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la Franc Maçonnerie au Coeur

la Franc Maçonnerie au Coeur

Un blog d'information, de conversations sur le thème de la Franc Maçonnerie, des textes en rapport avec la Franc Maçonnerie, comptes rendus et conseils de lectures.

Publié le par jean françois
OUVRIR SON ESPRIT

OUVRIR SON ESPRIT

 

 

Le manque d’ouverture d’esprit est reproché, comment parvenir à cette ouverture d’esprit, comment repousser nos préjugés, comment accueillir la pensée de l’autre sans la rejeter a priori, comment ne pas la considérer hostile sans l’avoir au préalable écoutée, comment réduire l’ego qui nous aveugle.

 

Cela passe avant tout par l’ouverture de son esprit, comment y parvenir, y a-t-il des préliminaires, des propédeutiques adaptées à cette démarche ?

 

Il faut sans nul doute savoir écouter son intuition, sa conscience, s’ouvrir à soi-même en toute humilité, faire un état des lieux de son être intérieur, reconnaître ses faiblesses, sa part d’ombre, descendre au fond de sa caverne intérieure, sans angoisse, pour y chercher la lumière éternelle qui brûle, qui brille au milieu de nos décombres, de nos encombrants inutiles et chaque jour faire grandir cette lumière, la porter enfin jusqu’au seuil de la caverne, elle jaillira de notre cœur jusqu’à nos yeux, le voile tombera, le monde réel apparaîtra, et nous verrons alors que cette lumière brille aussi dans les yeux de l’autre, de notre sœur, de notre frère en humanité. Ces lumières individuelles, se relieront entre elles pour former une grande lumière universelle.

 

L’ouverture d’esprit, l’ouverture de l’esprit, est donc une grande œuvre, une toile, une peinture dont la réalisation dépend de nous, de notre volonté, de notre compassion. Le poète André Breton disait en parlant de Yhane Le Toumelin nonne Bouddhiste, peintre et mère de Mathieu Ricard : « Le plus grand gré qu’on puisse lui savoir est de nous introduire en plein centre de cette vérité essentielle : la réussite d’une œuvre dépend de l’état intérieur supposant l’équilibre au plus haut degré de tension vers la sagesse de celui qui la crée. »

Yhane Le Toumelin et son fils Mathieu Ricard

Yahne Le Toumelin est née en Bretagne assise sur un rocher de la côte sauvage elle a dit : « j’écoutais le ressac qui psalmodiais : Lumière révèle-toi à mon cœur. » 

 

JF.

 

Les peintures sont de Yhane Le Toumelin

COMMENTAIRE SUR l'ARTICLE SPIRITUALITE SANS CROYANCE PAR LE FRERE CINCINNATUS

 

Un commentaire de notre Frère Cincinnatus

Que signifie ce titre, à savoir « la spiritualité sans croyance »
La chose serait elle possible ?
Et d’abord qu’est -ce que la spiritualité ?
S’il faut se fier au dictionnaire, la spiritualité se rattache à la religion, ce qui exclut à priori qu’elle puisse être « athée » et n’avoir aucun lien avec l’idée de Dieu et le salut de l’âme!
Me souvenant de mon cours de philo, c’est bien vieux, je me rappelle que notre « Maître », il méritait ce titre, nous expliquait la spiritualité par l’opposition entre la matière et l’esprit, mais pour nous qui étions tous de bons cathos à l’époque cet esprit ne pouvait être que …divin !.
Les choses auraient elles changé ?
Actuellement la mode est de prôner une spiritualité sans Dieu et sans religion, hélas, appartenant à une génération qui ne comprend pas ce qui pour elle est un paradoxe, je me demande bien ce que peut être cette spiritualité!
Pas vous ?
Chaque individu, j’allais dire chaque profane, peut avoir bien évidemment une vue personnelle sur la question, mais en va-t-il de même pour des Maçons, je ne le pense pas sinon la Maçonnerie risque de se voir reprocher d’user « de faux fuyants », voir « d’équivoques », sinon de « restrictions mentales »
En effet j’avais cru comprendre que la Maçonnerie, remontait aux constructeurs de cathédrales et que par conséquent elle était indubitablement déiste sinon même théiste.
Aussi, dire « qu’elle n’a pas de crédo » me trouble, quand on sait que les engagements des Maçons, du moins des réguliers, se prennent sous nos latitudes sur la Bible et qu’il est fait allusion en permanence à cette dernière lors du déroulement des différents rituels.
Pour avoir appartenu à une obédience du Sahel où Chrétiens et Musulmans partageaient avec bonheur les colonnes, je puis affirmer qu’aucun candidat athée n’aurait pu être admis dans l’Ordre.
Pire encore, jamais ce candidat n’aurait pu franchir la porte du temple car cela aurait constitué un véritable bras d’honneur fait aux volumes de la sainte loi, qu’il s’agisse de la Bible ou du Coran, et qui étaient exposés devant le plateau du Vénérable Maître.
Aussi cette spiritualité « new look » m’indispose et je pense qu’elle trouble sans doute aussi nombre de frères qui ne comprennent plus grand-chose à cette évolution plus ou moins revendiquée de la Maçonnerie !

