrement odieux, nous demandons aux pouvoirs publics de prendre des mesures visant à identifier la responsabilité des personnes appelant à la haine, notamment sur les réseaux sociaux.
LA FÉDÉRATION FRANÇAISE DE L’ORDRE MAÇONNIQUE MIXTE INTERNATIONAL
C’était un jour de soleil de février, là chez moi dans mon quartier, à ma porte, à Montparnasse, les étudiants riaient, le soleil remplissait les terrasses des brasseries, insouciant il marchait sur le trottoir de la liberté, chez lui, chez nous, Alain oubliant sans doute un instant les fumées d’Auschwitz, notre académicien français.
Puis soudain, ce soleil brun le septième jour s’est élevé avec violence, rempli d’une haine ancestrale, sortie des bouches immondes, des bêtes encore assoiffées de sang, les loups sont toujours dans Paris.
Ils nous rappellent à nous francs-maçons, ceux du complot ! Que nous devons toujours, dénoncer, s’indigner, dire, mais surtout agir, contre la haine et l’injustice, pour faire régner l’amour fraternel et universel. Car si nous ne disons rien….
JF.
Brasserie La Coupole Montparnasse
Je n’ai rien dit...
« Quand ils sont venus chercher les communistes, Je n’ai rien dit, je n’étais pas communiste
Quand ils sont venus chercher les syndicalistes, Je n’ai rien dit, je n’étais pas syndicaliste
Quand ils sont venus chercher les juifs, Je n’ai rien dit, je n’étais pas juif
Quand ils sont venus chercher les catholiques, Je n’ai rien dit, j'étais protestant...
... Puis ils sont venus me chercher,
Et il ne restait plus personne pour dire quelque chose »
Pasteur Martin Niemöller
Président des Eglises réformées de Hesse-Wassau. Partisan de l'arrivée d'Hitler puis résistant. Déporté à Dachau de 1938 à 1945
Partir un après-midi d’hiver quand le soleil a poussé la brume hors du chemin forestier, que des arbres coule la rosée en étincelles le long de leurs troncs vertigineux, qui montent dans l’azur du ciel.
Sans bruit s’arrêter, écouter le souffle qui gonfle en moi, et puis rien qu’un frémissement, un battement d’ailes de l’oiseau qui crève le silence, son cri qui monte dans la lumière de février qui grandit lentement.
La sueur qui descend de mon front, glisse sur mon cœur, il grossit il absorbe toute la nature, comme un Graal remplit de l’eau de la vie. C’est un arrachement des ténèbres vers la Lumière, un voile qui se lève. Je suis Chevalier du Soleil.
JF.
Le Manoir de Kerdréan (Manoir de la Pierre)
ACTUALITE
LES RENCONTRES MACONNIQUES DE KERDREAN
La Loge de la Grande Loge de France :« Les Mégalithes », posera le Mercredi 6 mars 2019, la première pierre du cycle des Rencontres Maçonniques de Kerdréan, le lieu n’a pas été choisi au hasard le manoir de Kerdréan est le manoir de la pierre. Situé sur une des rives du golfe du Morbihan, au Bono à quelques encablures du Port de Saint-Goustan à Auray, où débarqua le frère Benjamin Franklin, l’un des plus célèbres insurgentsde la guerre d’indépendance des Etats-Unis d’Amérique. Benjamin Franklin se rend auprès du Roi Louis XVI, mandaté par le congrès Américain pour solliciter l’aide de la France. C’est donc le 3 décembre 1776 qu’il pose le pied sur le quai de Saint-Goustan qui porte aujourd’hui son nom, ainsi s’accomplit un des actes forts de la rencontreentre le nouveau monde et l’ancien monde.
Charles Bernard Jameux membre de la Grande Loge de France sera l’invité de cette première Rencontre Maçonnique de Kerdréan. Poète, écrivain, ancien élève de l’Institut des Hautes Etudes Cinématographiques, il a fait toute sa carrière dans l’audiovisuel, d’abord à l’ORTF, puis à Antenne 2 il a été entre autres directeur des services généraux de la SFP. Critique de cinéma à la Revue Positif, il fût également membre du mouvement surréaliste où il fût proche d’André Breton.
