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la Franc Maçonnerie au Coeur

la Franc Maçonnerie au Coeur

Un blog d'information, de conversations sur le thème de la Franc Maçonnerie, des textes en rapport avec la Franc Maçonnerie, comptes rendus et conseils de lectures.

Publié le par Jean-François Guerry
Chers toutes et tous... Je serais absent du 20 au 26 joies de grand-père !!! Je vous propose en attendant quelques citations pour méditer....À bientôt

Jean-François Guerry

L'ABSENCE....
QUEL PLUS GRAND MANQUE QUE L'ABSENCE DE LUMIÈRE ?

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Publié le par Jean-François Guerry
LA TABLE D'ÉMERAUDE -Mosaïque Cathédrale de Sienne représentant Hermès Mercure Trismégiste

LA TABLE D'ÉMERAUDE -Mosaïque Cathédrale de Sienne représentant Hermès Mercure Trismégiste

RECENSION - THIERRY DIDIER : LA TABLE D’ÉMERAUDE UNE APPROCHE MAÇONNIQUE PART III

 

L’éclairage maçonnique de Thierry Didier sur la Table d’Émeraude va au-delà de l’introspection proposé au profane avant son initiation aux mystères de la Franc-maçonnerie. La lumière de sa réflexion irradie tous les degrés du Rite Écossais Ancien et Accepté, son ouvrage intéressera donc le maçon ayant récemment reçu la Lumière autant que celui ayant parcouru le chemin de sa recherche dans les plus hauts degrés, jusqu’au NEC PLUS ULTRA. Il donnera au lecteur des clés sans pour autant ouvrir les portes, à chacun de s’approprier le Rite et ses enseignements tout au long de son ascèse initiatique. Thierry Didier écrit : L’Opus fut cet ensemble d’opérations alchimiques qui visait à transformer un substrat, fut-il philosophique, métaphysique ou matériel, en une forme évoluée, appelée l’Or des philosophes. Cet or sera alors le soubassement symbolique, le fondement ontologique et le but suprême de tout initié visant à s’améliorer. Et ça n’est pas par hasard si l’instruction du 26ème degré du REAA, Prince de Mercy, distingue 3 ors, astral, élémentaire et vulgaire. On retrouve l’Or métal dans le mythe, sous la forme d’un trône, pour Hermès, d’un triangle pour Guibulum au 13ème degré du REAA, ou d’une clé d’or, au 7ème degré du REAA, chez le Prévôt et Juge. Cette clé d’or tranche avec celle, faite d’ivoire, du 4ème degré…[1]

Cette citation assez longue met en relief la méthode employée par l’auteur pour guider les pas du lecteur à travers les degrés initiatiques, en employant l’analogie qui est l’unique clé de la nature.

La méthode est à la fois ouverture et encouragement à la progression initiatique, l’initié découvre que les forces sont en lui s’il veut se donner la peine de les activer. L’auteur écrit : Symboliquement, le franc-maçon porte des fonctions qui varient en fonction de son évolution : Maître, Prince, Élu, Chevalier. Il ne s’agit absolument pas d’instaurer une hiérarchie artificielle, qui serait alors bâtie sur une vision profane de ces fonctions ; elles correspondent en fait à des états, des occurrences non seulement différentes, mais qu’on endossera plusieurs fois au cours de la progression de degré en degré.[2]

Je rajouterai que les profanes et certains maçons regardent ces hiérarchies, comme des hiérarchies d’honneur teintées de vanité, alors qu’il s’agit en fait de hiérarchies spirituelles durement acquises par le travail, la persévérance et l’ascèse. Le chapeau du Maître, les sautoirs décorés de symboles, recouvrent le travail des vertus pratiquées dans l’intime et je l’ai observé dans la majorité des cas avec humilité et fraternité.

Thierry Didier écrit avec justesse : il s’agira ici de prendre conscience de notre individualité, et d’installer progressivement le principe d’une entité transcendante. La Table d’Émeraude comme le Rite est « gigogne », tout étant énumératif. [3]

Vous avez un mince aperçu de ce ouvrage dont la densité augmente au fur et à mesure de la lecture et suivant le degré auquel vous avez été reçu, cet ouvrage à portée de main et d’esprit suscitera de nombreuses réflexions personnelles qui enrichiront votre quête de spiritualité, en rapprochant ce qui est en bas de ce qui est en haut.

                                            Jean-François Guerry.

 

 

À LIRE : Thierry Didier. La Table d’Émeraude- Une approche maçonnique. Éditions Symbolon. www.symbolon.fr Prix 18 € - 123 Pages.

 

[1] Thierry Didier – La Table d’Émeraude – Approche maçonnique Page 47.

[2] Ibid Page 51.

[3] Ibid Page 54 et 55.

LA LUMIÈRE QUI VIENT AUX HOMMES

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Publié le par Jean-François Guerry
RÉNOVER LA SOCIÉTÉ AU VITRIOL PART III

 

RÉNOVER NOTRE SOCIÉTÉ AU VITRIOL

PART III

 

Quand on renonce au monde artificiel celui que l’on croit réel, nous pouvons conquérir le vrai monde celui qui est invisible et que seul l’œil intérieur celui du cœur peut voir. Il faut suivre la déesse Hécate fille du Titan Persès et de la déesse de la nuit étoilée Astéria en prenant notre torche à la main à la recherche de Perséphone dans les profondeurs de l’Hadès. Hécate est la nouvelle Lune, la Lune noire, elle est maturité du cycle de la vie, elle est le VITRIOL philosophique. Hécate veut ramener Perséphone vers la Lumière sa torche n’éclaire pas, mais elle dissout la pierre à l’intérieur de laquelle se trouve le feu Lumière, c’est pourquoi elle symbolise le VITRIOL. Le fond des ténèbres ne contient pas seulement le mal, il contient aussi le Roi du Monde, le Roi de verre, l’Adam primordial qu’il faut rechercher. L’homme lumière, l’homme spirituel, qui s’est revêtu du corps d’Adam selon Paracelse.

Hécate William Blake

Positivement le roi est de verre (Valos) ; il est l’âme universelle et rouge, incluse dans un ‘corps de cristal’ quelle illumine et avec lequel elle ‘le carbunculus des sages’, aussi appelé ‘grande médecine’ et ‘pierre philosophale’ [1]

L’opération alchimique, la rénovation, séparation, consiste essentiellement eu une séparation de la matière première, du chaos (âme et corps) qui se réuniront à nouveau, dans un mariage hermétique, par des noces chimiques. Ainsi l’association rituelle du Soleil et de la Lune. Les consciences humaines et divines s’unissent dans une communion.