 

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Publié le par jean françois
DESOBEIR, TRANSGRESSER...

DESOBEIR, TRANSGRESSER…

 

 

Les francs-maçons, adhérent de leur libre et pleine volonté à un ordre initiatique et fraternel, ayant pour but leur évolution vers plus de spiritualité, d’humanité. Ils s’obligent au strict respect des opinions de pensée, les différences enrichissent plus qu’elles ne divisent, ils sont animés d’un esprit de tolérance sans faiblesse, ils recherchent en toutes circonstances la vérité et la justice, ils font de la franc-maçonnerie un espace d’union fraternelle, ils s’interdisent dans leur logetoutes les discussions politiques ou religieuses, ils conservent néanmoins leur liberté  de pensée qui reste du domaine de l’intime.

 

Dans le fil de ces exigences, ils s’efforcent d’être des femmes et des hommes doux et bienveillants. Ils s’engagent par serment à respecter les lois de leur pays et leurs dirigeants pour la fonction qu’ils occupent. C’est dans les régimes démocratiques que la franc-maçonnerie peut s’exprimer et se pratiquer sans entraves.

 

Faut-il en conclure que les francs-maçons doivent renoncer à toute forme de désobéissance civilede transgression ? La désobéissance civile est-elle nécessaire pour faire avancer une société bloquée par des traditions dégradées, des pratiques injustes qui clivent, cassent le lien social, et la mène à la perte de ses valeurs, comme la liberté, l’égalité, la fraternité et la solidarité, valeurs reprises par la franc-maçonnerie.

 

A ce titre l’urgence écologique  génère de plus en plus de militants de la désobéissance civile et ce n’est pas nouveau, Adam, Thomas d’Aquin, David Thoreau, ont pratiqué la désobéissance civile. Les antiesclavagistes ont fait de même dans le temps où l’esclavage était admis.

Faut-il en toutes circonstances savoir écouter sa conscience par préférence aux lois de son pays ? La résistance à certaines lois est-elle injuste, les causes défendues par Martin Luther King, Nelson Mandela étaient-elles justes ? Les faucheurs anti OGM, les anti- nucléaire sont-ils des activistes farfelus, ils ont acquis parfois leur légitimité par des actions violentes, ils ont réveillé la société endormie dans ses dogmes et préjugés. Cela de mon point de vue ne justifie en rien la violence, je préfère l’engagement non violent de Gandhi, ou la vision d’unité de Mandela.

Pourquoi désobéir, transgresser, pour faire évoluer, pour accélérer quand c’est nécessaire un prise de conscience collective, pour sauver, conserver parfois nos valeurs éthiques contre une matérialité débridée, qui ne s’impose aucune limite, pas même la survie de l’humanité.

 

Il faut sans doute au point où nous en sommes, si nous voulons transmettre à nos enfants d’autres choses que machines et des robots, des sols bitumés, mais une planète où l’on distingue encore un lever de soleil, où l’on entend le chant des oiseaux, où l’eau pure coule de nos sources, où nos arbres verdissent nos forêts, où l’air est respirable. Sanctuariser une partie de notre terre, dans un projet plus ambitieux, plus transgressant que celui des parcs de bonne conscience, nos parcs naturels. Il faut comme le propose le biologiste Edward O Wilson, réserver la moitié de notre terre pour tous les êtres vivants, qui pourraient continuer à vivre au nom « d’une obligation morale transcendante envers le reste du vivant »

 

Tous les « intellectuels » de la planète se sont réunis le 31 janvier pour la 4èmenuit des Idées, pour réfléchir et apporter leurs contributions, leurs solutions, aux problèmes  de l’environnement et même de la politique.

Le constat est alarmant Alberto Manguel historien sud- américain à dit : « Avant la catastrophe était terrible, mais ponctuelle. Aujourd’hui l’humanité a un cancer généralisé et continue de fumer et de manger n’importe quoi. »

De surcroit on assiste à une retraite idéologique, il s’installe un dogmatisme des idées, jusque dans les universités, la liberté de penser, n’est plus que l’apparence d’une liberté, on s’autocensure par paresse sans doute. Il s’est installé comme une pensée unique, mondialisée, couplée avec une certaine nostalgie du passé, le c’était mieux avant.

