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la Franc Maçonnerie au Coeur

la Franc Maçonnerie au Coeur

Un blog d'information, de conversations sur le thème de la Franc Maçonnerie, des textes en rapport avec la Franc Maçonnerie, comptes rendus et conseils de lectures.

Publié le par Jean-Laurent Turbet

Cet article est reposté depuis Le Blog des Spiritualités.

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Publié le par Jean-François Guerry.
LE NOUVEAU CAHIER DE L'ALLIANCE EST PARU !
"Que la joie soit dans vos coeurs, le nouveau cahier de l 'Alliance est paru, c'est maintenant depuis plusieurs années un incontournable pour les chercheurs de la Lumière. Je ferais une recension complète après lecture, à bientôt.

 

Malgré les événements et l'ombre qui plane en ce moment sur notre Terre espérons en confiance et en sérénité.
Jean-François Guerry. 

octobre 2023

Eloge de la Joie

sentiment, souffle et vertu

La joie est le propre de l’homme, elle est d’une autre nature

que la jouissance, ou le plaisir. La joie ne peut se résumer à

une pulsion.

Ne confondons pas la joie et le bonheur.

La joie est un sentiment infini qui s’affranchit du temps, de

la durée. Elle se vit telle que savent l’exprimer le poète et le

sage ou comme ont su la mettre en musique Bach,

Beethoven et Mozart dans un art toujours renouvelé.

Pour cet éloge de la joie, ce numéro des « Cahiers » invite la philosophie, à travers Spinoza et

Bergson, les religions, les sentiments, l’expérience maçonnique.

« Que la joie soit dans les cœurs ! ». Cette formule rituelle déborde la signification à laquelle le

langage moderne pourrait la réduire. Quand le plaisir nécessite la répétition et n’arrive jamais à

satiété, la joie convoque toujours la plénitude dans la simplicité, pas de demi-joie ! Et le contraire

de la joie n’est pas la tristesse, mais plutôt l’acédie quand le goût de vivre disparaît.

Présent de la joie toujours à partager, comme dans le sourire qui en est le don et l’expression, la

fenêtre ouverte sur l’invisible.

Que la joie demeure !

Au sommaire

Fred PICAVET - La Joie unique et multiple…

Francis BARDOT - La Joie du Franc-maçon ou l’hymne à Sagesse, Force et Beauté

Gaston-Paul EFFA - Invitation à la Joie

Mina DJAAD - La joie de Spinoza

Jean-Pierre THOMAS - Joie et Religions

Annick DROGOU - Sens, sensation, sentiment en Franc-maçonnerie

Richard BACIN - Dans le Japon traditionnel : la joie autrement

Jacques di COSTANZO - Joies et peines vécues par un médecin

Jean DUMONTEIL - Méditation sur le mystère de la Joie

« Cahiers de L’Alliance » n°16, Eloge de la Joie, Ed Numérilivre,

Paris, octobre 2023, 120 pages, 20 €. – abonnement un an, 3 numéros, 48 €.

A commander sur www.eosphoros.fr ou www.numerilivre.fr

Au rythme de 3 numéros par an, les « Cahiers de L’Alliance » sont édités par la Loge nationale de

recherche de la Grande Loge de l’Alliance Maçonnique Française.

Directeur de la rédaction : Jean DUMONTEIL - Rédacteur en chef : Jean-Claude TRIBOUT

CONTACT- Jean-Claude TRIBOUT –– cahiers.alliance@alliance.fm

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Publié le par Jean-François Guerry
HUMEUR HUMOUR LETTRE D'AMOUR

HUMEUR, HUMOUR ? LA LETTRE D’AMOUR.

 

Chère Anestésia,

 

J’écris et pourtant tu m’as dit souvent, n’écris pas je suis là, ne lis pas non plus je suis là ! Écoute-moi, regarde- moi, tous les matins, tous les après-midis, tous les soirs, de midi à minuit et de minuit à midi. C’est vrai, tu es là miraculeuse, radieuse, lumineuse avec tes multiples voix. Tes visions sur tout, tes avis sur tout Anestésia tu me submerge, mieux tu me berces, tu m’endors, tu m’anesthésie, je ne peux plus vivre sans toi. Je ne sais plus où donner de la tête, qu’importe tu es là. Avec toi, tout se confond, tout se mélange, je prends tout avec toi tout se vaut et tu le vaux bien ! (Pas mal !). Tu hantes, tu habites, mes jours et mes nuits, avec toi pas de mélancolie. Tu es formidable, tu as réponse à tout, tu es un bonheur permanent. La preuve, tu mets le monde à tes pieds et tout le monde se presse près de toi, au moindre murmure, au moindre tremblement tu es là, partout à la fois. Tu es là pour le chien qui traverse, le chat qui miaule, la neige qui tombe en hiver par surprise, le soleil impudent qui brille en été, tu nous redis ces miracles toute la sainte journée. Le plus merveilleux avec toi Anestésia, c’est que je n’ai plus à penser, tu penses pour moi que du bonheur en boîte de 500g ou 1kg au choix, à profiter tout de suite ! Avec toi encore quel bonheur, tout le monde est malheureux tout le temps, Tam ti dela da ti, dela da di delé dilam comme le chante le poète Gilles de la Belle province. Pour toi, Anestésia miracle encore, tous les malheurs sont bons pour ton audience. Tu comprends pourquoi je t’aime Anestésia tous les malheurs sont bons pour le moral, après les ténèbres vient la lumière alors chouette vive les ténèbres ! Tu remplis ma vie, avec toi, je m’agite, je tremble en permanence dans tous les sens pour tout et rien quelle joie. 24 sur 24 tu me sollicites, je ne suis plus qu’une toupie entre tes mains, plus rien n’a de sens et tout a un sens. Anestésia tu m’anesthésies, mais je t’en conjure laissez-moi, un instant, juste un instant être seul, beau et c… à la fois, laisse-moi me perdre et penser par moi-même. Anestésia tu deviens trop envahissante, toutes les histoires d’amour ont une fin. C’est pas tout ça, mais le temps passe, j’ai perdu trop de temps à écrire et réfléchir, maintenant jusqu’à ce soir je vais regarder BFM ou CNEWS ou peut-être LCI, mes nouvelles compagnes….

                                                     Jean-François Guerry.   

Les séparés
 

N’écris pas. Je suis triste, et je voudrais m’éteindre.

Les beaux étés sans toi, c’est la nuit sans flambeau.

