Un blog d'information, de conversations sur le thème de la Franc Maçonnerie, des textes en rapport avec la Franc Maçonnerie, comptes rendus et conseils de lectures.
Soucieuse de prolonger les liens fraternels pendant l'été, organise une Tenue estivale très appréciée elle à lieu cette année le VENDREDI 9 août quelques jours avant le Festival Interceltique de Lorient. De nombreux Frères de diverses obédiences GLDF, GLAMF, GODF, DH, GLTF, se retrouvent pour partager ce moment privilégié.
Les travaux donnés à cette occasion le sont sur le thème soit de la Bretagne, soit du Celtisme et toujours d'excellente qualité. Tous ceux qui sont de passage peuvent réserver leur place. Vois ci-dessous.
J'en profites pour vous rappeler que cette RL à édité un livre sur son histoire, que vous pouvez aussi commander.
Jean-François Guerry.
Communiqué de son Vénérable Maître.
Extrait de l’ouvrage de mémoire : Historique de la respectable Loge La Solidarité Bretonne Or.°. de LOrient :
LA TENUE ESTIVALE
L’année maçonnique se termine par la Cérémonie Blanche ouverte de la Saint-Jean au mois de juin, et reprend en Septembre. Durant les deux mois d’été, les Frères ressentaient un grand vide.
Déjà en avril 1984, il fut débattu de l’opportunité d’organiser une réunion d’été, mais cela ne se fit pas.
Cela fut d’autant plus ressenti, alors que la cité de Lorient était en effervescence la première semaine du mois d’août grâce au « Festival Interceltique de Lorient », au sein duquel beaucoup de Frères œuvraient bénévolement.
Ainsi, en août 1997, s’institua la Tenue d’été de « La Solidarité Bretonne », toujours dans l’idée de réunir ce qui est épars, nous profitons de l’intérêt de beaucoup pour le réveil de la culture bretonne et de la présence à Lorient de nombreux Frères venus de la France entière et plus encore.
Le cadre de cette Tenue est bien défini, tout d’abord la date, toujours la veille du démarrage du Festival, soit le jeudi qui précède l’ouverture. L’ambiance générale de la Tenue est toujours ornée par une musique de circonstance, celtique et bretonne. Enfin le thème de la Planche également orienté vers notre culture, trouve son inspiration dans autant de sujets inépuisables :
- Les ex-voto et la mer,
- Lorient et la Compagnie des Indes,
- Les Celtes,
- L’histoire du Festival Interceltique,
- Camelot, mythe ou réalité,
- Les Francs-maçons bretons et la Commune de Paris,
- La Franc-maçonnerie du bois,
- La création de la Chambre de commerce et les Francs-maçons de Lorient,
- Quel drapeau pour la Bretagne ?
- ...
En 2024, compte tenu des Jeux Olympique en France, la date du Festival Interceltique a légèrement changé, la Tenue Estivale aura lieu le vendredi 9 août prochain, à 19h30 au lieu habituel. Les Frères intéressés peuvent prendre contact : vm@solidaritebretonne.fr
Cette année, il sera donné une planche sur le thème suivant : « Le matriarcat breton, mythe ou réalité ? ».
Nous sommes aujourd'hui vendredi 26 juillet 2024 au matin à quelques heures seulement de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024. Dans quelques heures se déroulera cette cérémonie dont on nous dit qu'elle sera grandiose en présence de multiples artistes français et internationaux. A cette occasion retentira l' Hymne Olympique . Spýros Samáras le compositeur : Spýros S
Libre : Vivre comme les lys des champs, les oiseaux du ciel.[1]
Nous sommes confrontés en permanence à des choix, c’est notre dignité et notre liberté. À propos de cette Liberté faut-il admettre de la réduire, voire de la supprimer pour notre sécurité ? La réponse n’est pas si simple en particulier pour les plus faibles que nous ne protégeons pas. Notre société fait la part belle à l’individuel qui devient de l’individualisme et s’oppose au collectif, à la Fraternité qui fait la sociabilité. Cette tentation de la sécurité, nous fait construire des barrages, des murs. On va même jusqu’à les décorer de jolis noms, démocratie, droits de l’homme, liberté. Le poète a écrit le nom de liberté, même sur les murs curieux paradoxe, il voulait sans doute les rendre plus beaux. Sincèrement, qui peut croire que même le plus grands des barrages arrêteront définitivement la force des flots ? Comment prétendre faire barrage, à ceux qui souffrent, qui ne pensent pas comme nous ? Les barrages et les murs sont une forme de mépris vis-à-vis des autres, c’est oublier que les ponts passent au-dessus des barrages. Ceux que l’on enferment derrière nos murs et nos barrages, par refus de les voir, c’est en réalité par refus de voir nos insuffisances et nos responsabilités. Bien sûr, il faudra toujours choisir le bien, mais le bien commun, il faudra toujours combattre la banalité du mal surtout quand elle se dédiabolise pour faire bonne figure devant les plus faibles, avec son cortège de solutions simplistes dans un monde de plus en plus complexe.
