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la Franc Maçonnerie au Coeur

la Franc Maçonnerie au Coeur

Un blog d'information, de conversations sur le thème de la Franc Maçonnerie, des textes en rapport avec la Franc Maçonnerie, comptes rendus et conseils de lectures.

Publié le par Jean-François GUERRY
Giordano Bruno

Giordano Bruno

FRANC-MAÇONNERIE ET MONADE PART -III-

Giordano Bruno.

« Pour que les esprits soient mieux disposés à recevoir la vérité, il faut commencer par démolir les fondements de la fausseté. » Giordano Bruno Livre de l’existence des minimum . Chap V.

 

« De la lumière de vérité d’un seul surgit la lumière de vérité du multiple, de même d’une seule absurdité de nombreuses autres s’ensuivent. » Giordano Bruno. Livre des contemplations du minimum. Chap I.

 

 

 

Après le chapitre I De minimi existentia liber (Livre de l’existence des minimum), abordons le chapitre II, dont le titre est : Le minimum est la substance autant des nombres que des grandeurs ainsi que des éléments de toutes choses quelles qu’elles soient. »

Nous pouvons lire ensuite : « Le minimum est la substance des choses, (…) atome à titre individuel pour les corps qui sont des parties premières, atome à titre partiel pour ceux qui sont des toutes dans le tout ainsi que pour les entiers. De même en parole et en esprit et dans n’importe quel mode, la monade est rationnellement dans le nombre et essentiellement dans toute chose.

Otez partout la monade et il n’y aura de nombre nulle part, rien ne sera dénombrable (…) À partir de là, l’optimal, le maximal, la substance des substances l’entité dont les êtres tiennent leur existence est reconnu sous le nom de monade. (…) La monade est l’essence du nombre. »

Le titre du Chapitre III est : « De ce qui à été dit plus haut on conclut que la mort ne touche pas la substance corporelle et beaucoup moins encore l’âme. » Giordano Bruno dans ce chapitre convoque Pythagore et sa théorie de la métempsycose, René Guénon souligne la différence avec la transmigration qui constitue un changement d’état et non une réincarnation, l’âme est prise en compte et non le corps. Nous lisons sous la plume de Bruno : « Pythagore pensait que pour les choses dont la substance est le moins soluble, la mort ne serait point à craindre, mais qu’une transition serait à espérer. (…) nous transmuterions la substance par moments, quand les efflux et influx hors notre corps et vers l’intérieur de notre corps sont continus. (…) La naissance est donc expansion du centre, la vie stabilisation de la sphère, la mort contraction au centre. »

Dit peut-être autrement et avec beaucoup de nuances concernant la vie qui serait stabilisation peut-être mais seulement pour moi après mouvement c’est-à-dire initiation. L’on peut donc énoncer, que rien ne meurt tout se transforme et que face à la mort physique, nous espérons en confiance et en sérénité. L’on peut aussi penser que c’est pourquoi, dans certains moments, ou certaines circonstances ce que les grecs appelaient le Kairos, nous sommes prêts et sereins pour mourir symboliquement et renaître différent, autre en étant pourtant le même. Différence entre identité et ipséité qui est reconnaissance de soi par soi selon une définition attribuée à Paul Ricoeur. Cette mort contraction point au centre du cercle, est-elle celle suggérée par Bruno. La mort du Maître qui ne craint rien, parce qu’arrivé à sa maturité, il est alors à sa place, prêt, dans la chambre du milieu, au centre entre l’équerre de la raison et le compas de l’esprit.

Dans ce chapitre l’on sent aussi que Bruno est influencé par les néoplatoniciens dont la pensée est de nouveau en vogue à Florence, parmi ceux-ci l’on compte Marsile Ficin et Pic de la Mirandole. Ils redécouvrent Platon, mais aussi Hermès Trismégiste et Plotin. Quand il écrit : « nous transmuterions la substance par moments… » l’on pense d’abord aux émanations de Plotin et aussi à celles de Kabbale. Plotin et ses moments extatiques rares, exceptionnels que je rapproche personnellement de ceux vécus dans les loges maçonniques, quand le silence règne sur l’une et l’autre colonne ou dans certaines chaînes d’union lorsque la communication s’établie avec les Frères ou les Sœurs présents et ceux passés à l’Orient éternel. Les chaînons vivants sont alors des multiples monades (m), formant à ce moment qu’une seule et grande Monade (M).

Giordano Bruno conclut ce chapitre ainsi : « Ces entités toutes éternelles ils les conçoivent tourmentées comme un mouvement circulaire autour d’un seul. »

 

                                            Jean-François Guerry.

 

 

À SUIVRE : FRANC-MAÇONNERIE ET MONADE – PART -IV-

Giordano Bruno.

Reprise au Chapitre IV-  

À LIRE: aux ÉDITIONS DERVY. disponible en librairie.

Auteur Charles Bernard Jameux.

FRANC-MAÇONNERIE ET MONADE PART-III- Giordano Bruno.
Le cylindre d'Or Paul Sérusier

Le cylindre d'Or Paul Sérusier

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Publié le par Jean-François GUERRY
Giordano Bruno

Giordano Bruno

FRANC-MAÇONNERIE ET MONADE PART-II-

Le chemin de la Monade, Giordano Bruno I.

 

« Progression de la monade du peu nombreux au nombreux jusqu’à l’innombrable et immense. »

 Giordano Bruno. Titre du Chapitre I, Le livre des principes de la mesure et de la forme.

 

La religion chrétienne s’est inspirée de la philosophie grecque, Jean de Patmos assimile la Monade à l’esprit premier, l’esprit père. Dans les manuscrits de Nag Hammadi rédigés en copte on retrouve cette notion de Monade Dieu père de toutes choses, comme principe invisible, tout esprit. Les « petites » monades seraient le reflet de l’esprit Un, « grande Monade ».

Cette théorie sera reprise par le moine Giordano Bruno, vers 1590. Bruno fût très influencé par l’école florentine qui vit la résurgence du néoplatonisme annonçant la fin de l’obscurantisme religieux. De la « grande Monade » de l’Un émanerait une infinité de « petites monades » par reflets de la « grande Monade ». On remarque aussi le caractère triangulaire de la Monade, et l’importance des nombres, identifiés comme nombres divins. (cf Giordano Bruno Triple minimum de Monade, numero et figura).