J’ai refermé mes bras qui ne peuvent t’atteindre,

Et frapper à mon cœur, c’est frapper au tombeau.

                        N’écris pas !

 

N’écris pas. N’apprenons qu’à mourir à nous-mêmes,

Ne demande qu’à Dieu... qu’à toi, si je t’aimais !

Au fond de ton absence écouter que tu m’aimes,

C’est entendre le ciel sans y monter jamais.

                        N’écris pas !

 

N’écris pas. Je te crains ; j’ai peur de ma mémoire ;

Elle a gardé ta voix qui m’appelle souvent.

Ne montre pas l’eau vive à qui ne peut la boire.

Une chère écriture est un portrait vivant.

                        N’écris pas !

 

N’écris pas ces deux mots que je n’ose plus lire :

Il semble que ta voix les répand sur mon cœur ;

Que je les vois brûler à travers ton sourire ;

Il semble qu’un baiser les empreint sur mon cœur.

                        N’écris pas !

HUMEUR HUMOUR LETTRE D'AMOUR

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Publié le par Jean-François Guerry
L'ami Georges

L'ami Georges

MOURIR POUR DES IDÉES D’ACCORD MAIS DE MORT LENTE.

 

Le poète anarchiste libertaire Georges Brassens, se défiait des idées affirmées toutes emballées préparées prêtes à consommer. Il riait doucement sous sa moustache, gourmand de la vie simple avec les copains d’abord. L’impertinence et la justesse de ses propos a encore aujourd’hui toute son actualité. L’on croyait les guerres idéologiques, les guerres de religion, de religiosité disparue dans les oubliettes où l’on jette les inhumanités, ou dans les cimetières où l’on enterre toutes nos erreurs et nos errances. Las ! Les mauvais compagnons étaient toujours tapis dans l’ombre prêts à frapper. Au secours Socrate, Platon, Marc Aurèle, Cicéron, Kant, Levinas et Arendt, ils ne savent pas ce qu’ils font ! La camarde de Brassens était toujours là. Mais où, oui où est le problème de ce monde des idées de Platon, ou d’Hegel qui disait qu’elles   dirigeaient le monde. Cette construction des idées, qui touche les actes de notre vie, nos pensées, nos concepts, nos principes, nos valeurs, nos connaissances, mais aussi nos préjugés. Toutes les idées, nos idées ne sont pas bonnes elles ne se valent pas, mais rien de grave si nous conservons la capacité de les remettre en cause, de les rectifier, de nous rectifier. Le problème est peut-être que nous avons du mal, à voir, à percevoir le monde au-delà de l’extrémité de notre index, ou au-dessus de notre tête. Nous restons englués dans notre égoïsme, notre égocentrisme, nos ambitions. Nous avons du mal à admettre la valeur des idées des autres, parce qu’elles ne sont pas les nôtres, comment d’ailleurs pourrait-il en être autrement nous sommes différents.

Pourtant Hegel l’affirme les idées mènent le monde, c’est culturel, elles sont plantées là dans notre jardin et elles poussent, nous poussent. Nous avons des capacités infinies pour formuler des idées, formuler oui, les appliquer ? Pouvons-nous admettre que nos idées ne sont pas toujours bonnes, que nous ne sommes ni demi-dieu, encore moins des dieux cela se saurait. Attachons-nous trop d’importance à nos idées, aux idées en général ? Qui n’a pas ressenti leur inanité en voulant les appliquer ?

À ce stade il faut regarder l’histoire et l’histoire des idées, toujours en parti pris sous le prisme hégélien. Les idées naissent de notre Raison, Hegel ne croyait pas aux mythes, légendes, poèmes qui étaient pour lui des commémoratifs confus et diffus. Quant à une histoire réfléchie elle était pour lui le résultat d’une réflexion individuelle particulière, visant une compassion normalisante. Le penchant d’Hegel va vers ce qu’il appelle une histoire philosophique, l’esprit demeurant non pas vagabond, mais toujours près de lui-même. L’histoire philosophique pour lui atteint l’universel. Conclusion, l’esprit est le guide du philosophe et ce sont les idées qui mènent le monde. Mais si l’on touche, même du bout de l’esprit, de son extrémité la plus mince à l’universel pourquoi les hommes se déchirent ? Pourquoi, le monde est-il fracturé, fissuré, séparé, plein d’incohérence et en manque d’harmonie ? À cause de la société selon Rousseau, mais qui fait société sinon l’homme, à cause de l’absence de contrat social ou d’un contrat social déficient ? Plus simplement parce que, quoiqu’il fasse l’homme est prisonnier de ses passions, et que l’association des passions et des idées ne fait pas bon ménage et paix dans le foyer social et humain. Cela ne fait pas cohérence fraternité et altérité, cela ne mène pas l’homme vers les béatitudes, mais vers l’intolérance, l’intempérance, la violence, le fanatisme, jusqu’au meurtre pour des idées, l’on retrouve l’inquiétude de Brassens. Faut-il dès lors renoncer à ses idées, renoncer à avoir des idées et des convictions, tomber dans la mélasse et la mièvrerie d’un en même temps permanent, faisant croire en fonction de chaque interlocuteur que l’on est d’accord avec ses idées, au risque soi-même de ne plus en avoir aucune et d’abandonner sa dignité et le respect de soi-même ? Paradoxe pour le Franc-maçon qui devrait suivre cette voie, lui qui prétend travailler à vouloir rassembler tous les contraires en un amour fraternel. Paradoxe apparent seulement car c’est la voie du désir d’unité qu’il faut maintenir, c’est ce qui respecte les hommes dans leurs convictions, sans pourtant y souscrire, mais en les examinant sans les rejeter d’emblée. Cela suppose de maîtriser ses passions, c’est là l’objectif qui permet de maintenir l’harmonie. Les maitriser comment ? En travaillant sans cesse à se perfectionner, c’est un message d’espérance pour l’homme qui conscient de ses premiers progrès encore insuffisants. Réponds, à la question êtes-vous (GEPSM), J’ai à me perfectionner. Après avoir mis ses idées en ordre, de l’ordre chez soi et en soi, il reste à l’homme à tempérer ses passions, à pratiquer la tolérance sans faiblesse, la miséricorde et l’amour fraternel. Cela nécessite de la lenteur et de la douceur. Marc Aurèle disait : « la douceur est invincible. » Ainsi, l’homme doux et juste peut-être l’architecte de son avenir et participer à la construction de la société, avoir des idées et savoir maîtriser ses passions. Est-ce possible dans la galerie de ces hommes ayant atteint un certain degré de sagesse l’on trouve : Jésus, Mandela, Gandhi. Rien par force tout par amour disait Saint-François de Sales. Mourir pour des idées d’accord mais de mort lente….