 

Il est peut-être venu le temps désobéir sans violence, de transgresser pacifiquement, mais fermement, de prendre sa vie en main individuellement et de reconstruire un projet collectif plus humain, de redonner de l’espoir à tous, de créer du lien, de revigorer ce centre de l’union des hommes dont nous parlons tant et tant dans nos loges maçonniques.

 

JF.  

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Publié le par jean françois
L'EMOTION, L'INTUITION FEMININE

L’EMOTION, L’INTUITION FEMININE

 

 

L’initiation maçonnique se veut à la fois individuelle et collective. La connaissance de soi, son évolution, son perfectionnement  sont un indispensable travail, le chemin est long, exigeant, il faut de la persévérance dans l’action. Seul nous ne pouvons rien il nous faut humblement chercher le secours et l’aide des autres, sans la participation aux tenues, sans l’étude des rituels, l’initiation est incomplète.

 

Nous ne serons initiés que si nos sœurs et nos frères nous reconnaissent comme tels. Nous ne pratiquons pas le culte des légendes vivantes, nous nous référons à l’exemplarité des anciens initiés, la franc-maçonnerie n’est pas une secte.

 

Le culte des légendes vivantes mène au despotisme, car les héros aussi meurent, échouent, trahissent souvent. Il faut être acteur de son destin, chercher, pour trouver, frapper à la porte, pour rentrer en soi. Être conscient aussi qu’un changement social ne peut reposer que sur un seul être. Les femmes, nos sœurs, plus douces, plus inclinées vers la compassion, ont des révoltes moins brutales, elles sont à ce titre des exemples. 

Vandama Shiva dit : « Faire attention à la planète, faire attention à l’autre c’est cela respecter la démocratie, la culture. Nous devons aller vers un monde où hommes et femmes partageront cette responsabilité de préserver la vie. Il est nécessaire de rétablir un équilibre entre les deux au sein de la société pour la rendre plus harmonieuse. Gandhi par exemple quand il priait, demandait que soit renforcée la part féminine en lui, afin qu’il prête plus d’attention aux autres, qu’il montre plus de compassion. »

Il paraît que l’intuition est plus développée chez les sœurs, les femmes, rien ne nous empêche d’écouter plus souvent ce que nous dit notre cœur, notre intuition, est un guide, vers l’invisible, un éclaireur dans la nuit, l’intuition va au-delà des limites de notre raison, elle prolonge notre intelligence, elle libère nos émotions, elle est lumière dans l’obscurité.

 

JF.  

Vandana Shiva, née le 5 novembre 1952 à Dehradun (Uttarakhand), est une écologisteécrivaine et militante féministeindienne1.

Elle dirige la Fondation de la recherche pour la science, les technologies et les ressources naturelles (Research Foundation for Science, Technology and Natural Resource Policy). Elle a reçu le prix Nobel alternatif en 1993.

Après avoir obtenu une licence de physique en 1972, puis un master en 1974, à l'université du Panjab, à Chandigarh en Inde, Vandana Shiva poursuit ses études au Canada. Elle y obtient un master de philosophie des sciences à l’université de Guelph en 1977, puis un doctorat dans la même discipline obtenu en 1978 à l'université de Western Ontario. Elle a ensuite réorienté ses recherches dans le domaine des politiques environnementales à l'Indian Institute of Science2.

Elle est l'une des chefs de file des écologistes de terrain et des altermondialistes au niveau mondial, notamment pour la promotion de l'agriculture paysanne traditionnelle et biologique, en opposition à la politique d'expansion des multinationales agro-alimentaires et au génie génétique. Elle lutte contre le brevetage du vivant et la biopiraterie3.

Dès les années 80, elle a été très active dans le « Narmada Bachao Andolan » (Mouvement Sauvons le Narmada) qui s'oppose à la construction d'énormes barrages sur la rivière Narmadâ, barrages bouleversant les écosystèmes et obligeant aux déplacements de millions de paysans pauvres4

En 1991, Vandana Shiva fonde l'association « Navdanya », association pour la conservation de la biodiversité et la protection des droits des fermiers5

Tout en poursuivant sa lutte contre l'introduction des OGM dans son pays7, Vandana Shiva s'engage dans une forme d'activisme mondial en faveur de la paix, la biodiversité et du droit des peuples de disposer d'eux-mêmes.