Comment réaliser cette union communion ? Par la méditation, c’est-à-dire par l’affirmation progressive de l’esprit. Le myste a placé l’équerre sous le compas, puis entrelacé le compas et l’équerre et placé le compas sur l’équerre. En Grand Maître Architecte il se déplace libre dans le Temple de pierre et celui de son esprit, il connaît ce que contient un étui de mathématique et est capable de réaliser le Grand Œuvre de son Temple intérieur. Par ce travail, l’homme s’élève dans son esprit, il devient un homme céleste, c’est-à-dire doté de l’éternel. L’homme fait sortir la lumière de lui-même par son travail sur lui-même.

« Faire voler l’aigle »[2] c’est faire sortir la lumière de la tombe, et l’amener à la surface, ce qui est le propre de toute sublimation. Ainsi le candidat aux mystères descendu dans le cabinet de réflexion, après s’être purifié par les voyages, avoir sous la Lune reçu les reflets du soleil, suivit l’étoile flamboyante et subit la mort initiatique. Puis, il a fait voler l’aigle, il est sorti de la tombe, aussi radieux que jamais.C’est la sublimation, l’exaltation, le myste est devenu aurifère c’est-à-dire porteur d’Or.

Ainsi l’homme sincère, celui qui veut devenir un authentique maçon, se doit de mettre en pratique la vérité maçonnique qui se cache dans sa propre Terre. Il doit se souvenir qu’il a en lui une force libératrice capable de transformer la matière en Or pur, une force capable de faire pénétrer l’esprit dans la matière. Encore une fois comment peut-il y parvenir ? Par le travail dans le creuset de son cœur, et dans l’œuf alchimique, l’athanor de sa Loge mère en s’appuyant sur son Rite véritable béquille qui le soutient et le guide dans les moments difficiles. Il peut compter aussi sur l’aide fraternelle de ses sœurs et de ses frères qui transmettent avec fidélité et pureté les enseignements qu’ils ont reçus. Il y parviendra aussi grâce au soutien du Grand Architecte.

 

                                            Jean-François Guerry.

 

À POURSUIVRE…  

 

 

 

 

 

[1] Basile Valentin-Les Douze Clefs de la philosophie.

[2] Fulcanelli.

LA LUMIÈRE DANS LA NUIT

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Publié le par Jean-François Guerry
RÉNOVER NOTRE SOCIÉTÉ AU VITRIOL - PART II

RÉNOVER NOTRE SOCIÉTÉ AU VITRIOL

PART II

 

 

Toutes les initiations commencent par l’exploration du Nadir, le profane immergé dans le silence de la caverne, entre dans la terre des philosophes. Il voit devant lui le miroir du fond de l’âme, qui reflète la lumière de l’esprit. Il découvre que le visible n’est pas le réel, le réel est dans l’invisible.

Dans la caverne initiatique, il commence la rectification et la distillation, cette distillation est une séparation du pur de l’impur. Cette séparation il la vivra bientôt par les épreuves de purification par les éléments. Humain, né de l’humus il respire l’air, boit l’eau, et se régénère par le feu. Il dissout les erreurs qui obscurcissent son âme. Il faut dans l’œuvre au noir séparer la tête du corbeau Caput Corvi, décapiter, pour purifier. Il faut rendre gorge, c’est le signe de l’Apprenti ! Il faut maîtriser ses paroles, Pythagore demandait aux Apprentis de son école de Crotone cinq de silence, la confusion et le désordre intérieur pour être maitrisés demandent du temps. La prise de conscience spirituelle est le résultat d’une ascèse initiatique. Il faut assimiler, digérer, c’est-à-dire mûrir par la réflexion, l’Apprenti se transforme en silence sous la lumière de la Lune reflet de la lumière solaire. C’est bien au Nadir que commence l’initiation maçonnique, dans la nuit du chaos. Le nouvel homme ne peut surgir, comme la Lumière qu’après le chaos : Ordo ab chao…Post tenebras lux…

L’Apprenti maçon, fait dans le silence un travail considérable le travail cathartique de purification, il accélère son éveil en regardant et en entendant ses frères. J’insiste sur en entendant et en regardant. Il est invité à tourner son regard vers la Lumière, c’est-à-dire à se convertir à la Lumière. Il est invité à entendre ses frères, non pas à les écouter, il entend des paroles qui résonnent dans son cœur. Cela est au-delà de l’écoute raisonnée. Il est sur la voie de l’acceptation de la conscience spirituelle, divine. Il est dans la conjonction, l’unification de la conscience humaine cérébrale, qui s’harmonise avec la conscience spirituelle. Il réunit ce qui est épars, il harmonise en lui. Cette prise de conscience du moi inférieur et de l’existence du moi supérieur, est exprimé dans l’évangile ésotérique de Jean.

« Il faut qu’il grandisse et que moi, je diminue. Celui qui vient d’en haut est au-dessus de tout. Celui qui est de la terre est terrestre et parle de façon terrestre. Celui qui vient du ciel témoigne de ce qu’il a vu et entendu. »

C’est bien par l’initiation au Nadir qu’il faut commencer, renoncer aux tumultes du monde, descendre en soi-même, regarder au plus profond de la terre, c’est là que se trouve le trésor caché de la spiritualisation de l’homme. Pour commencer ces premiers pas, il est nécessaire d’être bien préparé. C’est d’abord le travail de parrainage, puis celui de la mise en condition dans le cabinet de réflexion, enfin la préparation faite par l’expert de l’humble candidat ni nu, ni vêtu. Cette palingénésie, conduit le postulant à sa réalisation progressive, à sa métanoïa qui lui fera voir les choses et la vie d’une manière différente.