                                    Jean-François Guerry.  

Paroles
 
Mourir pour des idées L'idée est excellente Moi j'ai failli mourir de ne l'avoir pas eue Car tous ceux qui l'avaient Multitude accablante En hurlant à la mort me sont tombés dessus
Ils ont su me convaincre Et ma muse insolente Abjurant ses erreurs se rallie à leur foi Avec un soupçon de réserve toutefois Mourons pour des idées, d'accord, mais de mort lente D'accord, mais de mort lente
Jugeant qu'il n'y a pas Péril en la demeure Allons vers l'autre monde en flânant en chemin Car, à forcer l'allure Il arrive qu'on meure Pour des idées n'ayant plus cours le lendemain
Or, s'il est une chose Amère, désolante En rendant l'âme à Dieu, c'est bien de constater Qu'on a fait fausse route, qu'on s'est trompé d'idée Mourons pour des idées, d'accord, mais de mort lente  D'accord, mais de mort lente
Les Saint Jean bouche d'or Qui prêchent le martyre Le plus souvent d'ailleurs, s'attardent ici-bas Mourir pour des idées C'est le cas de le dire C'est leur raison de vivre, ils ne s'en privent pas 
Dans presque tous les camps On en voit qui supplantent Bientôt Mathusalem dans la longévité J'en conclus qu'ils doivent se dire En aparté, "mourons pour des idées, d'accord, mais de mort lente D'accord, mais de mort lente"
Des idées réclamant Le fameux sacrifice  Les sectes de tout poil en offrent des séquelles  Et la question se pose Aux victimes novices  Mourir pour des idées, c'est bien beau mais lesquelles? 
Et comme toutes sont entre elles ressemblantes  Quand il les voit venir Avec leur gros drapeau  Le sage, en hésitant Tourne autour du tombeau, "mourons pour des idées, d'accord, mais de mort lente  D'accord, mais de mort lente"
Encore s'il suffisait De quelques hécatombes  Pour qu'enfin tout changeât, qu'enfin tout s'arrangeât  Depuis tant de "grands soirs" que tant de têtes tombent  Au paradis sur terre, on y serait déjà 
Mais l'âge d'or sans cesse Est remis aux calendes  Les Dieux ont toujours soif, n'en ont jamais assez  Et c'est la mort, la mort Toujours recommencée, mourons pour des idées, d'accord, mais de mort lente  D'accord, mais de mort lente 
Ô vous, les boutefeux Ô vous les bons apôtres  Mourez donc les premiers, nous vous cédons le pas  Mais de grâce, morbleu Laissez vivre les autres  La vie est à peu près leur seul luxe ici-bas 
Car, enfin, la Camarde Est assez vigilante  Elle n'a pas besoin qu'on lui tienne la faux  Plus de danse macabre Autour des échafauds, mourons pour des idées, d'accord, mais de mort lente  D'accord, mais de mort lente
Source : LyricFind
Paroliers : Georges Brassens
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Publié le par Thierry Didier
INTELLIGENCE ET ESPRIT
Photo de cuadpaul sur Unsplash
Thierry Didier nous propose une réflexion sur l'intelligence. Maçonner rechercher la lumière, la fine Lumière, éveiller son esprit. L'intelligence est la lumière de l'esprit jeté sur les choses de la vie. Osez savoir !
Jean-François Guerry.

INTELLIGENCE  ET   ESPRIT

 

Étymologiquement, le mot « intelligence » nous renvoie à différentes interprétations. Ce mot est un emprunt ancien (vers 1175) au latin classique intelligentia, « entendement », puis en latin chrétien, où il signifie « bonne entente, commun accord », pour finalement, vers 1300, désigner aussi un « être spirituel, un ange ». Trois déclinaisons, trois mondes dérivant de ces trois racines se surajoutent donc. Le 1er, l’« entendement », est celui qui nous vient spontanément à l’idée, il comporte l’idée d’un accueil, d’un réceptacle, il épouse quelque part la « forme » de l’information. Si l’on se réfère à l’arbre de vie kabbalistique, la 3ème Séphiroth Binah illustre parfaitement ce concept. De même que selon l’adage, « l’âme est la forme du corps », Binah est la forme de la Connaissance, c’est-à-dire l’entendement ; elle exprime la notion de forme et d’intelligence, intelligence qui est la reconnaissance de la forme. Binah épouse idéalement la 2ème Séphiroth Hochmah, symbole de « vision en miroir » et donc immanente de Kether, la 1ère Séphiroth, symbolisant, elle, le principe transcendant gouvernant toute chose. Hochmah représente donc la sagesse, entendue dans son sens d’« aménagement du savoir », de parfait équilibre dans la dualité, et donc celle qui, par un «  commun accord », sera la somme des perspectives de cette vision en miroir avec Kether. Hochmah symbolise aussi la « bonne entente », entendue comme le lien éternel entre les entités du monde, qu’il soit matériel ou spirituel. L’appréhension par l’homme de cette triade matérialise la Connaissance, dans ces aspects inductifs (Kether), reproductifs (Hochmah) et formatifs (Binah), et l’intelligence va irriguer ce processus vertueux. Le 3ème sens étymologique d’ « intelligence », évoqué au début, a une finalité teintée de spiritualité, car l’intelligence signe là un être spirituel, distinct de la matière intermédiaire, l’ange, et sa qualité d’intercesseur entre monde tangible et monde divin.