Alors, il faut choisir, comment en regardant au-dedans de soi, en conscience : « en étant au-dedans de soi. Être seule, en silence en dépit du tourbillon humain qui est autour de nous. »[2] Il faut choisir, l’espérance de l’âme. « L’âme n’a pas de patrie, ou plutôt, elle n’a qu’une seule et grande patrie sans frontières. » [3]
Il y a toujours des possibilités de compréhensions mutuelles, de rapprochements des contraires, c’est à cela que nous devons contribuer avec nos corps, nos âmes, nos esprits, le choix est là. Bien sûr, sans renoncer en conscience au bien individuel et collectif. Il faut, avoir la Force d’écouter l’autre, car il n’y a pas de barrages qui ne cèdent un jour sous le poids du réel. La Franc-maçonnerie, permet ce miracle de faire parler les hommes entre eux malgré leurs différences et leurs opinions contraires, elle est un espace harmonieux où chacun écoute l’autre en silence avec respect pour sa parole. Ainsi se rencontrent les hommes qui sans elle seraient restés dans l’ignorance les uns des autres. « Je commence à me rendre compte que lorsqu’on a de l’aversion pour son prochain, on doit en chercher la racine dans le dégoût de soi-même. Aime ton prochain comme toi-même. »[4]
Ne pas oublier ce que nous sommes, déjà Boèce [1]disait « Tu as oublié ce que tu es. » Nous regardons aujourd’hui trop habituellement l’autre à travers le prisme des crises migratoires, oubliant de ce que nous sommes. Par un glissement progressif de générations en générations nous passons du ‘Nous’ à ‘Eux’. On commence, par regarder le corps avec mépris et ne voir que nos différences. Oubliant que nos corps sont les demeures de nos âmes. La Franc-maçonnerie reprenant l’injonction du poète Pindare, qui nous demande de convertir notre regard et de « devenir ce que nous sommes, » en fait de redevenir ce que nous étions, ne pas oublier que nous sommes des humains d’une même terre, issus de l’humus. Que nous sommes aussi européens du sud des bords de cette mare nostrum qui charrie des cadavres.
Aujourd’hui une marée humaine universelle remplie les stades pour le meilleur, une trêve, un passage étroit, un moment loin des barrages, des frontières, des barricades idéologiques parce que le sport ne sait pas construire des murs, il est un pont entre les hommes une rencontre et un partage. Les hommes me direz-vous y sont en compétition, certes ils le sont mais pas pour des avoirs avant tout pour être.
Cela ne doit pas faire de nous des naïfs, des aveugles devant les dictatures, les despotismes, les intégrismes, les idéologies mortifères religieuses ou politiques que nous devons combattre de toutes nos forces. Nous ne devons aussi, nous garder d’en faire des alibis pour nos parties les plus sombres et rejeter autrui nos peurs, par peur. Cette peur qui génère la haine de l’autre et apporte son cortège de souffrances. Nous devons être « les gardiens de nos frères » c’est notre feuille de route en dépit de tout. Sinon, ce serait un repli sur soi, l’enfermement et nous serions des morts-vivants, des corps sans esprit, sans âme et sans cœur.
Les corps de nos athlètes olympiens irriguent la beauté parce qu’ils sont tissés dans le sacré, l’on discerne à travers leurs corps leur beauté intérieure cette beauté qui sauve le monde.
« L’état suprême de la beauté est la grâce, or dans le mot grâce, on entend la bonté, car la bonté est la générosité d’un principe de vie qui se donne indéfiniment. Donc à travers le mot grâce, beauté et bonté ne font qu’un. »[2]Le combat pour ne passer du ‘Nous’ à ‘Eux’ est un combat permanent intérieur et extérieur contre le mal radical, cette banalité du mal de Hannah Arendt, mais aussi décelé par François Cheng voici ce qu’il en disait lors d’un entretien à propos de son premier roman : Le Dit de Tyani.[3]Il dit : « J’ai surtout été bouleversé par le contraste entre la sublime beauté dont l’univers est porteur et le mal radical dont l’homme est capable. À 8 ans, je commençais à peine à me poser des questions sur la vie. Et là, ma jeune âme a découvert intuitivement qu’aucune vérité ne serait valable, si elle ne répondait pas à la question posée par la coexistence, dans l’existence terrestre, de ces deux extrêmes ; la sublime beauté et le mal radical.[4] Les Francs-maçons ont fait le même constat de cette coexistence du Bien avec le mal, de cette dualité dès le 1er degré de leur initiation.
