Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
la Franc Maçonnerie au Coeur

la Franc Maçonnerie au Coeur

Un blog d'information, de conversations sur le thème de la Franc Maçonnerie, des textes en rapport avec la Franc Maçonnerie, comptes rendus et conseils de lectures.

Publié le par Jean-François Guerry
Giordano Bruno

Giordano Bruno

FRANC-MAÇONNERIE ET MONADE- PART-VII- Giordano Bruno.

                                              « Le vrai cercle n’est pas perceptible au sens. »

                  G. Bruno- Le Livre des contemplations du minimum- Chapitre II-

Celui qui ne s’est pas interrogé sur l’infini, l’inabordable, l’incompréhensible ne s’est pas non plus interrogé sur lui-même, ce qu’il est réellement, sa place dans le monde, son rapport aux autres proches et lointains. Comment concevoir l’infini par les sens et donner du sens à l’infini ?

Peut-être qu’à force de se connaître, l’on peut se reconnaître et connaître les hommes tous différents, vanité de la connaissance. Ceux qui nous sont lointains sont-ils dispersés dans l’infini ? Peut-on trouver un point de rencontre, un centre d’union. Dans cette grande gare de la vie ou nous nous croisons souvent sans nous dire bonjour, sans nous reconnaître, sans même parfois nous voir. On se donne parfois un lieu de rendez-vous, un point de rencontre. Il en est de même quand la ville est trop grande on se donner rendez-vous naturellement au centre. Un point de rendez-vous, ce n’est pas grand-chose, presque rien et portant tout.

« Le vrai cercle pour être réellement vu objectivement requiert une disposition manifeste et égale relative au centre soit du point, soit d’innombrables points. »

Mes Frères tournez votre regard vers le centre de la Loge.

« Toute faculté qui désormais découle de la vue est communément désignée du nom de catégorie mentale. »

Ainsi l’on distingue les apparences de ce que l’on voit avec l’œil organe de la vue. Mais c’est bien plus tard que l’on regarde vraiment avec l’œil du cœur, l’œil central.

                                    Jean-François Guerry.

 

À SUIVRE : FRANC-MAÇONNERIE ET MONADE PART – VIII- G. Bruno – Chapitre III- du Livre des contemplations minimum.

« Il appartient d’abord à la faculté sensible externe de percevoir le cercle. »

FRANC-MAÇONNERIE ET MONADE PART VII- Giordano Bruno

ABONNEZ-VOUS EN DÉPOSANT UNE ADRESSE MAIL DANS LA FENÈTRE S’INSCRIRE A LA NEWSLETTER. (Gratuit)

 

 

Pour les Abonnés : Il est possible de recevoir gratuitement les textes des articles au format Word en écrivant à l’adresse suivante :

 

courrierlafmaucoeur@gmail.com

 

 

Info : le blog respecte la loi RGPD

 

www.lafrancmaconnerieaucoeur.com

 

 

DÉSABONNEMENT SUR SIMPLE DEMANDE SUR LE SITE OU À L’ADRESSE MAIL : courrierlafmaucoeur@gmail.com

 

 

Astuce : cliquez sur les images pour les aggrandir.

Voir les commentaires

Publié le
Bonjour Monsieur James WEBB.

GOOD MORNING Monsieur James Webb !

Il y a du courrier ? Oui Monsieur Webb, nous avons reçu des cartes postales du Grand Architecte de l’Univers. C’est magnifique depuis le temps qu’elles étaient postées, nous allons avoir enfin des nouvelles, du temps passé. Ce sont nos amis Ptolémée, Hésiode, Copernic, Galilée et le turbulent l’impatient Newton qui vont être contents.

« Les images du James Webb Space Telescope sont extraordinaires »
12.07.2022, par 

Vous avez enfin pu voir les premières images du James Webb Space Telescope (JWST) lancé en décembre dernier. Qu’en pensez-vous ?
Olivier Berné1. C’est très émouvant ! Ces images sont extraordinaires, avec une profondeur et une finesse des détails encore jamais obtenues avec les précédents observatoires terrestres et spatiaux, comme le Hubble. Les premiers résultats montrent une sensibilité remarquable, de l’ordre de 6 à 10 fois plus importante qu’auparavant. Cela permet soit d’observer, enfin, des objets très lointains comme des galaxies primordiales, soit de mieux voir des objets plus proches de nous mais très faiblement lumineux, comme des étoiles ou planètes en formation. D’autre part, il y a beaucoup plus d’informations dans ces images qui ont une résolution élevée grâce au miroir de 6,5 mètres de diamètre du James Webb. Concrètement, en termes de détails, c’est un peu comme passer d’un tableau impressionniste au style réaliste.

Bonjour Monsieur James WEBB.

Le JWST observe dans le rayonnement visible mais principalement dans l’infrarouge. Pourquoi ?
O. B. L’infrarouge correspond à des longueurs d’onde plus grandes que celles qui forment le spectre visible. Observer dans l’infrarouge permet de remonter plus loin dans le passé de l’Univers et de regarder des galaxies qui se sont formées aux premiers âges de l’Univers.

En effet, comme l’Univers est en expansion, le signal lumineux de ces premières galaxies est fortement décalé vers le rouge et sort du spectre visible. Il faut donc aller chercher leur lumière dans l’infrarouge pour comprendre la nature des premières étoiles qui ont existé dans l’Univers et la manière dont elles se sont formées juste après le Big Bang, il y a environ 13,5 milliards d’années. 

Le champ profond de galaxies lointaines que l’on voit dans cette image illustre parfaitement cette capacité du JWST. Ces longueurs d’onde permettent aussi d’observer, par exemple, des étoiles ou planètes naissantes à travers les cocons de poussière et de gaz qui les entourent.