Bruno, introduit la notion de nature nombre, ainsi que de la raison nombre capable de mesurer. Dieu influençant la raison, qui contemple la nature, prémisse du panthéisme de John Toland (1670-1722 Philosophe anglais déiste et panthéiste son œuvre principale le Panthéisticon) qui participa à la résurgence du Druidisme une tradition ayant un rapport étroit avec la nature.

Nous allons nous intéresser à Bruno, considéré par quelques historiens de la Franc-Maçonnerie spéculative comme l’un de ses inspirateurs. Lire à ce sujet les ouvrages de Charles-Bernard Jameux. (1)

Bruno outre Le Banquet des Cendres, a écrit une œuvre composée de cinq livres sous le titre de : Du Triple minimum et de la mesure.

Livre I- Livre de l’existence minimum.

Livre II- Livre des contemplations à propos du minimum.

Livre III- Livre de la recherche minimum.

Livre IV- Livre des principes de la mesure et de la forme.

Livre V- Livre de la mesure.

Paul Meier, en a fait la traduction du latin, il relève l’intérêt majeur des trois premiers livres, les deux derniers étant inachevés. Paul Meier a rédigé la préface extrait : « La pensée de Bruno était influencée par les néoplatoniciens, mais il faut ajouter que c’est à Nicolas de Cues, qu’il doit sa ‘Coïncidence des opposés ’ainsi, que ses conceptions géométriques. S’il utilisait le nom de Dieu par convention, il l’identifiait cependant à la nature, à l’univers et à la monade. C’est pourquoi il fût condamné pour hérésie. »

  Le premier livre, Livre de l’existence minimum comprend XIV Chapitres. Chaque titre de chapitre est propice à la réflexion, le titre du premier chapitre est : « Prélude à propos des intentions, causes efficientes, moyens et manière de procéder. » Au début de ce premier chapitre l’on peut lire :

« l’intelligence (mental, psychisme différent de souffle et esprit) au-dessus de tout c’est Dieu. L’intelligence sise dans toute chose, c’est la nature. L’intelligence qui pénètre tout c’est la raison. Dieu prescrit et ordonne. La nature obéit et examine. Dieu est l’unique, la monade, source de tous les nombres, simplicité de toute grandeur, substance de tout composé excellence au-dessus de tout, mouvement indénombrable, immesurable. (…) Dieu influence la raison par l’intermédiaire de la nature. La raison est élevée vers Dieu par la nature. Dieu est amour, efficience, clarté, lumière. La nature est aimable, objet, feu et ardeur. La raison est aimante, sujet en quelque sorte car embrasé par la nature illuminée par Dieu. (…) Le sens est un œil dans la prison des ténèbres, (…) L’œil de l’esprit voit ouvertement partout comme un observatoire haut placé (…) La raison s’élèverait facilement vers l’intelligence si elle n’était pas distraite dans les flux de l’océan d’affections vaines. (…)

J’ai relevé dans ce premier chapitre une analogie avec les prescriptions contenues dans le rituel du quatrième degré du R E A A, Bruno écrit : « Que celui qui désire philosopher, doutant d’emblée de tout (doute constructif au sens cartésien), ne se démarque pas à priori d’un parti contradictoire plutôt que d’écouter les débats et qu’il juge et définisse selon des raisons bien perçues et recueillies non pas ce qui se dit de la réputation de la foule, de la longévité des titres et décorations, mais qu’il juge d’après lui-même et les choses selon la constante vigueur de l’enseignement et selon la vérité examinée à la lumière de la raison. Ce ne sont plus la sagesse et la bonté, mais l’ignorance et l’iniquité qui inspirent les voix et les paroles. Ceux qui prennent la vérité et l’enseignement pour de la simplicité jouissent eux-mêmes de l’inertie, de la parure et de l’astuce et enflent leur vanité par la diversité avec quelque sollicitude mercantile. »

Vous conviendrez, je pense, que la force et la lumière de la pensée de Giordano Bruno mérite plusieurs articles.

                                            Jean-François Guerry.

 

  1.  Charles-Bernard Jameux Poète, Écrivain, Historien de la Franc-Maçonnerie. Lire : L’Art de la mémoire et la formation du symbolisme maçonnique. Éditions Dervy.
La FRANC-MAÇONNERIE ET LA MONADE PART II- Le Chemin de la Monade Giordano Bruno.
La FRANC-MAÇONNERIE ET LA MONADE PART II- Le Chemin de la Monade Giordano Bruno.

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Publié le par Jean-François GUERRY
FRANC-MAÇONNERIE ET MONADE PART-I-

FRANC-MAÇONNERIE ET MONADE. PART -I-

« Comme Pythagore, il rattache la chaîne des êtres à la monade à l’être existant seul et par lui-même. »  Jean-Pierre Abel Rémusat.

 

Le terme monade est employé en métaphysique, c’est-à-dire pour la recherche de la connaissance de l’Être et de l’Univers. La Monade est un principe d’absolu, d’Unité, d’infini dans ses deux dimensions, Unité spirituelle. Les monades éléments spirituels multiples mènent à la Monade totalité spirituelle.

La Monade est une image de l’Unité, chemin pour les monades individuelles pour la construction de leur unité, d’une plus grande unité. La Monade suprême, l’Unité suprême contenant la totalité, pourrait donc être rapprochée du principe du Grand Architecte de l’Univers ?

La Monade serait la source de tout. Il y aurait des chiffres, des nombres arithmétiques et des nombres idéaux, ces nombres idéalisés par les Grecs dans l’antiquité, mais aussi dans d’autres cultures ce sont les dyades, les triades, les tétrades, l’on pense dès lors aux nombres d’or de Pythagore et à la Tétraktys symbole central spirituel des élèves de Crotone.

Il faut préciser les monades avec un petit « m », seraient des petites substances, des petits éléments néanmoins uniques d’un grand tout, les ayant engendrées qui serait La Monade avec un grand « L » et un grand « M ». Point au centre du cercle, œil au centre du delta lumineux. Les figures géométriques parlent à nos sens, il en est de même des éléments, nous concevons, nous interprétons, nous découvrons, les idées derrière ces figures et ces éléments, à chacun sa Monade.