En 1977 il entre à la Grande Loge de France où il occupa diverses fonctions, il fût son Grand Chancelier, participant à la création de la Confédération des Grandes Loges Unies d’Europe. Rédacteur en chef de la revue de la Grande Loge de France Points de vue Initiatiques, il est actuellement directeur de la collection Pierre Vivanteaux éditions Dervy. Son dernier ouvrage Franc-Maçonnerie, Temps, Mémoire, Symbolesparu dans cette collection, développe une thèse originale sur la datation et l’histoire de la Franc-Maçonnerie spéculative. Ses recherches l’ont amené à rencontrer en Ecosse David Stevenson auteur du livre Origines de la Franc-Maçonnerie. Au terme provisoire de ses recherches il a pu établir une thèse sur le Mason Word (le mot de Maçon), une histoire passionnante de la Franc-Maçonnerie qui s’inscrit dans l’histoire en général.
C’est donc naturellement que se réuniront (sur inscription), les sœurs, les frères de toutes obédiences, ainsi que leurs amis proches non maçons, en recherche de lumière sur les origines de la Franc-Maçonnerie spéculative pratiquée depuis maintenant plus de 300 ans dans toutes les loges maçonniques.
Charles Bernard Jameux au terme de son exposé répondra aux questions ayant trait à l’émergence de cette institution, datation, les circonstances dans lesquelles elle a pu voir le jour.
Dernière minute j’apprends que les ouvrages de Charles Bernard Jameux vont être traduits en anglais, édités, et diffusés aux Etats-Unis, une nouvelle rencontre entre l’ancien et le nouveau monde.
JF.
Les premières « Rencontres Maçonniques de Kerdréan » auront lieu le Mercredi 6 Mars 2019 à Auray-Le Bono gratuites ouvertes à tous inscription par mail, un bulletin d’inscription vous sera expédié, à votre adresse mail nombre de places limité.
Le manoir de Kerdréan, vient du mot Kerdérian qui signifie en langue Bretonne : « Le Château de la Pierre ».
Il se situe au fond de la baie qui porte le même nom, près de la rivière d’Auray dans le golfe du Morbihan. Sa construction s’est étalée du XIIIème au XIXème siècle.
En 1427 il est la propriété de l’Evêque de Vannes Yves de Pontsal. En 1636 il appartient à la famille des Gicquel de Nédo, habité par Marie Vincente Le Guénédal et son fils Marc fermiers régisseurs. Marc Le Guénédal fut le bras droit dans la région de Georges Cadoudal….. suite sur le site
La loge de la Grande Loge de FranceLes Mégalithes, à l’Orient de Auray-Le Bono a décidé d’organiser un cycle de Rencontres Maçonniques de Kerdréan. La première pierre en sera posée ce mercredi 6 mars à 19h, avec l’invitation en Tenue Blanche Ouverte de Charles Bernard Jameux, ancien Grand Chancelier de la GLDF, ancien rédacteur en chef de la revue de la Grande Loge de France Points de vue Initiatiques et actuellement directeur de la collection Pierre Vivante aux éditions Dervy.
Lors de cette Tenue Charles Bernard Jameux traitera du thème L’art de la mémoire à l’origine de la franc-maçonnerie spéculative, et son acte de naissance en Ecosse.
Les sœurs et les frères de toutes obédiences, ainsi que leurs amis proches non maçons en recherche de lumière sur les origines de la Franc-Maçonnerie spéculative sont invités à cette TBO.
Inscription gratuite mais obligatoire à : lesmegalithesauray.secretariat@gmail.com. A réception un bulletin d’inscription vous sera expédié. Nombre de places limité. Restauration sur place possible après la rencontre sur réservation avant le 27 février. Menu tout compris 18€.
Quand les chevaliers du Temple subirent la persécution, quelques échappés vinrent se réfugier en Ecosse, dans le petit village de Kilwinning, dans les Etats de Robert Bruce, qui les accueillit favorablement.
Ils fondèrent une Loge, dans laquelle ils conservèrent secrètement les mystères des Templiers, le dépôt sacré des vieilles traditions. Ce sont ces Templiers qui devinrent les fondateurs du Rite écossais. Le plus ancien Rite, celui d’Hérodom, possède à son siège central une charte octroyée par le roi Robert Bruce à la Loge de Kilwinning, la première du Rite écossais, la Loge-Mère.
Origène, citant Celse, dit que les peuples les plus sages sont les Galactophages d’Homère, les Druides des Gaulois et les Gètes ; ces derniers, établis sur le Pont-Euxin, sont appelés aussi Galactophages parce qu’ils ne se nourrissaient guère que de lait et de fromage.
