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la Franc Maçonnerie au Coeur

la Franc Maçonnerie au Coeur

Un blog d'information, de conversations sur le thème de la Franc Maçonnerie, des textes en rapport avec la Franc Maçonnerie, comptes rendus et conseils de lectures.

Publié le par Jean-François Guerry
Pic de la Mirandole

Pic de la Mirandole

LE PHÉNIX DE LA RENAISSANCE – PART – IV-

La conclusion.

 

 

Vouloir conclure une petite série d’articles sur Pic de la Mirandole, c’est comme prétendre avoir pris connaissance d’une encyclopédie et la fermer, ce serait contraire à la pensée de ce grand humaniste. Pic est l’homme des pensées qui l’ont influencé, qui l’on construit.

Pic c’est cette capacité de recevoir la lumière, le moindre rayon de celle-ci lui ouvrait des portes, et surtout la porte de son être intérieur. À chaque fois sa pensée est une bataille gagnée contre l’ignorance c’est-à-dire le fanatisme. Cet homme si jeune a reçu le souffle du Miracle Grec, de la philosophie antique Platon, Aristote et Plotin sont ses familiers. Ils sont les racines qui ont fait naître en lui l’arbre de la vérité et ses fruits de la connaissance. Ses écrits son évangile de la liberté humaine, cette liberté qui conduit à la joie de la Fraternité.

 

Verena von der Heyden Rynsch cite Johan Herizonga qui voyait dans les paroles de Pic : « Un hymne à la grande et nouvelle joie terrestre », une joie capable de faire grandir tous les cœurs.

Françes Yates dans Science et Tradition Hermétiques- Paris Alia 2014 dévoile avec Pic : « La magna carta de la magie rinascimentale » c’est-à-dire la grande charte de la magie, la magie étant souvent assimilée à cette époque à l’alchimie. C’est-dire l’intérêt de Pic pour l’ésotérisme médiéval, combattu par l’église. Pic a été mis à l’index comme Giordano Bruno, qui a été condamné, supplicié, mis au bûcher. Nombreux furent les combattants de la Liberté qui payèrent de leur vie même, au minimum ils furent mis comme Pic au ban de l’académie et de l’église, sacrifiés pour leur foi en l’homme.

Pic est l’homme de toutes les natures, les croyances, l’homme tolérant constructeur de lui-même et de sa destinée.

 

Plus de 530 ans le désir d’universel de certains semble toujours irréalisable, les dictatures politiques et religieuses mettent leur chape de plomb sur les hommes. L’actualité récente et actuelle témoigne de notre incapacité à faire régner la lumière de la liberté. Les dogmes, les fanatismes font pression sur le monde libre.

 

Le jeune Mirandolain le Phénix de la renaissance aurait-il été empoisonné pour rien ? On mesure quand sur l’échelle du temps le progrès accompli par l’église chrétienne qui est passée du massacre de l’inquisition à l’œcuménisme, bien d’autres religions ont encore à faire ce chemin.

Est-ce pour cette raison que Pic a aspirer à rejoindre à l’instar de Sénèque et Cicéron son oïtium sa retraite spirituelle en s’éloignant du monde. Pic s’est adonné à la contemplation de l’Un Bien comme le préconisait Plotin. Il en témoigne dans son ente e uno il atteint la profondeur de la vérité, il constate que peut à peut l’âme s’élève spirituellement pour s’unir avec l’Un Bien, pour lui rester chrétien profondément l’Un c’est Dieu. Il aspire à devenir une belle âme, il avait reçu tant de lumière lors de ses travaux et recherches qu’il devenait lui-même illuminé, ce Phénix brûlant d’amour.

Pic par la grâce de ses connaissances se libère, oiseau lumineux il vole parfois au-dessus de la terre.

Il est celui qui ouvre les portes par lesquelles vont entrer les lumières, il réussit parfois à r. éunir les contraires, les différences.

La seule croisade de Pic c’est une croisade pour la grandeur et la dignité de l’homme, pour sa liberté. Il est un Phénix symbole de l’harmonie et de la concorde perpétuelle.

 

                                            Jean-François Guerry.    

Notes complémentaires: 

" Le discours de Pic (sur la dignité de l'homme trouve en lui son chantre éblouissant. Il n'est rien de grand sur la terre sinon l'homme".

PIc à un sens authentiquement platonicien des concepts de transcendance et de participation.

À la renaissance l'homme cherche à pénétrer le mystère de la nature pour pénétrer à travers elle le mystère de l'homme. L'idée de la nature se pare des couleurs du mystérieux et du beau. L'imagination esthétique intervient alors autant que l'entendement. Ernst Cassier: écrit ce processus de sécularisation  s'achèvera finalement lorsque la révélation du livre de la nature sera opposée à la révélation biblique.Mais on ne saurait le nier, la conviction que le livre de la nature est écrit en nombres et figures mathématiques a l'un de ses racines dans la croyance en la beauté de la Nature et en l'harmonie de tous ses rapports.

ET LA PUISSANCE DES CHARS ÉCRASE LA LIBERTÉ
LE PHÉNIX DE LA RENAISSANCE - PART- IV - La Conclusion

Un texte d'un lecteur du Blog F R M.

Les siècles passent, le monde ne change pas !

 

Surprise hier en achevant la lecture d’un livre offert par un frère éditeur, livre intitulé « L’impossible victoire- Essais sur le Donquichottisme » de Louis LEFROID.

 

Aux pages 108 et 109 il cite le livre de Pierre MOINOT « Jeanne d’Arc » :

 

Si la lumière triomphe des ténèbres par droiture et par pureté, d’autres ténèbres reviennent, tu comprends, ma sœur, inlassablement : J’avais oublié que les ténèbres reviennent. J’avais oublié quel mal se loge en pouvoir et puissance ».

Mais pourquoi ceux qui ont pouvoir et puissance devraient-ils désapprendre l’amour ? dit l’homme, au regard clair.

Parce qu’ils ont besoin que tout soit à leur obéissance, jusqu’aux âmes, parce que pour exister ils doivent brûler tout ce qui se rebelle, ce qui s’insurge, ce qui refusera toujours de plier. »

 

Louis LEFROID continue en écrivant : « C’est le cas de tous les dictateurs qui se posent souvent en sauveteurs de leur patrie mais n’ont d’autres but, sous prétexte, que de l’asservir à leur volonté de puissance et gloire personnelle. »

 

D’actualité avec POUTINE

 

Le 10 mars 2022

F R M.

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Publié le
INFO
Le dernier Cahier de l'Alliance est paru à ne pas manquer dès lecture je reviens vers vous pour une recension complète 

Jean-François Guerry.

 

DE PARAITRE-

Chemins et voyages

soi, l’autre …et l’infini pour horizon

Chemins et voyages sont au coeur de la démarche initiatique, avec soi, l’autre et … l’infini pour horizon.

La marche n’est jamais solitaire - même si elle en a l’apparence - d’autres ont marché avant nous, ont balisé le chemin, c’est cela la Tradition !

En chemin, l’initié apprend que la voie intime est parfois labyrinthique, il faut savoir se perdre pour se retrouver.

Qu’est-ce que le voyage sinon une sortie de soi, une liberté, une migration ? Mais aussi une philosophie et une démarche spirituelle, comme dans le pèlerinage.