La Monade pour Platon représente l’idée du Bien, du Beau, elle est l’image de l’absolu de l’Unité, âme du monde. La Monade plotinienne est le point le plus haut, le sommet de la pyramide, l’endroit idéal pour la contemplation de l’Un. Certes il faut travailler à la connaissance de l’un, imaginer pouvoir le contempler, espérer se confondre avec lui c’est le but des mystiques. Le Franc-Maçon, n’est pas que dans cette démarche, il veut Savoir, Connaître, Comprendre, pour Agir en lui-même et dans le monde. C’est pourquoi il pratique les vertus pour se rapprocher de l’Un et faire le Bien. Plotin : « Car ce qu’on appelle l’ « être », c’est la première chose qui s’est un peu éloignée, pour ainsi dire, de l’Un : elle ne souhaitait pas avancer plus loin, elle s’est retournée vers l’intérieur, elle s’est immobilisée et est devenue réalité et foyer de toutes choses. » (1). Plotin démontre ici qu’il n’est pas dans un platonisme mystique, mais fait conçoit l’immanence de l’être, il est je dirais dans un degré élevé du platonisme spirituel, au sommet de la pensée de Platon, à la pointe élevée de la Tétraktys de Pythagore. Le point du sommet, comme le point au centre du cercle permet d’envisager la périphérie et la totalité, c’est pourquoi le Maître est au centre de la chambre du milieu et qu’il s’éveille à lumière et plus à la grande lumière. Son élévation de conscience lui permet de contempler les hautes sphères de la spiritualité et l’oblige à faire son devoir, guidé par son Maître Secret intérieur. Il n’est pas que dans la contemplation, il est en mouvement, puisqu’il s’initie, l’initiation étant mouvement vers la plénitude de l’Un. Sur le chemin de l’Orient l’on rencontre la lumière du sacré qui mène à la Monade.

« Dieu me garde de faire un système, certainement il y a dans nous quelque chose qui pense et qui veut, ce quelque chose que l’on appelait autrefois une monade, ce quelque chose est imperceptible. » Voltaire.

                                           

Jean-François Guerry.

À suivre : Points de vue, le chemin des monades vers la Monade.  

FRANC-MAÇONNERIE ET MONADE PART-I-

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Publié le par Jean-François GUERRY
Baruch Spinoza

Baruch Spinoza

LA FRANC-MAÇONNERIE ET LE MONISME PART -IV.

B. SPINOZA.

« Dans la nature, il n’existe rien de contingent car tout est déterminé par la nécessité. »

                                                           Baruch Spinoza- Éthique.

Résumé des articles précédents : Pythagore pense que toutes les choses sont composées de contraires et se distinguent par exemple âme et corps. Platon, est sur le même raisonnement corps et âme, visible et intelligible. Parménide pense lui à un principe d’unicité : un être un, unique, continu, éternel, achevé de forme sphérique. Aristote, lui croit en la puissance de l’acte, en l’architecture du savoir, de la sagesse. Les stoïciens pensent le Logos comme l’Un, le bien moral, ce à quoi tout doit obéir et se soumettre. Les épicuriens voient une multitude de parcelles, d’atomes complets, mais différents qui peuvent se combiner et se rassembler, une forme de monisme matérialiste.

Nous arrivons à Spinoza et son monisme « moderne ». Il énonce le principe que la nature a une unique substance productive de tout ce qui existe. Substance que défini les modalités de l’être. Ce principe substance accumule toutes les connaissances. La causalité de la substance est propre immanente en aucun cas externe, surnaturelle transcendante. Il n’y a pas d’opposition entre substance, Dieu, Nature ; entre âme et corps. Il introduit donc une unité substantielle de l’être, ce qui conduit au rationalisme pur. Cette théorie séduira les philosophes des lumières en particulier l’encyclopédiste Diderot.

Bien des Francs-Maçons spéculatifs sont attirés par la pensée de Spinoza. Je soumets à votre réflexion ces quelques de Spinoza qui illustrent son déterminisme :

« L’amour, la haine, la colère, l’envie, l’orgueil, la pitié et autres mouvements de l’âme sont à considérer ; non comme des vices, mais comme des propriétés de la nature humaine, des manières d’être qui lui appartiennent comme le chaud et le froid, la tempête, le tonnerre et tous les météores appartiennent à la nature de l’air. Quels que soient les désagréments que puissent avoir pour nous ces intempéries, elles sont nécessaires, car elles sont déterminées. »

Nous serions donc consciemment mauvais et affublés de passions tristes, pourquoi pas ? Mais plus délicat, si j’ose dire nous n’aurions pas de libre arbitre du tout ? Il y a de quoi désespérer ! Cela n’encourage pas à l’amélioration au perfectionnement de l’être humain, sauf peut-être pour quelques parangons de sainteté. Je vous laisse à vos réflexions sur ce sujet. Pire encore, admettre, reconnaître que les passions tristes sont en nous par nature, pourrait justifier tous les crimes, mêmes ceux contre l’humanité, et pourquoi dès lors combattre contre l’injustice, puisque cela serait d’avance une cause perdue. Quel être suprême, a pu nous mettre dans cet état ? Est-il bon ? Cela nous ramène à réfléchir à Théodicée de Leibniz, et à ses monades spirituelles concept qui permet de comprendre comme la multiplicité se donne dans une unité.

 

                                    Jean-François Guerry.

 

À SUIVRE : Les monades éléments spirituels.     

Conseil de Lecture : LE PROCÈS SPINOZA de Jacques Schecroun. 

 

Editions Albin-Michel
FRANC-MAÇONNERIE ET MONISME PART IV- B. SPINOZA
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Publié le par Jean-François GUERRY.
FRANC-MAÇONNERIE ET MONISME PART -III- Épicure
Photo de malyushev sur Unsplash

FRANC-MAÇONNERIE ET MONISME PART-III-

Le Jardin d’Épicure.

" Grâce soit rendue à la bienheureuse nature qui a fait que les choses nécessaires sont faciles à se procurer tandis que les choses difficiles à obtenir ne sont pas nécessaires." Épicure.