C’est évidemment parmi ces sages qu’il faut chercher le fondateur ou la fondatrice d’une nouvelle congrégation qui va devenir une société secrète appelée le Rite d’Hérodom.
Il existe encore dans la Franc-Maçonnerie moderne un Rite dit d’Hérodom, qui est considéré comme la continuation directe du Rite qui a précédé tous les autres. On l’appelle aussi Rite de Kilwinning, et encore Rite ancien et de Perfection.
On a beaucoup cherché l’étymologie du mot Hérodom, sans rien trouver parce qu’on n’est pas remonté assez loin dans l’histoire des sociétés secrètes. On y retrouve le mot latin hœres, héritier, au génitif pluriel hœredum, et, pour comprendre la réelle signification de ce mot, il faut se rappeler que Junon est appelée Souveraine, Hera, en grec, et que ceux qui avaient hérité étaient appelés Hérès. Ceux qui servaient Junon étaient les Hérésides, et c’est de ce mot qu’on a fait héritier.
Des représentations symboliques en l’honneur de Junon étaient appelées Héréenes, d’où Hérodom.
Les initiés de Kilwinning donnaient le nom de Très-Sage à leur président.
Le rite d’Hérodom se compose actuellement de 25 degrés ; mais sa première classe, qui fut sans doute la primitive, comprend trois degrés comme les Mystères druidiques. Ce sont les trois degrés de l’Ecole Pythagoricienne.
Faisons remarquer que les Mystères sont toujours fondés par trois femmes : un triangle. Et c’est de là que vient l’idée du tré-pied des Prêtresses. Dans la langue germanique, trois se dit drey et pied fus. Voilà donc un nom, Dreyfus, qui a une haute signification mystique.
Cordialement.
Je suis d’accord avec ça et les Loges écossaises doivent encore travailler dans ce sens et des Loges en France font usage de l’art de la mémoire qui lui est plus ancien que le moyen âge …voir Simonides de Céos + ou – 500 av JC
2
FEREIDOUN AAZAM-ZANGANEH4 FÉVRIER 2019 À 12:23 / RÉPONDRE
c est très intéressent j’esp aire qu’orateur parlera de Mithraïsme, origine de la Franc maçonnerie Opérative
avent 1717, affaire d’Anderson
je suis a Genève autrement je participer avec grand plaisir a ce débat,
S.F.
Pourquoi pas ! mais il s’agit d’une intervention sur l’Art de la mémoire à l’origine de de la FM mais pas sur les origines opératives de cette dernière.
Si l’Art de la mémoire caractérise la méthode de travail des loges écossaises mi-opératives, mi-spéculatives du XVIIè sc., on peut supposer sans abus qu’il fût précisément la méthode de travail sur les chantiers du moyen âge.
De manière fort logique c’était le seul moyen, il était peu fiable d’user de documents papiers, tout le monde ne sait pas lire, le prix du papier et plus encore d’un codex était hors d’atteinte, malgré tout il fallait réaliser les ouvrages chaque jours et sans trainer selon l’appareillage décidé en loge.
A l’appui, on notera qu’à l’exception des dessins de Villard de Honnecourt et quelques autres très rares documents, il n’y a pas de plans des cathédrales.
« … A l’appui, on notera qu’à l’exception des dessins de Villard de Honnecourt et quelques autres très rares documents, il n’y a pas de plans des cathédrales…. »
Si à la Maison de l’Œuvre Notre Dame de Strasbourg. Plans de la façade + reconstitutions (modernes) par l’Œuvre ND.
1
YONNEL GHERNAOUTI, YG4 FÉVRIER 2019 À 04:54 / RÉPONDRE
Notre Frère Charles-B. Jameux a été l’élève de Jean Mitry (1904-1988) historien, critique et théoricien du cinéma et Léopold Schlosberg, directeur de production, à l’Institut des Hautes Etudes Cinématographique. Il a réalisé une grande carrière dans l’audiovisuel, notamment au sein de la télévision publique (ORTF, SFP).
Initié en 1977, Charles-B. Jameux a dirigé la revue de la Grande Loge de France « Points de Vue Initiatiques » (PVI) de 1989 à 2001.
En 2006, il publiait au Cerf, Coll. 7e Art, « Murnau ». Friedrich-Wilhelm Murnau (1888 – 1931), étant un cinéaste allemand, un des maîtres du cinéma muet, auteur, entre autres, de « Nosferatu le vampire ».