La marche, comme métaphore de la pensée, ne vaut que par l’orientation et la rencontre, cette rencontre qui, dans l’expérience maçonnique, porte le beau nom de fraternité.

… Et l’infini pour horizon ! Cet horizon que l’on croit proche et qui s’éloigne au rythme des pas du marcheur.

Une seule exigence pour les pèlerins que nous sommes : marcher pour ne pas s’assoupir. Ultreïa !

Au sommaire

Fred PICAVET, Invitation aux voyages

François-Xavier TASSEL, « Voyage, voyage(s)…»

Bruno PINCHARD, Voyage dans l’univers de La Divine Comédie,

Philosopher à la lumière de Dante

Gérard LUJAN, Tout voyage est une poétique en marche

Annick DROGOU, Cheminer en labyrinthe

Richard BACIN, Voyage et chemin dans le Japon ancien

Jean DUMONTEIL, Méditation sur le chemin

« Cahiers de L’Alliance » n°11, Chemins et voyages, Ed Numérilivre,

Paris, février 2022, 116 pages, 18 €. – abonnement un an, 3 numéros, 48 €.

A commander sur www.eosphoros.fr ou www.numerilivre.fr

Au rythme de 3 numéros par an, les Cahiers de L’Alliance sont édités par la Loge nationale de recherche de la Grande Loge de l’Alliance Maçonnique Française.

Directeur de la rédaction : Jean DUMONTEIL - Rédacteur en chef : Jean-Claude TRIBOUT

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Publié le par Jean-François Guerry
Roland Magdane 1981

Roland Magdane 1981

Faut-il le rire de tout ? Le rire est le propre de l'homme alors ? Un lecteur régulier du Blog nous propose la lecture ou la relecture d'un morceau de notre architecture, par un humoriste.
Ne méprisons pas les humoristes certains dirigent des nations, ce ne sont pas les plus mauvais dirigeants. D'autres qui nous paraissent très sérieux s'avèrent incapables de visions à long terme, le bout de leur doigt est souvent leur vision de l'avenir.
Dans une société où personne n'est capable d'humilité les humoristes apportent une vision de la vérité, soyons sérieux ! Mes excuses avec cette intrusion de la dérision dans ce Blog quoique ! 
Jean-François Guerry. 

Année 1981

Vidéo prémonitoire de Roland Magdane dont l’intégrale est transcrite dans le texte ci-dessous.

                                           <<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<

Les Rois des Fous !!!!!

Le Monde est devenu un grand hôpital psychiatrique, où les Fous se promènent en liberté.

Chaque Pays a élu son chef : Le Roi des Fous !! Et pour que les Rois ne S’ennuient on leur donne des jouets, des petits soldats, des camions, des canons et les Fous du Monde entier comparent leurs jouets : tu as vu mon sous-marin, tu as vu mon canon comme il tire bien !!!!

 

Le soir ,ils jouent très tard, ils font la bombe, ils poussent leurs petits soldats qui tombent sous les billes, quand il n’y en a plus on les remplace, et les Rois des Fous échangent leurs jouets, je te prends ton pétrole, et je te passe ma bombe à neutrons, d’accord, files-moi ton uranium, je te filerai mon camion de petits soldats et puis, il y a des Rois qui n’ont rien à échanger,, ils n’ont pas de jouets, même pas de quoi manger, à 4 heures, ils n’ont qu’un petit goûter,  à partager en 3, ils vivent en Tiers, C’est le Tiers Monde !!!

Ils trainent derrière eux, avec une ficelle, un lapin qui joue du tambour avec une brosse à dents, et en les voyant passer, les Rois des Fous du Monde entier, leur jettent pour s’amuser des petits noyaux d’olives nucléaires !!! Et puis de temps en temps, arrive un Docteur qui vient soigner les Fous, on l’appelle : Prix Nobel de la Paix, on lui met une médaille sur le cœur  qui brille au soleil, pour qu’on voit bien l’endroit ou il faut tirer pou le tuer !!! Et la vie continue.

 

Les Rois du Monde entier, s’entourent de débiles, qu’ils choisissent eux-mêmes : le 1erdébile :Finance !! Le débile des Armées !!! Cela s’appelle un gouvernement , et dans le Monde entier, le débile donne des conseils aux Rois des Fous, pour gouverner les CONS, et ne cherchez pas, les CONS , c’est toujours nous !!!

Si tous les CONS du Monde entier, voulaient se donner la main, on obligerait les Fous à casser leurs jouets, leurs canons, leurs chars, et enfin, nous pourrions nous promener en PAIX, sur les jardins de la Terre, qui sont si jolis, quand on n’y fait pas la guerre !!!!

 

Traduction écrite de la vidéo de Roland Magdane, datant de  1981

Roland Magdane 2021

Roland Magdane 2021

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Publié le par Jean-François Guerry
Jean- Claude Sitbon à l'institut Maçonnique de France

Jean- Claude Sitbon à l'institut Maçonnique de France

Jean-Claude Sitbon

 

Jean-Claude Sitbon est écrivain – conférencier, spécialiste reconnu du Rite Écossais Rectifié qu’il pratique depuis plus de vingt années.

En 2009, il fonde et depuis anime le Cercle d’Études et de Recherches sur le Rite Écossais Rectifié (CERRER), situé à Marseille, dont les travaux visent à approfondir l’histoire des origines, de la structuration et de l’évolution de ce rite maçonnique ainsi que l’étude de sa symbolique.

J.-C. Sitbon est l’auteur de L’aventure du Rite Écossais Rectifié qui est le titre générique de ses deux premiers ouvrages publiés fin 2012 et début 2013. Le Tome I, intitulé Approche historique suivie de l’étude de deux correspondances et d’un discours de Jean-Baptiste Willermoz, présente un panorama complet de l’histoire de ce rite et commente plusieurs manuscrits significatifs de la pensée et de la doctrine de Jean-Baptiste Willermoz, principal architecte du Rite Écossais Rectifié.

Le Tome II De Tubalcaïn à Phaleg se focalise sur un évènement qui fit grand bruit au sein de la Maçonnerie de l’époque : la substitution emblématique, en 1785, de Tubalcaïn par Phaleg en tant que « patron » du grade d’Apprenti du Rite Écossais Rectifié.

Le troisième ouvrage de J.-C. Sitbon, Hiram – Exégèses bibliques et maçonniques du mythe fondateur de la Franc-Maçonnerie, publié en octobre 2014, est consacré à l’étude en profondeur du héros légendaire de la franc-maçonnerie qu’est Hiram Abif.

COMMUNIQUÉ

CONFÉRENCES de Jean-Claude Sitbon.

 

Jean-Claude Sitbon après une interruption due aux problèmes sanitaires, reprend son cycle de conférences dans toute le France et même à l’étranger.

Spécialiste du Rite Écossais Rectifié, mais pas seulement, son ambition est de transmettre ses connaissances. La qualité, de ses conférences est due à la rigueur de ses recherches, il aborde à la fois les sources historiques de la Maçonnerie, mais aussi et surtout il promène son regard affuté sur les symboles maçonniques et les idées qui sont sous ses symboles. Sur son Rite il a un regard universel, ses conférences s’adressent donc à l’ensemble des sœurs et des frères de toutes obédiences et tous les rites. Il intervient en loge lors de tenues spécifiques et aussi devant les publics profanes. Conférencier averti, il sait captiver son auditoire, j’ai pu le constater moi-même. Avec ses conférences et la lecture de ses livres les sœurs et les frères ont à leur portée le moyen de progresser dans la connaissance mais aussi dans la sagesse, vers la vérité. Jean-Claude Sitbon met en œuvre la formule : « Savoir, Comprendre, Agir » pour ne pas demeurer dans l’ignorance et transmettre les valeurs morales de la Franc-Maçonnerie.