Après avoir quitté le Lycée d’Aristote marchons en péripatéticien vers le Jardin d’Épicure, lieu des plaisirs qui ne sont pas superflus. L’épicurisme est considéré comme un monisme matérialiste. Dans cette école matérialiste du monisme pas d’explication qui souffre l’intervention d’une cause première. Avec Épicure c’est la reconnaissance d’une totale immanence. La totalité est dans le corps, donc la satisfaction des besoins du corps est légitimée et elle permet l’accès au bonheur. Il ne s’agit pas pourtant de plaisirs débridés, superflus, sans fondements, mais de ce qui est utile nécessaire. Cela va jusqu’à une sorte d’ascèse du corps, un contrôle du corps. La chair n’est pas séparée de l’âme, cependant il faut satisfaire la chair et non pratiquer une séparation chair et de l’âme pour parvenir au Bien Un comme chez Socrate et Platon. Cette séparation corps et âme, ne satisfait pas le corps donc selon Épicure ne met pas fin à la souffrance. Pour le platonicien et même le stoïcien la pratique de l’Un Bien, du Bien moral, le désir du Bien met en joie donc met fin à la souffrance, l’épicurien pense l’exact contraire la joie et le bonheur viennent par le plaisir du corps, le travail sur le corps. Il faut que le corps se porte bien donc il faut une discipline des plaisirs du corps. Le monisme épicurien mène à une sorte d’émerveillement pour le corps, il ne s’agit donc pas d’une « gloutonnerie » consumériste mais d’une recherche de l’ataraxie du corps. Peut-on faire une analogie avec la maîtrise des sentiments et des passions viles, ou au moins à une modération des passions, la porte d’entrée des premières épreuves initiatiques en Franc-Maçonnerie est bien celle du corps du postulant, une prise de conscience de son immanence qui se réalise par la connaissance de ses sens avant de poursuivre plus avant, plus loin, plus haut sa quête du réel pour connaître l’harmonie de son unicité, l’espérance de sa plénitude.

"Le plaisir est le commencement et la fin de la vie heureuse.(...) nous n'entendons pas par là les plaisirs des débauchés ni ceux qui se rattachent à la jouissance matérielle (...) le plaisir que nous avons en vue est caractérisé par l'absence de souffrances corporelles et de trouble de l'âme." Épicure.

                                            Jean-François Guerry.

LE NOUVEAU CAHIER DE L'ALLIANCE EST DISPONIBLE .
Son thème du Travail à l'Oeuvre, tout un programme pour tous ceux qui veulent rendre sa gloire au travail. Après lecture je ferais comme d'habitude une recension complète.
Bonne lecture à tous. 

 

FRANC-MAÇONNERIE ET MONISME PART -III- Épicure
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VIENT DE PARAITRE-

Du travail à l’œuvre

quand la création donne sens

Le travail est au centre de l’expérience maçonnique.
Le parcours initiatique ne peut s’approfondir sans cette 
référence et cette obligation qui trouve son expression première dans l’exercice d’une fraternité active.

Tout commence par la main dont l’outil est le prolongement comme la gestuelle qui l’accompagne. Le langage des outils est l’expression du métier dans l’élaboration du chef-d’œuvre. Leur symbolique revêt

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une dimension spirituelle dans laquelle la glorification du métier s’associe à la recherche de la perfection, comme l’illustre parfaitement Irène Mainguy dans sa contribution.

En regard de son approche sociale, le travail maçonnique s’est imaginé comme un idéal collectif d’harmonie, à partir du métier et de la construction. Il est aussi à la base d’un projet moral de dépassement de soi et de libération.
Dans ce cadre où l’initié est appelé à devenir créateur et artiste, le travail du Maçon s’accomplit dans le retour au sens de la création.

Au sommaire

Fred PICAVET, Se mettre à l’œuvre
François-Xavier TASSEL, « Maçons de tous les pays, unissez-vous ! » Francis BARDOT, L’artiste et l’initié, une « Fantaisie écossaise » Gaston-Paul EFFA, Enseignant et initié La récolte de la rosée
ou le travail comme éveil

Jacques di COSTANZO, Médecin et initié - Le travail comme dévouement Paroles de Maçons, Cadres et initiés En dehors du Temple, le travail au XXI siècle Irène MAINGUY, La glorification du métier, une utopie de notre temps ?
Jean DUMONTEIL, Méditation sur le travail et l’œuvre

« Cahiers de L’Alliance » n°12, Du travail à l’œuvreEd Numérilivre, Paris, juin 2022, 120 pages, 18 €. – abonnement un an, 3 numéros, 48 €.

Acommandersur www.eosphoros.fr ou www.numerilivre.fr
Au rythme de 3 numéros par an, les « Cahiers de L’Alliance » sont édités par la Loge nationale de

recherche de la Grande Loge de l’Alliance Maçonnique Française.
Directeur de la rédaction : Jean DUMONTEIL - Rédacteur en chef : Jean-Claude TRIBOUT

FRANC-MAÇONNERIE ET MONISME PART -III- Épicure

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Détail du tableau l'École d'Athènes avec Platon et Aristote.

Détail du tableau l'École d'Athènes avec Platon et Aristote.

FRANC-MAÇONNERIE ET MONISME – II-

Aristote Architecte de la Sagesse.

Il entra très jeune à l’Académie de Platon c’est après s’être instruit, qu’il devint pour certains un opposant à Platon, pour d’autres un brillant élève ayant conservé une réelle amitié pour son maître. Si les idées de Platon étaient plutôt en faveur d’un dualisme corps et esprit. Aristote prône un rassemblement des idées, des essences dans un but d’unification de l’être. Aristote croit en un grand principe ordonnateur un premier moteur, en quelque sorte un géomètre surplombant le monde et les hommes, les mettant en action. Il fut peut-être inspiré par la formule gravée à l’entrée de l’Académie « Nul n’entre ici s’il n’est géomètre. » Il croit donc en la possibilité de l’homme de se construire, de construire son unité. Sa métaphysique, qu’il nommait philosophie première, était une forme de monisme matérialiste, sa préoccupation était celle du monde terrestre. Il suffit de regarder le célèbre tableau de l’École d’Athènes de Raphaël dans la Chambre de signature des musées du Vatican, on y voit Platon pointer le ciel et Aristote la terre, un symbolisme très fort d’unification.