  • En 2001, Vandana Shiva, avec quatorze lauréats du Prix Nobel alternatif ou du Prix Goldman, demande au Congrès mexicain la reconnaissance constitutionnelle des peuples autochtones et de leurs droits, au Mexique, en insistant sur leur rôle dans le développement et la conservation de la biodiversité naturelle et culturelle8.
  • En 2004, après deux ans de combat, Vandana Shiva obtient la fermeture de l'usine Coca-Cola du Kerala9.
  • Combat contre les OGM : sa fondation de recherche a surveillé les activités liées aux OGM depuis 1997 et mené une campagne anti-OGM au niveau national et international.

Source WIKIPEDIA

 

Pour Catherine mon amie…

Quatre années ont passé…

Et tu nous manques tant ! Tes conseils, tes sourires,
Tes sarcasmes parfois, et puis ta tolérance.
Nous maudissons ce jour qui nous priva de toi.
Ton absence est cruelle, il n’y a rien de pire,
Que devoir se soumettre aux dictats de l’absence.

Nous voici réunis, en prière, sous ce toit,
Et chacune et chacun, chaviré par l’émoi,
Se souvient en silence des moments d’autrefois.

Catherine, mon amie, je t’espère là-haut,
Penchée sur nos fardeaux, souriant de nos maux
De nos humeurs chagrines, de nos renoncements,
Et tandis que nos cœurs se tournent vers ta lumière
Tu sèmes dans nos âmes, en cette enceinte altière,
Des germes d’espérance, pour avancer encore
Jusqu’au bout de la nuit, jusqu’au fond du remord.

Ainsi rassérénés, et scrutant l’horizon
Où fusionnent nos rêves et nos désillusions,
Nous comprendrons enfin ton message d’amour,
Pour que nous soyons libres sous la lumière des jours…

Philippe Jouvert.

Avec l'aimable autorisation de l'auteur.

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Publié le par jean françois
NUIT DES LUMIERES, NUIT DU COEUR

NUIT DES LUMIERES, NUIT DU CŒUR

 

 

Les  francs-maçons sont les fils de la Lumière. De quelle lumière ? En frappant à la porte du temple nous sommes en pleine lumière, cette lumière artificielle qui n’éclaire que les trottoirs de nos villes, les étals des marchands d’apparence, les autoroutes de notre vie matérielle, où nous faisons file comme disent nos cousins Belges, nous sommes en pleine lumière et nous ne voyons rien. 

 

 

Nous sommes éblouis par cette lumière préfabriquée, comme des lapins égarés dans les phares de l’automobile qui ne freine pas, nous allons mourir écrasé par une nuit de lumières.

 

Quand soudain, par un pas de côté, nous entendons sonner à l’horloge de notre vie les douze coups de midi, nous avons plus ou moins quarante ans, depuis que nous avons vu la première lumière dans les bras de notre mère. Nous frappons à la porte du temple parce que comme l’écrivait Antoine de Saint-Exupéry : « Je suis profondément triste pour ma génération qui est vide de toute substance humaine. Qui n’ayant connu que les bars, les mathématiques et les Bugati comme forme de vie spirituelle, se trouve aujourd’hui plonge dans une action strictement grégaire qui n’a plus aucune couleur. (…) Deux milliards d’hommes n’entendent plus que le robot, ne comprennent plus que le robot, se font robots. (…) Il n’y a qu’un problème, un seul : redécouvrir qu’il est une vie de l’esprit plus haute encore que la vie de l’intelligence, la seule qui satisfasse l’homme. »

 

C’est sans doute pour cela à la recherche de cette vie que l’on frappe à la porte d’un temple, dans cette nuit saturée de lumières où l’on divorce des autres et de soi-même, comme l’on prend un deuxième ticket de métro avec l’illusion de changer de direction.

 

Alors un jour on décide d’arrêter ce voyage absurde, cette recherche des apparences, cette nuit des lumières, pour entrer dans la nuit du cœur où brille la Lumièreunique, véritable, celle qui brille sans arrêt, la Lumière éternelle, on entre dans cette nuit du cœur, de l’intelligence du cœur.

 

La franc-maçonnerie est unedes voies, des portes, qui permet de découvrir cette Lumière, feu invisible qui brûle en chacun de nous. Comme le disait encore Saint-Exupéry dans Citadelle : « rendre aux hommes une signification spirituelle, des inquiétudes spirituelles… » Pour savoir répondre aux seules questions qui en valent vraiment la peine : d’où je viens, qui suis-je, et où je vais ?

« On ne peut plus ! On ne peut plus vivre sans poésie, couleur ni amour. »(Extrait de sa dernière lettre du 30 juillet 1944)

 

 

JF.