 

                                                              Jean-François Guerry.

CONFÉRENCES MACONNIQUES

(Situation au 04.03.22)

 

Jean-Claude Sitbon a repris ses conférences maçonniques en 2022 dans toute la France. Pour le 1er semestre 2022, Marseille, Montpellier, Paris, Salon de Provence, Cavaillon sont au programme. En juin 2022, Abidjan en Côte d’Ivoire auprès de loges africaines, ce qui est une première.

Les conférences, données à titre gracieux, ont lieu, la plupart du temps, en Loges maçonniques à l’occasion de Tenues régulières ou exceptionnelles.

31 janvier 2022 – SALON DE PROVENCE
« Hiram biblique, Hiram maçonnique »

25 mars 2022 – MARSEILLE
« Symbolisme et franc-maçonnerie »

07 avril 2022 – MARSEILLE
« Les heures symboliques de midi et de minuit »

21 avril 2022 – MONTPELLIER
« L’Orient maçonnique »

06 mai 2022 – PARIS
« Le vrai Désir ou le désir du Vrai »

07 mai 2022 – PARIS 
« La figure du Sceau de Salomon »

16 mai 2022 – MARSEILLE 
« Les trois voyages du candidat »

19 mai 2022 – MARSEILLE
« Le vrai Désir ou le désir du Vrai »

6 juin 2019 – ABIDJAN (COTE D’IVOIRE)
« Repères historiques et sources du Rite Ecossais Rectifié »

24 juin 2022 – CAVAILLON
« Les heures symboliques de midi et de minuit »

OOO

Pour tous les renseignements utiles:

 

AVEC MES EXCUSES POUR LA QUALITÉ DES PHOTOS MERCI DE CONSULTER LE SITE DE JC SITBON
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Je vous transmet l'intervention d'un F qui se nomme J.B tout une initiation déjà dans les initiales de son nom. Cette intervention à eu lieu au moment d'agapes fraternelles.
COMMUNIQUÉCOMMUNIQUÉ

Mes Bien Aimés et Très Chers Frères,

 

Lors de chaque lecture de notre Instruction d’Apprenti, on nous demande

    « Qu’est-ce qu’un Maçon ? »

Et nous répondons

« C’est un homme libre, ami du pauvre et du riche s’ils sont vertueux »

 

Alors en ces temps troubles me reviennent à l’esprit ces phrases étudiées au temps jadis :

 

« Ce ne sont pas les armes qui défendent le tyran.

On ne le croira pas du premier coup, mais certes il est vrai :

Ce sont toujours quatre ou cinq qui maintiennent le tyran, quatre ou cinq qui tiennent tout le pays en servage.

 

Toujours il a été que cinq ou six ont eu l’oreille du tyran, et s’y sont approchés d’eux-mêmes, ou bien ont été appelés par lui, pour être les complices de ses cruautés, les compagnons de ses plaisirs, les maquereaux de ses voluptés, et communs aux biens de ses pilleries.

Ces six adressent si bien leur chef, qu’il faut, pour la société, qu’il soit méchant, non pas seulement par ses méchancetés (à lui), mais encore des leurs.

Ces six ont eux-mêmes six cents qui profitent sous eux, et font de leurs six cents ce que les six font au tyran. Ces six cents en tiennent sous eux six mille, qu’ils ont élevé en état, auxquels ils font donner - ou le gouvernement des provinces, - ou le maniement des deniers... Grande est la suite qui vient après cela, et - qui voudra s’amuser à dévider ce filet, verra que, non pas les six mille, mais les cent mille, mais les millions, par cette corde, se tiennent au tyran…

 

C’est le peuple qui s’asservit, qui se coupe la gorge, qui ayant le choix d’être sujet ou libre, quitte sa franchise et prend le joug, qui consent à son mal ou plutôt le pourchasse….

Celui qui nous maîtrise tant - n’a que deux yeux, n’a que deux mains, n’a qu’un corps … Comment a-t-il tant de mains pour frapper s’il ne les prend de nous ?

Pour avoir la liberté, il ne faut que la désirer.

Soyez résolus de ne plus servir et vous voilà libres… »

 

Ces quelques lignes ont été écrites il y a près de 6 siècles, en 1548 par un tout jeune homme de 18 ans :

Etienne de la Boëtie (1530 -1563), ami de Montaigne – elles sont extraites du « Discours de la Servitude volontaire ou le Contr’Un » publié en 1576 ; c’est un court texte ou dissertation, de 70/80 pages, réquisitoire contre l’absolutisme et la tyrannie, qui en démontre, démonte le mécanisme et exhorte à la liberté des hommes.

Pour ceux qui veulent aller plus loin...

 

Étienne de LA BOÉTIE

(1530-1563)

Écrivain français, ami de Montaigne

(1549)

LE DISCOURS DE LA SERVITUDE VOLONTAIRE OU LE CONTR’UN

Un document produit en version numérique par Claude Ovtcharenko, bénévole,

Journaliste à la retraite près de Bordeaux, à 40 km de Périgueux

Courriel: c.ovt@wanadoo.fr

Dans le cadre de la collection: "Les classiques des sciences sociales"

Site web: http://classiques.uqac.ca/

Une collection développée en collaboration avec la Bibliothèque

Paul-Émile-Boulet de l'Université du Québec à Chicoutimi

Merci de votre vigilance...

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Publié le par Jean-François Guerry
Pic de la Mirandole

Pic de la Mirandole

LE PHÉNIX DE LA RENAISSANCE – PART-III-

 

 

Ce phénix que fût Pic de la Mirandole est devenu aussi un pélican pour nous nourrir de ses connaissances. Comme nous l’avons déjà vu dans les articles précédents les deux préoccupations de la vie de Pic, ces deux ‘doctrines’ sont la concordance des traditions et la dignité humaine. Un message de fraternité universelle qui élève l’homme au-dessus de l’animal, un message de sagesse intemporel.

 

Dans les siècles anciens et aujourd’hui encore l’on rencontre une pléthore d’orateurs habiles, de sophistes modernes capables de dire tout et le contraire de tout en l’espace de quelques jours voire de quelques heures, pour suivre en chien fidèle l’odeur du temps. Le dire à tout prix pour faire le moins possible, saturer les esprits de propositions et de postures éphémères nourries par leurs arrogances ces orateurs hors terre, aux communications ostentatoires. N’ont le plus souvent aucune connaissance de leurs dossiers et aucun projet d’envergure pour leurs concitoyens, l’intérêt général à laisser la place à l’art oratoire.

Ce matin j’entendais sur les ondes les critiques acerbes de commentateurs d’arrière-cuisine dire que pour être une bonne cheffe ou un bon chef il fallait savoir bien parler au peuple, peu importe ce que l’on avait à dire ! Cela m’a fait froid dans le dos. La liste de ceux qui parlaient bien au peuple est longue : Hitler, Mao, Castro, Staline, etc…Nous connaissons la suite.