Le monisme d’Aristote est plus matérialiste que celui de Parménide, il préconise une fusion avec la nature se rapprochant à mon avis, du monisme des Stoïciens qui ont sacralisé, déifié la nature, et reconnaissent Dieu dans l’Un Bien moral. Aristote nous demande de nous instruire, de cultiver nos savoirs tout en ouvrant notre regard sur la nature pour essayer d’en comprendre les causes et d’en analyser les conséquences pour notre vie. Le monisme d’Aristote passe par la construction à l’aide des savoirs en visant une sorte de plénitude qui pourrait être la Connaissance. Son matérialisme est relié à un désir d’avoir le savoir, mais dont la finalité touche à l’approche de la Connaissance, pour essayer d’être un homme complet. On peut tenter une analogie avec la Franc-Maçonnerie qui demande à ses adeptes de travailler à la recherche des savoirs grâce à leur intelligence, mais aussi d’être conscient de la différence entre savoir et Connaissance, cette dernière n’étant accessible que par l’œil central unique celui du cœur.

 

                                            Jean-François Guerry.  

LE BLOG QUE JE VOUS RECOMMANDE TOUJOURS.

Sentimentocéanique

SENTIMENT OCÉANIQUE
La force de la gentillesse

jdumonteilmecom

Juil 3

Oui, nous avons besoin de gentillesse. C’est un superflu si nécessaire. La gentillesse aurait-elle disparu de nos mœurs que nous nous étonnons de sa manifestation, de son expression, comme d’un sourire du ciel dans un monde de brutes ? La gentillesse n’est ni niaiserie ni naïveté. Elle est un raffinement qui nous fait humains, qui nous construit en humanité. Elle est comme un pas de danse harmonieux; Tout contraire de la vulgarité. 

Par étymologie, le gentil est l’habitant d’une nation, d’une cité. D’ailleurs, n’a-t-on pas inventé le mot “gentilé“ pour désigner le nom donné aux habitants d’une même ville ou d’un même pays ? C’est ce gentilé qu’apprécient les cruciverbistes qui savent par exemple que les habitants de Saint-Cloud s’appellent les Clodoaldiens. La gentillesse va indéfectiblement avec l’urbanité, cet art de bien vivre ensemble dans la cité. Agir avec urbanité, en pleine humanité : j’aime ces mots qui offrent un supplément d’âme à leur première définition.

La gentillesse n’est jamais impérieuse. Il faut saluer son humilité, sa souplesse, son élégance, simple et pure expression de ce qui constitue le fondement de nos mœurs policées ou polissées. En aucun cas, être gentil ne sera un aveu de faiblesse. C’est au contraire la force d’une civilisation. Et la gentillesse n’est pas réservée aux enfants sages. Nous sommes tous appelés à être gentils. Il faut croire à la puissance de la gentillesse qui désarme tous les butors, les bourrus, tous les mal embouchés. Puissance de la gentillesse comme d’un sourire de l'âme. 

 
 
 
 
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Majorque

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Publié le par Jean-François GUERRY
L'Être et la Pensée sont Un Parménide

L'Être et la Pensée sont Un Parménide

FRANC-MAÇONNERIE ET MONISME.

Comment mieux valoriser nos vies ? Par les valeurs morales ou les valeurs spirituelles ? Ou les deux. La morale traite du bien et du mal, la spiritualité elle donne du sens, un sens à notre vie. L’alliance des deux est créatrice d’harmonie, de plénitude, d’unité. Le monisme est la philosophie de l’unité.

Pour le scientifique la vérité est ce qui est démontrable par l’expérience c’est le réel. Pour le Franc-Maçon la recherche de la Vérité est associée à la recherche de l’homme vrai authentique en toutes circonstances. C’est donc dans un domaine différent des sciences que s’inscrit la recherche maçonnique, nous sommes dans l’intuition du vrai, du bon. Le scientifique ne croit pas à l’authenticité qui est pour lui subjective, l’on peut toujours être tromper par nos sens, avoir « bon esprit » ne valide pas une vérité scientifique. Le Franc-Maçon cherche la ligne de partage entre le bien et le mal, en ayant recours à son intelligence, à la maîtrise de ses sens et à l’intuition de sa conscience c’est pourquoi il travaille sans cesse à son élévation. Il constate être en permanence dans cette dualité, qu’il cherche à réduire tout au long de son parcours initiatique. Est-ce que cela fait du Franc-Maçon un moniste ? Si oui, quelle sorte de moniste ?

Nous entrons dans un débat métaphysique, pour le Franc-Maçon, comme pour Platon tout commence si l’on peut dire dans une caverne où s’oppose le monde des apparences le monde sensible celui des illusions de l’illusion et le monde intelligible celui des idées éternelles.

Nous parlerons aussi du monisme de Spinoza dont la pensée est en cours dans de nombreuses loges maçonniques avec son Éthique, il pose l’alliance et non l’opposition entre le corps et l’esprit. Dans une récente conférence maçonnique où le thème était « L’initiation par le corps », j’ai pris conscience de l’importance du corps dans l’initiation. On vante et on oppose trop souvent l’esprit au corps surtout dans nos sociétés occidentales, contrairement aux cultures orientales, on oublie trop le lien nécessaire corps esprit, l’harmonie corps esprit : Anima sana in corpore sano. »

Force de constater que l’initiation maçonnique se fait comme les autres d’abord par le corps, par des épreuves physiques même si elles sont symboliques. Le bandeau qui occulte la vue et permet le regard intérieur en protégeant le postulant des influences extérieures, et la concentration sur l’essence de ce qu’il est, premier travail d’introspection. Les épreuves purificatrices de l’esprit se font par l’entrée des sens, elles recourent aux éléments, terre, eau, air et feu. Le toucher de la terre et de l’eau, le souffle de l’air et le feu lumière sur notre écorce corporelle, le goût de l’amer pour conjurer la trahison du parjure. Nos sens agissent comme les véhicules de notre âme qui anime notre esprit.

La dualité est présente et mise en scène dès notre entrée en Loge par notre cheminement sur le pavé mosaïque qui s’étend sur toute la surface du temple matériel, ce pavé recouvre symboliquement toute la terre, il porte le tableau Loge représentant temple céleste.

Un des philosophes du monisme moderne est donc B. Spinoza, il affirme l’unité de l’être, de la substance, association symbiotique du corps et de l’esprit versus aux conceptions dualistes qui distinguent et séparent le monde physique du monde spirituel. La philosophie moniste est somme toute assez simple, elle constate l’association corps et esprit à la recherche de notre unité. Il y a une solidarité corps esprit. Nous sommes un tout, un corps avec une ossature qui contient la substantifique moelle de l’esprit. L’être étant un et tout, rien ne saurait le diviser, ni même l’accroître, c’est ce que pensait déjà Parménide cinq siècles avant J-C. Il serait hasardeux d’en conclure à une stabilité de l’être, à son impossibilité de changement d’état, ce serait ignorer ce que René Guénon définissait comme les états multiples de l’être.  États accessibles par l’augmentation de ses degrés de conscience permettant son perfectionnement moral et spirituel ; grâce au levier de sa force intérieure, dont le point d’Archimède est à la fois son intellect et l’intelligence de son cœur qui est infinie.