Il est aussi l’auteur de deux ouvrages « Franc-maçonnerie : temps, mémoire, symboles – Chroniques surréalistes et franc-maçonne » (DERVY, Coll. Pierre Vivante, 2017) préfacé par Jean-Pierre Lassalle et « L’art de la mémoire et la formation du symbolisme maçonnique » (DERVY, Coll. Petite bibliothèque de la franc-maçonnerie, 2014).
C’est dire qu’il est un des spécialistes de l’art de la mémoire.
L’ART DE LA MÉMOIRE A L’ORIGINE DE LA FRANC-MAÇONNERIE
SPECULATIVE ET SON ACTE DE NAISSANCE EN ECOSSE.
avecCharles-B Jameux – Ecrivain, Poète, Historien, chercheur, de la Franc-Maçonnerie, Directeur de la Collection« Pierre Vivante »aux Éditions Dervy, Ancien Grand-Chancelier de la Grande Loge de France.
1°- L’emprunt de la méthode maçonnique spéculative naissante à l’art de la mémoire.
2°- La nature et la datation en Ecosse du premier symbole maçonnique historiquement identifié.
Ainsi le mot du maçon (Mason Word) fonde la méthode initiatique pratiquée dans toutes les loges se référant à la tradition, souligne l’importance de l’oralité et met en évidence l’antériorité historique de l’art de la mémoire pour la transmission initiatique.‘’ Une découverte passionnante ’’
Le lieu : Hôtel les Abbatiales- Manoir de Kerdréan
Route de Baden Le Bono 56400
INSCRIPTIONS AUX RENCONTRES MACONNIQUES DE KERDREAN
Participation gratuite bulletin d'inscription sur demande par mail :
Soit : lesmegalithesauray.secretariat@gmail.com
Ou : courrierlafmaucoeur@gmail.com
LIRE :
LA VIE SPIRITUELLE AU-DELA DES RELIGIONS par André Vandamme
LA VIE SPIRITUELLE AU-DELA DES RELIGIONS
NOTE EDITEUR :
André Vandamme constate que les paradigmes sur lesquels reposent toutes les religions dites « chrétiennes » ne sont plus crédibles. Il déplore l acharnement de l Église à maintenir en l état une théologie et des dogmes qui, inventés par des penseurs d un autre temps, n ont rien à voir avec l enseignement spirituel que contiennent les évangiles. Il attribue la désaffection des paroisses à cette obstination, et rappelle ce pronostic du Maître : « Toute plante que n aura pas plantée mon Père sera déracinée » (Matthieu 15,13). L auteur, au cours d une série d entretiens, amène progressivement le lecteur alias son petit-fils à extraire le véritable message universel que contient l Évangile des attendus théologiques et dogmatiques élaborés dès qu il s est agit de faire du christianisme une religion au service de l empire romain. Cet octogénaire témoigne, en toute simplicité, de la façon dont il a tenté sa vie durant, avec l Évangile pour code de la route, de mettre les recommandations du Maître en pratique.
La fraternité est le lien existant entre les personnes membres de la famille humaine. La fraternité fait bloc avec la liberté et l’égalité, comme un diamant indestructible à plusieurs faces, mais un diamant pour qu’il brille de toute sa splendeur doit être poli, taillé, serti, c’est alors que mis en valeur il mérite d’être contemplé.
La fraternité doit donc faire l’objet d’un travail d’art, qui exige un travail quotidien, l’art royal est ainsi. Même si l’on considère l’homme bon par nature le lien qui réunit tous les hommes est une chaîne composée de multiples maillons différents. Je suis ce que suis et nul autre, différent mais aussi ton frère, ta sœur nous sommes de la même famille.
Toutes les traditions ont voulut s’arroger la propriété, le monopole de la fraternité, les philosophies, les religions, les mouvements de pensée. La fraternité cependant est sans nul doute ce qui fut le délicat à introduire dans le triptyque : Liberté, Egalité, Fraternité.
La première fraternité fut sans doute une fraternité de rébellion qui s’incarna le jour du serment du jeu de paume en 1789, elle était évoquée précédemment dans la constitution du Massachusetts en 1780. Pour certains elle prit sa source dans la religion chrétienne et le message du christ aimez-vous les uns les autres, est un message de fraternité. Mais la religion chrétienne n’a-t-elle pas fait un rapt sur la philosophie du miracle grec.