L’Apprenti, verra changer la qualité de sa vie spirituelle, conscient que sa lumière est une parcelle de la Grande Lumière divine, qui renaît en lui il devient libre et de bonnes mœurs. Il sera autorisé à passer et à connaître les mystères de nouveau à ce moment spirituellement différent du commun des mortels. [1]L’initiation, nous demande de ne pas nous conformer au monde présent, de réfléchir par nous-mêmes, pour chercher et trouver ce qui est bon pour l’homme et la nature. Depuis la nuit des temps des enseignements nous sont donnés : Ne vous conformez pas au monde présent, mais soyez transformés par le renouvellement de votre intelligence, pour discerner quelle est la volonté de Dieu : ce qui est bien, ce qui lui est agréable, ce qui est parfait.[2]

L’initié Franc-maçon aspire à passer du premier homme né de la terre, au second homme né du ciel, autrement dit de la matérialité à la spiritualité. De la terre au ciel, mais il a conscience de son humble humanité, que son corps est le support de son âme et son esprit. Il aspire donc en rentrant en lui-même profondément à être un peu meilleur, pour espérer faire un monde habitable pour ses sœurs et ses frères. L’initiation maçonnique n’est pas désincarnée, elle se réalise ici et maintenant.

 

Jean-François Guerry.

 

À POURSUIVRE…

 

 

 

 

[1] Max Guimet : Les initiés et les rites initiatiques en Egypte ancienne, page 134, Éditions Robert Laffont , Paris 1977.

[2] Romains XII,2

LA LUMIÈRE LUIT DANS LES TÉNÈBRES

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Publié le par Jean-François Guerry
Chalcantite

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RÉNOVER NOTRE SOCIÉTÉ AU VITRIOL

 

 

N

otre société ne rend plus Gloire au Travail, pour preuve nous parlons plus d’emploi que de travail. Gloire est faite aux startups (entreprises qui démarrent), celles qui pérennisent le travail, celles qui à force de persévérance établissent, érigent, construisent sont presque incongrues. Pourtant comme un paradoxe nous inquiétons de la protection du patrimoine en tant que bien commun, bien pour faire du commun pour remplir la valise usée du Vivre Ensemble ! Il faut toujours un alibi aux assassins. Ne nous réjouissons pas trop vite, il y a des symptômes de cette maladie que l’on nomme Cancel culture. La preuve quand on parle de patrimoine le mot protection et sauvetage apparaissent bien vite, le travail et le patrimoine méritent mieux qu’un jeu de loto même si le croupier est talentueux, travail et patrimoine sont bien en bernent, nous n’hésitons pas à dénaturer la nature en implantant y implantant des machines industrielles qui restent souvent les bras ballants quand Éole refuse reste alité, refuse de se lever. Tout cela pour satisfaire à nos désirs d’électricité le tout avec le vernis de l’alibi écologique. Aujourd’hui il faut faire vite, bien si possible, et vendre, gloire à la célébrité, à la communication, au commerce.

Tout change et rien ne meurt, attention à ne pas succomber aux charmes de la nostalgie. En réalité nous voulons simplifier tout dans une société qui se complexifie. Et si nous entendions à nouveau les leçons du passé pour vivre le présent et inspirer notre avenir ? Qu’est-ce qui fait que dans notre nature, nos gènes qu’à chaque fois que nous tombons, nous nous relevons, comme le Phénix oiseau mythique qui renaît sans cesse de ses cendres. En réalité le corps du Phénix a peu d’importance c’est son âme qui le fait vivre et revivre, il périt par le feu et renaît par le feu. Le feu qui est à la fois destructeur et principe de lumière et vie. Caput mortum ? Il faut bien mourir pour renaître aussi radieux que jamais.

Il est constant d’observer et constater comme le disait le sage Humboldt que : Les gens commencent par nier une chose ; puis ils affirmeront qu’elle n’a pas d’importance ; et pour terminer ils s’écrieront que « tout le monde le savait » depuis bien longtemps…

Il est temps de rénover, d’initier in-ire c’est-à-dire : « aller au-dedans » franchir la porte qui est en dedans comme il est écrit sur la porte de l’église du Graal à Tréhorenteuc.

On se doit de se passer au Vitriol des sages pour accéder au monde de l’esprit au monde réel. Le Sefer Yetzirah [1] nous dit : Cherche, pense, combine et rétablis, en clair fait travailler ton esprit. Presque tous les anciens maîtres disaient : Ora, lege, lege, lege, relege, labora et invenies. Cette incitation à la prière est en réalité une quête de la Lumière et du divin et ouverture de l’âme. Ainsi l’on prépare son esprit en passant par de multiples états de conscience, on s’élève sur les barreaux de l’échelle initiatique et bientôt notre cœur sera prêt à recevoir la sagesse. C’est prière n’est pas pour moi, mais pour la Gloire du Grand Architecte et pour les hommes. Cette supplication est Amour de Dieu et Amour des Hommes elle figure les deux montants de l’échelle mystérieuse qui sans ces montants ne tiendrait pas debout. L’humanité ne peut se tenir debout sortir de l’animalité que par l’Amour du divin et la fraternité humaine les deux murs porteurs de la Franc-maçonnerie de tradition.

Lege, lis car cette la voie de la Connaissance celui qui ne sait ni lire ni écrire ne peut pas y accéder. Il faut que l’initié assimile, digère, mache, mature les vérités universelles, il faut qu’il mette en pratique la règle d’Or. Quand il aura acquis les connaissances et affleurer la Connaissance, il aura le Devoir du partage avec ses sœurs et ses frères. Partager cette Lumière qui éclaire les autres et le monde donne un sens aux travaux spirituels pratiqués en loge.

Conscient de son imperfection : j’ai à me perfectionner l’initié Relege chacune de ses relectures lui permet d’approfondir et de redécouvrir des mystères par nature cachés derrière les symboles. On affine, on purifie, on ôte les impuretés et alors apparaît à force de tamisage au plus profond de soi l’once de l’or pur, de l’Or spirituel qui va servir à garnir les murs porteurs du temple éternel de l’humanité. Celui qui possède l’art des métaux peut construire le Temple de l’esprit.

 

                                            Jean-François Guerry

 

À POURSUIVRE….Vers l’initiation au Nadir puisque ma Loge s’étend du Zénith au Nadir.  

 

[1] Le Sefer Yetzirah Hébreu- Livre de la création, de la formation ou de l’émanation.

LA LUMIÈRE DES HOMMES

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COMMUNICATION DE BERNARD RIO - Auteur des Portes du Sacré

Madame, Monsieur,

 

Je vous invite à une dernière rencontre d'été le dimanche 13 juillet, à 17h30, pour une conférence sur « les saints bretons », à la librairie Les Salines, port de Dahouët, à Pléneuf-val-André (22). 