Ce 3ème sens est symbolisé plus spécifiquement par Kether, qui matérialise l’intercession entre l’En Sof, sorte de « Nec Plus Ultra » kabbalistique, et le reste du monde manifesté, celui des 10 autres séphiroth, qui représentent toutes un aspect particulier du divin. Cet arbre à la vertu de nous permettre de décomposer la chute adamique, d’approfondir les étapes subtiles qui jalonnent la chaine de compréhension dont a nécessairement besoin la pensée humaine, assemblages de stations plus ou moins compliquées à aborder, en se projetant progressivement, depuis Kether, jusqu’à atteindre la séphiroth la plus tangible, Malkuth, le « Royaume », celle des « choses de la vie ». On reste toujours sur une définition dynamique de l’intelligence, mais en en multipliant les jalons potentiels, à la façon d’un fractal, dont la forme reste identique quel que soit le degré d’approfondissement. Et si l’intelligence est un flux, celui-ci demeurera constant quelque que soit le substrat et l’environnement considérés. Le rapport fractal à l’intelligence permet de se jamais se contenter de ce qu’on a déjà obtenu, et de suivre une progression sans limites , porteuse néanmoins d’un fil rouge se manifestant par la répétition à une échelle toujours plus petite de cette universelle dynamique : «  Je ne sais ni lire , ni écrire , je ne sais qu’épeler » , cette phrase du rituel a priori banale met de côté les « choses de la vie « constitués, en l’occurrence ici les mots et leur finitude stérile, pour y substituer l’épellation, expression fractale, symboliquement plus prometteuse car jamais arrêtée sur une forme définitive : lire et écrire sont une forme de retrait , là où l’épellation apparait comme une attitude engagée, impliquante et jamais définitive . L’épellation peut, comme l’intelligence, être assimilée à une onde : l’onde, issue du latin unda, désignant l'eau mobile, courante, constitutive de l'humain mais également sujette à un mouvement permanent, qui donc la transforme par l'intérieur, de manière intermittente et sinueuse, car attachée au plus profond à la nature binaire de l'être humain. L'onde contourne les obstacles en les épousant : c'est ce que l’on appelle la reconnaissance de la forme, présupposé indispensable à l’articulation entre diverses formes, c’est-à-dire l’intelligence : garder du mouvement et donc de la liberté, tout en posant une réflexion précise et je l'espère profonde sur cette intrication complexe qui se mène en permanence entre Nature et Individu, car l' « onde-intelligence » est aussi une manifestation qui renvoie à une source, puissante mais bien souvent ineffable. C'est cet ineffable qu'il faut effleurer, au-delà des jalons subtils que nous dispensent rituel et instruction maçonniques, ineffable que nous incite à révéler cette petite phrase : « L’intelligence est la lumière de l’esprit jeté sur les choses de la vie ».Cette phrase tirée d’un rituel maçonnique résume à elle seule toute l’essence de ce concept si abstrait qu’est l’intelligence, qui apparaît ici comme une sorte de flux subtil qui, en se mêlant aux choses, en les éclairant, est capable de faire résonner lesdites choses pour leur faire restituer le meilleur d’elles-mêmes, à savoir leur spiritualité, entendue ici comme la capacité à faire surgir de la matière un élan, un essor qui en transcendera la valeur et le principe. Plus la lumière sera fine et délicate, plus l’éclairage sur les choses de la vie sera discernant, délimitant. Pour prendre une métaphore scientifique, en physique, les photons unifiés d’un laser obligent la matière visée à s’exprimer par le biais d’une émission énergétique, et donc l’oblige par là même à communiquer avec son entourage.

La lumière jetée par l’esprit est du même tonneau, elle a cette puissance qui lui permet d’ordonner la matière suivant un schéma différent, qui devient dès lors progressif. Autre illustration scientifique, celle qui nous explique qu’à partir d’un certain degré de miniaturisation de la matière, la lumière blanche et la rétine ne suffisent plus : il faudra, en amont, un flux de particules plus petites (microscope à électrons ou à photons) pour faire résonner et vibrer dans ses rouages les plus intimes l’objet étudié, et en aval une interprétation numérique pour reconstituer une image synthétique lisible ainsi par l’œil humain. Ce que je veux dire par là est que l’intelligence demande deux occurrences, celui de l’élaboration de la forme la plus précise possible, c’est le détail, par exemple, celui du Pavé Mosaïque -notre vision étant apte à considérer les cases de façon isolée et unitaire -  et celui de la dynamique, de la vitesse de diffusion et d’articulation entre lesdits détails, c’est l’extension, la continuation à l’infini dudit Pavé qui, dans l’idéal, devrait couvrir la totalité du sol de la loge, c’est-à-dire l’infini. On retrouve parfaitement dans la loge et sur le tableau de loge ces symboles dont le contenu intrinsèque réclame une instruction particulière, avant d’être possiblement rattachés à d’autres symboles, réclamant alors un apprentissage de la dynamique, du mouvement et de la relation, Ce mouvement est autant fédérateur que possiblement discernant, un choix nécessaire entre 2 attitudes, valeurs ou postures se révélant parfois indispensable à la bonne continuation, En effet, intelligence est aussi dérivé de « intellegere », proprement « choisir entre », se rapportant au discernement par une lecture critique . Et donc, transposé à la loge, l’intelligence nous aide à percevoir le Pavé Mosaïque comme nous offrant de merveilleuses possibilités combinatoires : à cet égard, ce Pavé est le support archétypal de l’intelligence. La définition même de temple évolue en fonction du caractère plus ou moins avancé du mot intelligence, pour évoquer d’abord un lieu physique de la Shékinah, c’est-à-dire de la présence divine, pour aboutir au temple de l’Esprit, qu’on pourrait définir comme l’ensemble des relations qu’est apte à tisser un initié avec son environnement. Cette définition correspond bien à celle de la Synagogue, nommément « assemblée », qui peut de manière éphémère mais répétée, rassembler ponctuellement des croyants, mais on pourra aussi parler de « synagogues spirituelles » chez un maçon ayant acquis le statut de commandeur, c’est-à-dire ayant la capacité de cueillir, collecter et cumuler toutes informations produites et identifiées par l’intelligence, sorte de réseau de perception et d’acquisition. Sur le plan symbolique, l’intelligence prend en considération les 2 volets de l’existence, à savoir l’essence, c’est-à-dire l’Esprit, et la substance, en l’occurrence ici les « choses de la vie ». « L’intelligence est la lumière de l’esprit jeté sur les choses de la vie » : chaque mot, dans cette phrase, est important, y compris le verbe jeter, de nature centrifuge, qualifiant la préséance supposée de l’esprit sur la matière. En fait, cette préséance n’existe que sur le plan exotérique. Sur le plan ésotérique, il n’y a pas de prédominance d’un terme sur l’autre, l’esprit ayant besoin de la matière, ne serait-ce que pour s’en distinguer.