Parménide revendiquait l’Un, l’Unique, incarnation de la Voie de la Vérité, face à la Voie de l’opinion. Un des arguments de Parménide est la permanence de l’Un, c’est-à-dire que rien ne change. Il appuie son argument sur le fait que l’on ne peut parler ou voir que ce qui existe au présent.

« Tu ne peux connaître ce qui n’est pas, c’est impossible, ni en parler, car c’est la même chose à laquelle on peut penser, et qui est. »

Peut-on en déduire pour autant que rien ne change ! On parle en Franc-Maçonnerie de la naissance d’un homme nouveau, ne serait-ce pas plutôt un homme différend, qui a changé, qui s’est transformé, métamorphosé en restant lui-même qui est autre ? Je pense que Parménide voyait peut-être des images fixes, immobiles, une succession peut être d’images fixes. Mais pas des images en mouvement, pourtant l’initiation est changement d’état, mouvement, conversion du regard. La Franc-Maçonnerie reçoit des hommes en recherche de plénitude, d’harmonie et d’unité, constatant humblement qu’ils sont soumis à la dualité tout au long de leur parcours initiatique.

 

                                            Jean-François Guerry.

 

À SUIVRE : Franc-Maçonnerie et Monisme. II-

FRANC-MAÇONNERIE ET MONISME

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Publié le par Jean-François GUERRY
LE LIEN, C'EST L'INTELLIGENCE DU COEUR
Photo de bekkybekks sur Unsplash

LE LIEN, C’EST L’INTELLIGENCE DU CŒUR.

« Les grandes idées sont plus souvent le fruit d’un grand cœur que d’une grande intelligence. »

                                                                                           Fiodor Dostoïevski.

Quel lien peut-il exister entre des traditions, des cultures très éloignées dans le temps et l’espace ? La découverte des cultures orientales, amérindiennes, asiatiques sont très éloignées de notre occident des lumières et pourtant nous éprouvons parfois un sentiment de commun, d’adhésion, sans pour autant avoir besoin de revendiquer une connaissance approfondie. Y aurait-il un lien d’appartenance inconscient, ou plutôt une conscience collective voilée, qui touche à l’universel ?

Aujourd’hui nous sommes bousculés dans nos certitudes, nos identités ce qui nous amènent, le plus souvent, à un repli identitaire, comme si nos traditions étaient en péril ! Ce sentiment nous assaille sans doute parce que les moyens modernes de communication, permettent un rapprochement rapide, l’espace se réduit à quelques heures d’avion. L’indien d’Amazonie, l’Australien, le Chinois sont nos voisins de palier. Le mélange des cultures, se transforme en un affrontement numérique on se compte, par crainte de disparaître. Nos comportements sociaux mettent en évidence nos différences, plus que nos convergences. La peur de l’autre, de l’étranger, de l’inconnu grandit, influence nos comportements, nos réactions la peur de l’autre est manipulée par les extrémistes, si bien que nous refusons toutes les différences mêmes celles qui enrichissent. Nous voyons les comportements barbares de l’autre et pas les nôtres. Comment justifier la poursuite des voleurs de pommes et le laisser faire des crimes contre l’humanité ?

La question est comment dépasser nos différences et rechercher nos convergences. C’est ce que la Franc-Maçonnerie appelle depuis sa création sous la forme spéculative, la conciliation des contraires, la recherche d’un centre d’union fraternel. Constatant que tous les hommes, sont des hommes, pas toujours des humains elle travaille à l’amélioration de l’homme pour le rendre plus humain. Suivant la formule on naît homme et l’on devient humain.

Ce qui relie les hommes qui veulent devenir plus humain, c’est leur volonté donc de s’améliorer de dépasser leur condition d’homme, d’aller plus loin, plus haut. En quelques mots de s’éveiller et de se mettre à marcher sur le chemin de leur transcendance pas à pas en toute humilité. Ce chemin est le point de convergence, le point de rencontre des hommes qui à force de se construire deviennent des humains, c’est-à-dire des hommes libres et de bonne mœurs. Des hommes qui mènent des combats contre l’ignorance, qui s’initient pour découvrir peu à peu le meilleur de leur âme, cette belle âme dont la pointe éveille leur esprit. Ils deviennent alors des hommes un peu plus spirituels, ils passent de l’avoir à l’être, c’est le chemin de la vérité qui mène à la liberté. Ces hommes tendent vers leur idéal d’unité, d’harmonie avec eux-mêmes et la nature qui les entoure ils deviennent plus que des contemplatifs du bien, des acteurs de celui-ci. Dès que l’homme a pris conscience qu’il n’était pas le centre de l’univers, mais seulement un point lumineux dans l’immensité, sa vie commence à changer, il entre dans la vie réelle, il prend conscience de l’existence d’un principe plus grand que lui qui le dépasse. Il a en même temps trouvé un but, un sens à son existence se rapprocher de ce principe, sortir des ténèbres aller jusqu’à l’orée du bois pour contempler la lumière. Après être mort symboliquement aux préjugés vulgaires, renaître plus lumineux. L’homme ayant fait le vide en lui, ayant atteint les limites de ses capacités intellectuelles, découvre avec bonheur qu’il n’y a pas de limite à son élévation spirituelle.

Le lien donc entre tous les hommes, de tous les continents, de toutes les cultures, les traditions, c’est le chemin qu’ils empruntent à leur manière pour s’élever spirituellement vers le principe universel, Grand Architecte, Grand Géomètre, Grand Horloger, Être Suprême… Qui n’est accessible qu’avec l’intelligence du cœur qui en chacun de nous est illimitée.

« Que les gens disparaissent est au fond moins surprenant que de les voir apparaître soudain devant nous, proposés à notre cœur et à notre intelligence. Ces apparitions sont d’autant plus précieuses quelles sont infiniment rares. La plupart des gens sont aujourd’hui parfaitement adaptés au monde qu’ils deviennent inexistants. »

                                    Christian Bobin Ressusciter Page 136 Éditions Gallimard.