 

Je ferme cette parenthèse inspirée par l’ambiance actuelle et reviens à notre phénix de la renaissance, il avait déjà peu de goût pour les apparences. Il préférait le fond à la forme, le contenu que le contenant, le fret que le camion même si celui était beau ! La beauté du style oratoire n’est pas un gage de vérité. Pic s’intéressait à la puissance et la polysémie des mots en philologue, peu importait pour lui le timbre de la voix. Le sage n’est pas un acteur de théâtre mais plutôt l’écrivain, l’auteur de la pièce. Pour Pic la rigueur de la philosophie est préférable à son élégance.

 

« Il affirme en philosophe seul importe le fond, débarrassé des appâts trompeurs de la rhétorique les qualités littéraires jouent souvent au détriment du fond ».

 

Pic est plus Platon, Plotin ou Aristote que Cicéron ce dernier fût pourtant reconnu comme le premier avocat de l’humanité, un philosophe mettant la philosophie à la portée du peuple. Pic était-il plus un défenseur de l’élite ? Pic refusait surtout la médiocrité et le manque de culture. Il écrit à propos des orateurs :

« Quel est donc le devoir de l’orateur, sinon de mentir, de tromper, de séduire, de charmer ? (…) Vous grâce aux forces quasi magiques de votre éloquence (…) transformer les choses mêmes dans la forme et l’aspect que vous voulez de sorte non qu’elles deviennent, mais qu’elles apparaissent à l’auditeur telles qu’elles ne sont pas ».

 

Pic est donc résolument un phénix de la connaissance plutôt qu’un bel ara emplumé de l’éloquence.

 

Pic a cependant une haute idée de l’homme, même s’il croit en la puissance du Dieu des chrétiens, il considère que l’homme ne peut pas être globalement responsable de la faute originelle qui entrave toute liberté individuelle et paralyse la possibilité de l’homme de grandir au bien. Il rejoindra Érasme qui croit lui aussi au libre arbitre et à la possibilité pour les hommes de devenir ce qu’ils sont. Érasme écrit : « Les hommes ne naissent point hommes mais le deviennent par un effort d’invention ». Est-ce l’homme neuf, transformé que les Francs-maçons appelle de leurs vœux, l’homme qui se substitue au vieil homme, par la révélation des mystères de l’initiation maçonnique.

 

Pic voyait aussi dans Abraham le premier homme de lumière parce qu’il avait renoncé aux idoles humaines pour adorer Dieu. Est-ce pour cela que le Franc-maçon s’engage à ne pas construire d’idoles humaines. Dans son Heptatus défend l’idée que la loi donnée à Moïse au Sinaï a été un moyen d’élection du peuple divin, encore une similitude avec certains rituels maçonniques et leurs degrés d’élection.

 

Comment s’étonné dès lors que Pic fût un chercheur de vérité, dans les traces les fragments de toutes les traditions. Persuadé que par ses recherches il allait faire naître, faire jaillir une tradition qui harmoniserait toutes traditions dans un esprit d’ouverture et de tolérance.

Il fût souvent qualifié de compilateur sans doute parce qu’il n’hésitait pas à faire des amalgames entre les pensées de Plotin, la tradition chrétienne et juive en particulier la kabbale, de multiples accès pour une ascension spirituelle. D’où ses recherches sur les émanations de Plotin, sur les sephirot, sans oublier le symbolisme de l’échelle de Jacob. Encore une correspondance avec l’initiation maçonnique et ses symboles comme le fil à plomb qui relie la terre, le centre du tableau de loge et la voûte céleste, ou l’échelle de Jacob souvent présente sur les tableaux de loge du deuxième degré, les escaliers tournants en forme de spirales ascendantes, et jusqu’au Nec plus ultra l’échelle mystérieuse de Jean Climaque. A l’appui de ce constat plusieurs loges ont pris comme signe distinctif le nom de Pic de la Mirandole ou de l’Échelle de Jacob.

 

La kabbale exerçait sur Pic une fascination mort trop jeune il n’eut pas le temps d’en pénétrer tous les arcanes, on ne trouve pas dans ses écrits la mention des sephirot mais des correspondances avec les émanations plotiniennes.

Intéressant aussi son intérêt pour la mort du baiser mors osculi, un rapport avec le cantique des cantiques où de manière poétique l’on peut voir l’image de l’âme se séparant du corps dans un état extatique intellectuel.

 

Pic est un homme de la liberté, il considère que l’homme est l’œil du monde, il emprunte une voie plus difficile que celle de la recherche des simples analogies entre les différentes pensées. Il cherche plutôt les différences qui libèrent, cette liberté dissout les dogmes et élève l’homme dans sa capacité, sa dignité d’être libre. Pour Pic l’homme est investi d’une mission cosmique et universelle.

 

« Je n’ai pas espéré et demandé nulle autre récompense et nul autre gain de mes études et mes recherches que la nourriture de mon âme, et la connaissance d’une vérité que je convoitais plus que tout au monde (…) c’est la philosophie qui m’a enseigné à dépendre de ma conscience, plutôt que l’opinion extérieure ».

 

Pic c’est l’audace de savoir, de transgresser, de penser par lui-même cette formule Sapere Aude qui sera celle de E. Kant véritable illumination des lumières.

 

                                            Jean-François Guerry.

 

 

 

Note : À ceux qui lui reprochait la fougue de sa jeunesse, sa soif de connaissance. Il répliqua par ce passage de Job : « L’esprit est en tous, et écoute ce qui est dit à Timothée « Que personne ne méprise ta jeunesse ».

 

 

À SUIVRE…

  

LE PHÉNIX DE LA RENAISSANCE -PART -III-

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Publié le par Jean-François Guerry
PIC DE LA MIRANDOLE

PIC DE LA MIRANDOLE

LE PHÉNIX DE LA RENAISSANCE – PART – II-

 

 

« L’homme dionysien sait revêtir toutes les enveloppes, toutes les émotions : il se transforme sans cesse ».

                        F. Nietzsche – Le crépuscule des idoles.

 

 

S’il nous faut retenir quelque chose de Pic de la Mirandole, c’est sa capacité de métamorphose, comme nous l’avons vu dans l’article précédent il se qualifiait lui-même de Caméléon. Un animal doué de la capacité de métamorphose, dans le sens de perfectionnement perpétuel, cette métamorphose érigée en dignité humaine. Les Francs-maçons ne disent pas autre chose quand ils affirment : « Nous avons à nous perfectionner ».

 

Pic né en 1463, c’est dès l’âge de ses seize ans en 1479 qu’il se rend à Florence pour rejoindre l’académia platonica auprès de son premier maître Marsile Ficin le diffuseur des idées platoniciennes, aux âmes bien nées…

Marsile Ficin à traduit les textes de Platon, les Ennéades de Plotin mais aussi les textes d’Hermès Trismégiste. Le jeune Pic avec l’Asclépius plonge dans l’hermétisme, il n’est pas inutile de rappeler qu’Asclépios était le dieu grec de la médecine, de la guérison, du rajeunissement une forme de métamorphose avec son caducée que l’on retrouve à la fois chez Goethe et dans des rituels maçonniques du R E A A.

C’est dès sa jeunesse je présume que Pic vit naître dans son imagination son principe de Concordia. Son rêve d’une alliance entre les traditions, une démarche maçonnique de construction d’une Tradition primordiale à la manière de René Guénon.