La fraternité a aussi son acceptation laïque dans les droits et devoirs de l’homme et du citoyen de 1795 : ne faites pas à autrui ce que vous ne voudrez pas qu’on vous fit ; faites constamment aux autres le bien que vous voudriez recevoir.Au siècle des lumières la fraternité pénétrera de plus en plus dans la société, pour devenir un acte, une obligation sociale, une morale universelle.
Comment s’étonner que la franc-maçonnerie ordre initiatique fraternel perpétue la fraternité parmi ses membres et envers tous les hommes, quelle fasse sienne la devise de la républicaine. Les francs-maçons travaillent à réunir ce qui est épars, à faire se rencontrer toutes les femmes et les hommes de bonne volonté, en son sein véritable centre d’union fraternel de tous ceux qui sans la franc-maçonnerie ne seraient ignorés.
Alors la fraternité est-elle un des substrats indispensables à l’émergence d’une tradition, d’une religion, d’une philosophie plutôt que la conséquence de celles-ci. Elle fonde, elle crée, elle institue, elle est lien entre les hommes nécessaires pour une vie bonne harmonieuse.
Nous avons le devoir de la faire vivre dans notre vie, dans nos chapelles, nos sociétés, elle est une voie vers la tolérance, elle rejette tous les crimes contre l’humanité, dans ces actes fermente la liberté des hommes, même un homme prêchant seul dans le désert a droit à la fraternité, il fait partie de la famille, sa parole est une parole d’homme.
Personne n’a le monopole de la fraternité, c’est bien commun de l’humanité, elle est comme l’eau qui coule de la montagne, une source d’union qui va remplir les fleuves qui se jetteront dans la mer des hommes, là où règne la fraternité, les hommes s’abreuvent d’amour.
JF.
EDITORIAL OUEST-FRANCE VENDREDI 15 FEVRIER 2019 CLIQUEZ SUR L'ARTICLE POUR AGRANDIR
Nous sommes ce que nous sommes, ce constat Lapalisse aurait pu le faire. Devons-nous succomber à la dictature de l’envie d’être autre ? C’est-à-dire un personnage de fiction, de désir, inspiré par nos pulsions. Ou peut-être choisir d’être ce que sommes et d’évoluer, de s’initier à nous-même, non pas de changer, mais de se changer.
Les initiés savent que de jour en jour ils changent, ils se libèrent de l’emprise de leur personnalité pleine de ses certitudes, ils s’ouvrent à autre chose, ils mettent en œuvre leurs aspirations profondes, en maitrisant sans les ignorer leurs passions, c’est le secret de l’ouverture de leur esprit et de leur cœur, ils gravissent peu à peu les marches, ils pénètrent dans le temple de leur être intérieur.
Les initiés font de plus en plus confiance en leur soi, ils sont sûrs de la force de leur soi, pour se libérer de leurs angoisses, ils ont appris à connaître la souffrance, mais aussi la joie, le bonheur même, ils peuvent affronter le monde tel qu’il est avec leur volonté.
Les initiés sont sur le chemin de la conquête de leur âme et du meilleur du monde son âme universelle. Ce sont des naïfs utopistes, des « gourmands » de l’amour fraternel. Ils veulent tout, avoir la conscience d’une certaine éthique, être altruiste, ils refusent l’oisiveté, le temps presse. Ils veulent êtres des artistes du monde, êtres dans le réel en même temps, pas des obscurantistes, être loyal avec eux-mêmes, refuser l’individualisme, être fort, être des vigies de l’harmonie, quelle vanité !
Pourquoi pas dirait Jacques : « Être cela une fois, une fois seulement beau et con (bon) à la fois. »
Ce n’est pas la même chose de voir la Lumière et de parler de la lumière, cela oblige au travail, cela nous oblige à apprendre à nous aimer, pour pouvoir aimer les autres, c’est cette voie de l’amour qui apporte la paix et la liberté. Cette paix intérieure qui est « l’Apatheia »d’Evagre Le Pontique.
JF.
Notes : Ce texte m’a été inspiré par la lecture du roman de Laurent Gounelle paru chez Calmann Lévy sous le titre « Je te promets la liberté.» Ainsi que quelques recherches sur les pères du désert en particulier sur Evagre le Pontique, qui fût peut-être un précurseur de la psychologie, il a été inspiré par la pensée d’Origène. Pour Evagre la vie spirituelle à pour objectif de se purifier intérieurement, se purifier de ses passions, de ses pulsions pour atteindre une plus grande charité.