 

                                            Jean-François Guerry.

Comme un arc dans le ciel ! Quiberon

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Publié le par Jean-François GUERRY
Jean-Pierre Thomas : Les Grands Maîtres de la Grande Loge de France.

Jean-Pierre Thomas : Les Grands Maîtres de la Grande Loge de France.

 

« Le rôle du Grand Maître de la Grande loge de France se réduit à une direction morale et administrative qui respecte le pacte fondamental résumé dans la formule : « le maçon libre dans la Loge libre. »

                                                                       Gustave Mesureur. Discours de clôture du Convent de 1912.

 

« Le Grand Maître de la Grande Loge de France a charge du phénomène si particulier de la transmission, c’est-à-dire cette forme d’évolution permanente qui porte le nom de tradition… Le Grand Maître doit rester le centre symbolique des convergences.

                                   Jean Verdun. Carnets d’un Grand Maître : Lumière poursuite, Éditions du Rocher 1990.

 

« Les Grands Maîtres ne peuvent que se suivre et ne pas se ressembler. Chacun apporte à son tour sa pierre ou plus exactement son style, mais tous, conçoivent et agissent pour le développement et le rayonnement de l’Obédience. »

                                   Guy Piau. Les Confidences d’un Grand Maître, Éditions Maçonniques, 2010.

 

Jean-Pierre Thomas confirme avec ce nouvel ouvrage, son œuvre d’historien de la Franc-Maçonnerie, transmetteur de cette longue tradition initiatique occidentale. Spécialiste de la Franc-Maçonnerie en général et de la Grande Loge de France et de son Rite Écossais Ancien et Accepté en particulier. Il a déjà écrit une quarantaine d’ouvrage sur ce thème dont certains ont été couronnés par des distinctions : Le Prix Claude Berthault de l’Académie des Sciences Morales et Politiques ou encore le Prix Hugues Capet.

Il participe activement à la vie de son obédience et à faire connaître la Franc-Maçonnerie. Il est membre de la rédaction de la revue Points de Vue Initiatiques de la Grande Loge de France, étant en charge de la rubrique histoire. Il a exercé des responsabilités au sein de l’Académie Maçonnique, de L’ICOM de Bordeaux.

Son dernier ouvrage paru chez NUMÉRILIVRE qui s’affirme de plus en plus comme un Éditeur référent dans l’espace littéraire maçonnique, est une porte d’entrée pour tous ceux maçons ou non qui veulent connaître la Grande Loge de France, les valeurs qu’elle véhicule depuis son acte de naissance à travers les portraits de ses Grands Maîtres du XVIII au XXIème siècle.

Comment mieux connaître une institution humaine que par la connaissance des hommes qui l’ont dirigée, qui ont propagé dans la société les reflets de leur obédience par leurs attitudes au cours des siècles. Chaque Grand Maître à sa manière a préservé la tradition, puis l’a transmise, dans le respect des fondements, des caractéristiques humaines et spirituelles de la Grande Loge de France, une fédération de loges libres composée de maçons libres. Si la Grande Loge de France apporte de nos jours encore des réponses à ceux qui veulent vivre un peu mieux dans le monde réel loin des apparences, en s’éloignant de l’individualisme et du matérialisme qui domine notre cité, c’est un peu grâce à eux. Depuis 1743 : « L’institutionnalisation du terme Grande Loge de France, avec le Comte de Clermont, cinquième Grand Maître de l’Ordre Maçonnique en France, dont les premières Loges sont apparues à Paris un quart de siècle plus tôt. » (1) Jusqu’à 2018 avec la Grande Maîtrise de Pierre Adam qui vient de descendre de charge après trois années au service de l’ordre comme il est d’usage, et va pouvoir rejoindre les Frères de sa Loge démontrant l’humilité qualité humaine qui n’est qu’une douce habitude pour les Francs-Maçons. Il laisse ainsi sa place à son successeur Thierry Zaveroni, qui témoigne bien de l’idéal maçonnique du travail sur soi, en Loge, et au service de tous les hommes de bonne volonté. Le nouveau Grand Maître, militaire de carrière au sein de la Marine Nationale, au bataillon des marins-pompiers de Marseille, s’est investi pour la prospérité de l’Ordre et pour le bien-être de ses Frères. Dans la vie de la cité organisateur des centres de vaccination contre la Covid 19 de la Ville de Marseille, il continue son action par la mise en place de la solidarité en faveur des Ukrainiens, démontrant dans l’action son attachement à faire régner la justice avec la loi de l’amour fraternel entre les hommes. Il souhaite favoriser l’adhésion à la Franc-Maçonnerie en général et à la Grande Loge de France des jeunes hommes, persuadé que la Franc-Maçonnerie peut répondre aux inquiétudes et désarroi du temps présent, comme l’a fait pour de nombreux hommes au cours des siècles derniers, un nouvel engagement pour cette nouvelle Grande Maîtrise.

La lecture de l’ouvrage de Jean-Pierre Thomas outre les biographies des Grands Maîtres, dans son introduction nous gratifie d’un résumé en une vingtaine de pages de l’histoire de la Grande Loge de France à travers ses Grands Maîtres. Introduction qu’il conclut ainsi : « Ainsi, même si l’accession au sommet de ces hommes, et cela est valable pour toute structure humaine, fût naturellement motivée par l’évident désir d’être le premier, (…) Ces hommes ont appris à dépasser les préjugés du monde profane et à transcender leur existence sans renoncer, (…) à leur propre humanité. (…) Ceci, au fond, demeure bien l’essentiel, puisque comme chacun le sait, le franc-maçon écossiste n’aspire pas à être un surhomme mais, beaucoup plus modestement, et bien qu’avec une réelle détermination, « un homme vrai en toutes circonstances. » (2)  

  1. Jean-Pierre Thomas- Les Grands Maîtres de la Grande Loge de France du XVIII au XXIème siècle- Repères Chronologiques Page 242.
  2. Ibid Page 21.

 

                             Jean-François Guerry.

 

À LIRE : Jean-Pierre THOMAS- Les Grands Maîtres de la Grande Loge de France du XVIII au XXIème siècle. Éditions NUMÉRILIVRE www.numerilivre

ISBN : 9782366321708 – 247 Pages Illustrées Format 20 par 20 cm. Prix 24 €.