On discerne chez Pic une complexe association entre humanisme et métaphysique. Marsile Ficin et Pic militaient ensemble pour la disparition de l’apparat de l’extériorité de la doctrine scolastique et un retour à la pureté de la culture antique. Un peu comme tous ceux qui sont sensibles à la pureté, la simplicité des églises romanes loin de la grandeur et du faste des églises gothiques. La résonance du sacré est plus intense dans la simplicité de ces lieux dépouillés.

 

La concorde universelle de Pic unissait toutes les traditions différentes comme un enrichissement de valeurs différentes. Fidèle à sa religion chrétienne, il avait néanmoins de l’intérêt pour toutes les traditions. Je le compare à de nombreux maçons qui savent qu’il n’y a pas d’opposition entre la foi maçonnique et la foi religieuse qui sont de nature différente, la spiritualité est universelle. C’est donc naturellement que Pic fût un admirateur du moine dominicain Jérôme Savonarole qui se sera pendu et brûlé à Florence en 1498, qui apparu comme un dictateur théocratique antihumaniste mais surtout pourfendeur de toutes les vanités. Rendu célèbre par son « Bûcher des vanités » ou il fit brûler livres et œuvres d’art qu’il jugeait immorales. Pic l’admira sans doute un temps pour sa rigueur, témoignage de son cheminement intellectuel auquel il ne s’imposait aucune limite !

 

Cet homme pressé était à dix-sept à Padoue où il resta deux pour s’initier à la doctrine d’Averroès et Maïmonide auprès du philosophe Elia del Medigo.

 

« Les averroïstes, s’interrogeaient sur la nature de l’âme et se heurtaient au problème de l’immortalité individuelle ou universelle (…) certains prétendaient reconnaître à des degrés divers l’immortalité personnelle. Cette conception fût appelée : « théorie de la double vérité » qui devait surmonter tout conflit entre la foi et la raison ». Verena von der Heyden-Rynsch – Pico della Mirandolla- Éditions Gallimard -p 47 – 2021.

 

Pic poursuit sa quête intellectuelle, rapidement il se rapproche du kabbaliste Raimondo Moncada, il s’initia donc à cette doctrine qui légitime la transcendance de Dieu, ainsi que l’impossibilité de la pénétrer en tant qu’homme. L’essence divine se manifeste dans dix émanations ou sephirot, dont l’intelligence de l’homme est incapable d’appréhender la totalité, elle n’en n’a qu’une connaissance limitée extérieure, exotérique.

Cette connaissance est décrite les écritures juives rapportées en particulier dans le « le livre des splendeurs », le Zohar. (On peut peut-être déceler une correspondance entre la lettre Z du maître secret en maçonnerie ou il est question de resplendeur et de maître intérieur.), et la structure cachée de la création et du microcosme humain. (Cf Lucien Febvre historien et professeur d’hébreu au collège de France).

 

Pic voulait s’initier à cet ésotérisme juif dans le but inavoué de rapprocher les religions juive et chrétienne. Il revient ensuite à Florence à ses 20 ans ou il resta une grande partie de sa vie pour se consacrer à mettre en œuvre sa Concordia universelle, sa doctrine de la dignité de l’homme. Pic devient l’incarnation par sa pensée des valeurs nobles de la renaissance au sens propre historique, comme au sens figuré moral. Il ne négligeait pas la valeur de son corps qu’il associait à ses facultés intellectuelles, les capacités intellectuelles de l’homme, le perfectionnement de son soi : « devenir tout ce que nous voulons être ». C’est aussi l’enseignement de Plotin : sculpter sans cesse sa statue. But aussi du Franc-maçon travailler à son perfectionnement individuel, pour essayer d’être exemplaire, d’être un exemple pour l’humanité, pour la rendre plus humaine plus fraternelle.

On discerne chez Pic, cette volonté de construction de l’homme, artisan de lui-même :

 

« Le parfait artisan (Dieu) décida finalement qu’à celui à qui il ne pouvait rien donner en propre serait commun tout ce qui avait été le propre de chaque créature. Il prit donc l’homme, cette œuvre à l’image indistincte, et l’ayant placé au milieu du monde, il lui parla ainsi : je ne t’ai donné ni place déterminée, ni visage propre, ni don particulier, ô Adam, afin que ta place, ton visage, et tes dons, tu les veuilles, les conquières et les possèdes par toi-même ».

 

L’on remarque que le Dieu de Pic ne place pas l’homme dans un espace intermédiaire entre terre et ciel, mais au centre de tout, libre ayant toutes ses facultés et capable de se construire, de construire sa vie. Le Dieu de Pic est certes un architecte de l’univers, une puissance créatrice, mais qui laisse à l’homme un espace de liberté immense, un libre arbitre presque démesuré. L’homme à la possibilité de faire l’ange ou la bête, de fuir le vice et pratiquer la vertu ou pas !

L’homme est donc « un être supérieur » en devenir constant capable de s’améliorer, en ce sens Pic croit en Dieu mais aussi fortement en l’homme ! Humanisme et spiritualité, les Francs-maçons peuvent s’y retrouver.

 

Rapprochement métaphorique encore avec la Franc-maçonnerie :

 

« L’homme est (…) une chose informe, une matière, une laide pierre qui a besoin du statuaire. (Qu’il est lui-même) ».

 

Cheminement maçonnique de la pierre brute, à la pierre taillée, puis polie jusqu’au centre de l’étoile, puis d’établir sa résidence dans la chambre du milieu.

 

Pic n’est donc pas un pur humaniste, seulement un humaniste, il n’a pas renoncé à sa foi chrétienne. Le pur humaniste voit la possibilité de la grandeur de l’homme dans ses formes de vie, dans le choix de ses formes de vies. Pic lui reconnaît les métamorphoses pour atteindre une forme de vie la plus parfaite possible, mais cette quête du bien à pour but l’union avec Dieu. Il précise d’ailleurs :

 

                           « Cette union est l’unique but de nos efforts ».

 

La méthode de Pic de ces régénérations, métamorphoses successives est de nous rendre dignes de cette union, de nous rendre prêts à cette rencontre. Je dirais par passages successifs du secret au sacré, du sacré au divin, par élévation vers la spiritualité. Pic recherche comme Plotin la simplicité de la contemplation de l’Un.

 

Pic conçoit l’homme à la fois comme une pierre brute à sculpter et comme le sculpteur de cette pierre, ce pourrait être la définition d’un parfait maçon, d’un maître parfait.

Il fait parler ainsi son architecte créateur :

 

« Je ne t’ai fait ni céleste ni terrestre, ni mortel ni immortel, afin que, souverain de toi-même, tu achèves ta propre forme librement, à la façon d’un peintre et d’un sculpteur. Tu pourras dégénérer en formes inférieures comme celles des bêtes, ou régénéré atteindre les formes supérieures, qui sont divines ».

 

La métaphore du phénix est ici saisissante, comme celle de la construction de l’homme intérieur par métamorphoses successives.

 

Je conclurais par cette citation anonyme, un proverbe africain paraît-il ?

 

« La personne est une multiplicité intérieure inachevée, appelée à s’ordonner, s’unifier. Dieu ne fait qu’ébaucher l’homme. C’est sur terre que chacun se crée ».

 

                                            Jean-François Guerry.