Les scientifiques utilisent-ils ces images pour leurs recherches ?
O. B. Ces images utilisent de fausses couleurs pour les rendre esthétiques tout en donnant à voir des informations qui ne sont pas visibles normalement à l'œil nu. Les scientifiques n’utilisent pas directement ces images couleur pour travailler. Ils s’intéressent surtout aux données récoltées par chaque filtre du télescope, sur des longueurs d’onde précises pour les images ou via les données des spectrographes. Cela donne des informations sur les températures, densités et compositions chimiques des objets observés, et parfois leurs mouvements. On peut ainsi appréhender les phénomènes physiques qui s’y jouent.

 

Mais les agences spatiales diffusent aussi aujourd’hui des données qui vous seront précieuses. Pouvez-vous expliquer en quoi ?
O. B. Aujourd’hui, les agences diffusent ces images admirables mais aussi l’ensemble des observations qui ont été faites et des données qui ont été produites pendant la phase de tests. Ces dernières ont un intérêt scientifique important. En effet, elles vont nous permettre d’évaluer la qualité des différents instruments et de tester les algorithmes de traitement de données que nous avons préparés. Nous autres, astronomes et astrophysiciens, trépignons d’impatience à l’idée de faire enfin un peu de science avec ce télescope que nous attendons depuis plusieurs décennies !

Vos propres observations auront lieu entre le 10 septembre et le 3 octobre. Que cherchez-vous à analyser et en quoi le JWST est-il un atout pour votre projet ?
O. B. Notre équipe est coordonnée par trois responsables : Els Peeters à l’université de Western Ontario au Canada, Émilie Habart à l’Institut d’astrophysique spatiale
2 et moi-même. 

Ce trio coordonne une équipe internationale d’environ 150 personnes sur 18 pays, avec une équipe resserrée d’une trentaine de chercheurs et chercheuses. Nous avons obtenu 40 heures d’observation pour étudier la nébuleuse d’Orion, un nuage de gaz et de poussières au cœur de la constellation du même nom. Les places sont chères : pour cette première vague de projets, seuls treize ont été retenus dans le monde entier, soit environ un heureux élu pour dix candidats, et nous sommes le seul programme avec une responsabilité principale de la France.

 

La nébuleuse d’Orion est intéressante à deux titres. D’abord, il s’agit d’une région de formation d’étoiles et de planètes au moins partiellement représentative de l'environnement dans lequel s’est formé le Système solaire. L’étudier nous permettra donc de remonter dans le temps pour mieux comprendre, par analogie, la formation du Soleil et des planètes qui l’entourent, comme la Terre.

D’autre part, les galaxies lointaines observées par le James Webb sont à une période de leur évolution pendant laquelle elles forment beaucoup d’étoiles. Leur rayonnement infrarouge est donc dominé par un signal lumineux similaire à celui que l’on reçoit de la nébuleuse d’Orion. La différence étant qu’Orion est suffisamment proche pour qu’on puisse observer différentes régions de la nébuleuse avec différents paramètres physiques (température et densité du gaz, taux de formation d’étoiles et intensité du champ de rayonnement, etc.). Notre projet est donc de fournir des modèles liant la forme du signal lumineux reçu à ces paramètres, des sortes d’étalons qui permettront d’interpréter les signaux reçus des galaxies lointaines. Cela fait presque dix ans que nous préparons ce projet, et les observations effectuées seront au cœur de nos recherches pendant plusieurs années ! 
--------------------------------------------------------------------

Un géant au service de la connaissance

Le JWST est le plus grand et le plus puissant des télescopes spatiaux jamais lancés. Il est conçu pour mieux comprendre notre Système solaire, observer des mondes lointains situés autour d’autres étoiles, sonder les origines de l’Univers. Il est issu d’un partenariat international entre la Nasa, l’ESA et l’ASC. L’ESA a ainsi fourni deux des quatre instruments scientifiques du James Webb : le spectrographe NIRSpec et 50 % du spectrographe et imageur Miri. Plusieurs laboratoires rattachés au CNRS ont participé, comme le Laboratoire d'études spatiales et d'instrumentation en astrophysique3 (Lesia), le Laboratoire d'astrophysique de Marseille4 (LAM) ou l’Institut d’astrophysique spatiale5 (IAS). Le télescope a été lancé le 25 décembre 2021 sur une fusée Ariane 5 depuis le Centre spatial européen en Guyane française. Avec son miroir de 6,5 mètres d’envergure, il est aujourd’hui en orbite autour du point de Lagrange L2 du système Soleil-Terre, situé à 1,5 million de kilomètres de la Terre, du côté opposé au Soleil. 

Bonjour Monsieur James WEBB.
source et étiquette le journal du CNRS. La suite peut-être consultée sur le site Web.

Voir les commentaires

Publié le par Jean-François Guerry
Giordano Bruno

Giordano Bruno

FRANC-MAÇONNERIE ET MONADE – PART VI- Giordano Bruno.

 

« L’âme est inondée par la seule pleine lumière du soleil bienfaisant. »

         Giordano Bruno – Le livre des contemplations du minimum – Chap I- Conclusion.

 

 

Dans son Livres des contemplations du minimum, au premier chapitre Giordano Bruno fait l’éloge de l’infiniment petit, de la lumière et la puissance de l’Un, modeste, minimum. Il nous parle de cette lumière éternelle vivante, comme d’un flambeau éclairant l’univers et les hommes. Le titre de ce chapitre est comme nous l’avons déjà vu : « De la lumière de vérité d’un, surgit la lumière de vérité du multiple… »

Ce chapitre débute ainsi : « Une matière, une forme, un efficient, dans toute série, échelle, analogie, la multitude procède à partir d’un, consiste en un et se réfère au un ; ce premier sous-jacent est à considérer comme un modèle et premier agent (…) Comme l’étincelle d’un feu brûlant, si la matière était rajoutée et l’opération non interrompue serait capable de se propager à l’infini, rien ne pouvant empêcher son potentiel. »

L’on peut comparer l’un, à la monade originelle, la lumière éternelle posée sur le plateau Vénérable Maître et qui brûle grâce à la force de l’œil au centre du delta lumineux. Cette lumière se diffuse sans interruption et est également par les feux intérieurs que sont l’esprit et l’âme de chacun, provoquant un embrasement spirituel permanent, infini, sans limites.