 

Je ferai ensuite une pause estivale jusqu'en septembre où j'évoquerai mon dernier ouvrage "Le vrai savoir des druides" éditions Véga-Trédaniel, dans une conférence le 18 septembre.

 

D'ici là, vous avez l'opportunité de prendre connaissance de plusieurs émissions et enregistrements en cliquant sur les liens ci dessous. N'hésitez pas à partager et à apporter votre soutien aux médias qui m'invitent à parler de mes travaux et de mes publications. 

 

Entretien sur TVL avec Bernard Rio auteur chez Vega "Le vrai savoir des druides"

https://www.youtube.com/watch?v=bCd3W4TPGRE

Un entretien sur radio Bretagne 5, émission Page blanche animée par Michel Philippo

https://www.bretagne5.fr/podcasts/bernard-rio-1

Emission sur Tebeo

https://www.tebeo.bzh/video/bonjour-bretagne-367/

Entretien sur Breizh Info

https://www.breizh-info.com/2025/04/19/245793/bernard-rio-le-vrai-savoir-des-druides-interview/

Article Ar Gedour

https://www.argedour.bzh/le-vrai-savoir-des-druides-de-bernard-rio/

 

et d'autres compte-rendus à venir cet automne...

Bon été à vous, en famille et avec vos amis.

 

Bien cordialement,

 

Bernard Rio

COMMUNICATION DE BERNARD RIO - Auteur des Portes du Sacré
COMMUNICATION DE BERNARD RIO - Auteur des Portes du SacréCOMMUNICATION DE BERNARD RIO - Auteur des Portes du Sacré
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Embarquez sur la Barque Solaire vers la Lumière

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RÉNOVER NOTRE SOCIÉTÉ AU VITRIOL

 

 

Notre société ne rend plus Gloire au Travail, pour preuve nous parlons plus d’emploi que de travail. Gloire est faite aux startups (entreprises qui démarrent), celles qui pérennisent le travail, celles qui à force de persévérance établissent, érigent, construisent sont presque incongrues. Pourtant comme un paradoxe nous inquiétons de la protection du patrimoine en tant que bien commun, bien pour faire du commun pour remplir la valise usée du Vivre Ensemble ! Il faut toujours un alibi aux assassins. Ne nous réjouissons pas trop vite, il y a des symptômes de cette maladie que l’on nomme Cancel culture. La preuve quand on parle de patrimoine le mot protection et sauvetage apparaissent bien vite, le travail et le patrimoine méritent mieux qu’un jeu de loto même si le croupier est talentueux, travail et patrimoine sont bien en bernent. Aujourd’hui il faut faire vite, bien si possible, et vendre, gloire à la célébrité, à la communication, au commerce.

Tout change et rien ne meurt, attention à ne pas succomber aux charmes de la nostalgie. En réalité nous voulons simplifier tout dans une société qui se complexifie. Et si nous entendions à nouveau les leçons du passé pour vivre le présent et inspirer notre avenir ? Qu’est-ce qui fait que dans notre nature, nos gènes qu’à chaque fois que nous tombons, nous nous relevons, comme le Phénix oiseau mythique qui renaît sans cesse de ses cendres. En réalité le corps du Phénix a peu d’importance c’est son âme qui le fait vivre et revivre, il périt par le feu et renaît par le feu. Le feu qui est à la fois destructeur et principe de lumière et vie. Caput mortum ? Il faut bien mourir pour renaître plus radieux que jamais.

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                                            Jean-François Guerry

 

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[1] Le Sefer Yetzirah Hébreu- Livre de la création, de la formation ou de l’émanation.

LE GUIDE DE LA LUMIÈRE

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Publié le par THIERRY DIDIER
LA SÉPARATION : THIRY DIDIER PART III et Fin

C’est ce en quoi la vertu d’un homme pourra survivre à l’homme lui-même et rester dans nos mémoires, car la mort physique telle qu’elle nous est rapportée classiquement renvoie dos à dos potentialité et spiritualité. Cette capacité à être séparé qui paradoxalement offrira à l’initié son libre arbitre, son esprit critique et une forme de résilience face à ce qui deviendraient sinon des obstacles insurmontables à franchir, car se « nourrissant sur la bête », sans possibilités de s’en échapper. C’est toute la différence entre l’individuation, qui nous rend singulier, et l’individualisme, sorte d’égocentrisme borné. L’être individué sera alors capable, puisqu’il le fait pour lui-même, de discerner et donc d’assembler dans une même éthique liaison et séparation.

En fait, moins l’homme est individué, plus ressent-il l’espace avec son prochain comme possiblement inquiétant : c’est normal, car ayant peu d’assise initiatique, il doit alors déléguer à l’espace intercessif une fonction de lien, d’accolure, d’attache propres à lui permettre de subsister. C’est là où les termes liaison et séparation peuvent être affectés à des sentiments bellicistes, comme on le constate en psychologie cognitive concernant le syndrome du narcissisme, forme pathologique de l’individuation, où la vie du malade s’arrête à lui-même, et le coupe et non le sépare d’un monde extérieur fatalement vu comme nocif et dangereux. C’est pourquoi tout narcissique est paranoïaque.

En franc-maçonnerie, toutes les idées-forces qui caractérisent le contenu de chaque grade produisent une séparation, dans la mesure où elles apportent une spécificité nouvelle et originale déclinée suivant l’esprit du degré considéré : c’est ce qui les distingue ainsi de toutes les autres idées présentes aux autres degrés : ces idées pourront alors être symbolisées par un mot-clé, dans le dessein de rendre le plus didactique possible cette façon de considérer chaque étape gradative du rite. Car quand l’idée surgit, l’idée sépare : elle est assimilable en maçonnerie symbolique au ciseau, c’est-à-dire à un outil dont la fonction est de séparer : la taille, qui en est la conséquence, est tout d’abord une séparation entre un éclat, qu’il soit physique ou intellectuel et une « masse confuse », comme disaient les alchimistes. Cette masse restante, soumise mécaniquement à l’acutesse de l’outil, symbolisera le substrat destiné à faire émerger quelque chose qui le dépasse, une forme de terreau en quelque sorte.

