Un blog d'information, de conversations sur le thème de la Franc Maçonnerie, des textes en rapport avec la Franc Maçonnerie, comptes rendus et conseils de lectures.
Thierry Didier auteur et contributeur régulier du Blog m'annonce la sortie en mai de son nouveau livre. Les commandes sont déjà possibles en librairie. Je ne manquerais pas de vous en faire une recension complète.
Lu sur la librairie.com
Une lecture de La table d'émeraude d'Hermès Trismégiste, l'un des textes fondamentaux de la tradition hermétique et de l'alchimie. T. Didier met en lumière des correspondances avec la franc-maçonnerie à travers les degrés du rite écossais ancien et accepté, soulignant les liens entre le symbolisme alchimique, la spiritualité initiatique et la connaissance ésotérique, entre autres.
Mystérieux et fascinant, le texte de la Table d'Émeraude est l'un des piliers de la tradition hermétique et de l'alchimie. Attribué à Hermès Trismégiste, il a traversé les siècles, suscitant de nombreuses interprétations et devenant une source d'inspiration majeure pour les chercheurs en ésotérisme et en philosophie initiatique.
Dans cet ouvrage, Thierry Didier propose une lecture originale et profonde de ce texte fondamental, en établissant des correspondances avec la franc-maçonnerie, notamment à travers les degrés du Rite Écossais Ancien et Accepté (REAA). Il éclaire les liens entre symbolisme alchimique, spiritualité initiatique et connaissance ésotérique, offrant ainsi une approche inédite où se mêlent exégèse et herméneutique.
Quels secrets renferme réellement la Table d'Émeraude ? Comment son enseignement peut-il enrichir la quête du franc-maçon et du chercheur en hermétisme ? Ce livre dévoile une vision subtile et éclairante, ouvrant de nouvelles perspectives sur l'initiation, la transmutation intérieure et le grand oeuvre de la sagesse universelle.
Un ouvrage essentiel pour les passionnés d'alchimie, de franc-maçonnerie et de quête spirituelle.
Disponible aussi à la FNAC en précommande.
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Merci à Philippe Dubach lecteur fidèle du blog pour ce moment de symbolisme.
Jean-François Guerry.
Pâques et ses symboles
La date de Pâques est l’objet d’une fête religieuse dont la définition semble, à première vue, d’origine dogmatique… mais pas seulement :
« Pâques est le dimanche qui suit la pleine lune après le 21 mars ou immédiatement après. »
Cette année, la date de Pâques correspond au dimanche 20 avril, soit 20 jours plus tard que l’année dernière, où Pâques tombait le dimanche 31 mars 2024 !
Vous le devinez : la véritable Pâques symbolique – non chrétienne, d’un point de vue purement céleste et païen – correspond au 13 avril. C’est la date à laquelle le masculin solaire est rejoint par le féminin lunaire, symbolisé par la première pleine lune après l’équinoxe de printemps. Une union printanière féconde, où les lumières solaires et lunaires s’additionnent. Pâques s’écrit avec un "s", pour la distinguer de la fête juive. La Pâque, sans "s" et précédée de l’article "la", célèbre la liberté retrouvée autour d’un repas fraternel, chargé de joie et d’amour.
Pour les chrétiens, le pluriel de Pâques célèbre les trois étapes de la résurrection de la Passion du Christ : la Cène de la Pâque, la crucifixion et la résurrection.
Symboliquement, Pâques fête la victoire du printemps.
Le feu du soleil réchauffe une terre restée trop longtemps privée de lumière. Le soleil est rejoint par son reflet lunaire. Dans cet instant lumineux, les deux principes – mâle et femelle – sont à nouveau réunis.
La Vie rejaillit de cette union. Un principe est créé. Pâques est une résurrection.
La résurrection de la nature, enfin baignée de lumière, renaissant après s’être désunie dans les tréfonds de la terre.
Cette lente maturation arrive à terme, réchauffée par une chaleur revenue, qui permet à la nature de rejaillir de plus belle.
Aujourd’hui, on ne peut évoquer Pâques sans œuf, ni agneau, ni lapin, ni cloche… voire même sans poisson. À croire que Pâques est la fête des symboles... ---
L’œuf, tout d’abord.
Son origine décorative vient probablement du Carême, période de 40 jours précédant Pâques, durant laquelle les chrétiens s’abstiennent de viande et d’œufs. Les œufs devenus impropres à la consommation étaient alors décorés et offerts.
L’œuf incarne le symbole d’une unité féconde, contenant un Tout capable de s’éveiller et de s’épanouir. Pour entrer en maturation, cet œuf – principe femelle par excellence – contenant espérance et avenir, doit être préalablement fécondé.