Claude Léveillée
 

AVEC NOS YEUX
 

Paroles: Gilles Vigneault, musique: Claude Léveillée


Avec nos yeux, avec nos mains
Dont nous aurons été humains
Nous nous serons à peine vus
Nous serons-nous touchés? À peine.
Nous aurons mis tout notre enjeu
À ne pas être malheureux.
La roue ne cesse de tourner
Emportant gestes et regards
Dans un tourbillon d'infortune
Sans nous offrir un lendemain.
Fermés nos yeux, fermées nos mains,
Qui retrouvera les chemins
Par lesquels nous voulions surprendre
Le mot de passe de l'amour?
Nous aurons vécu sur la terre
Sans rien tenter d'un jour à l'autre
Pour apprivoiser le mystère
Nous serons passés au soleil
Sans jamais remarquer notre ombre
Et, les yeux secs et les mains blanches,
Nous sortirons de ce sommeil
Sans l'avoir comparé à l'Autre
 

 

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Publié le par jean françois
VIOLENCE ET DOUCEUR

VIOLENCE ET DOUCEUR

 

 

Dans un monde de violence, ou la compétition, la performance, la célébrité, sont les règles, la violence apparaît maintenant comme la seule manière de se faire écouter.

 

Les francs-maçons s’efforcent de fuir le vice et de pratiquer la vertu, dans la liste des vertus l’on trouve les cardinales, les théologales, mais aussi les plus modestes, la douceur en fait partie. Il faut malheureusement faire appel aux anciens pour retrouver le goût de la douceur, Voltaire disait : « La modeste douceur donne un prix aux vertus et sied à la valeur. »

 

La douceur est une vertu féminine paraît-il, mais les vertus ont- elles un sexe ? On oppose souvent la brutalité, la virilité à la douceur féminine, où se trouve la vérité qui elle n’a pas de sexe ?

 

 Les événements récents laisseraient à penser qu’il y a du courage dans la violence, ce serait facilement oublier que l’on s’abandonne à la violence, et que la douceur demande bien plus d’efforts et maîtrise, elle n’est pas une faiblesse, elle est mère de la bienveillance dont l’action est la bienfaisance. Elle installe la paix et l’harmonie intérieure loin des tumultes et des confusions, elle résonne dans l’âme.

 

Il y a de la sagesse, et de la force dans la douceur qui mène à la compassion et à l’amour de l’autre. La douceur s’oppose à la stérile brutalité. Cesare Pavese le poète, écrivain Italien, victime du fascisme à écrit :« Tu seras aimé le jour où tu pourras montrer ta faiblesse, sans que l’autre s’en serve pour affirmer sa force. » Avant de se suicider en 1950, il a laissé sur une table de son hôtel ces quelques mots : « Je pardonne à tout le monde, et à tout le monde, je demande pardon. »

 

Le philosophe André Comte Sponville nous rappelle également ce que disait Spinoza à propos de la douceur : « Le sage agit avec humilité et douceur. » Les francs-maçons qui recherchent dans leur démarche spirituelle initiatique une forme de sagesse, et de paix intérieure, pratiquent la douce bienveillance, il est écrit à peu dans leurs rituels cette injonction : Efforce toi de faire le bien que tu voudrais que l’on te fasse.

 

La politique, est paraît-il brutale, ses acteurs manquent souvent de modestie, s’ils pouvaient introduire un peu de douceur, de bienveillance, de générosité, de respect envers les plus faibles, je pense que cela apaiserait la violence. « Souvent la douceur des paroles employée à propos, a triomphé là où la violence aurait échoué. » Appolonos de Rhodes.

 

L’exemple de l’écoute de leurs frères en loge donné par les francs-maçons est de nature à apporter de la douceur dans les rapports humains. Les exercices spirituels pratiqués également en loge font une place à la douceur, à cette vertu modeste mais qualifiée d’invincible par l’empereur philosophe Marc Aurèle.

 

JF.

 

« Vous êtes plus forte que moi.

  • Non, je crois que c’est vous le plus fort.
  • Vous vous trompez, parce que vous êtes douce ; et qu’il n’existe rien de plus fort au monde que la douceur.

Dialogue dans le film : La Colline de l’Adieu de Henry King 1955.

 

Pour continuer en douceur vous pouvez lire :

 

 Puissance de la douceur  de Anne Dufourmantelle, aux Éditions Payot.         