 

À SUIVRE…

  

LE PHÉNIX DE LA RENAISSANCE - PART-II-

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Publié le
 


Samedi 30 avril 2022
Château Saint-Antoine
Marseille
9 heures 30 - 17 heures



VIIes Rencontres

Académie Maçonnique Provence





Alchimie et Hermétisme

 
 
Ma Très Chère Sœur,
Mon Très Cher Frère,


Les VIIes rencontres de l'Académie Maçonnique se dérouleront le samedi 30 avril au Château Saint-Antoine à Marseille et seront consacrées à l'Alchimie et à l'Hermétisme avec un plateau d'invités de très haut niveau.

Nous vous présentons aujourd'hui la première conférencière.

 
Françoise Bonardel 
Agrégée de philosophie, Docteur d'État ès Lettres et Sciences,
Professeur de philosophie des religi
ons à La Sorbonne de 1990 à 2010
 
 
Un trépied fondateur :
Hermétisme, Gnose et Alchimie  
 
 
Philosophe et essayiste, Françoise Bonardel est Professeur émérite à la Sorbonne (Philosophie des religions).
Connue pour ses travaux sur l'hermétisme et l'alchimie (La Voie hermétique), Françoise Bonardel s'est ensuite intéressée à des sujets divers qui ont en commun d'être des voies de transformation entretenant souvent avec l'alchimie des rapports étroits : transformation par la culture (Des Héritiers sans passé, 2010), par la création artistique (Dürer, Artaud) ou par l’exploration de l'inconscient dans le cadre de la psychologie jungienne des profondeurs (Jung et la gnose, 2017). Transformation grâce à une pratique spirituelle comme le bouddhisme dont l'acculturation interpelle la culture occidentale (Vacuités, 2020), mais également par le voyage dans sa dimension "initiatique".
Voyageuse elle-même, Françoise Bonardel a récemment préfacé et annoté un récit inédit d'Alexandra David-Neel, Milarépa, le yogi-poète tibétain (Plon, 2021).
Parmi la très importante bibliographie de Françoise Bonardel, nous avons sélectionné les ouvrages suivants:
  • La Voie hermétique (Dervy, 2011) 
  • Philosophie de l'alchimie (PUF, 1993) 
  • Philosopher par le Feu. Anthologie de textes alchimiques
  • Bouddhisme tantrique et alchimie (Dervy, 2012)
  • Prendre soin de soi. Enjeux et critiques d'une nouvelle religion du bien-être (Almora, 2016).
  • Vacuités. Sortir du nihilisme grâce au bouddhisme ? (Editions Kimé, 2020)
Tous sont disponibles sur le site de du Comptoir du livre notre partenaire au Château Saint-Antoine.
 
Nous présenterons les autres intervenants au cours des prochaines semaines.
 
André UGHETTO
Ancien professeur agrégé de lettres modernes, poète,
réalisateur
Projection de son court métrage (55') réalisé en 1984 et échanges

 
Mutus Liber, Tableaux pour Nicolas Flamel

 
 Jean-François BLONDEL 
Historien, spécialiste du Compagnonnage, auteur

"Alchimie des Cathédrales"


 
 Alain MUCCHIELLI
Médecin spécialiste Santé publique, Docteur d'État ès Sciences (Chimie-Biologie)
auteur


"Parcours maçonnique, parcours alchimique"
 
 
L'adhésion annuelle de 35 €, vous permet de bénéficier de la gratuité de toutes nos manifestations (hors frais de restauration), incluant l'envoi des travaux des conférenciers ainsi que l'enregistrement intégral des conférences dans les semaines qui suivent les rencontres.
L'adhésion à l'Académie Maçonnique Provence vous permet de bénéficier également de la gratuité des manifestations organisées par les Académies de Paris, Lille, Lyon et Toulouse.


Ces rencontres sont ouvertes aux Frères et Sœurs Maîtres de toutes les obédiences et les frais de participation sont de 20 € (hors restauration) pour les non-adhérents de l'Académie Maçonnique.

Pourquoi des frais de participation ? 
Pour nous aider à couvrir les frais de location du Temple, les frais d'hébergement et de restauration des conférenciers, les frais du technicien vidéo, les assurances, les frais administratifs, etc.
Merci de votre compréhension
.

Le montant du triangle pour les agapes est de 18 €.
Merci de diffuser cette invitation à tous
les Frères et Sœurs Maîtres de ton entourage.

 
Salutations très fraternelles,
Alain Boccard
Président



PS: Les ouvrages coédités par les Éditions Ubik et l'Académie Maçonnique Provence 
sont toujours disponibles en cliquant ICI:


Maintenant disponible
Claire Reggio: Temple et lumière, une question d'orientation ?

Alain-Noël Dubart: La Franc-maçonnerie entre passé et avenir
Marc Halévy, Après la Modernité, quelle Franc-maçonnerie ?

Marc Halévy, Kabbale et Franc Maçonnerie.
Louis Trébuchet, Le désir des collines éternelles
Louis Trébuchet, Appel aux racines spirituelles du REAA
Jean-François Guerry, Exercices spirituels antiques et Franc-maçonnerie
Michel Fromaget, Corps, Âme, Esprit: Liberté, Vérité, Beauté
Solange Sudarskis, Il était une fois un mythe, Hiram
 
 
 
 
 
 

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Publié le par Jean-François Guerry
Giovani Pico della  Mirandola

Giovani Pico della Mirandola

LE PHÉNIX DE LA RENAISSANCE

 

« Tu pourras dégénérer en formes inférieures, qui sont bestiales. Tu pourras par décision de ton esprit, te régénérer en formes supérieures qui sont divines ».

                                               Pic de la Mirandole – De la dignité de l’homme.

 

La re-naissance italienne qui s’étend du milieu du XIVème siècle (Trecento) et le milieu du XVIème siècle (Cinquecento) fait donc du XIVème siècle (Quattrocento) la période maîtresse l’apogée. Dans le domaine des arts c’est l’époque de Michel-Ange, Sandro Botticelli, Raphaël. Sur le plan philosophique c’est un regain pour l’Antiquité classique, un intérêt et un essor pour l’humanisme. On place avec Pétrarque l’homme au centre de l’univers, sans délaisser la pensée chrétienne, une grande lumière commence à paraître annonciatrice du siècle des lumières.

Parmi les Antiques Plotin retrouve une place particulière, avec Aristote de grands mécènes comme Laurent de Médicis dit le Magnifique sont élevés dans cette tradition antique. Après Alexandrie, Athènes, Rome c’est Florence qui connaît un bouillonnement intellectuel. Les mathématiques, la divine proportion du nombre d’Or, le pythagorisme, accompagne les mouvements de l’âme, le visible se doit de traduire l’invisible. Le célèbre dessin de Léonard de Vinci inspiré de l’architecte romain Vitruve symbolise l’homme comme le cœur de tout, au milieu de l’Univers un parfait triangle équilatéral.

 

Le 24 février 1463 au château de la Mirandola dans ce qui est aujourd’hui l’Émilie-Romagne entre Mantoue et la Vénétie au nord-est de Modène et au nord-ouest de la Bologne dans cette petite ville qui compte aujourd’hui 20 000 habitants environ ; naquit Giovanni Pico. Dans une famille noble ou la chevalerie était une évidence. Il est donc naturel que le jeune Pico devînt un chevalier de l’esprit, il vient au monde vingt années après son frère, protégé par sa mère son goût se porta sur les arts plus que les armes. Très tôt il se révéla détenteur d’une intelligence hors normes. C’est ainsi qu’il fût qualifié de Phénix de la Renaissance.