Cette fécondation symbolise le passage de la lumière par la porte solaire de l’équinoxe de printemps. Puis vient le réchauffement constant et progressif : l’œuf devient alors symbole de renaissance, par l’accumulation et le travail de la chaleur de la vie – véritable feu sacré.
Avant sa maturation, l’œuf n’est qu’un liquide, totalement humide, contenu dans le minéral de sa coquille. Contrairement au minéral sec, au végétal moins sec, ou au monde animal encore plus humide, l’œuf est entièrement liquide.
Notons que la salle de nos agapes est appelée salle humide ou chambre humide : une invitation à considérer ce lieu comme un potentiel à féconder, et non simplement comme un endroit où il peut pleuvoir – c’est-à-dire, ouvert au profane.
L’œuf n’est pas une sphère parfaite. Il possède un axe, entre une tête et une base plus large.
La bulle d’air placée à sa base le fait toujours basculer tête en bas, comme pour signifier que sa matérialisation l’oriente vers le tangible et le matériel.
En effet, pour maturer, l’œuf est placé tête en bas, pointant vers ses origines minérales. Fécondé et réchauffé par le feu sacré de la vie, il devient naissance, retour à l’exprimé de ce qui était caché durant l’absence hivernale. ---
L’agneau, ensuite.
Celui de la Pâque rappelle le sacrifice demandé à Abraham, substitué par celui d’un agneau : une leçon d’obéissance aux lois naturelles, clé du salut.
Dans la symbolique chrétienne, l’agneau représente le Christ : son sang et son corps, offerts en sacrifice, deviennent nourriture porteuse de promesse – pardon et vie au-delà de la mort.
L’agneau nous rappelle que le miracle de la bienveillance et de la pureté s’obtient par l’exercice du devoir, de la justice et de l’amour. Reflet de Lune évoquant un lapin Le lapin, initialement un lièvre, toujours chaud en ces heures printanières, illustre à merveille la fertilité : cette ferveur qui touche tout le vivant et le pousse à se multiplier. Le lapin distribue la Vie et ses bienfaits.
Pâques célèbre cette source vitale qui palpite dans le vivant : mariage du masculin solaire et du féminin lunaire. ---
Les cloches, elles, symbolisent le pouvoir de la vie, qui tambourine et frappe de plus belle après un long sommeil.
Debout ! Maillets battants ! Au travail ! L’équinoxe solaire, rejoint par la pleine lune, initie le battement cardinal du monde, mesurant un nouveau pas, plus fort et plus vigoureux que jamais.
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Le poisson, enfin, est symbole de nourriture, de foisonnement de la vie.
Il évoque aussi le fruit de l’élément liquide fécondé, stade embryonnaire de toute vie, où tête et corps sont unis, où action et pensée ne font qu’un – une harmonie primordiale.
Ce symbole se retrouve dans la forme des mitres : ces coiffes à pointe, portées par les papes, suggérant une élévation unie de la pensée et de l’action vers un but céleste.
Gare à ceux dont les pensées et les actes ne sont pas alignés : dans leur manquement, ils se coupent symboliquement la gorge, rompant le lien entre pensée et action.
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Pâques est Un.
Pâques est un œuf contenant un océan de vie, l’agneau fragile du renouveau.
Nous sommes cette coquille fragile, véritable Saint Bol, Graal contenant le sang et le terreau de toute chose, d’où nous devons puiser la force.
Pâques nous rappelle que nous sommes le calice de toutes les Espérances.
Pâques nous invite à fêter ce qui nous dépasse et à considérer ce qui nous est offert : un invisible à nos yeux, mais pourtant partie de nous. Un principe contenu dans toute chose matérialisée.
Pâques vient symboliquement nous rappeler que nos êtres ont été fécondés par un principe éternel et divin. Notre responsabilité est de le faire mûrir et transmettre ce trésor, sans laisser le feu sacré s’éteindre.
Nourrissons-nous de ce qui nous est donné, accueillons la Lumière pour ne pas l’ignorer, et partageons ce qui se multiplie sous la Lumière renaissante.
"Hallelujah" by Leonard Cohen - Live In London Listen to Leonard Cohen: https://LeonardCohen.lnk.to/listenYD Watch more Leonard Cohen videos: https://LeonardCohen.lnk.to/listenYD/youtube Subscribe ...
La courte réflexion d’aujourd’hui sur les « passions tristes » est inspirée de la lecture d’une interview de Guillaume Le Blanc[1]professeur de philosophie sociale et politique à l’université Paris-cité,par Juliette Le Cerf journaliste réalisée pour le journal Télérama (N°3926- du 12 au 18/04/2025.), et l’Éthique de Baruch Spinoza. Ces passions tristes que les Sœurs et les Frères sont appelés à combattre, à soumettre à leur volonté en affirmant clair et fort : Que la joie soit dans les cœurs.