Ce père du désert reconnait avec humilité : « La vie spirituelle est faite toutefois de va-et-vient entre ces deux étapes. On n’est jamais totalement libéré de ses passions, mais il peut y avoir des seuils, on devient plus libre à l’égard de ses passions, on entre dans une charité plus profonde envers les autres. »
Cet état pour Evagre est à la charnière entre la purification et la contemplation c’est « l’Apatheia »la paix intérieure.
Fuir le vice et pratiquer la vertu, maîtriser ses passions, cette maïeutique est un des buts de l’initiation maçonnique. Véritable travail de son soi et sur soi, véritable médecine du corps et de l’âme, à pratiquer avec mesure et humilité, pour atteindre une vie plus bonne, maintenant, une vie plus libre.
Les enseignements et l’exemplarité des pères du désert, ces professeurs de l’université de l’âme, sont des sources d’inspiration pour le franc-maçon désireux de s’élever vers les hautes sphères de la spiritualité, celle où le cœur et l’esprit règnent ensemble, et dépassent les limites de l’intellect.
Ainsi Evagre Le Pontique sert de guide à ceux qui cherchent la liberté intérieure.
Dorothée de Gaza nous enseigne cette spiritualité sans limites.
Isaac Le Syriennous incline à la pratique de la fraternité universelle.
Jean Climaqueavec son échelle mystérieuse, nous fait franchir les barreaux jusqu’à une forme de grâce, dont il faut savoir revenir avec douceur et humilité. Il est plus dur parfois de descendre que de monter. Ce n’est pas sans nous rappeler le fil à plomb du maçon.
Quand je m’adresse aux jeunes francs-maçons, ceux que nous appelons les francs-maçons ont souvent des cheveux blancs, ils étaient au midi de leur vie, quand le soleil est au plus haut, alors pourquoi frapper humblement à la porte du temple, pourquoi passer par la porte basse pour entrer dans la loge. Pour se relever un jour plus tard en pleine lumière, plus radieux, quand le bandeau, le voile des apparences est tombé.
Une nouvelle vie commence, quelle vie ? Une vie où les certitudes amassées sont inutiles, où les connaissances ne sont que des leviers vers la Connaissance. Ils n’apportent rien en loge, si ce n’est eux-mêmes, ils sont ni nus, ni vêtus.
Leurs parrains, leurs frères, ne leur ont pas tendu les mains, donné leurs cœurs, pour écouter le récit de leur vie passée, de leurs exploits éphémères, mais simplement pour écouter battre leur cœur, pour voir dans leurs sourires la joie fraternelle, et dans leurs yeux le reflet de leur âme, pour être ensemble avec eux dans la grande chaîne fraternelle qui attache les uns aux autres.
Alors mes jeunes frères osez, vous êtes chez vous, ouvrez votre cœur et votre esprit, regardez cette lumière qui passe par les fenêtres de votre loge, elle vient lentement lécher, réchauffer votre corps, élevé votre esprit.
N’ayez pas peur d’être vous-mêmes a dit un célèbre pasteur. Bientôt vous verrez se confondre vos vies, comme le dit Christian Bobin, le jongleur des mots du fond de son Creusot natal : « Il n’y a pas de vie spirituelle. C’est toute la vie qui est esprit, ou bien elle n’est qu’une affaire digestive ou culturelle. L’esprit est un travail de soi sur soi. Même en dormant il se poursuit. »
Alors mes frères faites de beaux rêves pour vous et tous vos frères en humanité, transportez vos rêves partout ou vous passez, c’est tout !
Le départ vers l’orient éternel d’un proche, d’un ami, d’un frère, nous plonge momentanément dans la tristesse, mais aussi dans l’espérance. Nous amène à une réflexion sur l’issue programmée dès notre naissance, de ce passage sur terre, avec toujours ces mêmes questions d’où je viens, qui suis-je vraiment et où je vais ?
Chacun face à lui-même, à sa conscience, à sa foi peut-être, sa croyance, son doute permanent, ou même s’il pense que le terme est définitif, qu’il n’y a rien de l’autre côté, autant de possibilités, d’hypothèses, d’absences de certitude, même pour ceux qui ont l’espace d’un instant aperçurent le tunnel lumineux et sont revenus parmi nous. Il faut pour tous affronter cette peur.