Intelligence et Esprit forment en fait les 2 tenants circonscrivant les « choses de la vie », l’intelligence, placée en amont, inductrice et génératrice, et l’Esprit placé en aval, exaltateur et émancipateur. L’intelligence « agite » les choses, elle les excite, les met en tension, les remue afin d’en retirer leur substantifique moelle, en l’occurrence ce que l’on nomme spiritualité. On me rétorquera peut-être qu’on ne peut pas mettre sur un même plan l’intelligence, qui semble relever d’une certaine forme de raison, avec l’Esprit, qui semble refléter une forme d’immatérialité, d’incorporalité, d’éther. En fait, ces qualificatifs distinguant esprit et intelligence n’ont pas de raison d’être, car intelligence et esprit, même s’ils sont tous deux « au bord » de la matière, voient cette même matière qu’elles sollicitent servir de sas, de tremplin, de carrefour. Cette dualité qu’on accroche alors à la matière et aux « choses de la vie » définira alors deux occurrences fondamentales de cette dernière : d’abord la quantité et l’étendue, ce qui fait de la matière un mur, une porte, un objet, un patient ; et ensuite la qualité et l’influence qui fait de cette matière un terreau, un socle, un sujet, un agent. L’intelligence est la dynamique de la matière, là où la spiritualité est la dynamique de l’esprit. Á bien y réfléchir, l’intelligence est aussi peu palpable que l’esprit : nous possédons, soit, des neurones comme substrat plastique à cette intelligence, mais nous pourrions en dire tout autant de l’esprit, dont la connotation « immatérielle » référée à l’ « Esprit Saint » de la religion chrétienne, est profondément ancrée dans notre inconscient collectif .  

J’ajouterais que le terme de « choses de la vie » est bien plus étendu que sa simple considération matérielle : on devrait plutôt parler à son égard de « conjonctures », car les « choses de la vie » reflètent en fait toute agrégation transitoire, toute formalisation ponctuelle de ce faisceau de traces et d’évènements que sont les circonstances variées de l’existence. Ces choses sont ce que Lévi-Strauss appelait, à propos d’autres évènements des « effets de structure », dont le tangible trahit la concrétion, indispensable à tout acte initiatique, qui, rappelons-le, a pour substrat le monde sensible. Ce qui veut dire que le mot, cette « chose de la vie » est à la fois le produit de l’intelligence qui l’a conformé, et de la spiritualité qu’il induit par sa seule énonciation : le mot a un pouvoir « magique », entendu dans son sens initiatique de connexion avec son environnement, menant à un pouvoir sur ledit environnement : l’Ancien Testament l’a bien compris, qui crée en nommant avec son cortège de recensements, de lignages et de filiations généalogiques. Imaginons intelligence et spiritualité comme 2 flux, perpétuels, dynamiques, insaisissables, induisant à leur confluence une « concrétion » produit transitoire mais bien réel de l’existence, qu’on appellerait alors « les choses de la vie ». Ces « choses de la vie » vont au-delà du palpable, incluant également les pensées, sentiments, sensations ou intuitions, qui définissent tout un chacun. Ce simple distinguo rend obsolète toute tentative d’appréhension particulière de l’intelligence par rapport à la spiritualité, car ces deux valeurs ne subordonnent en aucun cas l’une à l’autre, elles génèrent un « théâtre d’expression » qui est le milieu incontournable dans lequel nous  évoluons : sans ce préalable, rien n’existe, car nous ne sommes pas faits de vent et d’espérance : l’initiatique viendra justement situer son action à ce moment précis où les choses qui nous entourent sont bien réelles, palpables . C’est tout l’esprit des cérémonies d’initiation, qui nous donnent à voir l’indicible, le spirituel et le symbolique à partir de circonstances bien réelles qui en sont l’expression dans le monde manifesté , tels les épreuves et les voyages.

Je le répète, la « lumière jetée » est une conception qui vise à faire vibrer, que ce soit philosophiquement ou physiquement, les particules de vie, et la spiritualité est le résultat de cet élan. De cet élan ressort alors une méthode, une discipline, une capacité, un potentiel que l’on pourra alors « plaquer » sur n’importe quel support philosophique, valeur ou principe défini, et c’est cela qu’on qualifie dans l’initiatique de progressivité, d’évolutivité et d’exemplarité. Pour certains, l’intelligence recoupe peu ou prou ce que l’on appelle la cognition, processus par lequel un organisme acquiert la conscience des évènements et objets de son environnement. La cognition est l'ensemble des processus mentaux qui se rapportent à la fonction de connaissance et mettent en jeu la mémoire, le langage, le raisonnement, l'apprentissage, la résolution de problèmes, la prise de décision, la perception ou l’attention. Cette intelligence doit ici être entendue sous le sens qu’elle a dans l’expression « en bon intelligence », justifiant d’une liaison de l’initié avec le reste de l’Univers, contribuant à sa bonne structuration. On pourrait illustrer l’intelligence comme le reliquat, la reproduction mémorielle à l’échelle de la créature humaine de cette « impulsion-création » que fut le Big Bang, équilibre subtil entre station et expansion, entre création et diffusion.

Mais cette analyse est trop rationnelle pour être complète, en cela, elle n’ouvre pas aisément à un approfondissement supplémentaire : c’est comme-ci l’analyse de ces relations mettait une limite à ce qu’on pouvait en retirer. Le grand challenge de l’intelligence est donc d’être capable de communiquer de la vitesse à un ensemble fatalement plus statique. Les outils du maçon, par exemple, ne sont que des « choses de la vie » auxquelles on imprime un certain mouvement afin qu’ils modifient en retour la structure qui lui est subordonnée. C’est ce qu’on veut dire lorsqu’on affirme que les outils sont des supplétifs de la main de l’homme : inertes par nature, ils peuvent devenir des outils, des armes ou des instruments, suivant le but recherché. Certains soutiennent qu’il n’y a pas une intelligence, mais des intelligences : c’est à la fois vrai et faux, car si l’on considère que l’intelligence se mesure en vitesse de connections, elle devient un facteur universel applicable à tous les domaines. Par contre, il y a beaucoup de domaines dans lesquels ce flux magique peut s’exercer : c’est dans cette mesure là que l’on parle des intelligences.

 

Le rituel des cérémonies d’initiation nous invite, de façon plus ou moins directe, à une compréhension plus globale, à une vision plus générale de ce cheminement initiatique particulier qu'est la franc-maçonnerie. Ce sont ces dynamiques, ces tiroirs à double fond, ces passages secrets, ces bascules subtiles qui font le cœur sémantique, et donc l’intelligence des mots de toute cérémonie d'initiation. Ainsi chaque degré maçonnique s’accroche-t-il avec le précédent : ce lien de continuité s’établit entre 2 éléments considérés comme complémentaires, à la façon des maillons d’une chaîne, d'un tenon et d'une mortaise : ce lien particulier, qui est l’expression unitaire de l’intelligence, définit ce qu’on appelle la symbolique. L’image commune utilisée ici est souvent celle du symbole et du symbolum, 2 morceaux dissemblables accolables en un seul, qui devient pour le coup homogène. L’image de ces 2 fragments permet de mettre l’accent sur la liaison elle-même, sans exclusive pour les spécificités de chaque morceau. La somme de ces liaisons établit l’intelligence comme moyen et fin.