Etymologiquement, l’idée symbolise d’abord les formes des choses présentes de toute éternité en Dieu. Puis chez Oresme, vers la fin du 14ème siècle, l’essence éternelle et purement intelligible des choses sensibles : tout est dit, car l’intelligibilité des choses ne peut se faire sans séparation préalable de ce qu’elle régit.  Ainsi, l’intelligence, placée en amont des « choses de la vie » dans une sentence du 12ème degré (« L’intelligence est la lumière jetée sur les choses de la vie »), apparaîtra alors comme inductrice et génératrice, là où l’esprit placé en aval, sera exaltateur et émancipateur. Et c’est cette séparation qui permettra d’accepter comme tel lesdites « choses ». La thèse commune aux différents platonismes verra les idées comme des entités intelligibles indépendantes de la pensée humaine auxquelles on accéderait par l'intellect seul, sans recours à l'expérience sensible. Cette indépendance validera alors la séparation fondamentale qui existe entre sensibilité et intellect.

La différence au 30ème degré sera, nous en reparlerons, que c’est la séparation elle-même qui deviendra le viatique du Chevalier Kadosch. Ainsi chacune de ces idées découvertes jusqu’au 29ème degré constituera un avatar de cette séparation ontologique sans laquelle l’évolution progressive du maçon serait impossible. Pour en revenir aux grades symboliques, l’identité sera donc l’avatar de la séparation au 1er degré ; puis l’altérité recherchée par le compagnon deviendra l’avatar de la séparation au 2ème degré ; enfin, le Maître maçon verra la solitude comme l’avatar d’un séparatisme particulier qui le différenciera des 2 grades précédents. Ainsi, grâce à la séparation, chaque nouveau chantier entrepris au sein d’un grade viendra s’ajouter au grade suivant, à la façon dont on archive des données.

Au 3ème degré, Si Hiram Abif est assassiné, c’est parce que l’outil, de pacifique et de supplétif prolongeant la main de l’initié, sera devenu contondant, de par sa séparation temporelle et spatiale. Aux 2 1ers degrés, les outils « collent » à la main de l’initié qui se construit, que cette main soit factuelle ou métaphysique. Par contre la course, la vitesse et l’angle d’attaque de l’outil devenu, durant la cérémonie d’exaltation, une arme, ne seront réalisables que parce que l’outil deviendra séparé de ce sur quoi il agit, contrairement à son usage utilitariste, qui nécessite, lui, une continuité entre l’homme et son ustensile. Cette séparation reflètera un statut dans lequel sera mesurée en permanence une distance. La distance de l’épaule ou du crâne de Hiram Abi servira alors d’élan imprimant à l’outil son caractère blessant puis létal.  Dit autrement, c’est l’approche et l’appréhension évolutive, dans le temps, de l’initié qui va en moduler l’usage. Ainsi Hiram Abif, nous donnera, par la solitude du Maître, plus qu’une simple séparation, car appuyant un regard philosophique approfondi sur lui-même, comme si chaque cycle amenait à une forme d’inventaire. Lorsque l’on dit, au 3ème degré, « le Maître est seul », il s ’agit à la fois d’évoquer à demi-mots l’idée que l’initié a amorcé sa séparation, et en même temps, le Maître étant le premier grade d’initié à vivre cette occurrence, il reçoit grossièrement cette séparation, en n’y voyant que l’aspect foncièrement négatif d’une solitude existentielle.

Au grade de Chevalier de Royal Arche, dans le narratif du 13ème degré du REAA, l’initié se verra séparé entre d’une part, Johaben et Stolkin restés en surface, assurant une nécessaire base arrière, et entérinant alors les découvertes de Guibulum « l’électron libre », nouvellement actif. La descente de Guibulum s'apparentera ainsi à une séparation intrinsèque des contingences d'un être limité par sa corporéité (Guibulum), et d’une autre voie laissée sous le boisseau (Johaben et Stolkin). Stolkin et Johaben ne seront pas moins honorables que Guibulum, ils furent simplement engagés plus tôt dans un processus dont ils étaient les acteurs incontournables.

En fait, dès que la recherche de la Voûte Sacrée deviendra prééminente, à savoir soulever l'anneau puis explorer la cavité, les spécificités de Stolkin et Johaben deviendront des freins à une poursuite plus directe : chacun des deux a déjà eu son temps de gloire :  en refusant de relayer Guibulum, ils l’empêcheront alors, tout comme le héros des Noces Chymiques, de retourner en arrière. Cette séparation entre Guibulum d’une part, et Stolkin et Johaben d’autre part sera due au fait que, pour les 2 derniers cités, leur heure est initiatiquement venue plus tôt. Johaben a porté en son temps une transgression dont les valeurs et conséquences ont contribué aux principes d'un monde remodelé.

Même chose pour Stolkin, qui fut le découvreur du corps d'Hiram Abif.  Cette « entité triple » mais séparée sera la condition sine qua none à l’atteinte par Guibulum, le pôle actif, de l’ineffabilité du Nom. En plus des séparations particulières générées à chaque degré s’imposeront des séparations systémiques, plus globales, actant la fin de chaque cycle du REAA. Ainsi l’immanence de Galaad à la fin du cycle de Perfection, l’incarnation du messie christique à la fin du cycle capitulaire et donc la séparation du Chevalier Kadosch à la fin du cycle philosophique pourront être perçues comme de véritables dérélictions, si l’on ne prend pas soin de s’y pencher sincèrement.

Il n’est qu’à imaginer Hiram Abif, terrorisé dans sa solitude vaine à échapper aux 3 meurtriers, ou Galaad, condamné à occuper un endroit avec l’unique perspective de contempler le Mot Ineffable. Cette dernière occurrence se formalisera à travers la position qu'occupait Galaad au sein de la Voûte Sacrée : en effet, dans la légende du grade, Galaad, le chef des lévites, existait sans être découvert, et pour cause, puisque seul le Temple érigé était à considérer. Galaad assurait des prérogatives qui étaient à la fois flatteuses et obsolètes, mais « invisibles », tranchant avec celles de ses subordonnés les lévites, bien visibles et indispensables mais subsidiaires, cantonnées à la fonction liturgique de « servir Dieu et bénir le peuple », comme le dit le rituel du 4ème degré du REAA. Galaad est un très bon exemple de séparation ontologique car il fut à la fois, sur un plan fonctionnel, chef des lévites et, sur un plan structurel, Gardien de cette voûte fort peu accessible. Or le chef est à la tête d’un ensemble dont il fait partie, alors que le gardien se sépare, lui, de cet ensemble, engagé qu’il est dans un engagement de sa pérennité. Ainsi, l’antériorité narrative de Galaad aura pour vertu de l'installer en fondateur immémorial et en conservateur. L’émergence de Galaad au 14ème degré exprimera aussi le fait qu’à ce stade la position de lévite sera consommée, et donc séparée dans ce qu’elle eut d’utile et de nécessaire.

