DES CANARIES A LA GRÉCE
L’été est revenu, c’était paraît t’il attendu, il fait beau, la mer est calme, la météo propice aux bains de mer, les parasols envahissent les plages, les Barbares aussi !
Nous avons peur ils sont de retour, les Barbares ceux que les Grecs appelaient les « Les Barbaros » les étrangers, ceux d’une autre civilisation.
Au fond notre peur des Barbares n’est t’elle pas notre peur de voir disparaître notre civilisation. Nous, nous regroupons autour d’idées communes, de religion, de philosophie, d’une manière de vivre craignant la menace extérieure de l’étranger.
Mais ne sommes nous pas, nous mêmes des Barbares, quand nous laissons mourir nos anciens dans des maisons de retraite faute de climatiseurs, quand nous repoussons d’année en année les mesures pour réduire les handicaps, quand nos restos du cœur sont débordés, la barbarie est chez nous, nous manquons cruellement d’altérité.
Nous refusons d’aider les Grecs ou les Italiens à accueillir les « Barbares », nous nous transformons peu à peu en Barbares, et cyniquement nous revendiquons la qualité d’homme civilisé. En réalité nous avons peur, car nous savons que notre civilisation peut tomber dans la barbarie.
Nous parlons, nous parlons seulement, d’Universel, de Liberté, d’Égalité, de Fraternité, de Solidarité, mais pour nous mêmes, cet entre nous qui exclu, les autres, les barbares, les étrangers, oubliant que nous sommes aussi ailleurs des étrangers. C’est contre notre barbarie intérieure qu’il faut lutter d’abord, notre peur de l’étranger.
JF.
A Relire : « Le Camp des Saints » de Jean Raspail. Un roman paru en 1973 réédité 3 fois comme une prémonition, un livre dérangeant, une vision du réel ; Jean Raspail écrit de son Roman plusieurs années après : « C’est notre destin que ce livre raconte, notre inconscience et notre acquiescement à ce qui va nous dissoudre. »
A ne pas lire sur la plage, il pourrait gâcher votre journée.
Ce livre a un parfum de scandale à l’époque, l’interview sur You tube entre Max Gallo et Jean Raspail, l’embarras de Max Gallo interroge. La video est introuvable pourquoi ?
Il est temps d'aider les populations qui souffrent ! Ce livre ressemble à une provocation d'extrême droite a t'il une réalité ? Il nous oblige à réfléchir sur notre solidarité et notre Fraternité au -delà des mots.
« Le temps des mille ans s’achève. Voilà que sortent les nations qui sont aux quatre coins de la terre et qui égalent en nombre le sable de la mer. Elles partiront en expédition sur la surface de la terre, elles investiront le camp des Saints et la Ville bien –aimée. »
Apocalypse, XXè chant.
Le Camp des Saints- précédé de Big Brother Roman de Jean Raspail Editions Robert Laffont Paris éditions en 1973,1978,1985,2011
ISBN 978-2-221-12396-6
WIKIPEDIA TEXTE INTÉGRAL
Jean Raspail, né le à Chemillé-sur-Dême (Indre-et-Loire), est un écrivain, journaliste, voyageur et explorateur français. Il est principalement connu pour le roman Le Camp des saints.
Biographie[modifier | modifier le code]
Fils d'Octave Raspail, président des Grands moulins de Corbeil et directeur général des mines de la Sarre, et de Marguerite Chaix, Jean Raspail fait ses études au collège Saint-Jean-de-Passy, à Paris, où il est élève de Marcel Jouhandeau, puis à l'Institution Sainte-Marie, à Antony, pour enfin aller à l'École des Roches à Verneuil-sur-Avre1(Prairie-Colline 1936-1940).
Il se met tardivement à l'écriture, bien que la vocation l'ait taraudé dès le lycée, mais la lecture de son premier roman de jeunesse, jugé négativement par un académicien ami de son père, le bloquera pendant des années.
Pendant ses vingt premières années de carrière, il court le monde à la découverte de populations menacées par la confrontation avec la modernité. Son premier voyage, placé sous le signe du scoutisme, en 1949 l'emmène en canoë de Québec à La Nouvelle-Orléans2, sur les traces du père Marquette. Il rallie notamment la Terre de Feu à l'Alaska en automobile (du 25 septembre 1951 au 8 mai 1952) puis dirige une expédition française sur les traces des Incas en 1954.
En 1973, il s'autorise enfin à revenir au roman et écrit son œuvre phare, Le Camp des saints, dans lequel l'écrivain décrit la submersion de la France par l'échouage sur la Côte d'Azur d'une flotte de bateaux en ruine venue d'Inde, chargée de réfugiés. En février 2011, ce roman est réédité avec une nouvelle préface, intitulée « Big Other »3. Roman controversé : certains médias y voient un livre de « référence » pour une partie de l'extrême droite française, laquelle considéreraient l'ouvrage comme « visionnaire »4,5.
Après Le Camp des saints, Jean Raspail écrira un grand nombre de romans couronnés de succès, parmi lesquels Septentrion, Sire ou L'Anneau du pêcheur
Un certain nombre d'ouvrages évoquent également la Patagonie, à travers la revendication du royaume de Patagonie et d'Araucanie par Orélie-Antoine de Tounens, avoué de Périgueux, dans la seconde moitié du xixe, tout autant que dans l'évocation de l'histoire et du destin de ces régions du bout du monde, notamment dans Qui se souvient des hommes.... En 1981, il se proclame consul général de Patagonie, ultime représentant du royaume d'Orélie-Antoine Ier. Il se déclare par ailleurs royaliste6.
Son catholicisme traditionnel sert d'inspiration pour beaucoup de ses œuvres utopiques, dans lesquelles les idéologies du communisme et du libéralisme sont vouées à l'échec, et une monarchie catholique est rétablie. Dans le roman Sire, un roi français est couronné à Reims en février 1999, Philippe Pharamond de Bourbon, âgé de 18 ans, descendant direct des derniers rois de France.
Il postule à l'Académie française en 2000 et recueille le plus de voix7, sans toutefois obtenir la majorité requise pour être élu au siège vacant de Jean Guitton.
Le 17 juin 2004, il publie une tribune dans Le Figaro intitulée « La patrie trahie par la République »8, dans laquelle il critique la politique d'immigration menée par la France. Il est alors, avec le journal, attaqué en justice par la LICRA9 pour « provocation à la haine raciale », mais est finalement relaxé par une décision de la 17e chambre du tribunal de grande instance de Paris en date du 28 octobre.
Jean Raspail est membre de l'association Les Écrivains de Marine, fondée par Jean-François Deniau10.