Parmi ces passions tristes nous trouvons nous trouvons la peur souvent associée à la crainte de l’autre à l’inverse de l’altérité et de la fraternité, cette peur qui nous divise au lieu de nous unir, elle résulte de l’ignorance et fait le lit du fanatisme. Ce fanatisme qui est le ferment de la violence et de la haine. Il y a aussi les mensonges qui s’insinuent aujourd’hui dans les plus hautes sphères de l’état, où ils deviennent, pour ses dirigeants presque naturels. Ce sont les fameuses promesses électorales, où est le sens de la promesse et du serment ?
Guillaume Le Blanc met l’accent sur le fait : que ces passions dangereuses ne naissent et ne se développent que de l’intérieur d’un ensemble de positions sociales, de normes, de situations qui les rendent possibles, en nous rendant la vie impossible.
Baruch Spinoza
Il constate en s’appuyant sur Spinoza, que nos passions tristes diminuent notre capacité d’être, notre puissance d’être, alors que les passions joyeuses l’augmentent au contraire. Notre vitalité, notre désir d’amélioration, de perfectionnement sont entravés par ces passions tristes.
Spinoza constate que nous oscillons entre la tristesse et la joie et il cherche un remède dans son Traité de la réforme de l’entendement, qui débute ainsi : L’expérience m’ayant appris à reconnaître que tous les événements ordinaire de la vie commune sont choses vaines et futiles, et que tous les objets de nos craintes n’ont rien en soit de bon ni de mauvais et ne prennent ce caractère que quand l’âme est touchée, j’ai pris enfin la résolution de rechercher s’il existe un bien véritable et capable de se communiquer aux hommes, un bien qui puisse seul remplir l’âme toute entière, après qu’elle a rejeté tous les autres biens, en un mot, un bien qui donne à l’âme, quand elle le trouve et le possède, l’éternel et suprême bonheur. C’est là que Spinoza affirme et constate que la Joie est ce bien suprême. Il voyait la joie comme le passage d’un état de l’être à un autre. Il réitère sa Pensée de la joie dans son Éthique au livre III : La joie est le passage de l’homme d’une moindre perfection à une plus grande perfection. Il précise sa Pensée : je dis bien passage. Car la joie n’est pas la perfection elle-même. Si l’homme en effet naissait avec la perfection à laquelle il passe, il la posséderait sans affect de joie.
On comprend mieux que la formule maçonnique qui ferme les travaux de loge : Que la joie soit dans les cœurs ! Est une injonction performative et quelle ouvre un chemin après les travaux, la joie n’est pas statique, elle est un commencement comme l’initiation.
La tristesse, passion triste nous fait bien régresser dans une moindre perfection, elle amoindrit notre être et sa puissance d’action. Dès lors comment pourrions-nous porter au dehors ce que nous avons reçu en loge ? Chaque Sœur, chaque Frère a pu constater qu’au terme de chaque tenue il ressort plus puissant donc en capacité d’agir. Cela confirme si besoin que l’initiation maçonnique est individuelle mais quelle se réalise en s’appuyant sur la Force du collectif.
Les passions tristes affectent nos corps autant que nos esprits, Guillaume Le Blanc souligne que nous devenons alors des proies des marchands du bien-être, du développement personnel qui nous vendent des kits de philosophie morale, d’exercices physiques, de médecines naturelles, une quantité de produits destinés à combattre nos émotions et vider notre compte en banque. À l’inverse de cette thérapie du développement personnel, Guillaume Le Blanc propose son traité de développement impersonnel.
Il pense que notre société avec la violence du monde social favorise l’essor des passions tristes, elle favorise un individualisme négatif. Je dirais qu’elle valorise en permanence notre Ego, le gonfle, il faut être beau, riche mais surtout célèbre ! L’affirmation de soi, la lutte pour dépasser l’autre à son détriment, la négation et le rejet de l’étranger, la paresse au travail encouragée par la prolifération des écrans, des applications. La paresse cognitive qui s’installe grâce l’I A uniformise notre pensée, efface notre relation aux autres.