 

Éloge de la douceur de Aurèlie Godefroy Éditions de l’Observatoire.                                                                       

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Publié le par jean françois
LA SPIRITUALITE SANS CROYANCE

LA SPIRITUALITE SANS CROYANCE

 

 

Les francs-maçons en particulier en France se reconnaissent comme membres de plusieurs chapelles, ils les appellent obédiences, celles-ci regroupent les loges en général dans ce qu’ils qualifient de Grande Loge. Ils affirment donc à l’exception de quelques loges dites « sauvages », leur affiliation à une puissance administrative, un corps maçonnique, qui gère les problèmes matériels de chaque association, parallèlement les obédiences insufflent une spiritualité que l’on peut qualifier de commune à chaque loge.

 

 

Cela peut induire une certaine confusion par ce mélange de matérialité toute administrative et la recherche de spiritualité des membres. Les hiérarchies d’honneur ou administratif ne font pas toujours bon ménage avec les hiérarchies spirituelles difficiles à évaluer.

 

Peut-il y avoir une spiritualité, une démarche initiatique sans croyance, sans référence à un où des dogmes, cette question divise les hommes et les francs-maçons qui sont reconnus comme tels.

 

La croyance est souvent assimilée à une religion, une croyance, une foi, pourtant le terme de religion dans son sens premier relie tous les hommes entre eux, il présente donc un caractère universel. Les francs-maçons revendiquent aussi le caractère universel de leur démarche initiatique, ils vont jusqu’à donner à la franc-maçonnerie le nom de religion universelle, naturelle, reliée à une tradition primordiale englobant toutes les formes de recherche spirituelle, la franc-maçonnerie a vocation à réunir ce qui est épars. 

 

Les francs-maçons n’ont donc pas de « credo »ils puisent le meilleur de toutes les traditions, faisant de la franc-maçonnerie un centre d’union fraternel et spirituel. Ils ne cherchent pas avec l’initiation à sauver leur âme dans un autre monde, pas de doctrine du salut, un travail au présent. La foi maçonnique est une affirmation dans la conscience spirituelle de l’homme et sa possibilité de perfectionnement.

 

Les francs-maçons pratiquent un détachement progressif de la matérialité au profit de la spiritualité, porteuse d’harmonie pour une vie bonne.

On peut tracer des parallèles entre la recherche d’une praxis philosophique ou la spiritualité religieuse, la forme invisible de la religion comme la Kabbale, le Soufisme, ou la gnose. La franc-maçonnerie est à la fois une spiritualité collective et individuelle. Le travail sur soi-même mène à la connaissance de l’autre.

 

La pratique maçonnique n’empêche nullement la croyance et la pratique religieuse, comme celle-ci n’est pas indispensable. Il ne saurait donc normalement y avoir des querelles entre foi religieuse et démarche spirituelle maçonnique, pour peu qu’il n’y ait de part et d’autre aucun cloisonnement, aucun intégrisme, aucun désir de prosélytisme. Croyance et spiritualité, font appel à ce que François Mitterrand appelait « les forces de l’esprit. »

 

JF.  

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Publié le par jean françois
D'UN PROLOGUE A L'AUTRE

D’UN PROLOGUE A L’AUTRE

 

 

La huppe, oiseau de l’invisible, oiseau de Salomon, guide des oiseaux vers les hauteurs célestes de la spiritualité, après avoir fait le chemin dans la profondeur des cœurs, le vol de la huppe s’élève lentement, humblement vers la lumière qui brille au sommet de la montagne.

 

Elle est le guide de ceux qui renoncent à l’ego qui gonfle sans cesse les voiles de l’obscurité. Le guide de ceux qui déchirent le voile, laisse tomber le bandeau pour demander la lumière. Le guide de ceux qui écoutent le chant mystérieux, le cantique des oiseaux, qui résonne aux portes de notre cœur, ce cantique de l’envol, de l’éveil spirituel.

Le prologue du cantique des oiseaux, rejoint le prologue de l’évangile ésotérique de Jean, le livre ouvert sur l’autel des serments dans de nombreuses loges maçonniques, sur le livre descend le souffle qui vient des hauteurs, soulève la poussière pour laisser apparaître la Lumière véritable, celle qui éclaire l’homme.

 

En toutes choses il y a un commencement, puis une route, une évolution, les chevaliers de l’esprit pourront franchir les vallées, car ils sont dans le désir du beau, du vrai, ils trouveront la source de la plénitude du bien, ils regardent le vol mystique de la huppe qui monte vers le ciel au-delà du visible.

 

Dans le prologue du cantique des oiseaux de Attâr, comme dans le prologue de l’évangile de Jean, il y a un fil entre l’homme et son désir de spiritualité. Il y a une source d’où jaillit la grande lumière.

 

JF.