Ils œuvrent en permanence avec persévérance et humilité sans être sûr de pouvoir résoudre ce dualisme qui déchire le monde, pour en faire un ternaire unitaire. Proclamant leur foi maçonnique en un principe supérieur mystérieux ce ‘Il’ capable de les aider à vivre en harmonie avec eux-mêmes et avec le monde, c’est leur folle ambition d’unir les hommes qui sans la Franc-maçonnerie ne se seraient pas connus, ni parlés et seraient restés dans l’ignorance du bonheur de connaître l’autre et d’en être responsable dans l’honneur. Ils rassemblent ainsi tous les contraires, ayant saisit que ‘Eux’ c’est aussi ‘Nous’.
Jean-François Guerry.
[1] Boèce 480-524. Romain, chrétien, philosophe traducteur d’Aristote et de Porphyre de Tyr.
[3] François Cheng- Le Dit de Tyani. Prix Fémina 1998.
[4] François Cheng – À la croisée des chemins. Rencontre avec François Cheng Page 54 dans le livre magazine Ultreïa ! Plus loin, Plus haut, sur les chemins de la sagesse. N°12 de Juillet et septembre 2017.
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O comme Olympisme lettrine de Luca Pacioni - qui travailla avec Léonard de Vinci.
LE 18ÈME CAHIER DE L’ALLIANCE- La Revue d’Études et de Recherche Maçonniques de La Grande Loge de L’Alliance Maçonnique Française.
Résonnances Olympiques. « Que la Paix règne sur la terre. »
Mens sana in corpore sano – (Un esprit sain dans un corps sain) [1]
« Que la Paix règne sur la terre ! » La formule maçonnique performative selon le mot de Jean Dumonteil le directeur de la rédaction des Cahiers de l’Alliance, résonne dans le cœur de tous les hommes qui se revendiquent humains, qu’ils soient sportifs ou non, mais plus particulièrement dans les cœurs des athlètes olympiens. L’olympisme demande aux femmes et aux hommes d’aller au-delà d’eux-mêmes, de leurs limites corporelles et morales. De réaliser au mieux leurs performances, leur désir de perfectionnement. L’esprit olympique est aussi ce désir de partage qui réuni les femmes et les hommes de toute la terre au-delà de leurs différences et leurs apparences. La France patrie de Pierre de Coubertin père des Jeux Olympiques modernes accueille cet événement exceptionnel, unique, sans doute la fête la plus universelle où tous les hommes célèbrent tout ce qu’ils ont en commun plutôt que ce qui les séparent. Cela résonne naturellement dans les cœurs des femmes et des hommes de toute la terre en général et dans les cœurs des Sœurs et des Frères en humanité. Ce sont de ces « Résonnances » que nous parle Pierre Lucet le Grand Maître de l’Alliance Maçonnique Française dans son avant-propos de ce Cahier de l’Alliance. Résonnance « d’un idéal de paix toujours à construire. »[2] Le sport est un exercice physique indispensable pour le maintien d’un corps sain réceptacle d’un esprit sain.
Jean Dumonteil ouvre ‘les jeux de l’esprit’, avec cette belle formule qui clôture les travaux maçonniques au Rite Écossais Ancien et Accepté : « Que la paix règne sur la terre ! »[3] Le Franc-maçon se construit pour pouvoir construire le monde, ainsi sa performance individuelle qui se réalise dans un cadre collectif vise à l’amélioration de la société tant que le plan matériel que spirituel. Jean Dumonteil nous rappelle : « Que les plus grandes victoires sont celles que l’on remporte sur soi-même. » [4] Belle analogie avec l’esprit olympique. Je rajouterais que ce sont aussi au-delà des plus grandes victoires, aussi les plus belles parce qu’elles écrivent notre avenir. Elles nous permettent de devenir ce que nous sommes réellement. L’olympisme et la Franc-maçonnerie sont en symbiose dans la Sagesse, la Force et la Beauté. Jean Dumonteil avec la profondeur de ses sentiments, nous fait prendre conscience de l’indispensable ‘ règne de la paix’ dans les différents chapitres de son article nous comprenons que la paix est Sagesse, refus de la peur, amour, soutien des plus faibles, rejet des nationalismes et des impérialismes. Il nous dit qu’il faut plus de courage pour faire la paix, que pour faire la guerre qui détruit tout y compris la morale qui permet aux hommes de vivre ensemble en harmonie. Son article se termine par une belle illustration de la Victoire de Samothrace qui trône au Louvre de Paris.