Prenant conscience que nous sommes une infime, une minuscule partie, des êtres vivants, du cosmos, une poussière qui s’agite. Mais aussi une force en puissance, qui évolue, se transforme, se métamorphose, sans arrêt, la vie quoi !
Cette vie visible dans nos gestes, nos actes, et cette vie invisible, la vie intérieure, qui est la vie réelle, loin des apparences. Cette vie intérieure qui se construit par un processus permanent : l’initiation, qui prend la forme d’une spirale ascendante, une spiritualité qui grossit le cœur. Marc Aurèle disait : « Tu existes comme partie : tu disparaîtras dans le tout qui t’a produit, ou plutôt, par transformation, tu seras recueilli dans sa raison séminale. »
Ce qui tend à démontrer que parvenu à un certain degré d’initiation, qui rapproche de la sagesse, sans doute au seuil de la mort terrestre. L’on peut concevoir que la mort n’est pas définitive, elle est une transformation, un passage d’un état à l’autre, donc la fin d’un cycle et le commencement d’un autre, sinon pourquoi l’espérance ?
L’homme s’inscrit dans la continuité du cosmos, de l’univers éternel, partie infime de cet univers pourquoi ne serions-pas nous mêmes éternels ?
La pensée de notre éternité nous permet d’aborder la mort sans peur, et sans le recours obligatoire à une croyance dogmatique, une doctrine du salut, mais simplement en développant, notre spiritualité, notre vie intérieure, en faisant grandir notre âme, qui prend alors de plus en plus de place dans notre corps et ne craint pas les maux de la chair.
C’est cette grandeur d’âme reconnue comme tel, qui fait dire aux francs-maçons que rien ne meurt, que tout est vivant.
Ainsi la mémoire des frères et des sœurs ayant rejoint l’orient éternel est toujours présente dans la chaîne d’union, elle fortifie cette chaîne, à l’image de l’acacia qui ne meurt pas, ou du grain de blé tombé à terre qui donne de nombreux épis de blé, ou de cette grenade arrivée à maturité qui explose et dont les pépins rouges du sang de l’amour se répandent sur toute la surface de la terre.
Il est des frères qui écrivent peu, qui ne font des planches trop longues, ni trop courtes. Ils tendent simplement leurs mains, ils donnent des sourires qui viennent de leur cœur. Ils savent quand il faut retourner leurs manches. Raymond faisait partie de ceux-là, je le vois encore au milieu des frères spectateurs, se saisir d’une masse entre ses mains, pour donner les premiers coups, en somme poser la première pierre du temple maçonnique Rennais rue de l’hôtel-Dieu.
Raymond mon frère tu as rejoint l’orient éternel. Mais le grain tombé à terre ne meurt pas, il donnera des milliers d’épis. La mort est un passage d’un état à un autre, d’où tu es maintenant Raymond tu participes encore au grand œuvre. Et tu seras toujours présent dans le cœur de tes proches et dans la chaîne d’union de ta loge.
Sans oublier qu’il a aussi écrit un très beau texte mélangeant réflexion et poésie : « Le vaisseau de feu », paru chez l’auteur en 1980.
Quand les chevaliers du Temple subirent la persécution, quelques échappés vinrent se réfugier en Ecosse, dans le petit village de Kilwinning, dans les Etats de Robert Bruce, qui les accueillit favorablement.
Ils fondèrent une Loge, dans laquelle ils conservèrent secrètement les mystères des Templiers, le dépôt sacré des vieilles traditions. Ce sont ces Templiers qui devinrent les fondateurs du Rite écossais. Le plus ancien Rite, celui d’Hérodom, possède à son siège central une charte octroyée par le roi Robert Bruce à la Loge de Kilwinning, la première du Rite écossais, la Loge-Mère.
Origène, citant Celse, dit que les peuples les plus sages sont les Galactophages d’Homère, les Druides des Gaulois et les Gètes ; ces derniers, établis sur le Pont-Euxin, sont appelés aussi Galactophages parce qu’ils ne se nourrissaient guère que de lait et de fromage.
C’est évidemment parmi ces sages qu’il faut chercher le fondateur ou la fondatrice d’une nouvelle congrégation qui va devenir une société secrète appelée le Rite d’Hérodom.