Pour lutter contre ces passions tristes et leurs conséquences en pratiquant la joie, mais cela ne décrète pas, d’autant plus qu’elle n’est qu’un passage comme l’a dit Spinoza ! Son remède est la Raison, le savoir, la vie active, la vraie connaissance. C’est la joie de connaître : Quand l’âme se représente elle-même avec sa puissance d’agir, elle est joyeuse… La soif, le désir de connaissance installe la joie de manière plus durable. Vu sous le prisme maçonnique je dirais que l’on peut atteindre la joie en pratiquant des Exercices spirituels qui sont à la fois des exercices de formation et d’application, une maïeutique et une propédeutique : Savoir, comprendre, connaître, agir et aimer. Les idées que nous avons acquis par le travail, que l’on s’est efforcé de comprendre pour pouvoir agir pour notre bien personnel mais surtout pour celui des autres rendent plus joyeux. Cette joie perdure si nous avons pris conscience qu’il y a des vérités impérissables comme la justice et l’équité, comme l’Amour. Les vérités vraies favorisent la concorde entre les hommes, la connaissance fait fuir l’ignorance et le fanatisme. La Pensée de Spinoza, celle de Guillaume Le Blanc et celle des Maçons se rejoignent, la joie relie les hommes, ce n’est donc pas dans l’individualisme que nous pouvons nous épanouir mais dans le collectif, les maçons l’affirment quand ils disent qu’ils ne peuvent rien sans l’aide de leurs frères. C’est pourquoi, ils travaillent dans la joie à la construction d’un centre d’union reliant tous les hommes.
Jean-François Guerry.
[1] Guillaume Le Blanc Professeur de philosophie- ses ouvrages : La Pensée de Foucault, Vies ordinaires vie précaires, La Vie humaine, Oser pleurer, Les Passions dangereuses Éd Albin Michel.
Guillaume Le Blanc distingue neuf passions dangereuses, qui diminuent l’estime morale d’une personne en la faisant entrer dans une relation toxique aux autres : paresse, lâcheté, mensonge, envie, jalousie, peur, haine, colère, ressentiment.
Selon l’auteur, ces passions dangereuses sont bien davantage que des vices moraux qu’il faudrait condamner, car elles fournissent une raison de vivre impérieuse au passionné en colorant son existence… Mais au point d’en devenir addictives. Elles ne sont donc pas tant des défaillances de notre personnalité que des « manières d’être », suscitées et encouragées par le monde social qui nous entoure. Nous ne sommes pas tristes en nous-mêmes : c’est le monde dans lequel nous vivons qui nous rend tristes.
Comment pouvons-nous ne pas nous laisser gouverner par les passions dangereuses ? Ce livre se propose d’examiner chacune d’entre elles afin de mieux nous rendre attentifs aux moyens de lutter, et ainsi nous permettre de nous battre à armes égales contre les forces négatives qui nous terrassent.
QUE LA JOIE NOUS ÉCLAIRE
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Arrivée de Jésus à Jérusalem
Aujourd’hui le Dimanche des Rameaux : l'entrée du Roi dans la cité intérieure Le dimanche des Rameaux ouvre les portes de la Semaine Sainte . C’est le moment où le Christ entre à Jérusalem, acclamé par la foule brandissant des rameaux d’olivier et de palmier. Mais au-delà de l’événement historique, c’est une scène hautement symbolique, un rite
On approche de la fête de Pâques, pour les chrétiens symboliquement cette fête célèbre le passage de la mort à la vie. Une renaissance, une régénération, qui doit apporter la joie dans les cœurs, symbolisée par l’agneau et sa peau blanche. C’est une période où le don de soi, jusqu’au sacrifice est mis à l’honneur, un moment de partage et fraternité. Dans la religion juive pâques pessah est en rapport avec la sortie de l’Égypte l’Exode, c’est la célébration de la fin de l’esclavage des juifs. C’est aussi la saison de la moisson de l’orge. Symboliquement les juifs démontrent leur capacité de résilience et leur volonté de reconstruction.
Pour les protestants, ce moment institue le sacrement de la cène, qui signifie repas. Et pour eux, il n’y a que deux sacrements, institués par le Christ lui-même, le baptême et la cène.
La Franc-maçonnerie c’est inspiré de nombreux symboles bibliques, à propos de pâques les tabliers blancs des Francs-maçons en peau d’agneau. Le partage du pain et du vin, la mort initiatique et symbolique et la renaissance. La résilience pour la reconstruction du temple matériel et la construction du temple intérieur de chaque initié.