Annick Drogou de La Fédération Française du Droit Humain, nous donne un bel article instructif sur les jeux antiques : ses sites mythiques, ses compétitions panhelléniques. Elle nous parle aussi du sport par excellence de l’éducation du corps, de la religion olympique. Et surtout de ces héros olympiques couronnés par le laurier et l’olivier, ce qui nous rappelle certains symboles maçonniques du Rite Écossais Ancien et Accepté.
Céline Dion a produit l'ultime show de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024, ce vendredi depuis la Tour Eiffel. La chanteuse canadienne a ponctué un événement grandiose,...
« C’est à nous de défendre jusqu’au bout la demeure qui T’abrite en nous. »
Etty Hillesum.
La tunique de l’esprit est un vêtement multicolore qui paradoxe quand il déteint avec le temps devient d’une blancheur immaculée lumineuse. Celui qui revêt la tunique de l’esprit, entreprend une vie aventureuse spirituelle, mystérieuse, il marche à la découverte de l’invisible. Loin des sentiers de l’arrogance et de l’ignorance sa quête est humble et ferme à la fois vers l’absolue plénitude. Il veut vivre en Saint, c’est-à-dire en séparé, le plus loin possible du monde des ténèbres. Celui qui marche oubli ses certitudes, il ouvre son esprit et son cœur, il va à la rencontre des autres dans les lieux sacrés. Ces lieux où chacun à sa propre ancre de miséricorde pour sortir de ses ténèbres.
Les archéologues de la spiritualité ont découvert quelle n’a qu’une seule source qui irrigue avec son eau pure les branches de tous les arbres qui verdissent d’espérance et abritent les hommes de toutes les tempêtes. Les hommes revêtus de la tunique de l’esprit montent sur leurs destriers l’épée dans une main, la truelle dans l’autre construisent un monde nouveau rempli de Justice, d’Amour, de douceur, loin de toutes arrogances, ils tissent en eux la demeure de l’esprit avec des fils d’Or fin.
”lege, lege, relere, ora, labora et invenies” (lis, lis, relis, prie, travaille et tu trouveras.)
Jean-François Guerry.
SANS PARTI PRIS POLITIQUE ! LE BLOG DE YANN IMPERTINENT OU RÉALISTE ?
Chacun a les aventures qu'il mérite ; et, pour les âmes d'élite, il y a des situations
privilégiées des souffrances de choix, dont précisément sont incapables les âmes vulgaires.
Gide, Journal, 20 juil. 1921.
Ce qui complique singulièrement la vie politique française et rend difficile le choix des électeurs, c'est la surabondance d'intelligences qui la caractérise. Alors que tant d'autres nations cherchent en vain un cerveau pour les gouverner, nous en avons trop. Cette pléthore engendre une multiplication des partis, tendances, courants et clubs qui foisonnent chez nous. Lorsque plusieurs surdoués voisinent au sein de la même formation, la scission n'est pas loin. Elle a également pour conséquence la versatilité d'un électorat qui ne sait plus où donner de l'admiration.
Toutes convictions mises à part, connaissez-vous une seule femme ou un seul homme politique dans ce pays qui ne soit pas extrêmement intelligent. ? Cette uniformité dans la perfection devient lassante. Heureux Américains qui ont pu peser la différence et dire "Biden est moins bête que Trump". En France écoutez les conversations. "Macron, je ne peux pas le voir, mais on ne peut pas lui enlever son intelligence". Mélenchon, jamais je ne voterai pour lui, mais c'est un homme intelligent". Philippe, quel dommage qu'un homme aussi intelligent soit parfois prétentieux ! ". "Hollande, je ne le supporte pas, mais quelle intelligence politique ! ". Jamais vous n'entendrez dire d'un homme politique : "Il est idiot"", à la limite, il est peut-être "moins intelligent que les autres" ou simplement "malin", mais jamais le jugement ne descendra plus bas.
Nous avons donc une chance extraordinaire, d'autant qu'il n'en fut pas toujours ainsi. Vous connaissez sans doute l'anecdote attribuée au Maréchal de Mac-Mahon, président de la 3ème République (1873-1879) visitant un hôpital pendant une épidémie de la fièvre typhoïde : "La typhoïde, je l'ai eue. On en meurt ou on en reste idiot..." Un journal républicain crut devoir se livrer à une petite plaisanterie. "Une belle gravure représente le Maréchal et son cheval. Il a l’air intelligent (le cheval) ..." Les tenants de l’Ordre Moral étant rigoureusement dépourvus du sens de l’humour, le journal fut poursuivi et condamné.