 

 

 

 

D'UN PROLOGUE A L'AUTRE

Extrait du Cantique des oiseaux, prologue, distiques 705-712  de Attâr Poète Iranien

J’ai survolé longtemps les plaines et les mers J’avançais pas à pas, la tête dans les cieux 

J’ai franchi les montagnes, les vallées, les déserts J’ai parcouru un monde dans le temps du déluge 

J’ai fait bien des voyages auprès de Salomon Arpenté maintes fois la surface du globe 

Ainsi donc, moi je sais qui est mon Souverain Je ne peux pourtant pas aller seule vers lui 

Mais si vous devenez mes compagnons de route Vous trouverez accès à Son intimité 

Il faut vous libérer de votre égocentrisme ! Subirez-vous longtemps votre absence de foi ? 

Qui renonce à sa vie gagnera sur lui-même Dans la voie de l’Aimé qui est source de vie Il sera au-delà et du bien et du mal 

Donnez donc votre vie et entrez dans la danse Qui à ce seuil royal finit en révérence 

 

Extrait Prologue de l’évangile de Jean

 

  1. Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu.
  2. Elle était au commencement avec Dieu.
  3. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle.
  4. En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes.
  5. La lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue.
  6. Il y eut un homme envoyé de Dieu : son nom était Jean.
  7. Il vint pour servir de témoin, pour rendre témoignage à la lumière, afin que tous crussent par lui.
  8. Il n’était pas la lumière, mais il parut pour rendre témoignage à la lumière.
  9. Cette lumière était la véritable lumière, qui, en venant dans le monde, éclaire tout homme.
  10. Elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle, et le monde ne l’a point connue.
  11. Elle est venue chez les siens, et les siens ne l’ont point reçue.

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Publié le par jean françois
Saadi dans un jardin de Roses crédit attribué à Govardhan

Saadi dans un jardin de Roses crédit attribué à Govardhan

LE LANGAGE DES OISEAUX

 

J’ai lu quelques œuvres sur la langue des oiseaux, cette langue secrète connue des poètes, des alchimistes, des rêveurs, des naïfs, des francs-maçons de tous les chercheurs de lumière, soucieux de ne pas être éblouis.

Cette langue se mêle souvent à celle des anges, qui nous gardent de nos errances, elle chemine en nous avec notre conscience, elle l’élève, elle est liberté, elle ouvre les portes de notre et de notre cœur.

 

Les mots qui la composent s’épellent peu à peu comme un pépiement subtil qui remplit l’air, ces mots tombent en volutes comme des plumes légères, qui se collent au bord de nos lèvres où passe le souffle de notre cœur.

 

Si l’on prend le temps d’écouter le chant des oiseaux, d’apparence inutile et superflu, il créé l’harmonie, le mouvement, l’évolution, monte comme une force vers les cieux. Il donne sa vigueur au colibri, sa majesté à l’aigle. Plus besoin alors des livres de papier, nous pouvons déployer nos ailes vers la liberté. Avec ces chants de vie, les francs-maçons réapprennent à voir la lumière véritable, la grande lumière qui commence à paraître. 

 

C’est dans l’observation constante des merveilles de la nature bienfaisante, que se trouve la fontaine éternelle de jouvence. Quoi de plus beau que la musique des oiseaux dans un jardin parsemé de roses, où les yeux s’ouvrent enfin, où commence l’épopée spirituelle sans limites, vers notre âme et vers les autres.

 

C’est ce langage des oiseaux qui a été sublimé par Attâr le poète Iranien :

 

« Personne ne connaît mon langage et mes mots. C’est la langue des oiseaux, tu es leur Salomon. Ce poème qui de moi jaillit, est paradoxe. Cette parole est le vrai et tu en es la preuve (18) »

 

JF.

 

Demain d’un prologue à l’autre….

 

 

Le cantique des oiseaux de Attâr à été traduit par Leili Anvar diplômée de l’ENS Docteur es études Iraniennes.

Leili Anvar

Leili Anvar

 Voyage de l’âme vers l’Être suprême

Il faut, pour aborder Le Cantique des oiseaux, oublier ses repères, laisser son âme s’envoler vers des contrées inconnues. Avec humilité… Humilité face à une langue nouvelle dont les métaphores sont souvent teintées de larmes et de sang, humilité au cœur d’un texte où poésie et mystique sont intimement mêlées. Mais quelle aventure exaltante ! 

Brûlés par le désir de trouver leur Roi, tous les oiseaux du monde se réunissent, et guidés par la huppe, messagère de Salomon, ils décident de s’envoler vers Sîmorgh, l’Être divin, qui vit sur les hauteurs du mont mythique Qâf.
La Huppe connaît le long et difficile voyage, elle en sait les dangers et les épreuves. Il faudra traverser les sept vallées successives du Désir, de l’Amour, de la Connaissance, de la Plénitude, de l’Unicité, de la Perplexité, du Dénuement et de l’Anéantissement, pour parvenir enfin jusqu’au Trône royal.