G. Bruno rajoute : « De même que parmi les corps certains sont très facilement, d’autres plus difficilement illuminés, pénétrés, enflammés, ainsi parmi les sens, les talents, les intellects, certains reconnaissent plus promptement la lumière de la vérité, et absorbent par l’âme la qualité reconnue. »

 On peut faire une analogie avec ceux qui demandent et reçoivent la lumière de l’initiation, qui se nourrissent degré par degré du feu lumière, en ouvrant leur esprit et leur cœur.

G. Bruno poursuit : « D’autres sont perturbés par les obstacles (…) par quelque aversion lucifuge, ils se posent un bouclier devant les yeux (…) poussés par quelque impudence et insolence zélée, ils s’arment et s’excitent et se lancent contre la grâce divine de ce soleil. »

Ceux donc qui reçoivent la lumière comme un bienfait à leur âme et l’entretienne en eux : « Aux génies plus heureux la lumière apparaît subitement (Quand le bandeau tombe) est comme surement, est apprise plaisamment (…) elle est défendue avec soin, ornée d’étude plus attentive et donc augmentée par ses propres agissements, est étendue par les nombres appropriés, est honorée exaucée et propagée à travers une divinité nouvelle naissante. »

Ainsi est la lumière demandée par les profanes et reçue par les initiés, lumière entretenue qui se développe par le travail peu à peu en eux, elle participe à la re naissance d’un homme différent, qui ayant contemplé ne serait-ce qu’un rayon de lumière devient autre et convertit son regard sur le monde et sur les autres. On sent également chez G. Bruno l’influence de Pythagore et de ses nombres divins. Il termina ce chapitre par un paragraphe poétique, qui va jusqu’à l’extase, confirmant si besoin est, que les arts en général et la poésie en particulier sont les plus beaux chemins de l’élévation spirituelle, de l’initiation aux mystères de la vie.

« Après ce coucher de soleil, qui survient par l’intimité de ce corps du minimum et de la monade vers le grand et le multiple, (…) l’âme par un ordre défini avance et recule de la manière même dont la vue isolée de l’étoile du soir mène vers la multitude et comme à partir de la multitude à travers la diversité innombrable sans cesse répétée des étoiles, la vision permet de revenir en fait à l’étoile du matin précédant par un ultime reflet le soleil levant, par cette même voie, moins submergée par les ténèbres profondes avec sa multitude d’esprits malheureux, et portée par l’aspect de la très désirée monade du jour l’âme est inondée par la seule pleine lumière du soleil bienfaisant. »

On distingue là, le parcours du profane qui après avoir reçu la lumière de l’initiation, sors des ténèbres, se place au nord sous la lumière de la lune, observe en silence la multitude des étoiles de la voûte céleste, les yeux dessillés sors de la nuit pour observer l’étoile du matin Éõsphoros l’aurore qui apporte la lumière. Annonçant réveil de la grande lumière au point du jour, celle du feu lumière, du soleil à son zénith. Il est alors midi plein.

                                    Jean-François Guerry.

 

À SUIVRE : FRANC-MAÇONNERIE ET MONADE. PART-VII- Giordano Bruno – Réflexions sur le cercle.

FRANC-MAÇONNERIE ET MONADE PART -VI- Giordano Bruno

ABONNEZ-VOUS EN DÉPOSANT UNE ADRESSE MAIL DANS LA FENÈTRE S’INSCRIRE A LA NEWSLETTER. (Gratuit)

 

 

Pour les Abonnés : Il est possible de recevoir gratuitement les textes des articles au format Word en écrivant à l’adresse suivante :

 

courrierlafmaucoeur@gmail.com

 

 

Info : le blog respecte la loi RGPD

 

www.lafrancmaconnerieaucoeur.com

 

 

DÉSABONNEMENT SUR SIMPLE DEMANDE SUR LE SITE OU À L’ADRESSE MAIL : courrierlafmaucoeur@gmail.com

 

 

Astuce : cliquez sur les images pour les aggrandir.

Voir les commentaires

Publié le
LES PORTES DU SACRÉ : Bernard RIO.- COMMUNIQUÉ
LES PORTES DU SACRÉ : Bernard RIO.- COMMUNIQUÉ

Bernard RIO l'auteur du livre sous presse : LES PORTES DU SACRÉ

a participé à une émission TV : "En quête d'esprit" . Il parle de la Bretagne, religieuse, de ses pardons, de ses lieux ou vit la spiritualité au-delà des dogmes.


https://www.dailymotion.com/video/x8cdaak?fbclid=IwAR33yzkhK7mGXOCI7OCfXtpM2BrVnyXId_PqexhAgPnltI7VQnHTQ3euZbA

Voir les commentaires

Publié le par Jean-François Guerry
Giordano Bruno

Giordano Bruno

FRANC-MAÇONNERIE ET MONADE PART -V- Giordano Bruno.

 

« Pour que souvent les uns soient sensibles mais les autres non, il faut que quelque adjonction soit faite… »

                           Giordano Bruno – Le livre de l’existence du minimum Chapitre IX.

 

Dans le chapitre IX du Livre de l’existence du minimum, il est question de la lumière et de son approche. « Distinction du sens du minimum simple ou naturel. » La lecture du texte peut se faire à plusieurs à plusieurs niveaux.