C’est pourquoi également l’apparition furtive de Galaad à ce degré sera conditionnée par la destruction du Temple, et que son ensevelissement témoignera du terme d’un processus : Galaad fera enfin corps avec cette terre qui avait été refusée bibliquement depuis toujours à ses ancêtres lévites. Il disparaîtra donc, mais en s’intégrant à un socle, un acquis (les ruines du temple) sur lequel le récipiendaire pourra s’appuyer par la suite. Enfin, séparatisme suprême , Galaad ne subira pas, mais choisira cet ensevelissement : si l’on transpose sur le plan maçonnique, cela signifie que le travail initiatique, par essence confiné à l’individu, rendra progressivement plus libre, et que le bénéfice qui ressortira de ces morts successives grandira, et perdurera quant à son rayonnement sur l’avenir : « choisir d’être enseveli » signifiera opter en toute conscience et en toute liberté pour un aboutissement dont on a complètement pris conscience.

Un épisode biblique de la Genèse, dont la substance est contenue dans le 21ème degré du REAA, Noachite ou Chevalier Prussien, celui de la Confusion des langues, deviendra paradoxalement un acte de discernement, qui nous renverra plus tard au 5ème échelon de l’Échelle Mystérieuse du Chevalier Kadosch, : « Hamah Scheal », clairvoyance lumineuse dont le faisceau séparera l’existence telle qu'on la connaît en ses 2 versants, le contingent, la substance : Nemrod et le structurel, l’essence : Phaleg. En rendant inintelligible le dialogue entre les hommes, la confusion des langues sera une façon de libérer, d’émanciper le Peuple en peuples, et d'obliger les hommes à se créer leur propre vision du monde, leur propre culture, en somme à acquérir une liberté de conscience qui forgera son sentiment de séparation et d’indépendance

Cette « théologie du choix » sera aussi parfaitement illustrée dans « Les Noces Chymiques », ouvrage du 17ème siècle attribué à Johann Valentin Andreae, où le héros peut potentiellement cheminer sur 3 voies qui s’offrent à lui : la 1ère, courte et périlleuse, la 2ème, longue et sécure. Ces 2 1ères voies n’en constituent en fait qu’une seule, à savoir un cheminement bref mais dangereux, ou bien un cheminement durable mais sans attrait. Il y aura enfin une 3ème voie, dite Royale, dans laquelle le héros s’engagera, possédant à elle seule les 2 pendants de la vie. Il n’y aura donc pas, dans cette 3ème voie, de clivage conjoncturel, comme avec les 2 1eres voies, mais une séparation structurelle. C’est ce que le héros agréera par ces mots : « Je chassais le corbeau et je délivrais la colombe… ». Le prérequis de cette voie royale conditionnera, contrairement aux 2 1ères voies l’impossibilité de retourner en arrière: il ne faudra pas y voir une coercition gratuite, mais un façon de s’imprégner d’un état d’esprit qui nous rendra définitivement acteurs de notre destin, et donc symboliquement comme devant toujours avancer , car à chaque pas le passé se transformera, ne nécessitant plus le besoin d’un quelconque retour (on retrouve cette obligation dans les différentes déambulations en loge, qui se font presqu’exclusivement vers l’avant). Déclinée sur le plan maçonnique, la logique de continuité que l’on mettra en évidence en passant d’un degré écossais à un autre obligera à tordre la raison jusqu’à l’amener en un endroit où celle-ci n’aura plus droit exclusif de cité.

Ce sera le temps de l’Apocalypse et du 17ème degré du REAA, où la raison triomphante devra composer avec le reste de ce qui fait l’humain, à savoir le sentiment et l’intuition. Le mécanisme macrocosmique de l’Apocalypse nous signifie en fait ce que cette « lutte des prééminences » engendrera, à l’intérieur de chacun, quand celles-ci tenteront d’occuper le terrain de l’autre, car la Nature a horreur du vide, surtout celui « laissé par le « camp d’en face ». Plus profondément, ce combat servira de tremplin à l’intime de chacun, qui devra découvrir en lui ce qui s’oppose le plus, pour que la liberté qui en ressortira soit la plus forte possible. Cette liberté sera nécessaire pour appréhender le temps messianique, qui, au 18e degré, pour les chrétiens, est celui du Christ.  

Ce mix de liberté et d’opposition génèrera encore une fois ce qu’on appelle une séparation. Le Kaïros, ou « moment de vérité » pourra alors être considéré comme l’expression temporelle de cette séparation : il représentera, au 18ème degré, l’« heure du Parfait Maçon » qui se concentrera d’une certaine façon en un seul point, celui de la reprise et de la suspension des travaux. Ce temps messianique, isolé par essence de la contingence, sera fatalement douloureux car, s’il permettait le salut, c’est-à-dire la liberté, cette séparation passerait nécessairement par l’abandon d’une certaine forme de toute puissance, comme nous l’illustre bien la Passion christique, toute puissance à laquelle personne n’échappe... Si le passé pourra nous guider et le futur nous aider à nous projeter, seul le temps présent nous transformera vraiment parce qu’il sera le réel, celui qui se conforme au rythme où l’on respire, et qui n’est que la scansion des battements de la vie. Car l’homme étant par nature conformiste, il vivra comme une profonde souffrance cette alternance d’états.