Jean-Pierre Thomas : Les Grands Maîtres de la Grande Loge de France.

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Publié le par Jean-François GUERRY
QUAND RIEN NE S'OPPOSE À LA NUIT...
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QUAND RIEN NE S’OPPOSE À LA NUIT…

 

Quand la lumière ne descend plus jusqu’à moi.

Rien ne s’oppose à la nuit.

Quand je n’entends plus que les croassements des corbeaux.

Rien ne s’oppose à la nuit.

Quand je refuse de voir le réel, quand je m’absente.

Rien ne s’oppose à la nuit.

Quand la semence de mon déni comble les sillons de ma vie.

Rien ne s’oppose à la nuit.

Quand je défends l’avoir, sans être.

Rien ne s’oppose à la nuit.

Quand mes yeux se baissent pour ne pas te voir.

Rien ne s’oppose à la nuit.

Quand ma main se dessèche par manque d’amour.

Rien ne s’oppose à la nuit.

Quand ma langue se colle à mon palais, sans te dire je t’aime.

Rien ne s’oppose à la nuit.

Quand j’ai laissé mes sentiments pour toi en jachère.

Rien ne s’oppose à la nuit.

Quand tous les Je, jettent dans l’oubli tous les Ils oubliant les Nous.

Rien ne s’oppose à la nuit.

Quand je ne suis qu’un homme sans être humain.

Rien ne s’oppose à la nuit.

Et pourtant comme l’écrivait Montaigne : « Chaque homme porte la forme entière de l’humaine condition. » (1). Pourquoi ne pas décider d’être un peu plus humain, juste pour nous, juste pour les autres. Il paraît que l’homme est maître de son destin, au moins un peu. La lumière est donc toujours au bout de la nuit, elle s’oppose à la nuit. On naît homme, l'on devient humain.

Après avoir fini un autre chantier, je reprends mes travaux. Bonne lecture.

                                                     Jean-François Guerry.

 

  1. Montaigne Essais Livre III, Chapitre 2.

 

Conseil de lecture : Points de Vue Initiatiques N°204- Thème Quel humanisme?

QUAND RIEN NE S'OPPOSE À LA NUIT...

La revue Points de Vue Initiatiques

Points de Vue Initiatiques (PVI) est la revue trimestrielle de la Grande Loge de France. Chaque numéro (de 120 pages environ, format 18 x 24 cm) est rédigé par des auteurs francs-maçons, à l’exception de quelques invités. Notre magazine a pour but de vous accompagner dans votre démarche d’initiation à la franc-maçonnerie de tradition, vous aider dans votre réflexion et vous éclairer dans vos travaux. 

Le premier numéro de la revue Points de Vue Initiatiques a été publié en 1965. C’était alors la première édition par la GLDF qui s’adressait aussi bien aux francs-maçons qu’aux profanes. Mais l’histoire des revues publiées par notre obédience est encore plus ancienne, avec les Cahiers de la Grande Loge de France ou encore les bulletins intérieurs d’avant-guerre.

 

Les sujets d’études et de discussions

Aujourd’hui, la revue trimestrielle de la GLDF rassemble les meilleurs textes contemporains sur l’initiation, le symbolisme, la philosophie et l’histoire de la franc-maçonnerie.

Nos auteurs et frères maçons emploient un langage clair et à la portée de tous pour faire de PVI un véritable outil de travail, au centre des débats et des recherches des francs-maçons et des non-initiés souhaitant s’élever spirituellement, moralement et intellectuellement.

Les auteurs n’abordent pas uniquement les enjeux de la pratique maçonnique française et ne se concentrent pas sur l’initiation en Grande Loge de France.

Au contraire, Points de Vue Initiatiques permet de s’intéresser à la spiritualité, au développement et à la philosophie en abordant des sujets variés, comme l’histoire de la franc-maçonnerie à travers le monde, les civilisations anciennes, parfois même les philosophies orientales.

Les réflexions de la franc-maçonnerie en revue

Chaque exemplaire de notre revue s’organise autour d’un grand sujet, cela peut être : 

  • Des thématiques chères à la pratique de la franc-maçonnerie : l’initiation, le perfectionnement, les rapports entre franc-maçonnerie et les religions.
  • D’importants sujets de sociétés : les nouvelles formes de spiritualités, la transmission aux générations suivantes…

Tous les numéros de Points de Vue Initiatiques débutent par un message du Grand Maître de la Grande Loge de France. Vous aurez ensuite l’occasion de découvrir de nombreux articles inédits autour de la thématique principale, abordée chaque trimestre.

Enfin, vous pourrez retrouver des rubriques récurrentes comme les Entretiens : des propos d’experts issus de secteurs variés, recueillis par nos frères des différentes loges maçonniques. Mais aussi des Portraits d’Initiés ou encore des rubriques comme l’Arrêt sur Image, l’Air du Temps, le Champ du Poète…

 

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À lire :
Un premier roman, qui n'a rien à voir avec les publications habituelles de ce Blog. Mais c'est l'été ! La lecture est un exercice spirituel, mais aussi un plaisir. Ce roman sent bon l'iode, la promenade autour de la rade de Lorient. Les mots, les jeux de mots sont ciselés avec talent. Une ambiance bien connue des "merlus". J'ai eu un réel plaisir à cette lecture, il y a comme un parfum de San Antonio de Frédéric Dard. Dans les entrelignes on devine la culture de l'auteur.

Jean-François GUERRY.

À acheter  dans toutes les librairies : 9,90 € Groix Éditions.
QUAND RIEN NE S'OPPOSE À LA NUIT...
T.J. Noëllec, médiateur dans le Morbihan, publie son premier roman noir dont l'action se déroule autour de la rade de Lorient. Mais où est passé le corps ? Les protagonistes n'ont pas fini d'en découdre. Un bar sur la rade de Lorient, entre Port-Louis et Locmiquelic. Un cadavre qui disparaît. Un bagad, un ripeur-talabarder, un garçon amoureux, une fée, un extra-terrestre (?), son compagnon de comptoir qui parle avec les morts, un bon docteur en fauteuil roulant patron d'un club échangiste, une cuisinière de maison de retraite, une histoire d'amour qui se termine avant de commencer, une fratrie serbe, une ex qui cherche son ex... Entre autres. des gens les plus normaux qui soient en fait, plongés dans un fait divers que chacun vit à sa manière. Et Monica, bien sûr.

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