Bruno, fait état des degrés de perception du sensible de « leur visibilité et vivisité, de degrés divers. » Il y aurait des minima de perception proche de la forme première. Peut-on tenter des analogies avec le symbolisme de la genèse, l’apparition de la lumière, sa manifestation, son épiphanie. Peut-on aussi faire une analogie avec une initiation où la lumière est présente tout au long des degrés initiatique ? Désir de lumière, perception de la lumière, réception de la lumière, secret de la lumière qui mène au sacré. Dans toutes les initiations depuis l’antiquité la lumière a été un guide pour les mystes désirant sortir des ténèbres. Toutes les cérémonies initiatiques mettent en scène le thème de la recherche de la lumière. L’initiation maçonnique est riche des références à la quête de la lumière, les occurrences à la lumière sont présentes dans tous les rituels. Ainsi le myste exprime son désir de lumière, il la demande quand il est plongé dans les ténèbres, ensuite elle l’éclaire, puis elle l’illumine. Il devient alors radieux, nourrit par la lumière, il veut au point du jour voir la grande lumière. Dans le prologue de l’évangile de Jean, il y a rencontre entre Parole, Lumière et Vérité. De grands initiés ont même suggérés de substituer dans ce prologue le mot Verbe et le mot Dieu par le mot Lumière, donnant ainsi à ce texte au caractère ésotérique, un sens plus universel.

Je poursuis avec Bruno, qui écrit : « Pour que souvent les uns soient sensibles mais les autres non, il faut que quelque adjonction soit faite… »

Il décrit les formes de lumière qui parlent à nos sens et expriment plusieurs choses. C’est une véritable initiation à la connaissance de la lumière qu’il nous propose : « Cette nature Zoroastre l’appela lumière, et Démocrite et Empédocle le feu. » (Les textes anciens rapportent qu’Empédocle voulant faire corps avec la lumière se jeta dans le cratère du volcan de Sicile). Bruno, nous parle de diffusion de la lumière qui peut être ponctuelle, il voit la lumière comme l’essence principale, mais aussi comme substance individuelle, simple ou encore comme éclat, rayon. Référence sans doute à la lumière symbolique de la genèse créatrice de vie, plénitude du macrocosme et de la lumière diffuse, éclat créatrice du microcosme, mais aussi régénératrice, transformatrice. Cette lumière qui fait resplendir, lumière éclat Ziza.

Il évoque la lumière graduelle, je dirais initiatique : « C’est la lumière par participation graduelle, dont l’air, la lune, le miroir et les reliques usurpent improprement le nom (…) elle ne fait pas pyramide dans l’œil. » Il concluait : « Ainsi il est donc établi que la lumière ponctuelle est visible ; non pas par raison ou nature de ponctualité, mais par diffusion. » J’ajoute, ce serait cette lumière diffusant dans le cœur des mystes qui nourrit leur soif du désir de connaissance les éclairant à chaque degré de leur initiation, cette lumière feu régénérateur du Phénix, lumière d’amour du Pélican.

Après cette incursion dans Le livre de l’existence du minimum, je vous propose de passer le pont grâce à la lumière vers la contemplation du minimum. Je veux dire, de regarder le Livre des contemplations du minimum de Bruno. Dont le titre du premier chapitre est : « De la lumière de vérité d’un seul surgit la lumière de vérité du multiple, de même d’une seule absurdité de nombreuses s’ensuivent… »

                                    Jean-François Guerry.

 

À SUIVRE : FRANC-MAÇONNERIE ET MONADE PART-VI- Giordano Bruno – Le livre des contemplations du minimum.    

Quiberon

Quiberon

ABONNEZ-VOUS EN DÉPOSANT UNE ADRESSE MAIL DANS LA FENÈTRE S’INSCRIRE A LA NEWSLETTER. (Gratuit)

 

 

Pour les Abonnés : Il est possible de recevoir gratuitement les textes des articles au format Word en écrivant à l’adresse suivante :

 

courrierlafmaucoeur@gmail.com

 

 

Info : le blog respecte la loi RGPD

 

www.lafrancmaconnerieaucoeur.com

 

 

DÉSABONNEMENT SUR SIMPLE DEMANDE SUR LE SITE OU À L’ADRESSE MAIL : courrierlafmaucoeur@gmail.com

 

 

Astuce : cliquez sur les images pour les aggrandir.

Voir les commentaires

Publié le par Jean-François GUERRY
Giordano Bruno

Giordano Bruno

FRANC-MAÇONNERIE ET MONADE – Part – IV-

Giordano Bruno.

 

« Dans l’univers où longueur, largeur, profondeur sont indifférents parce qu’il a le centre partout. » Giordano Bruno.

 

Temps linéaire, temps circulaire, Giordano Bruno, sacrifié pour hérésie bien avant Galilée explique dans son Chapitre IV du Livre de l’existence du minimum « De quelle manière tout circule et imite un cercle. » La puissance du minimum et sa fin n’est en réalité qu’un nouveau commencement, un nouveau départ puisque l’infiniment petit est aussi l’infiniment grand.

Bruno sera brûlé vif par l’inquisition à l’âge de 52 ans le 17 février 1600 à Campo de’fiori à Rome. Il influencera la pensée de Leibniz et Newton. C’est son idée de l’infini qui le rendra célèbre.

Dans l’introduction du chapitre IV de son Livre de l’existence du minimum il écrit :

« Le minimum est le plus puissant de tous, parce qu’en vérité il renferme tout mouvement, nombre, dimension ainsi que la qualité morale. (…) Dieu est la monade des mondes, n’est-il pas l’être des êtres (…) l’être et l’un ne sont pas différents. De même par conséquent, c’est par la monade que toutes choses sont unes, elles sont telles quelles sont par la grâce de la monade ; quand quelque chose n’est pas un, il n’y a rien du tout. (…) de même ce qui est minimal est aussi maximal ainsi que n’importe quoi entre les deux. »

À la question posée au Franc-Maçon : Quelle est la dimension de votre Loge ? Il répond : Elle s’étend de l’occident à l’orient, du midi au septentrion et du zénith au nadir. Autre question : Où se trouve le centre ? Réponse : … Que, qui, trouve t-on au centre ? Réponse : …

Pour Bruno : « Dans une sphère particulière tel que le monde, dans lequel, à partir d’un centre l’indifférence des dimensions est perçue. »

Ou encore : « La circonférence qui est limite ou périphérie ; dans laquelle ni par la raison ni par la nature objective, le concave ne se distingue du convexe. »

Peut-on y voir, l’affirmation, que ce qui est en bas est conforme ou semblable à ce qui est en haut ?