 

Note de l’éditeur Diane de Selliers Texte de Farîd od-dîn Attar. Traduction par Leili Anvar

 

Le Cantique des oiseaux, poème écrit en persan à la fin du siècle, chante le voyage de milliers d'oiseaux en quête de Sîmorgh, manifestation visible du Divin. La huppe, messagère de Salomon, les guide et les encourage en leur racontant des histoires de sagesse puisées parmi les classiques de la littérature profane ou inspirées du Coran. Chef-d'oeuvre de poésie mystique, Le Cantique des oiseaux est un récit initiatique : chacun peut voir dans les oiseaux le reflet de lui-même, à travers le prisme de ses propres expériences et de ses quêtes intimes. Chacun peut se perdre dans les sept vallées traversées par les oiseaux, pour mieux se retrouver. La traduction de Leili Anvar parvient par son souffle à rendre cette ascension spirituelle lumineuse, vibrante et universelle, fidèle à la lettre et à l'esprit d'Attâr.

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Publié le par jean françois
BILLET DE RETOUR

BILLET DE RETOUR

 

 

Partir et revenir, partir loin et revenir à soi, en soi. C’est le plus grand et merveilleux voyage, celui qui remplit la vie des songes les plus beaux, au-delà de la découverte, la redécouverte de l’essentiel, de l’essence. L’expérience de l’ailleurs qui ramène à soi.

 

Partir pour conquérir chercher l’autre, ou sa liberté, celle qui ne vit que quand on la cultive soigneusement, comme un jardin de l’extra ordinaire, comme un chemin que l’on débroussaille chaque jour des ronces de la souffrance.

 

Partir pour éprouver le désir du retour à soi, à l’autre moi, au retour vers les autres, est une joie.

 

Partir, revenir, pour trouver sa liberté.

 

Partir, revenir…

 

JF.

BILLET DE RETOUR

EPILOGUE OU PROLOGUE

 

« Le seul véritable voyage, le seul bain de jouvence, ce ne serait pas d’aller vers de bouveaux paysages, mais d’avoir d’autres yeux, de voir l’univers avec les yeux d’un autre, de cent autres, de voir les cents univers que chacun d’eux voit, que chacun d’eux est. »

 

Marcel Proust.

 

Ces quelques lignes de Marcel Proust sont placées en ouverture du dernier Roman de Laurent Gounelle paru chez Calman Lévy  sous le titre : « Je te promets la Liberté. »

A lire sur le conseil de Rémy Le Tallec contributeur du Blog.

 

NOTE EDITEUR

 

Avec son nouveau roman à suspense,  Laurent Gounelle vous entraîne au cœur d’une  histoire exaltante dans laquelle  vous allez vous perdre… et vous retrouver.
  

Imaginez  : votre employeur vous laisse dix jours pour sauver votre poste et, le soir même, votre conjoint vous laisse entendre que votre couple n’en a plus pour longtemps… Dans les deux cas, on vous reproche votre personnalité, mais qu’y pouvez-vous  ?
Lorsqu’un ami vous parle d’un homme mystérieux, membre d’une confrérie très secrète détentrice d’un savoir ancestral, qui a le pouvoir d’installer en vous une toute nouvelle personnalité, la perspective est peut-être tentante…
 
C’est ce qui arrive à Sybille Shirdoon, l’héroïne de cette histoire  : confrontée à l’échec, à la séparation, à la trahison, mais aussi au bonheur, à la joie, à l’amour, elle s’embarque alors dans un chemin extraordinaire vers la découverte de soi et des autres.

BILLET DE RETOUR

 

 

 

Joachim DU BELLAY
1522 - 1560

Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage

Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage,
Ou comme cestuy-là qui conquit la toison,
Et puis est retourné, plein d'usage et raison,
Vivre entre ses parents le reste de son âge !

Quand reverrai-je, hélas, de mon petit village
Fumer la cheminée, et en quelle saison
Reverrai-je le clos de ma pauvre maison,
Qui m'est une province, et beaucoup davantage ?

Plus me plaît le séjour qu'ont bâti mes aïeux,
Que des palais Romains le front audacieux,
Plus que le marbre dur me plaît l'ardoise fine :

Plus mon Loire gaulois, que le Tibre latin,
Plus mon petit Liré, que le mont Palatin,
Et plus que l'air marin la doulceur angevine.

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Publié le par jean françois

Bonjour je serais de retour après heureux après un beau voyage... le 3 

A bientôt 

JF

RETOUR

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