Nous le voyons lors de la cérémonie d’initiation au 1er degré, où les 4 éléments, dissociés en termes de perception et d'épreuves viendront s’épouser avec ce qui fait toute la substance d’un profane, à savoir un mix en proportions variables de ces mêmes éléments, véritables pierres de fondation symbolique et philosophique de l’existence. L’intelligence nous permet là de mettre en relation et continuité les objets et les situations qui nous sont présentés : ce sont à la fois les outils et les objectifs de l'initié au degré considéré. Si la relation d'un frère à son initiation est proprement originale, par contre les éléments qui vont lui permettre de passer d'un grade à l'autre sont universels, car chaque degré a un contenu propre et certains éléments de ce contenu viennent témoigner par le biais de liens transversaux, d'une vision pas seulement sériée et linéaire de la franc-maçonnerie, mais aussi, comme dans la pensée chinoise, d'informations puisées çà et là sans lien apparent de cause à effet.

Pour terminer, l’intelligence est donc finalement une force libératrice, si bien portée par cette sentence d’Horace : « Sapere aude » Ose savoir !!  (Épîtres, I,2,40). Oser est un acte des plus émancipateurs, il propose d’appliquer au savoir une ligne forcément originale, une attitude fatalement décalée. Le savoir des « choses de la vie » s’offrira à l’audace et donc à l’intelligence de l’initié réel, libre de parole et de conscience. D’une façon générale, l’intelligence met en musique les faits de la vie, elle tend à les sublimer. A l’image de la sublimation chimique, qui fait passer un solide directement à l’état de gaz, du sacrifice religieux de l’holocauste biblique, qui fait passer par le feu le corps de l’animal à la fumée sacrée, l’intelligence met en tension le mot ou la chose pour leur communiquer une énergie salvatrice, un mouvement qui l’affranchit de la pesanteur de l’ineptie ordinaire.

 

DIDIER Thierry , le 7 novembre 2023

Je vous recommandera lecture ce livre de Thierry Didier. Disponible en librairie. Devant son succès   un autre livre Thierry Didier paraîtra dans les semaines avenir.
Livre de Thierry Didier

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Pour ne pas oublier les Femmes d'Iran.
INTELLIGENCE ET ESPRIT

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Publié le par Jean-François Guerry
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Dans la troupe la meilleure façon de marcher, c’est surement la nôtre, c’est de mettre un pied d’vant l’autre et d’recommencer.

 

Au cas où vous l’auriez oublié pour marcher il faut d’abord avoir les pieds sur terre avant de regarder et d’aller dans les étoiles, enfin peut-être ? Aristote fin observateur du vivant en général et de l’homme en particulier le pensait déjà. Un chemin, une marche qui commence entre deux colonnes, entre les colonnes B et J. L’homme sorti des ténèbres marche avec force et fermeté. La meilleure façon de marcher de commencer sa vie, enfin une nouvelle vie, la même et différente à la fois. On se rappelle des cris de joie après les premiers pas d’apprenti du petit enfant, les pas hésitants salués par des hourras ! ou des houzzés ! les hauts-hisse des marins qui mettent les voiles pour aller plus loin, plus haut, on se souvient des hosannah ! qui montent vers la voûte étoilée. Je ne trie pas ce sont des cris de joie ! Comme les houzzai saluant Jésus qui entre dans Jérusalem.

Cette marche horizontale qui va ténèbres vers la Lumière, qui n’a que l’horizon pour limite finira-t-elle un jour ? L’homme qui marche se nourrit, croît et dépérit (1). L’homme ne marche pas seulement vers lui-même, il marche vers les autres. Il a mis ses pieds bien droits en équerre, avant commencer sa marche, le compas de ses jambes s’ouvre, sa colonne vertébrale bien droite repose sur son sacrum l’os secret, sacré. Ça va finir par lui monter à la tête, provoquer une raideur dans son cou. Il élève alors les yeux vers l’étoile encore inaccessible. Il fait un pas de côté, puis un autre pour mieux voir, pour avoir un meilleur éclairage, pas convaincu il revient au centre. Il fait une dernière tentative il lève pied, puis l’autre pour enjamber le cadavre de ses ambitions, de ses préjugés, de son ignorance. Il marche encore vers le centre, il se réveille enfin plus radieux au pied de l’échelle. Il recommence pose son pied sur un barreau, puis l’autre, il a houzzé pardon osé. Il élève sa marche de l’horizontale à la verticale. Parvenu en haut de l’échelle, à la dernière marche il est pris de vertiges, c’est alors qu’il a hoschée sa tête vers le bas et repris sa marche vers le bas de l’échelle pour éviter d’être brutalement précipité vers le bas. Il revient sur terre, il a compris qu’il faut garder les pieds sur terre, près de ses frères. Ainsi va la vie, bien penser par soi-même en solitaire et bien agir dans la cité avec ses frères, c’est la meilleure façon de marcher, est-ce le sens de la vie ?

                                            Jean-François Guerry.

 

Note : Toutes les allusions avec l’initiation maçonnique est le fruit du plus pur des hasards.   Toutes les fautes d’orthographe sont volontaires.  

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Publié le par Jean-Laurent Turbet

Cet article est reposté depuis Le Blog des Spiritualités.

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Publié le par Jean-François Guerry
LE SENS DE LA VIE À L'ÉPREUVE

LE SENS DE LA VIE À L’ÉPREUVE.

 

Quand la peur nous terrasse face à la barbarie, cette barbarie qui nous réveille de notre banalité du mal, que nous avions intégrée dans notre quotidien. L’on reprend conscience que la bête, l’animal qui sommeille en nous tapi dans l’ombre n’était qu’assoupi et peut bondir à tout moment.