On se demande ce qui peut bien pousser ces hommes et ces femmes remarquables à faire de la politique. Que ce métier soit l'ultime refuge d'individus désemparés, d'adolescents sans diplôme qui au terme d'une scolarité difficile recherchent un pis-aller pour survivre, cela se conçoit, mais qu'un sujet d'élite, qui gagnerait largement sa vie en usant modérément des dons que la nature lui a octroyés la gaspille dans l'exercice de ce métier de forçat, voilà qui m'étonnera toujours.
François Mitterrand, Edgar Faure, Valéry Giscard d'Estaing étaient des écrivains de talent qui auraient pu vivre de leur plume en publiant un roman ou un essai par an. Trois mois de travail, neuf mois de conférences, quelques séances à l'Académie, des voyages et les pieds en éventail sur des plages ombragées de palmiers, telle aurait dû être leur existence. Au lieu de quoi, ils ont choisi l'angoisse, les soucis, les coups de cœur, le stress et, en prime, la joie d'aller en fin de mandat serrer la main d'électeurs qui ne tiennent pas forcément à la leur tendre. Il faut aimer souffrir. N'y a-t-il pas là détournement de talent avec préméditation ?... Imaginez Stendhal mettant La Chartreuse de Parme dans un tiroir pour se livrer aux délices d'une littérature de ce genre : "J'ai bien reçu votre courrier et me propose de saisir le ministère intéressé afin de vous faire obtenir la décoration pour laquelle vous m'avez sollicité."
J'ai une pensée pour Emmanuel Macron qui doit savoir aujourd'hui que neuf ans de présidence vous vieillissent prématurément, qu'on est la cible unique, qu'on ne peut pas tousser sans que la moitié de la France s'inquiète, alors que l'autre moitié vous enterre. Il n'ignore pas que le palais de l'Elysée est gardé comme une prison, que toute vie privée est illusoire, toute escapade - même en scooter par une nuit sans lune - une expédition, que les journalistes vous expient, que Ursula, à Bruxelles, est ennuyeuse, Scholz horripilant et que, cet été, le fort de Brégançon est le seul lieu de villégiature où l'on est tenté, en le quittant, d'attendre la levée d'écrou. Cet homme aurait fondé un agence de marketing en mettant ses capacités au service des chefs d'entreprises, il passerait six mois par an à Bora Bora d'où il enverrait au fort de Brégançon des cartes postales illustrées d'un lagon écrasé de soleil et peuplé de vahinés au nombril ondoyant avec ces simples mots : "Cher ami, Merci. Amitiés, Emmanuel."
YANN
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Dans le temple, les étapes de l’éternel cheminement initiatique des pèlerins s’orientant vers la lumière. [1]
Pour celle ou celui qui a choisi de frapper à la porte du Temple, rien ne sera plus comme avant, même si les apparences sont tenaces. C’est ouvrir la porte des mystères, la découverte d’un jardin intérieur, un patio ouvert vers le ciel. Un jardin immense sans limite ou l’on rencontre des allées et les contre-allées des personnages hors du commun au milieu de la nature. Dans ce jardin extraordinaire, il y a des sources souterraines, des pluies de lumière qui coulent du sommet des arbres. C’est un jardin qui a les dimensions du monde, il s’étend du Zénith au Nadir, du Midi au Septentrion, de l’Occident à l’Orient, on y croise Baudelaire au milieu d’une forêt de symboles. Des promeneurs solitaires au milieu des parterres de roses frémissantes sous le poids de la rosée matinale. Je bois la lumière exubérante qui tombe du ciel. Le temple est à l’image du monde céleste, il est le début et la fin du voyage. Il surgit de la terre, ces colonnes montent jusqu’à l’infini, l’absolue plénitude. L’écho de ses paroles transperce ses murs, la lumière qui l’habite éclate en milliers de points lumineux au milieu des ténèbres.
Frapper à la porte du temple, c’est recevoir l’émotion esthétique de ses statues de pierre, l’enseignement de la tradition à travers ses symboles intemporels universels. C’est être envahi par le désir, l’élan spirituel, c’est sentir en soi couler le nectar des rivières remplies de pépites d’Or fin, s’exclamer tel un enfant c’est beau !
Veuillez remettre à chaque … la baguette de pèlerin.[2]
Le Jardin Extraordinaire, par Charles Trenet, ( http://www.agoravox.fr/culture-loisirs/culture/article/il-y-a-10-ans-charles-88857 " Il y a 10 ans... Charles ... " : pour voir l'article et les ...