Catholiques : La résurrection par Dierik Bouts primitif flamand. Né à Louvain Pinacothèque de Munich
Dans ce monde submergé par les ténèbres de l’ignorance et du fanatisme je veux retenir aujourd’hui la capacité des Sœurs et Frères à faire reliance, comme l’exprime avec justesse Angel Fajardo y Sorribes : la Franc-maçonnerie illuminée par la lumière d’une spiritualité authentique et bienveillante, célèbre l’harmonie entre le Rite et la Bible. Une symphonie céleste s’élève alors…, comme nous le rappelle le psaume 133 :1 du Cantique des degrés, poème biblique de David : « Voici, Oh ! Qu’il est agréable et doux pour les frères de vivre ensemble ! » Ce verset, qui rappelle la chaîne d’union des francs-maçons, exprime la joie et l’harmonie qui existe lorsque les membres d’une même communauté ou d’une même famille sont unis et partagent des moments ensemble et souligne l’importance de la fraternité. [1]
L’élément central des célébrations modernes de Pessa’h est le séder : un repas rituel commémorant la libération des Israélites de l’esclavage en Égypte. Le dîner comprend des lectures tirées d’un manuscrit appelé la Haggadah. La Haggadah de Sarajevo, illustrée ici, est l’une des plus anciennes, datant du 14e siècle.
J’abonde les propos de Angel Fajardo en y ajoutant l’utopie que tous les hommes en ce moment pascal s’unissent ensemble pour chasser les ténèbres et ranimer les lumières de la spiritualité et celle de la fraternité, pour que le monde soit plus beau. L’esprit de Pâques rassemblant ainsi tous les hommes quelques soit leurs religions, leurs croyances, ne renonçant en rien à leurs convictions mais capables de faire régner entre eux une belle harmonie.
Jean-François Guerry.
[1] Angel Fajardo y Sorribes- Racines du Sacré et Spiritualité Maçonnique – Pages 28 et 29. Livre disponible sur Amazon.
LE LIVRE DE ANGEL FAJARDO Y SORRIBES
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Bonjour, vous êtes une soeur, un frère, vous penser avoir quelque chose à transmettre sur votre vécu maçonnique, ou sur la Franc-maçonnerie en général.
Vous êtes des profanes mais en recherche de spiritualité vous souhaitez transmettre vos réflexions.
Expédier vos articles à l'adresse :
courrierlafmaucoeur@gmail.com
Nous en assurerons la diffusion sur le blog après modération s'il y a lieu.
Merci d'avance.
Jean-François Guerry
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A partir du vendredi 18 avril et jusqu'au 7 mai, je présenterai, à La Garde-Freinet dans le Golfe de Saint-Tropez une exposition personnelle dont le titre est
ArchiCouleurs
J'y présenterai une quarantaine de photos de différents formats, du 60x45 cm jusqu'au 80x80cm.
L'exposition est ouverte tous les jours de 10h à 13h et de 16h à 20h, et je serai présent tous les jours.
Si vous passez par là , j'aurai grand plaisir à vous accueillir très fraternellement.
J’ai constaté que la vie persiste au sein même de la destruction et qu’il doit par conséquent exister une loi plus haute que celle de la destruction.
Gandhi.- Lettres à l’Ashram (1925-1926)
Séisme en Birmanie
La Franc-maçonnerie ambitionne de construire un homme neuf sorti de ses ténèbres ou au moins qui ne soit plus soumis à l’excès de ses viles passions. Espérant que plus nombreux seront ces hommes initiés au bien, au juste, au beau, capables de s’harmoniser avec le cosmos. Ces hommes œuvrant à extraire chaque jour des parcelles, des éclats de Lumière de leurs ténèbres et des ténèbres de la société allient la Foi en l’homme et sa Raison qui sont ensemble porteuses de l’Espérance.
Cette Espérance qui est restée au fond de la boîte de Pandore est inextinguible, elle est le support et la continuité de la vie quand elle est associée à l’Amour des hommes. C’est de cette vie de l’esprit que parlait Gandhi, de cette Espérance spirituelle qui seule peut sauver le monde qui reste encore quand il ne semble plus y avoir d’espoir.
La Force de l’esprit est la Lumière présente dès l’initiation aux premiers mystères de la Franc-maçonnerie, elle est le phare qui guide qui établit l’itinéraire du Franc-maçon tout au long de ses cycles initiatiques, de morts et re naissances symboliques et initiatiques. Chaque marche vers la Lumière, élève. Comment ne pas tomber ? « La béquille » du rite est à chaque moment d’incertitude là pour nous aider, nous soutenir elle est le support de la loi d’Amour, la seule loi qui ne meure pas, qui illumine tous les hommes de bonne volonté.
À défaut de reconstruire le monde le maçon peut remettre chaque jour entre ses pierres un peu de ciment fraternel afin qu’il ne s’écroule pas. Rénover n’est pas entretenir la nostalgie d’un passé, c’est croire en l’avenir, nous ne pouvons pas abandonner notre maison commune à la destruction.
Jean-François Guerry.
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