Face aux propagateurs de haine et de terreur, les terroristes ; Iannis Roder professeur agrégé d’histoire en Seine-Saint-Denis écrit après vingt ans de combat et d’attente de solutions (Il avait participé en 2002 à la rédaction des Territoires perdus de la république – Éditions Fayard) il dit après l’assassinat de son collègue Dominique Bernard : Ras le bol des victimes qui écrivent ‘vous n’aurez pas ma haine’, ‘je n’en n’est rien à faire des nounours et des bougies’. (1)

Face aux terroristes qui sont les bras armés des théocraties, que nous nourrissons de pétrodollars, ces terroristes apparaissent comme les boucs émissaires que ces théocraties ont mis en place.  C’est là que nous pouvons peut-être trouver un sens du sens à notre action. Encore faut-il réapprendre à être courageux. L’on sait pourtant, l’on voit qu’entre les deux sentiments de crainte et d’assurance, le courage se tient au milieu. (2)

Face aux catastrophes naturelles, nous avons su nous fédérer, nous assurer, nous épauler. Serions-nous incapables de nous fédérer contre ces catastrophes humaines, il n’y aurait définitivement que les biens matériels que nous ne pourrions assurer ? La vie de nos professeurs, de nos enseignants ne vaut pas quelques poignées d’euros ou de dollars ? L’humanité, la fraternité, ne seraient que des mots vidés de leur sens ? L’ambition, le fanatisme et l’ignorance nos fidèles mauvais compagnons sont toujours à l’œuvre. Nous ne saurions nous résoudre à encercler ce triangle de mort. Nous ne saurions que nous diviser et tomber sous la dictature, la souffrance de la vengeance déifiée en violence. Nous sommes en état de guerre nous devons en prendre conscience comme écrivait Emmanuel Levinas : L’état de guerre suspend la morale ; il dépouille les institutions et les obligations éternelles de leur éternité et, dès lors, annule, dans le provisoire, les inconditionnels impératifs. Il projette d’avance son ombre sur les actes des hommes. La guerre ne se range pas seulement- comme la plus grande- parmi les épreuves dont vit la morale. Elle la rend dérisoire. (3)

Notre refus de l’ordre juste et fraternel nécessaire pour faire société face au chaos. Nous nous enfermons, nous nous incarcérons, nous nous écroulons, nous individualisons volontairement, jusqu’à renoncer à nous reproduire, aurions perdu confiance en nous-mêmes, en l’homme en l’humanité ? Certains parmi les plus jeunes vont jusqu’au refuser de se reproduire par crainte de l’avenir, cet avenir leur fait office de bouc émissaire pour voiler leur égoïsme et leur individualisme ; qu’ils masquent sous le prétexte de leur liberté et de leur choix personnel. Faut-il vraiment renoncer au bonheur de la filiation, au bonheur des enfants, des petits-enfants qui deviendront des hommes, parfois de grands hommes c’est-à-dire en toute simplicité des humains. Ces partisans du renoncement à l’homme, mettent en avant le bouc émissaire de la planète qui s’écroule, ils ont oublié que la plus grande, la plus belle réalisation de la terre c’est l’homme qui vient de l’humus de cette terre, de la fécondité de cette terre, que l’homme honore cette terre. En refusant l’homme ils méprisent la terre, qu’ils disent vouloir protéger.

S’arrêter, limiter sa filialité et sa fraternité sous le prétexte d’une mauvaise expérience du passé, c’est arrêter de vivre, pire arrêter la vie. Le passé limite seul la vie de l’être, c’est naturel le passé limite l’infinitude de l’être et cette limitation se caractérise par sa sénescence. (4) Je pense que le refus de la vie face aux épreuves, c’est aussi perdre une partie du sens de la vie, qui est faite d’épreuves et de joies, d’ombres et de lumières, que la lumière sort des ténèbres. Ou peut-être que ces partisans de la non procréation, sans dans la crainte ignorant que dans la filiation : Le fils reprend l’unicité du père et cependant demeure extérieur au père : le fils est fils unique. (5)

C’est parce qu’il est à la fois relié et unique qu’il a droit à la vie, qu’il porte en lui l’espoir de donner du sens à sa vie et à la vie en société. Nous ne pouvons pas faire société seul.

L’amour maternel, l’amour paternel rapprochent de l’amour fraternel, de l’amour des autres. C’est cette fraternité qui donne du sens à la vie qui seule peut tenir le monde debout face à la barbarie qui doit devenir ce quelle est véritablement une étrange étrangère à l’homme pourvu qu’il soit pleinement humain. Cette barbarie n’est autre que l’ignorance de l’autre, du langage de l’autre, de cet autre qui est le même et pourtant différent. Les barbares terroristes doivent apprendre, savoir que l’homme est debout au centre entre la colonne symbole des lois naturelles, cosmiques et morales et la colonne de la loi d’amour qui est universelle. Il est un point de convergence au centre de ce triangle dont les côtés, sont la foi, la charité et l’espérance un triangle qui donne du sens à la vie.

                                            Jean-François Guerry.

  1. Iannis Roder- Entretien journal Marianne.N°1388 du 19 au 25 octobre.
  2. Aristote Éthique à Nicomaque- Écouter le monde Philosophie Magazine N°174

Novembre 2023.

 

  1. Emmanuel Levinas – Totalité et infini-
  2. Ibid
  3. Ibid
LE SENS DE LA VIE À L'ÉPREUVE

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HALLELUJAH ! DU PROFANE AU SACRÉ

HALLELUJAH ! DU PROFANE AU SACRÉ.

 

Là-bas à l’Occident, à l’extrémité de la colonne de lumière, monte dans l’air une musique, un chant qui vient de l’intérieur Hallelujah ! Une harmonie qui déchire le voile du profane, quelques notes, quelques silences. Pour rapprocher les hommes. Quelques notes qui tombent sur le buvard de l’esprit, le transperce jusqu’à la pointe de l’âme. Hallelujah ! Le temps s’arrête un instant, le sang se fige, le souffle s’apaise puis gonfle à nouveau la voile de l’imagination. Hallelujah ! Le Maître de l’harmonie, notre bien aimé frère est le Roi de la musique, du chant qui pénètre à l’intérieur et ouvre l’œil du cœur. Hallelujah ! La porte de la Sagesse est la portée des notes et des silences. Hallelujah ! Les notes et les silences sont justes et parfaits. Hallelujah ! Le chant qui vient de l’intérieur est l’épiphanie qui illumine nos cœurs. Hallelujah ! l’esprit prend son envol et souffle sur les colonnes vivantes. Hallelujah ! Le chant qui vient de l’intérieur transforme les cris de détresse en cris d’amour, les lamentations en béatitudes. Hallelujah ! Le Chant qui vient de l’intérieur embaume nos cœurs.