Dans la conclusion de ce chapitre il affirme encore la primauté du minimum :

« Si donc on entreprend la contemplation des signes de la nature, il faut qu’elle commence par le minimum, qu’elle s’arrête au minimum, et quelle finisse par la contemplation du minimum. »

Deux chapitres plus loin au Chapitre VI il complète : « Maximum et minimum peuvent cependant s’unir dans une même raison puisque nous savons que le maximum est aussi partout, dans la mesure où selon ce qui à été dit, il est établi que le maximum est dans le minimum et le minimum dans le maximum, de la même manière que la monade est dans la multiplicité et la multiplicité dans la monade. »

‘Maçonniquement’ parlant dirions, que l’un est dans le tout, que tout est dans l’un. Que le multiple est dans l’un.

                                            Jean-François Guerry.

 

À SUIVRE : FRANC-MAÇONNERIE ET MONADE Part -V- Giordano Bruno. Livre de l’existence minimum Chapitre IX- Réflexions sur la Lumière.

« Ainsi, il est donc établi que la lumière ponctuelle est visible, non pas par raison ou nature de ponctualité, mais par diffusion. »

FRANC-MAÇONNERIE ET MONADE PART -VI- Giordano Bruno
Photo de dannyeve sur Unsplash

ABONNEZ-VOUS EN DÉPOSANT UNE ADRESSE MAIL DANS LA FENÈTRE S’INSCRIRE A LA NEWSLETTER. (Gratuit)

 

 

Pour les Abonnés : Il est possible de recevoir gratuitement les textes des articles au format Word en écrivant à l’adresse suivante :

 

courrierlafmaucoeur@gmail.com

 

 

Info : le blog respecte la loi RGPD

 

www.lafrancmaconnerieaucoeur.com

 

 

DÉSABONNEMENT SUR SIMPLE DEMANDE SUR LE SITE OU À L’ADRESSE MAIL : courrierlafmaucoeur@gmail.com

 

 

Astuce : cliquez sur les images pour les aggrandir.

Voir les commentaires

Publié le par Jean-François GUERRY
Giordano Bruno

Giordano Bruno

FRANC-MAÇONNERIE ET MONADE PART -III-

Giordano Bruno.

« Pour que les esprits soient mieux disposés à recevoir la vérité, il faut commencer par démolir les fondements de la fausseté. » Giordano Bruno Livre de l’existence des minimum . Chap V.

 

« De la lumière de vérité d’un seul surgit la lumière de vérité du multiple, de même d’une seule absurdité de nombreuses autres s’ensuivent. » Giordano Bruno. Livre des contemplations du minimum. Chap I.

 

 

 

Après le chapitre I De minimi existentia liber (Livre de l’existence des minimum), abordons le chapitre II, dont le titre est : Le minimum est la substance autant des nombres que des grandeurs ainsi que des éléments de toutes choses quelles qu’elles soient. »

Nous pouvons lire ensuite : « Le minimum est la substance des choses, (…) atome à titre individuel pour les corps qui sont des parties premières, atome à titre partiel pour ceux qui sont des toutes dans le tout ainsi que pour les entiers. De même en parole et en esprit et dans n’importe quel mode, la monade est rationnellement dans le nombre et essentiellement dans toute chose.

Otez partout la monade et il n’y aura de nombre nulle part, rien ne sera dénombrable (…) À partir de là, l’optimal, le maximal, la substance des substances l’entité dont les êtres tiennent leur existence est reconnu sous le nom de monade. (…) La monade est l’essence du nombre. »

Le titre du Chapitre III est : « De ce qui à été dit plus haut on conclut que la mort ne touche pas la substance corporelle et beaucoup moins encore l’âme. » Giordano Bruno dans ce chapitre convoque Pythagore et sa théorie de la métempsycose, René Guénon souligne la différence avec la transmigration qui constitue un changement d’état et non une réincarnation, l’âme est prise en compte et non le corps. Nous lisons sous la plume de Bruno : « Pythagore pensait que pour les choses dont la substance est le moins soluble, la mort ne serait point à craindre, mais qu’une transition serait à espérer. (…) nous transmuterions la substance par moments, quand les efflux et influx hors notre corps et vers l’intérieur de notre corps sont continus. (…) La naissance est donc expansion du centre, la vie stabilisation de la sphère, la mort contraction au centre. »

Dit peut-être autrement et avec beaucoup de nuances concernant la vie qui serait stabilisation peut-être mais seulement pour moi après mouvement c’est-à-dire initiation. L’on peut donc énoncer, que rien ne meurt tout se transforme et que face à la mort physique, nous espérons en confiance et en sérénité. L’on peut aussi penser que c’est pourquoi, dans certains moments, ou certaines circonstances ce que les grecs appelaient le Kairos, nous sommes prêts et sereins pour mourir symboliquement et renaître différent, autre en étant pourtant le même. Différence entre identité et ipséité qui est reconnaissance de soi par soi selon une définition attribuée à Paul Ricoeur. Cette mort contraction point au centre du cercle, est-elle celle suggérée par Bruno. La mort du Maître qui ne craint rien, parce qu’arrivé à sa maturité, il est alors à sa place, prêt, dans la chambre du milieu, au centre entre l’équerre de la raison et le compas de l’esprit.