Ça n’est pas spécifiquement tel ou tel état qui le perturbera, mais leur succession, à la façon d’une « sourde dilacération » de ses standards. L’avènement, au 18ème degré, du Prochain viendra relativiser ce sentiment, en y adjoignant une forme de partage, de charité et d’incarnation, luttant pied à pied contre le sentiment sourd de la déréliction. C’est tout le malheur de l’être humain que d’être partagé entre une indispensable individualité et une façon de refléter cette dernière sur un autre que soit.  Rien, en fait, ne résoudra véritablement cette quadrature du cercle, tout au plus pourrons nous nous approcher de ce dilemme ontologique en éprouvant le sentiment ambivalent de séparation appliqué ,cette fois, aux  3 valeurs de  la Foi, de la Charité et de l’espérance. Vous me direz peut être aussi que l’existence sensible est déjà tout entière affaire de choix, donc de séparations : en fait, non, car lorsque le profane avance, il emprunte uniquement la voie qui correspond à ce tri, en laissant à part l’autre direction. Le « produit perdu » lors de la séparation pourra néanmoins subsister sous forme d’un à-côté, d’un fardeau pénitentiel, d’un « côté sombre » qui plombera plus ou moins le profane et le ralentira, voire le stoppera dans sa connaissance intime de lui-même. Ce sera tout l’objet de la recherche initiatique que d’approcher cette arborescence des voies possibles sans s’y noyer. Par contre, la mécanique initiatique fera que les faux-semblants, les non-dits subsisteront un temps, jusqu’à ce que l’initié ait la capacité de les mettre en lumière pour plus tard réellement les éliminer, lorsque le moment propice arrivera (voir l’évolution, parfois visible, parfois cachée, des 3 mauvais compagnons, successivement agents, puis patients et enfin « victimes », entre le 3ème et le 11ème degré du REAA).

C’est seulement au 30ème degré du REAA que l’exercice d’une « émergence cumulative des avatars de la séparation » connaitra son apothéose, au travers de la titulature de Kadosch, qui signifie « séparé » en hébreu. Le Chevalier Kadosch ne se réduira pas, lui, à un nom ou un personnage, il caractérisera non cet habit transitoire qu’est l’avatar de la séparation, mais la séparation elle-même. Le Kadosch est dit « séparé » par essence (c’est la signification hébraïque de son nom). Si nous devions « personnaliser » le Kadosch, il serait une forme de syncrétisme entre les 2 poursuivants, mais aussi le résultat d’une confluence sommitale portée par l’Échelle Mystérieuse, ou bien d’une zone grise définie physiquement par la séparation liturgique de la loge en 2 grands espaces, l’un noir et l’autre blanc. Nous aurons donc ici un faisceau amontal de concepts validant l’idée d’un « dépassement de fonction » où seul serait à considérer l’essence même, à cet égard innommable, de la séparation.

Les 2 poursuivants du 30ème degré seront l’expression la plus parlante de cette séparation : ils expriment violemment le verbe de leur séparatisme, ils nous obligent à recevoir avec le minimum de protection les propos très frappés qu’ils délivreront. Les poursuivants expriment des archétypes de pensée qui ne sont pas viables isolément, car leurs injonctions se résolvent dans leurs dialogues croisés et donc séparés : la vérité ne sera pas définie par l’un ou l’autre des poursuivants, mais par la nuance que saura leur apporter le Chevalier Kadosch. Il ne s'agira donc pas d'un dialogue, mais de 2 monologues séparés, relayés simplement par l'écoute du récipiendaire. Les 2 poursuivants nous montreront que les choses ne sont jamais toutes blanches ou toutes noires, auquel cas ne survivraient-elles pas à l’exercice de la vie ordinaire.

Car la vie réelle est le résultat permanent d’une somme infinie d’adaptations qui permettent justement de ne pas disparaître. Ce seront ces adaptations qui permettront de considérer dans un même élan, pour l’initié abouti, liaison et séparation. Pourquoi la séparation est-elle le concept ultime de notre progression maçonnique ? Eh bien parce que le schéma que je viens de vous décrire ne peut pas se produire si l’initié n’est pas, un tant soit peu, « séparé » de ce qui se fomente en permanence en lui. Sans cette séparation ontologique, le concept ou la valeur qui mûrit en lui tout au long d’un degré ne pourra pas s’en « détacher » s’il ne possède pas un minimum de distance avec ledit concept. Cette séparation, qui est l’acte ultime que peut accomplir l’initié, se devra alors de devenir l’objet absolu, celui que représente donc le Chevalier Kadosch. C’est pourquoi ce degré coiffe plutôt qu’il ne prolonge les 29 degrés précédents, tout simplement parce qu’il ne s’agit plus là d’extirper une valeur ou un concept subsidiaire, mais de formaliser LE témoin définitif, celui de la séparation permise par l’analogie de départ. Ce témoin unique et définitif en fin de 29ème degré, s’était déjà vu révélé par « l’unique clé » citée à la 7ème et dernière vérité du 28ème degré, dont le texte exact était « L’analogie est l’unique clé de la Nature ».

Cette « unique clé » sera le pont ultime entre le Chevalier Kadosch et les 29 degrés qui l’ont précédé. Une fois cette séparation objectivée, tout sera « sur la table », et la locution Nec plus Ultra, « Rien au-delà » prendra tout son sens, constituant alors non pas la qualification d’une idée nouvelle, mais le mécanisme même de chaque idée-force et de toutes les précédentes. D’où ces phrases sibyllines du 30ème degré : « « Nous n’avons plus d’autre enseignement à vous donner […] Nous n’avons pas de mot d’ordre à vous donner […] Vous êtes désormais le soldat de l’Universel et de l’Éternel », qui détermineront plus une situation de fait qu’un principe transitoire. Il faut ici entendre transitoire non pas comme éphémère, mais de subrepticement créé, afin d’être ajouté au fond même de l’évolution.

Cette spécificité de la séparation, qui est quelque part bâtie sur une distinction de dynamiques, sera à la fois le moteur et le frein de notre progression. C’est pourquoi chaque grade qui se succèdera maintiendra une « mise en tension » de l’initié qui sera le résultat de forces contradictoires dont la résultante fera du degré suivant la complémentation du précédent. Je parle de forces contradictoires car la nature conteste toujours l’apport d’une nouveauté, par principe irruptive, car elle met en danger l’orthodoxie précédemment établie : c’est ce « combat des chefs » qui posera une nouvelle légitimité : ce sera toute l’histoire du 6ème degré du REAA. Cette opposition « de forme » viendra télescoper, puis accompagner l’acte créatif qui sanctionnera l’avènement d’un nouveau degré (c’est tout le comportement, cette fois, du roi Salomon et de Johaben au 9ème degré du REAA).

Le simple fait de compartimenter le chemin en degrés signera une séparation factuelle qui visera à la fois à mettre en lumière le contenu propre d’un degré, et de créer, sinon une hiérarchie, en tout cas un continuum articulé de grades. Nous parlerons de hiérarchie non dans son sens trivial de subordination, mais dans celui d’une gouvernance du sacré, chaque grade apportant en effet un « plus » qui viendra là « épouser » une idée, pour en faire le momentum de la suivante.