COMMUNIQUÉ CONFÉRENCE WEB C'EST DEMAIN À 19h 30 ! ! !
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Le pèlerin marche dans la Vallée de Josaphat écrasé par la lumière du soleil, il suit les rives du Cédron qui irrigue le Mont des Oliviers jusqu’au Mont du Temple. Il marche parce qu’il n’a pas oublié la Jérusalem des souffrances et des douleurs mais aussi celle de la Lumière, la destination sacrée. « En ces jours-là, je rassemblerai toutes les nations, je les ferai descendre dans la Vallée de Josaphat, là j’entrerai en jugement avec elles au sujet d’Israël mon peuple et mon héritage. » [1]
Le pèlerin aperçoit au loin à l’entrée du Temple deux immenses colonnes d’airain lumineuses. Il se dirige en Force jusqu’à la Colonne Boaz à son il épèle les premières lettres, fait les premiers pas sur le chemin de la Vérité et de la Lumière. Il se saisit de ses outils dans le creux de la colonne pour construire le nouveau monde, son monde, le monde de l’esprit. Le pied de la colonne se nourrit dans la terre mère, puis elle s’élève vers le ciel, son chapiteau déverse ses pépins de grenade sur toute la surface de la terre, ses fleurs de lotus s’ouvrent fécondent les forces qui construirons le nouveau monde spirituel qui va s’épanouir. Fidèle gardien de cette Tour, le pèlerin découvre que ce qui est à sa base est l’image de ce qui est à son sommet. Ce qui est en bas est comme ce qui est en haut. « To Pan » Un le Tout. « Car rien au monde ne se perd, ni ne se fait rien ; mais tout change seulement de forme et de lieu, comme l’Eau élevée en vapeur, retourne au lieu d’où elle était issue. »[2]
Tout commence ad initium en silence et en Force vertu cardinale, au pied de la Colonne Boaz, c’est là que l’initié se saisit et terrasse le dragon qui sort de la Tour dont il a la garde, il s’efforce de maitriser le dragon de ses viles passions, c’est un Tour de Force. Il apprend à dompter le feu qui dévore l’âme et faire de ce feu, un feu de lumière régénérateur. Il se place sous l’aile du Phénix pour pratiquer avec Force la Justice, et faire régner la Vérité tempérant ses ardeurs à l’image de l’Amour du Pélican. La route du pèlerin dans la Vallée de Josaphat vers la Jérusalem céleste est la route dans la Vallée de l’Amour.
[2] Nicolas Valois- Les Cinq Livres ou la Clef du Secret des Secrets – Bibliotheca Hermetica – Éditions Retz 1975. Citation reprise par Françoise Michaud dans son article L’alchimie une école de Sagesse et un état d’esprit. Dans le Cahier N° Bathilde Vérité Page 38.
Nos vies sur un fil, si fragile équilibre qui permet d'avancer. Force de bouger. Nos vies sur un fil juste au fil. Sensation de joie sous le soleil pur. Fier et tendre fil de fériste.
Nos vies balancées, remuées, chahutées. Ne pas tomber, tomber, se relever. Retour sur le fil. Reprendre le fil croire au fil. Comme l'araignée, le vers à soie. Ne pas renoncer à tendre le fil. Ne pas y penser. Avancer. Toujours. Toujours tirer le fil, reprendre le fil, filer à toute vitesse lentement, rapidement, précipitamment, sans fuir en quenouille.
Et savoir les ciseaux de la Parque avant que tout soit noué et dénoué. Dans l'invisible cordée.
Jean Dumonteil.
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Le 3ème Cahier Bathilde Vérité de la Loge Nationale de Recherche de la Grande Loge Féminine de France est paru. Comme d’habitude la qualité et la densité des travaux des Sœurs est au rendez-vous. Le thème de ce Cahier : Esprit es-tu là ? Matière que fais-tu ? Ouvre de nombreuses pistes de réflexions pour les lecteurs qui s’intéressent à l’hermétisme, à l’invisible et surtout à l’alchimie et sa philosophie.
La préface de Catherine Lyautey la Grande Maîtresse de la Grande Loge Féminine de France introduit ce Cahier en soulignant : Que les philosophes et les scientifiques de la Renaissance par leurs œuvres, alors révolutionnaires ouvrent de nouvelles voies aux esprits libres qui veulent se défaire du carcan politico-religieux de leur temps et redonner à l’homme une juste place dans la société et le cosmos. C’est dire que ce Cahier se réfère à la tradition ancienne et à ses textes anciens, mais que ceux-ci restent intemporels grâce aux idées qu’ils véhiculent, notre actualité en atteste.