Dans ce chapitre l’on sent aussi que Bruno est influencé par les néoplatoniciens dont la pensée est de nouveau en vogue à Florence, parmi ceux-ci l’on compte Marsile Ficin et Pic de la Mirandole. Ils redécouvrent Platon, mais aussi Hermès Trismégiste et Plotin. Quand il écrit : « nous transmuterions la substance par moments… » l’on pense d’abord aux émanations de Plotin et aussi à celles de Kabbale. Plotin et ses moments extatiques rares, exceptionnels que je rapproche personnellement de ceux vécus dans les loges maçonniques, quand le silence règne sur l’une et l’autre colonne ou dans certaines chaînes d’union lorsque la communication s’établie avec les Frères ou les Sœurs présents et ceux passés à l’Orient éternel. Les chaînons vivants sont alors des multiples monades (m), formant à ce moment qu’une seule et grande Monade (M).

Giordano Bruno conclut ce chapitre ainsi : « Ces entités toutes éternelles ils les conçoivent tourmentées comme un mouvement circulaire autour d’un seul. »

 

                                            Jean-François Guerry.

 

 

À SUIVRE : FRANC-MAÇONNERIE ET MONADE – PART -IV-

Giordano Bruno.

Reprise au Chapitre IV-  

À LIRE: aux ÉDITIONS DERVY. disponible en librairie.

Auteur Charles Bernard Jameux.

FRANC-MAÇONNERIE ET MONADE PART-III- Giordano Bruno.
Le cylindre d'Or Paul Sérusier

Le cylindre d'Or Paul Sérusier

ABONNEZ-VOUS EN DÉPOSANT UNE ADRESSE MAIL DANS LA FENÈTRE S’INSCRIRE A LA NEWSLETTER. (Gratuit)

 

 

Pour les Abonnés : Il est possible de recevoir gratuitement les textes des articles au format Word en écrivant à l’adresse suivante :

 

courrierlafmaucoeur@gmail.com

 

 

Info : le blog respecte la loi RGPD

 

www.lafrancmaconnerieaucoeur.com

 

 

DÉSABONNEMENT SUR SIMPLE DEMANDE SUR LE SITE OU À L’ADRESSE MAIL : courrierlafmaucoeur@gmail.com

 

 

Astuce : cliquez sur les images pour les aggrandir.

 

Voir les commentaires

Publié le par Jean-François GUERRY
Giordano Bruno

Giordano Bruno

FRANC-MAÇONNERIE ET MONADE PART-II-

Le chemin de la Monade, Giordano Bruno I.

 

« Progression de la monade du peu nombreux au nombreux jusqu’à l’innombrable et immense. »

 Giordano Bruno. Titre du Chapitre I, Le livre des principes de la mesure et de la forme.

 

La religion chrétienne s’est inspirée de la philosophie grecque, Jean de Patmos assimile la Monade à l’esprit premier, l’esprit père. Dans les manuscrits de Nag Hammadi rédigés en copte on retrouve cette notion de Monade Dieu père de toutes choses, comme principe invisible, tout esprit. Les « petites » monades seraient le reflet de l’esprit Un, « grande Monade ».

Cette théorie sera reprise par le moine Giordano Bruno, vers 1590. Bruno fût très influencé par l’école florentine qui vit la résurgence du néoplatonisme annonçant la fin de l’obscurantisme religieux. De la « grande Monade » de l’Un émanerait une infinité de « petites monades » par reflets de la « grande Monade ». On remarque aussi le caractère triangulaire de la Monade, et l’importance des nombres, identifiés comme nombres divins. (cf Giordano Bruno Triple minimum de Monade, numero et figura).

Bruno, introduit la notion de nature nombre, ainsi que de la raison nombre capable de mesurer. Dieu influençant la raison, qui contemple la nature, prémisse du panthéisme de John Toland (1670-1722 Philosophe anglais déiste et panthéiste son œuvre principale le Panthéisticon) qui participa à la résurgence du Druidisme une tradition ayant un rapport étroit avec la nature.

Nous allons nous intéresser à Bruno, considéré par quelques historiens de la Franc-Maçonnerie spéculative comme l’un de ses inspirateurs. Lire à ce sujet les ouvrages de Charles-Bernard Jameux. (1)

Bruno outre Le Banquet des Cendres, a écrit une œuvre composée de cinq livres sous le titre de : Du Triple minimum et de la mesure.

Livre I- Livre de l’existence minimum.

Livre II- Livre des contemplations à propos du minimum.

Livre III- Livre de la recherche minimum.

Livre IV- Livre des principes de la mesure et de la forme.

Livre V- Livre de la mesure.

Paul Meier, en a fait la traduction du latin, il relève l’intérêt majeur des trois premiers livres, les deux derniers étant inachevés. Paul Meier a rédigé la préface extrait : « La pensée de Bruno était influencée par les néoplatoniciens, mais il faut ajouter que c’est à Nicolas de Cues, qu’il doit sa ‘Coïncidence des opposés ’ainsi, que ses conceptions géométriques. S’il utilisait le nom de Dieu par convention, il l’identifiait cependant à la nature, à l’univers et à la monade. C’est pourquoi il fût condamné pour hérésie. »

  Le premier livre, Livre de l’existence minimum comprend XIV Chapitres. Chaque titre de chapitre est propice à la réflexion, le titre du premier chapitre est : « Prélude à propos des intentions, causes efficientes, moyens et manière de procéder. » Au début de ce premier chapitre l’on peut lire :

« l’intelligence (mental, psychisme différent de souffle et esprit) au-dessus de tout c’est Dieu. L’intelligence sise dans toute chose, c’est la nature. L’intelligence qui pénètre tout c’est la raison. Dieu prescrit et ordonne. La nature obéit et examine. Dieu est l’unique, la monade, source de tous les nombres, simplicité de toute grandeur, substance de tout composé excellence au-dessus de tout, mouvement indénombrable, immesurable. (…) Dieu influence la raison par l’intermédiaire de la nature. La raison est élevée vers Dieu par la nature. Dieu est amour, efficience, clarté, lumière. La nature est aimable, objet, feu et ardeur. La raison est aimante, sujet en quelque sorte car embrasé par la nature illuminée par Dieu. (…) Le sens est un œil dans la prison des ténèbres, (…) L’œil de l’esprit voit ouvertement partout comme un observatoire haut placé (…) La raison s’élèverait facilement vers l’intelligence si elle n’était pas distraite dans les flux de l’océan d’affections vaines. (…)