Il existe encore dans la Franc-Maçonnerie moderne un Rite dit d’Hérodom, qui est considéré comme la continuation directe du Rite qui a précédé tous les autres. On l’appelle aussi Rite de Kilwinning, et encore Rite ancien et de Perfection.
On a beaucoup cherché l’étymologie du mot Hérodom, sans rien trouver parce qu’on n’est pas remonté assez loin dans l’histoire des sociétés secrètes. On y retrouve le mot latin hœres, héritier, au génitif pluriel hœredum, et, pour comprendre la réelle signification de ce mot, il faut se rappeler que Junon est appelée Souveraine, Hera, en grec, et que ceux qui avaient hérité étaient appelés Hérès. Ceux qui servaient Junon étaient les Hérésides, et c’est de ce mot qu’on a fait héritier.
Des représentations symboliques en l’honneur de Junon étaient appelées Héréenes, d’où Hérodom.
Les initiés de Kilwinning donnaient le nom de Très-Sage à leur président.
Le rite d’Hérodom se compose actuellement de 25 degrés ; mais sa première classe, qui fut sans doute la primitive, comprend trois degrés comme les Mystères druidiques. Ce sont les trois degrés de l’Ecole Pythagoricienne.
Faisons remarquer que les Mystères sont toujours fondés par trois femmes : un triangle. Et c’est de là que vient l’idée du tré-pied des Prêtresses. Dans la langue germanique, trois se dit drey et pied fus. Voilà donc un nom, Dreyfus, qui a une haute signification mystique.
Cordialement.
Je suis d’accord avec ça et les Loges écossaises doivent encore travailler dans ce sens et des Loges en France font usage de l’art de la mémoire qui lui est plus ancien que le moyen âge …voir Simonides de Céos + ou – 500 av JC
c est très intéressent j’esp aire qu’orateur parlera de Mithraïsme, origine de la Franc maçonnerie Opérative
avent 1717, affaire d’Anderson
je suis a Genève autrement je participer avec grand plaisir a ce débat,
S.F.
Pourquoi pas ! mais il s’agit d’une intervention sur l’Art de la mémoire à l’origine de de la FM mais pas sur les origines opératives de cette dernière.
Si l’Art de la mémoire caractérise la méthode de travail des loges écossaises mi-opératives, mi-spéculatives du XVIIè sc., on peut supposer sans abus qu’il fût précisément la méthode de travail sur les chantiers du moyen âge.
De manière fort logique c’était le seul moyen, il était peu fiable d’user de documents papiers, tout le monde ne sait pas lire, le prix du papier et plus encore d’un codex était hors d’atteinte, malgré tout il fallait réaliser les ouvrages chaque jours et sans trainer selon l’appareillage décidé en loge.
A l’appui, on notera qu’à l’exception des dessins de Villard de Honnecourt et quelques autres très rares documents, il n’y a pas de plans des cathédrales.
« … A l’appui, on notera qu’à l’exception des dessins de Villard de Honnecourt et quelques autres très rares documents, il n’y a pas de plans des cathédrales…. »
Si à la Maison de l’Œuvre Notre Dame de Strasbourg. Plans de la façade + reconstitutions (modernes) par l’Œuvre ND.
Notre Frère Charles-B. Jameux a été l’élève de Jean Mitry (1904-1988) historien, critique et théoricien du cinéma et Léopold Schlosberg, directeur de production, à l’Institut des Hautes Etudes Cinématographique. Il a réalisé une grande carrière dans l’audiovisuel, notamment au sein de la télévision publique (ORTF, SFP).
Initié en 1977, Charles-B. Jameux a dirigé la revue de la Grande Loge de France « Points de Vue Initiatiques » (PVI) de 1989 à 2001.
En 2006, il publiait au Cerf, Coll. 7e Art, « Murnau ». Friedrich-Wilhelm Murnau (1888 – 1931), étant un cinéaste allemand, un des maîtres du cinéma muet, auteur, entre autres, de « Nosferatu le vampire ».
Il est aussi l’auteur de deux ouvrages « Franc-maçonnerie : temps, mémoire, symboles – Chroniques surréalistes et franc-maçonne » (DERVY, Coll. Pierre Vivante, 2017) préfacé par Jean-Pierre Lassalle et « L’art de la mémoire et la formation du symbolisme maçonnique » (DERVY, Coll. Petite bibliothèque de la franc-maçonnerie, 2014).
C’est dire qu’il est un des spécialistes de l’art de la mémoire.