Hallelujah ! Le chant qui vient de l’intérieur est la colombe qui porte que ses ailes les fous d’amour.

Jean-François Guerry. Pour mes Frères Maîtres d'harmonie.

HALLELUJAH ! LÉONARD COHEN.
HALLELUJAH ! DU PROFANE AU SACRÉ

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Publié le par Jean-François Guerry
Sur la brèche

jdumonteilmecom

Oct 30

La brèche dans la montagne, comme un passage, cette brèche de Roland qu'on dit ouverte dans la montagne pyrénéenne, par Durandal après Roncevaux. Brèche dans le temps de nos certitudes. Sans cesse chercher la brèche, toujours élargir l’horizon. Trouver une brèche et s’y glisser. Comme pour ouvrir le champ des possibles et partir à l’assaut des citadelles de nos enfermements. Rester sur la brèche, pour qu’elle ne se referme pas, et que le poids des habitudes ne vienne pas la colmater, la combler, la sceller, comme on ferme un tombeau. Ouvrir, toujours ouvrir. Attaquer ou défendre, mais ouvrir quelle brèche ? 

La brèche qui délivre et rend possible l’évasion. Brèche dans le mur de nos aveuglements. Il faut aimer la brèche. Aimer toutes les brèches, aimer même une lézarde ou une fêlure qui laissent passer la lumière, fenêtres involontaires sur des horizons insoupçonnés.  Accepter la rencontre de l’inattendu. Éloge de toutes brèches contre tous les blindages et les cloisonnements. La brèche comme l’offrande d’un passage.

La brèche fait signe. Faut-il se glisser dans la brèche au risque de se perdre ? Contempler la brèche sans forcément s’y engouffrer ? Savoir qu’elle existe, qu’elle me parle d’un ailleurs. 

La brèche nous dit l’espérance, la seule, l’infinie, l’incommensurable espérance, pas celle de l’assouvissement de nos projections, l’espérance plus forte et inattendue que les vains espoirs nous avions formés et façonnés dans la coquille de nos conditionnements. Brèche-espérance pour aller à la rencontre du réel, du seul réel, que nous ne connaissons pas encore.

 
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Massacre du Hamas

Massacre du Hamas

DE L'OCCIDENT À L'ORIENT
Au moment où nos regards se tournent vers l'Orient où les barbares terroristes avancent au grand jour voulant plonger notre terre dans les ténèbres en terrorisant les plus faibles, les enfants, les femmes, leurs compatriotes, l'humanité entière.
Ils veulent que la peur règne, que le sang coule, que l'humanité s'écroule. Ils testent notre capacité de résistance, un mot trop souvent galvaudé par les extrémistes de tout bord.
Seule la Fraternité universelle peut nous faire tenir debout, inspirer le respect et la dignité pour tous les êtres humains.
Pas de Liberté et d'Égalité sans Fraternité. Les Chevaliers de l'esprit après voir allumé des cierges, chanter leur tristesse, épongé leur larmes.
Sauront prendre l'épée et la truelle pour reconstruire notre société, pour qu'un jour tous les hommes vivent d'amour et soient Frères, avant qu'ils ne soient morts.
Las si te t'oublie Jérusalem...
N'oublions pas non plus nos Frères d'Ukraine, ne les oublions pas ! 
Ne les laissons pas périr dans les ténèbres de l'hiver.
Malgré toutes ces épreuves il nous faut garder l'espérance, l'espérance d'une Fraternité nouvelle, retrouvée, cette Fraternité" qui est une épreuve, un combat pour les Chevaliers de l'esprit.
Je remercie Philippe Jouvert  poète et fidèle contributeur du Blog pour son poème qui n'attend que d'être mis en musique au sens propre et figuré
Jean-François Guerry

 

Ukraine

Ukraine

Chanson pour l’Ukraine

 

La nuit froide est tombée, et le ciel s’illumine

Il fait faim, il fait soif dans cette immense cave

Où femmes et enfants que la douleur entrave,

Etreignent des souvenirs où les regrets dominent.  

 

ET je cherche les mots pour te dire au revoir

Un je t’aime, un baiser n’apportent point l’espoir

Par-dessus la mitraille il y a un ciel bleu

Qui entend nos prières et nos matins heureux

 

Nous partirons bientôt, fusils en bandoulière

Rejoindre les amis sur le front qui se rompt

La nuit engloutira nos chants et nos prières

Et nous mesurerons le coût de leur affront

 

ET je cherche les mots pour te dire au revoir

Un je t’aime, un baiser n’apportent point l’espoir

Par-dessus la mitraille il y a un ciel bleu

Qui entend nos prières et nos matins heureux

 

La lumière s’est éteinte et je cherche ta main

Tu étreints notre fils qui ne peut pas pleurer

Nous demeurons muets, c’est déjà loin demain

Survivre jusque-là c’est un peu se leurrer

 

ET je cherche les mots pour te dire au revoir

Un je t’aime, un baiser n’apportent point l’espoir

Par-dessus la mitraille il y a un ciel bleu

Qui entend nos prières et nos matins heureux

 

Adieu ma mie adieu mon fils je n’ai comme idéal

Qu’une cause à défendre, une dette à mourir,

Et déjà je remonte les marches de l’an pire

Vers l’amers tumulte qui étouffe les râles.

 

ET je cherche les mots pour te dire au revoir

Un je t’aime, un baiser n’apportent point l’espoir

Par-dessus la mitraille il y a un ciel bleu

Qui entend nos prières et nos matins heureux

 

Un rideau de fumée m’accueille à la sortie

Des gens courent et puis crient sous le fracas des bombes

On meurt vite ici-bas sans couronne et sans tombe

Les yeux écarquillés sur l’horreur aboutie.

 

ET je cherche les mots pour te dire au revoir

Un je t’aime, un baiser n’apportent point l’espoir

Par-dessus la mitraille il y a un ciel bleu

Qui entend nos prières et nos matins heureux

 

Je me mets à courir hélant des camarades

Courbés sous la mitraille, le regard impavide

Car ils sont morts déjà malgré notre bravade

Et dans les cœurs meurtris il y a un grand vide…

 

Je ne sais pas les mots que l’histoir’ retiendra

Il pleut dans la mémoire des rescapés du pire

Et gisent des enfants que l’amour attendra

Tandis que dans la plaine les fossoyeurs respirent…

Philippe Jouvert.

SENTIMENT OCÉANIQUE -

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