Ce Cahier qui fait une large part à l’alchimie et doté de belles illustrations en couleurs, sera un support de travail pour les Sœurs de la G L F F mais aussi pour les Sœurs et les Frères de toutes les obédiences, désireux d’approfondir leurs recherches intellectuelles, mais surtout de s’élever spirituellement par la connaissance de ce qu’ils sont, et la connaissance du monde.
La plume habile de Marie Dominique Massoni directrice de la rédaction, réalise la prouesse en quelques pages de résumer et présenter les articles pourtant différents de ce Cahier. Malgré leur densité elle en extrait le suc qui incite le lecteur, ouvre son appétit. Elle conclut ainsi sa présentation : « C’est la pensée seule qui voit l’invisible car elle est invisible elle-même. »
Dominique Gagliardi dans le 1er article du Cahier attise la curiosité du lecteur avec Henri-Cornélius Agrippa (1486-1535) et sa philosophie occulte ou la magie. Vous y découvrirez que la magie n’est pas un jeu de société une distraction, mais que sa pratique « exige non seulement un haut niveau de connaissances intellectuelles, mais également des exigences sur le plan moral. » Agrippa comme l’évoque Dominique Gagliardi voulait : « transmettre ses connaissances… sur les relations corps âme esprit… les relations entre le visible et l’invisible, entre le naturel et le céleste. » Une philosophie de l’occulte qui permet d’envisager l’au-delà. Cet article est complété par l’extrait d’un texte d’Agrippa sur : l’excellence du sexe féminin et sa supériorité sur le sexe masculin. Vous y lirez qu’il n’y a pas de différence entre les âmes des femmes et celles des hommes, qui sont également libres et grandes. Agrippa ne doute pas de l’excellence de la femme au-dessus de l’homme ce qu’il prouve par le nom d’Eve. Ilprécise que la femme est le chef-d’œuvre des ouvrages de Dieu puisque son dernier ouvrage. On constate donc que l’on s’interrogeait dès les années 1400 – 1500 pourquoi les femmes n’avaient pas les mêmes droits que les hommes. Agrippa écrit : « Quelque esprit qu’elle ait, on ne lui permet point de parler au barreau, on ne lui accorde aucune juridiction, on ne lui confie nulle affaire… »
Le Cahier Bathilde Vérité se poursuit par un article remarquable de Françoise Michaudsur l’alchimie. « Une école de sagesse et un état d’esprit. » Toutes les Sœurs et les Frères qui pratiquent le Rite Écossais Ancien et Accepté devrait lire cet article, dans lequel ils trouveront « le déroulement de l’opus » qui permet d’amener l’être humain à un état de perfection… en cherchant l’esprit en toute matière, en séparant le pur de l’impur. Zozime de Panapolis le philosophe alchimiste grec est cité à plusieurs reprises ainsi par exemple : « C’est par la mesure et la pesée exacte des quatre éléments que se fait l’entrelacement et la dissociation de toutes choses concordent en termes de division et d’union la nature est transformée. »
Françoise Michaud souligne et démontre que l’alchimie est une école de sagesse par la pratique des vertus cardinales pratique qui amène la pratique des vertus théologales, un chemin initiatique qui se confond avec celui de l’initiation maçonnique. Elle insiste en particulier sur la Force départ, élan de toute initiation (col B). Cette Force est volonté qui met en mouvement la Sagesse pour une finalité en Beauté processus qui se fait dans le respect du silence. Elle conclut son article par un long paragraphe sur la philosophie de l’alchimie. Le lecteur qui veut aller plus loin trouvera des compléments bibliographiques pour perfectionner sa connaissance de l’Art Royal.
À ce stade je ne suis qu’au tiers de la lecture de ce 3ème Cahier Bathilde Vérité c’est dire sa richesse ! J’y reviendrais donc.
Jean-François Guerry.
À LIRE : 3ème Cahier Bathilde Vérité- aux Éditions Numérilivre.
Marie-Dominique Massoni est poète et écrivaine ayant appartenu au groupe surréaliste de Paris et aujourd’hui très impliquée dans la franc-maçonnerie féminine. Elle a été directrice de la collection « Voix d’initiées » de la Grande Loge féminine de France. Elle dirige aujourd’hui les Cahiers de sa loge nationale de recherche dont les travaux sont pour l’heure focalisés sur l’hermétisme. Son écriture sensible, de la pure intuition de sa poésie à l’exploration critique de ses essais, n’a jamais dérogé de ses combats premiers. La mise en commun de la pensée est pour elle aussi essentielle que la création personnelle et elle fustige volontiers narcissisme et egos surdimensionnés ou la lente agonie des langues due à la paupérisation continue de leurs lexiques et de leurs syntaxes.