J’ai relevé dans ce premier chapitre une analogie avec les prescriptions contenues dans le rituel du quatrième degré du R E A A, Bruno écrit : « Que celui qui désire philosopher, doutant d’emblée de tout (doute constructif au sens cartésien), ne se démarque pas à priori d’un parti contradictoire plutôt que d’écouter les débats et qu’il juge et définisse selon des raisons bien perçues et recueillies non pas ce qui se dit de la réputation de la foule, de la longévité des titres et décorations, mais qu’il juge d’après lui-même et les choses selon la constante vigueur de l’enseignement et selon la vérité examinée à la lumière de la raison. Ce ne sont plus la sagesse et la bonté, mais l’ignorance et l’iniquité qui inspirent les voix et les paroles. Ceux qui prennent la vérité et l’enseignement pour de la simplicité jouissent eux-mêmes de l’inertie, de la parure et de l’astuce et enflent leur vanité par la diversité avec quelque sollicitude mercantile. »

Vous conviendrez, je pense, que la force et la lumière de la pensée de Giordano Bruno mérite plusieurs articles.

                                            Jean-François Guerry.

 

  1.  Charles-Bernard Jameux Poète, Écrivain, Historien de la Franc-Maçonnerie. Lire : L’Art de la mémoire et la formation du symbolisme maçonnique. Éditions Dervy.
La FRANC-MAÇONNERIE ET LA MONADE PART II- Le Chemin de la Monade Giordano Bruno.
La FRANC-MAÇONNERIE ET LA MONADE PART II- Le Chemin de la Monade Giordano Bruno.

ABONNEZ-VOUS EN DÉPOSANT UNE ADRESSE MAIL DANS LA FENÈTRE S’INSCRIRE A LA NEWSLETTER. (Gratuit)

 

 

Pour les Abonnés : Il est possible de recevoir gratuitement les textes des articles au format Word en écrivant à l’adresse suivante :

 

courrierlafmaucoeur@gmail.com

 

 

Info : le blog respecte la loi RGPD

 

www.lafrancmaconnerieaucoeur.com

 

 

DÉSABONNEMENT SUR SIMPLE DEMANDE SUR LE SITE OU À L’ADRESSE MAIL : courrierlafmaucoeur@gmail.com

 

 

Astuce : cliquez sur les images pour les aggrandir.

Voir les commentaires

Publié le par Jean-François GUERRY
FRANC-MAÇONNERIE ET MONADE PART-I-

FRANC-MAÇONNERIE ET MONADE. PART -I-

« Comme Pythagore, il rattache la chaîne des êtres à la monade à l’être existant seul et par lui-même. »  Jean-Pierre Abel Rémusat.

 

Le terme monade est employé en métaphysique, c’est-à-dire pour la recherche de la connaissance de l’Être et de l’Univers. La Monade est un principe d’absolu, d’Unité, d’infini dans ses deux dimensions, Unité spirituelle. Les monades éléments spirituels multiples mènent à la Monade totalité spirituelle.

La Monade est une image de l’Unité, chemin pour les monades individuelles pour la construction de leur unité, d’une plus grande unité. La Monade suprême, l’Unité suprême contenant la totalité, pourrait donc être rapprochée du principe du Grand Architecte de l’Univers ?

La Monade serait la source de tout. Il y aurait des chiffres, des nombres arithmétiques et des nombres idéaux, ces nombres idéalisés par les Grecs dans l’antiquité, mais aussi dans d’autres cultures ce sont les dyades, les triades, les tétrades, l’on pense dès lors aux nombres d’or de Pythagore et à la Tétraktys symbole central spirituel des élèves de Crotone.

Il faut préciser les monades avec un petit « m », seraient des petites substances, des petits éléments néanmoins uniques d’un grand tout, les ayant engendrées qui serait La Monade avec un grand « L » et un grand « M ». Point au centre du cercle, œil au centre du delta lumineux. Les figures géométriques parlent à nos sens, il en est de même des éléments, nous concevons, nous interprétons, nous découvrons, les idées derrière ces figures et ces éléments, à chacun sa Monade.

La Monade pour Platon représente l’idée du Bien, du Beau, elle est l’image de l’absolu de l’Unité, âme du monde. La Monade plotinienne est le point le plus haut, le sommet de la pyramide, l’endroit idéal pour la contemplation de l’Un. Certes il faut travailler à la connaissance de l’un, imaginer pouvoir le contempler, espérer se confondre avec lui c’est le but des mystiques. Le Franc-Maçon, n’est pas que dans cette démarche, il veut Savoir, Connaître, Comprendre, pour Agir en lui-même et dans le monde. C’est pourquoi il pratique les vertus pour se rapprocher de l’Un et faire le Bien. Plotin : « Car ce qu’on appelle l’ « être », c’est la première chose qui s’est un peu éloignée, pour ainsi dire, de l’Un : elle ne souhaitait pas avancer plus loin, elle s’est retournée vers l’intérieur, elle s’est immobilisée et est devenue réalité et foyer de toutes choses. » (1). Plotin démontre ici qu’il n’est pas dans un platonisme mystique, mais fait conçoit l’immanence de l’être, il est je dirais dans un degré élevé du platonisme spirituel, au sommet de la pensée de Platon, à la pointe élevée de la Tétraktys de Pythagore. Le point du sommet, comme le point au centre du cercle permet d’envisager la périphérie et la totalité, c’est pourquoi le Maître est au centre de la chambre du milieu et qu’il s’éveille à lumière et plus à la grande lumière. Son élévation de conscience lui permet de contempler les hautes sphères de la spiritualité et l’oblige à faire son devoir, guidé par son Maître Secret intérieur. Il n’est pas que dans la contemplation, il est en mouvement, puisqu’il s’initie, l’initiation étant mouvement vers la plénitude de l’Un. Sur le chemin de l’Orient l’on rencontre la lumière du sacré qui mène à la Monade.