La sentence du 30ème degré « Son nom fut autre et le même pourtant » acte la séparation, ontologique s’il en est, pour passer de l’artifice au fondement, du moyen à la fin. « Son nom fut autre, et le même pourtant » témoigne ainsi du dépassement de cette analogie, où le miroir de l’initiation va enfin laisser place à l’Échelle Mystérieuse, renvoyant à l’opposition principielle des arts et des vertus portée par les 2 volées de barreaux. C’est ce que nous susurre à demi-mots cet extrait d’un rituel où il est dit que « Lorsque le récipiendaire est au dernier échelon, cette Échelle se brise… ». Ce bris est symbolique, il signifie que l’Échelle Mystérieuse, une fois parcourue en ses 2 volées, disparait au moment où l’initié parvient à son sommet. Le « Nec Plus Ultra », (rien au-delà) est la façon la plus explicite de signifier la séparation de l’initié avec tout ce qui fut produit avant. Car c’est là où le bât peut blesser : en effet, l’humain ne peut normalement jamais se départir de ce qui l’a amené à une place particulière, tout simplement parce que ce qui le constitue procède en partie d’une pensée et d’une action génératives, puisées dans son passé. Cette caractéristique forte légitime l’humain par rapport à son passif, mais en même temps le « plombe » quelque peu dans son aspiration à se porter en homme neuf.

La séparation est donc la posture intellectuelle et physique la plus à même de rendre efficient le travail maçonnique, car elle permet de maintenir l’intégrité de l’initié tout en le rendant poreux et perméable au mieux à ce qui l’entoure.

Thierry Didier.

 

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LA SÉPARATION : THIRY DIDIER PART III et Fin
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Publié le par Jean-François GUERRY
 LE TEMPLE QUEL TEMPLE ?  PART III et FIN

 

LE TEMPLE QUEL TEMPLE ?

PART III et FIN

 

N’y a-t-il vraiment que trois temples ? Dans certains rituels de consécration de Loge maçonnique, ainsi que dans ‘Le catéchisme’ de l’Apprenti Cohen il est écrit qu’il y a cinq sortes de temples : Le simple, le parfait, le symbolique, le juste et l’apocryphe. Aux questions posées il est répondu :

Quel est le simple ?

C’est le corps de l’homme.

Quel est le parfait ?

Celui du corps universel.

Quel est le symbolique ?

Celui du corps terrestre général.

Quel est le juste ?

Celui du corps inférieur matériel.

Quel est l’apocryphe ?

C’est le conventionnel que les hommes s’efforcent d’établir impunément dans l’erreur.

Dans certains rites, le temple qu’il convient de reconstruire n’est pas celui de Salomon, mais celui de la Jérusalem céleste, Vision de béatitude.

Abu Bakar Siraj Ad Din a écrit dans : The Book of Certainty : L’homme ne peut atteindre la connaissance directe de la vérité la certitude, s’il n’est pas ‘touché’ en son centre par un rayon de la lumière qui provient du soleil et de l’esprit de la vérité. [1]

Sans négliger la rénovation des anciens temples suivant l’image des cieux, ce qui est primordial c’est de construire nos propres fondements, les fondements de notre être, de notre conscience, en partant de la caverne jusqu’au sommet de la montagne. Poser chaque jour une pierre sur le chemin de notre vie, en s’inspirant de ce que nous avons vu dans la voûte souterraine cette plaque d’Or burinée, qui a déclenché en nous une expression d’admiration et de joie. Quand la joie est dans les cœurs la demeure céleste est proche, alors ne se pose plus la question quel temple ?

 

Jean-François Guerry.

 

 

 

[1] Martin Lings connu sous le nom de Abu Bakar Siraj Ad In. (1909-2005) de famille protestante, il s’est convertit à l’Islam. Inspiré très tôt par Schuon et Guénon dont il fût le secrétaire. IL a été sa vie durant  à la recherche d’une voie spirituelle authentique.

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Publié le par Jean Dumonteil.

SENTIMENT OCÉANIQUE
Joie de la confiance, joie de la rencontre

 

La joie est, tour à tour, comme les quatre éléments : légère comme l’air, fluide comme l’eau, lumineuse et brûlante comme le feu, profonde et solide comme la terre. « Joie, joie, pleurs de joie », c’est le grand feu pascalien — ces mots qui ouvrent le texte que l’on appelle le Mémorial de Blaise Pascal, retrouvé après sa mort dans la doublure de son manteau. On imagine un grand feu, buisson ardent ou feu de joie. Serait-ce cela, la joie ? Certes, mais il est des joies moins flamboyantes, moins mystiques. Comme le feu est aussi dans la braise qu’on entretient, la joie connaît toutes les intensités — mais elle est toujours plénitude. Il n’y a pas de demi-joie.

L’homme méfiant ne peut pas être dans la joie ; le soupçon ne connaît pas la joie. La joie est-elle réservée aux instants exceptionnels — à la victoire du champion, à l’Eurêka du chercheur, à l’accomplissement de l’artiste, aux moments où l’homme se surpasse ? Ou bien peut-elle devenir notre état ordinaire ? C’est la même question que l’on se pose à propos de l’expérience spirituelle. Ainsi, le sentiment océanique décrit par Romain Rolland ne serait-il réservé qu’à quelques instants d’extase, de plénitude, avant de s’évanouir ? Ou peut-il nous habiter au long des jours ? La réponse tient peut-être à notre propre disposition intérieure : il ne tient qu’à nous de nous situer dans cette plénitude, de l’accueillir, d’y demeurer. Il en est de même pour la joie.

Car si la joie est toujours reçue, elle est aussi un don qui se partage, à condition d’en reconnaître les signes. Joie de l’amitié. Joie du lien au réel, qui trouve son acmé dans l’attention à mon Frère. La joie est toujours communicative, et l’on ne trouve sa joie véritablement que dans celle de l’autre. La joie est une œuvre, toujours une alchimie. D’ailleurs, en alchimie, on parle de « la joie des philosophes » celle de la pierre parvenue au blanc parfait. Toute joie est rencontre. Même la joie mystique, qui peut sembler la plus solitaire, est toujours rencontre avec plus grand que soi.

Illustration : La joie de Virginie tracée sur le sable ©Radio France - Elise Andrieu

LA JOIE DU MARIN VOYANT LA LUMIÈRE

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