 

Mon propos est à travers quelques modestes articles de déceler ce qui dans la vie et dans les pensées de Pic de la Mirandole le rapproche de la Franc-maçonnerie spéculative qui devrait se développer plus de deux siècles après sa mort. J’observe le regain d’intérêt pour Pic comme en témoigne deux importantes obédiences maçonniques françaises la GLDF et la GLNF qui ont organisé pour la première fois à ma connaissance un colloque sous le nom : Des Entretiens de Pic de la Mirandole, en 2021.

 

Le 05 mai 2018 j’écrivais quelques lignes dans le blog sur Pic de la Mirandole, trop brèves et peu documentées, c’est pourquoi je reviens sur la vie de cet humaniste hors du commun et qui pourtant ne vécut que 31 ans ! Je reprends donc la plume, convaincu aujourd’hui que sa manière de penser et ses pensées mêmes sont une des sources de la Franc-maçonnerie spéculative.

 

La Franc-maçonnerie est une initiation qui provoque la transformation, la métamorphose de l’être. Pic se comparait lui-même à un Caméléon. Être soi-même et devenir autre en même temps.

 

Pic possédait une puissance, une force intellectuelle lui permettant de re-naître sans fin, il se construisait sans cesse persuadé de ses capacités de perfectionnement sans limites. En mettant l’homme au centre, dans la chambre du milieu. Pic a participé avec d’autres comme Marsile Ficin à la renaissance de la philosophie antique en l’associant avec les traditions hébraïque et chrétienne, ainsi que la magie (il faut comprendre l’alchimie chez lui) et les gnoses. Rares sont les hommes aussi affamés de connaissances spirituelles. Ce qui ne fût pas sans poser de problèmes dans une société sortant du moyen-âge et fortement dominée par la scolastique et la tradition chrétienne.

La liste de quelques-uns des influenceurs de Pic démontre l’ouverture de son esprit est ses connaissances encyclopédiques : Marsile Ficin le plotinien traducteur des Ennéades, Aristote, Nicolas de Cues théologien, cardinal, mathématicien annonciateur de la révolution copernicienne, Augustin d’Hippone qui fit la jonction entre la philosophie grecque et la tradition chrétienne, Avicenne philosophe, médecin, Averroès lui aussi philosophe et médecin, citons encore Raymonde de Lulle le catalan philosophe à la croisée des trois cultures chrétienne, islamique et juive, enfin je soulignerais sa proximité avec Giordano Bruno. Pic ce philosophe de la Concordia de la concorde avait tout pour séduire les fondateurs de la Franc-maçonnerie spéculative en quête, de liberté, a-dogmatiques, épris de tolérance sans faiblesse. La formule Savoir, Connaître et Agir convient bien à Pic. Il appliquait avant l’heure l’injonction que l’on trouve dans les rituels maçonniques : « recevoir toutes les opinions et ne jamais les accepter les faire siennes sans les avoir passées au crible de la raison. »

 

Celui qui ne rejetait aucune pensée d’emblée, faisait dans son époque « bande à part ». Rappelons-nous qu’il mourut à l’âge de 31 ans et probablement empoisonné.

 

Pic avait la volonté de sortir d’une société figée, emprisonnée dans ses idées et ses préjugés. Il savait que l’homme avait en lui toutes les ressources pour y parvenir. Il aspire à être un homme nouveau, créateur, constructeur de lui-même, grâce à ses facultés intellectuelles, humaines. Pic est un fervent croyant du libre arbitre qui donne à l’homme sa dignité.

C’est sans doute Marsile Ficin qui l’initia à l’œuvre de Platon et au corpus hermeticum. Pic est toujours en quête, sur le chemin qu’il privilégie au but, il cherche les voies de la connaissance et de la vérité.

Pic ira jusqu’à dire : « je sais beaucoup de choses que d’autres ignorent. » Il fût admiré par Érasme et Thomas More, son érudition ne fût cependant pas reconnue par Rabelais et Voltaire sans doute jaloux ils voyaient en lui « un simple dévoreur de livres. » Pic interpréta les antiques pour essayer de les réconcilier avec le christianisme, l’hermétisme et même la Kabbale, il verra cependant toujours la religion la fin ultime à laquelle la philosophie ne fait que préparer.

 

« Quant à toi, dispose-toi à la philosophie (…) de façon à te rappeler qu’il n’y a pas de philosophie qui nous détourne de la Vérité et des Mystères : la philosophie cherche la Vérité, la théologie la trouve, la religion la possède. »

Il restait encore un grand pas à faire avant l’avènement des lumières.

Ce qui rapproche Pic de la Franc-maçonnerie c’est sa propension à puiser dans des traditions séparées considérées jusqu’alors comme inconciliables, sans doute le meilleur que chacune contient.

Un Franc-maçon dirait unir les contraires qui ne sont souvent qu’apparences. Pic cherchait sans doute une unité à travers la connaissance des textes vétéro et néotestamentaires, l’ésotérisme de la Kabbale, l’alchimie, Confucius, les philosophes arabes, la littérature indienne, il cherchait cette fameuse Concordia.

On imagine que dans son siècle il mettait sa vie en danger. Il voulait absolument faire renaître des doctrines enfouies dans un esprit a-dogmatique de concorde et de tolérance. Il fût donc le Phénix capable de lire les textes anciens avec les yeux d’un homme du présent.

 

                                            Jean-François Guerry.

 

À SUIVRE…

LE PHÉNIX DE LA RENAISSANCE

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À PROPOS DE L'INVASION DE L'UKRAINE.

Les monstres existent, mais ils sont trop peu nombreux pour être vraiment dangereux. Ceux qui sont vraiment dangereux ce sont les hommes ordinaires les fonctionnaires prêts à croire et à obéir sans discuter.- Primo Levi.

 

 

 

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Publié le par Jean-François Guerry
PHILOSOPHER, MAÇONNER EST-CE APPRENDRE À MOURIR

PHILOSOPHER, MAÇONNER EST-CE APPRENDRE À MOURIR ?

 

 

« C’est une perfection absolue et pour ainsi dire divine que de savoir jouir de son être ».

                                                           Michel de Montaigne. Le Gai Savoir.

 

 

Michel de Montaigne est plutôt un philosophe de la vie, pour lui penser la mort c’est se libérer il a dit : « La préméditation de la mort est préméditation de la liberté celui qui a appris à mourir a désappris à servir ». Le profane qui cherche la Lumière, la Vérité et qui dans l’espérance de parvenir à les trouver dans l’initiation maçonnique est plongé immédiatement dans la caverne du cabinet de réflexion face à la mort, quelle mort ?

Philosopher suivant les deux formules c’est apprendre à mourir ou apprendre à vivre. Les formules semblent s’opposer et pourtant elle se rejoignent pour vivre, il faut mourir. Apprendre à mourir au sensible pour accéder à l’intelligible. Séparer le plus qu’il est possible le corps de l’âme, ou plutôt donner plus d’importance à l’esprit, à la vie spirituelle. Le Franc-maçon travaille au passage de l’avoir à l’être, de l’avoir périssable à l’être éternel.