« Dieu me garde de faire un système, certainement il y a dans nous quelque chose qui pense et qui veut, ce quelque chose que l’on appelait autrefois une monade, ce quelque chose est imperceptible. » Voltaire.

                                           

Jean-François Guerry.

À suivre : Points de vue, le chemin des monades vers la Monade.  

FRANC-MAÇONNERIE ET MONADE PART-I-

ABONNEZ-VOUS EN DÉPOSANT UNE ADRESSE MAIL DANS LA FENÈTRE S’INSCRIRE A LA NEWSLETTER. (Gratuit)

 

 

Pour les Abonnés : Il est possible de recevoir gratuitement les textes des articles au format Word en écrivant à l’adresse suivante :

 

courrierlafmaucoeur@gmail.com

 

 

Info : le blog respecte la loi RGPD

 

www.lafrancmaconnerieaucoeur.com

 

 

DÉSABONNEMENT SUR SIMPLE DEMANDE SUR LE SITE OU À L’ADRESSE MAIL : courrierlafmaucoeur@gmail.com

 

 

Astuce : cliquez sur les images pour les aggrandir.

Voir les commentaires

Publié le par Jean-François GUERRY
Baruch Spinoza

Baruch Spinoza

LA FRANC-MAÇONNERIE ET LE MONISME PART -IV.

B. SPINOZA.

« Dans la nature, il n’existe rien de contingent car tout est déterminé par la nécessité. »

                                                           Baruch Spinoza- Éthique.

Résumé des articles précédents : Pythagore pense que toutes les choses sont composées de contraires et se distinguent par exemple âme et corps. Platon, est sur le même raisonnement corps et âme, visible et intelligible. Parménide pense lui à un principe d’unicité : un être un, unique, continu, éternel, achevé de forme sphérique. Aristote, lui croit en la puissance de l’acte, en l’architecture du savoir, de la sagesse. Les stoïciens pensent le Logos comme l’Un, le bien moral, ce à quoi tout doit obéir et se soumettre. Les épicuriens voient une multitude de parcelles, d’atomes complets, mais différents qui peuvent se combiner et se rassembler, une forme de monisme matérialiste.

Nous arrivons à Spinoza et son monisme « moderne ». Il énonce le principe que la nature a une unique substance productive de tout ce qui existe. Substance que défini les modalités de l’être. Ce principe substance accumule toutes les connaissances. La causalité de la substance est propre immanente en aucun cas externe, surnaturelle transcendante. Il n’y a pas d’opposition entre substance, Dieu, Nature ; entre âme et corps. Il introduit donc une unité substantielle de l’être, ce qui conduit au rationalisme pur. Cette théorie séduira les philosophes des lumières en particulier l’encyclopédiste Diderot.

Bien des Francs-Maçons spéculatifs sont attirés par la pensée de Spinoza. Je soumets à votre réflexion ces quelques de Spinoza qui illustrent son déterminisme :

« L’amour, la haine, la colère, l’envie, l’orgueil, la pitié et autres mouvements de l’âme sont à considérer ; non comme des vices, mais comme des propriétés de la nature humaine, des manières d’être qui lui appartiennent comme le chaud et le froid, la tempête, le tonnerre et tous les météores appartiennent à la nature de l’air. Quels que soient les désagréments que puissent avoir pour nous ces intempéries, elles sont nécessaires, car elles sont déterminées. »

Nous serions donc consciemment mauvais et affublés de passions tristes, pourquoi pas ? Mais plus délicat, si j’ose dire nous n’aurions pas de libre arbitre du tout ? Il y a de quoi désespérer ! Cela n’encourage pas à l’amélioration au perfectionnement de l’être humain, sauf peut-être pour quelques parangons de sainteté. Je vous laisse à vos réflexions sur ce sujet. Pire encore, admettre, reconnaître que les passions tristes sont en nous par nature, pourrait justifier tous les crimes, mêmes ceux contre l’humanité, et pourquoi dès lors combattre contre l’injustice, puisque cela serait d’avance une cause perdue. Quel être suprême, a pu nous mettre dans cet état ? Est-il bon ? Cela nous ramène à réfléchir à Théodicée de Leibniz, et à ses monades spirituelles concept qui permet de comprendre comme la multiplicité se donne dans une unité.

 

                                    Jean-François Guerry.

 

À SUIVRE : Les monades éléments spirituels.     

Conseil de Lecture : LE PROCÈS SPINOZA de Jacques Schecroun. 

 

Editions Albin-Michel
FRANC-MAÇONNERIE ET MONISME PART IV- B. SPINOZA
FRANC-MAÇONNERIE ET MONISME PART IV- B. SPINOZA

ABONNEZ-VOUS EN DÉPOSANT UNE ADRESSE MAIL DANS LA FENÈTRE S’INSCRIRE A LA NEWSLETTER. (Gratuit)

 

 

Pour les Abonnés : Il est possible de recevoir gratuitement les textes des articles au format Word en écrivant à l’adresse suivante :

 

courrierlafmaucoeur@gmail.com

 

 

Info : le blog respecte la loi RGPD

 

www.lafrancmaconnerieaucoeur.com

 

 

DÉSABONNEMENT SUR SIMPLE DEMANDE SUR LE SITE OU À L’ADRESSE MAIL : courrierlafmaucoeur@gmail.com

 

 

Astuce : cliquez sur les images pour les aggrandir.

Voir les commentaires