En 1982, son livre …Sans message est illustré par Jorge Camacho. Elle a organisé des expositions, a contribué à la Revue S.U.RR (Surréalisme, Utopie, Rêve, Révolte) de 1996 à 2005 aux côtés de Bertrand Schmitt, André Bernard, Aurélien Dauguet, Dominique Paul, Guy Girard, Michaël Lowy, qui publie aussi textes et images de surréalistes étrangers parmi lesquels Ivo Purš, Jan Švankmajer, Eva Švankmajerova et Martin Stejskal du groupe surréaliste de Prague réuni autour de la revue Analogon. Outre ses publications personnelles, en 2002, elle participe à l’ouvrage, Eva et Jan Švankmajer bouche à bouche, édité aux éditions de l’œil avec Bertrand Schmitt et Anna Pravdova.
Les salons maçonniques sont peu nombreux et encore moins nombreux en Province. Il faut donc saluer les organisateurs de ce 4ème Salon du CERAL. Un moyen de pouvoir participer aux nombreuses conférences, de rencontrer les auteurs de livres, les éditeurs. Un moyen aussi de faire connaître la Franc-maçonnerie dans sa diversité. Ce salon, sera un lieu où l'on se parle et surtout où l'on s'écoute avec respect, ce qui est rare donc précieux dans ces jours agités. L'on passe ainsi de la pensée aux actes. Les Soeurs et les Frères organisateurs réalisent ce qu'ils ont promis dans leurs loges prolonger au-dehors dans le monde profane les enseignements qu'ils ont reçus dans leurs loges respectives.
L'importance des participants et leur qualité assurera j'en suis sûr le succès de ce 4ème salon l'entrée est gratuite faites le savoir autour de vous .
Jean-François Guerry.
ÉSOTÉRISME, HERMÉTISME, ALCHIMIE:
LES CAHIERS DES TRAVAUX DE LA LOGE NATIONALE DE RECHERCHE DE LA GRANDE LOGE FÉMININE DE FRANCE.
Les Cahiers Bathilde Vérité N°3 - Esprit es-tu là ? Matière que fais-tu ?
15,00 €
TTC
Chercher et dévoiler ce qui a été trouvé des secrets de la nature en ne s’adressant qu’à celui qui peut comprendre, ainsi les hermétistes du xvie siècle partent-ils en quête de la merveille, suivant autant les voies de l’alchimie, de la kabbale que celles du néo-platonisme, imprégnés qu’ils sont des écrits de Marsile Ficin et de Pic de la Mirandole. Aucune séparation des domaines de la connaissance n’est pensable, aucune frontière n’existe pour ces lecteurs impénitents qui ne méprisent en rien la matière mais veulent la rendre à la lumière.
Les voies comme les personnalités diffèrent certes. Silence, secret, mystère, ceux qui disent sans dire, craignant les foudres des Églises sillonnent l’Europe, s’établissant ici
Demain une recension autour du 3ème CAHIER BATHILDE VÉRITÉ - Esprit es-tu là ? Matière que fais-tu ?
Cahier : des Travaux de la Loge Nationale de Recherche de la Grande Loge Féminine de France.
Les cahiers Bathilde de Vérité N° 1 - Hermès ou la fortune d'un nom
15,00 €
TTC
La Loge Nationale de Recherche de la Grande Loge féminine de France, Bathilde Vérité, publie ses premiers travaux à l’occasion de l’anniversaire de l’obédience.
Partant du constat que certains rituels contemporains contenaient des reliquats d’hermétisme, elle a décidé de suivre le facétieux Hermès qui a reçu tant d’attributs qu’il en est devenu un messager des profondeurs, de l’esprit.
Cet Hermès, le Trismégiste, s’est fait le conducteur de ceux qui cherchent la lumière de la connaissance dans une époque romaine en perte de repères spirituels. On crut nombre de ses textes à jamais perdus… Miracle ! La gloire d’Hermès s’accroît soudain quand ils sont redécouverts et traduits à la Renaissance quand les Ottomans menacent l’Europe chrétienne.
Les Cahiers Bathilde Vérité N°2 - Hermès, le retour
15,00 €
TTC
Une efflorescence de publications, de rencontres, caractérise le XVe siècle. Le Cahier N°2 de la Loge Nationale de Recherche de la Grande Loge féminine de France se consacre au mouvement initial impulsé par Cosme de Médicis. Ses ramifications européennes suivront dans la prochaine livraison.
15 € chaque numéro en vente aux Éditions Numérilivre.
https://numerilivre.fr
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