 

Passer sa vie à apprendre à mourir ne semble pas un projet raisonnable et pourtant le sage s’habitue à la mort pour ne pas être dans l’angoisse de ce qui n’est qu’un instant, ce qui illustre parfaitement aussi le carpe diem. Avec le danger de succomber à un fatalisme paralysant toute action et toute vie.

 

Pour Platon qui aurait initié la formule philosopher c’est apprendre à mourir. Pour lui il s’agit plutôt d’une conversion à la vie de l’esprit. L’on maçonne aussi pour s’élever de plus en plus à la spiritualité, c’est la symbolique du compas de l’esprit qui passe du dessous de l’équerre au-dessus de celle-ci. La pratique maçonnique est un entrainement, un exercice spirituel. Le Franc-maçon est un marathonien, un coureur de fond qui se dirige vers la Lumière. Socrate lui-même avait appris à ne pas craindre la mort, un simple instant avant de passer vers autre chose.

 

Apprendre à mourir pour le Franc-maçon est un exercice de purification symboliquement illustré par les épreuves des éléments. Il est purifié par l’épreuve de l’eau, puis de l’air et du feu, il obtient le droit de passer. Refuser la mort c’est refuser la vie, l’homme sait depuis sa naissance qu’il mourra. C’est dans le Phédon que Platon exprime le mieux cet apprentissage de la mort :

« Ainsi, d’une façon générale, cet homme (le philosophe, je rajoute le maçon), loin de s’occuper de son corps, se détache de lui autant qu’il peut et tourne son attention vers son âme ». Platon Phédon64.

Le détachement corps âme qui se repris plus tard par Plotin.

 

« C’est donc tout d’abord dans les cas de cet ordre que se révèle le philosophe (le maçon) : quand il détache son âme le plus possible, et mieux que nul autre du commerce qui l’unit au corps ». Platon Phédon 65.

 

Dit autrement, c’est la volonté de recherche de la vérité de l’intelligible. Aller vers la contemplation de l’Un Bien. Le détachement du corps, de la matière favorise l’élévation de l’Esprit et de l’Âme.

 

« Et l’âme pense mieux que jamais sans doute, quand elle n’est pas troublée, ni par l’ouie, ni par la vue, ni par la peine, ni par le plaisir et qu’elle s’est isolée en elle-même ; dégagée du corps…elle aspire à ce qui est. » Platon Phédon 65.

 

Prendre soin de son soi, de ce qui dépend de soi, c’est aussi le message de Marc Aurèle.

 

« (l’âme) Elle met au calme ses passions (maçonnerie maîtriser ses passions) elle suit les pas du raisonnement, elle ne cesse d’être attentive, elle contemple, le vrai, le divin ce qui n’est pas l’objet de l’opinion (c’est-à-dire les vérités humaines)… elle sera délivrée de l’humaine misère. » Platon Phédon 84.

 

Le Franc-maçon met à distance le plaisir, le remplace par le désir du vrai. La mort de la matière n’est rien quand elle est remplacée par la vie de l’esprit. Plus la vie de l’esprit prend de l’importance moins l’on est dans la crainte de la mort du corps.

Ainsi le voyage dont l’itinéraire va de la matière à l’esprit est l’espérance de la réalisation d’un homme meilleur, partie d’un monde meilleur où la raison, la réflexion guide l’action vers le bien.

Comme un paradoxe prendre soin de soi, c’est mourir à la matière du moins en diminuer en l’importance, pour faire vivre l’esprit c’est ce qui apporte la joie dans les cœurs.

 

« C’est ayant le souci de vous-mêmes que tout ce que vous pourrez faire vous procurera de la joie. » Platon Phédon 115

 

À son déclin le Miracle Grec, bizarrement avec le néoplatonisme atteint une apogée pour l’esprit, l’âme s’élève jusqu’à sortir du corps comme le disait Plotin, il y a une rencontre avec la théologie chrétienne. La sagesse des grecs leur volonté de bien vivre, la vie bonne grâce à la vie de l’intelligence divine, la lumière originelle qui éclaire l’homme de ses rayons. S’apparente au prologue de l’évangile de Jean : « Ce qui fût produit était en lui vie, et la vie est la lumière des hommes. » Les païens et les chrétiens se retrouvent dans un idéal partagé en commun vivre selon l’esprit. Philosopher, maçonner c’est apprendre à mourir pour pouvoir vivre dans l’esprit qui provoque l’amour et la joie.

 

                                            Jean-François Guerry.

PHILOSOPHER, MAÇONNER EST-CE APPRENDRE À MOURIR

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Samedi 5 mars

Académie Maçonnique de Lyon





Franc-Maçonnerie :

Apport des philosophies

et religions


 
 
Ma Très Chère Sœur,
Mon Très Cher Frère,


Nous avons le plaisir de te transmettre les informations de l'Académie Maçonnique de Lyon qui organise le samedi 5 mars au Temple de la Croix Rousse, 19 rue Dumont d'Urville 69004 Lyon, une journée dont tu trouveras ci-dessous l'ensemble des détails.

Je me permets de rappeler que l'accès est gratuit pour les adhérents 2022 de l'Académie de Provence.


Tu trouveras en cliquant ici le bulletin d'inscription à renvoyer à l'Académie de Lyon.





 

Je profite de l'occasion pour te rappeler que les inscriptions pour les VIIes Rencontres de l'Académie de Provence se dérouleront le samedi 30 avril au Château Saint-Antoine à Marseille sur le thème
 
«Alchimie et Hermétisme»
 
Les conférenciers seront:
 

Françoise BONARDEL
Agrégée de Philosophie, Docteur d'État ès Lettres et Sciences
Professeur de philosophie des religions à la Sorbonne
de 1990 à 2010


«Un trépied fondateur :
Hermétisme, Gnose et Alchimie» 


André UGHETTO
Ancien professeur agrégé de lettres modernes, poète,
réalisateur

Projection de son court métrage (55') réalisé en 1984 et échanges


Mutus Liber, Tableaux pour Nicolas Flamel

 
 Jean-François BLONDEL 
Historien, spécialiste du Compagnonnage, auteur


«Alchimie des Cathédrales»

 
 Alain MUCCHIELLI
Médecin spécialiste Santé publique, Docteur d'État ès Sciences (Chimie-Biologie), auteur


«Parcours maçonnique, parcours alchimique»
 

 
L'adhésion annuelle de 35 € permet l'accès gratuit à l'ensemble de nos manifestations ainsi que les vidéos enregistrées des conférences.

 Les  frais de participation sont de 20 € (hors restauration) pour les non-adhérents de l'Académie Maçonnique.

Le repas (entrée, plat, fromage, dessert, café et boissons) sera servi en salle humide et le montant du triangle est de 18 €
.


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Salutations très fraternelles,
Alain Boccard
Président



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Alain-Noël Dubart: La Franc-maçonnerie entre passé et avenir
Marc Halévy, Après la Modernité, quelle Franc-maçonnerie ?

Marc Halévy, Kabbale et Franc Maçonnerie.
Louis Trébuchet, Le désir des collines éternelles
Louis Trébuchet, Appel aux racines spirituelles du REAA
Jean-François Guerry, Exercices spirituels antiques et Franc-maçonnerie
Michel Fromaget, Corps, Âme, Esprit: Liberté, Vérité, Beauté
Solange Sudarskis, Il était une fois un mythe, Hiram


À paraître fin février :
Marc Halévy, Construire Dieu et le monde. 
 
 
 
 
 

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