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la Franc Maçonnerie au Coeur

la Franc Maçonnerie au Coeur

Un blog d'information, de conversations sur le thème de la Franc Maçonnerie, des textes en rapport avec la Franc Maçonnerie, comptes rendus et conseils de lectures.

Publié le par Philippe Dubach
La Fraternité comme des pierres levées

La Fraternité comme des pierres levées

Souvent nous entendons parler de Fraternité avec un un 'F' sans pour autant en constater pour autant la plus petite mise en oeuvre. Elle souvent remplacée par la solidarité dans la plupart des cas. Certes la solidarité est nécessaire elle est la force de l'union mais elle souvent trop restrictive elle s'applique à un groupe, une communauté, une corporation, tout ce qui réunit par intérêt, pour des intérêts. Il me semble que la vraie, la pure peut-être, la grande Fraternité est un mirage, ou ne soyons pas pessimiste, un chemin, un idéal parce que désintéressée. Elle comparable à l'altérité de Levinas asymétrique, sans réciprocité, sans attente de retour. Elle est le ciment du centre de l'union des hommes si cher aux Soeurs et aux Frères. Une utopie, un idéal, ou moment comme l'a écrit Régis Debray. Elle est pourtant constitutive de ce que l'on pourrait définir comme une éthique du Franc-maçon, une éthique de sa personnalité. La fraternité est souvent liée à l'horizontalité aux rapports entre les hommes sur terre. Ce n'est que quand elle devient un principe de vie, quand elle irrigue tous nos gestes, toutes nos actions quelle devient si belle et se pare d'un grand 'F' et devient verticale et transforme les hommes en humains, elle devient alors transcendante et nous permet de nous tenir debout. Avant d'arriver à ce état de Fraternité sans limite, de Fraternité infinie inatteignable. Ce qui fait dire que la Fraternité est une épreuve, il faut sans relâche faire des actions fraternelles, pour construire cette Fraternité, suivant la formule trop souvent employée, apporter sa pierre à l'édifice. Simplement de temps à autre porter son regard vers les frontons de nos édifices publics  et relire notre devise républicaine. Les soeurs et les frères  ont compris qu'il fallait sans cesse mâcher et remâcher les devises comme des mantras. Notre frère Philippe Dubach nous apporte ici une contribution fraternelle inspirante pour poursuivre notre chemin vers la Fraternité, pierre de base de la Franc-maçonnerie.

Jean-François Guerry.

Le colibri qui porte une goutte d'eau, comme une petite pierre.

Le colibri qui porte une goutte d'eau, comme une petite pierre.

UNE PETITE PIERRE


Une petite pierre

Un jour, au détour d'une discussion, un ami m'a transmis un message, le voici.

"J'ai pris conscience, il y a longtemps, que je n'étais que pierre... et qu'en tant que pierre, avoir la prétention d'être temple ou joyau était totalement irréel et déplacé...

Mais j'ai pris conscience que, par contre, toutes les pierres participaient du même temple...
J'ai donc choisi, au quotidien, d'être tantôt un petit bout de mur pour rassurer, un petit bout de toit pour abriter, un petit banc pour le repos, une pierre à briquet pour allumer un feu...
J'ai choisi d'œuvrer, dans le seul but que chacun puisse vivre et faire un petit peu mieux... sans beaucoup plus d'ambition que ça... mais pour moi, c'est déjà énorme..."

Mon ami était habité, sans en avoir conscience, de la même pensée qu'Antoine de Saint-Exupéry : "La pierre n'a point d'espoir d'être autre chose que pierre. Mais de collaborer, elle s'assemble et devient temple."

Je suis heureux d'avoir croisé la route de cet ami, un frère d'humanité qui, sans connaître la franc-maçonnerie, exprimait ce que je crois en être l'idéal de Fraternité.

Philippe Dubach

Disponible dans toutes les librairies
UN IDÉAL DE FRATERNITÉ
LA LUMIÈRE DE LA FRATERNITÉ EST ÉTERNELLE

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Publié le par Philippe Dubach
GRAND MÉNAGE DE PRINTEMPS
Sachons hommes et femmes faire notre grand ménage de printemps.

Jean-François Guerry

_____________________

Le coup du balai

Le balai est ce modeste instrument entre les mains des femmes longtemps identifiées par ce bâton poilu reçu en héritage patriarcal. 

Abracadabra ! Donnons un coup de balai aux idées phalocentriques poussiéreuses, pour retrouver équilibre entre manche et poils, un équilibre entre le masculin et le féminin, un équilibre entre la matière et l'esprit...

Ouvrons le placard et laissons apparaître le balai des femmes comme un étendard levé, bravant le pouvoir masculin, un balai psychédélique qui débarrasse d'un passé poussiéreux, invitant celles et ceux à voyager loin au-dessus de leurs soucis matériels dans un lieu où l'esprit éclaire...

Un coup de balai pour replacer devant nos yeux les poussières d'étoiles que nous sommes toutes et tous malgré nos délires égocentriques...

Voici le balai véritable, la machine volante de nos fées, véhicule céleste capable de nous transporter haut et de pénétrer par la porte la plus basse dans un lieu ouvert à ceux qui osent nettoyer les résidus dogmatiques qui les encombrent, et en premier lieu leurs métaux.

Autrefois balai diabolique, symbole de la libération sexuelle des femmes qui maniant le balai telle une verge de bois qu'une main ferme oblige à danser dans une valse enchantée.

Ce balai, détourné de l'asservissement patriarcal, devient l'épée qu'une main guerrière utilise pour nettoyer les scories accumulées et dégager le chemin qui mène l'être plus haut dans un céleste magnifique.

Montré du doigt accusateur, ce balai était dénoncé comme le manche enfourché aux creux des jambes féminines, oint d'un jus d'ergot de seigle, poison psychédélique, jouet des sorcières délirantes voyageuses célestes.

Balayons devant notre propre être avant de partager nos moindres pensées. Débarrassons nos êtres des poussières collantes, de nos métaux accumulés de nos armures matérialistes et dogmatiques. Utilisons le balai biblique de la destruction mais à la maille maîtrisée pour ne pas chasser ces bonnes fées et ces bons esprits cachés au milieu de la poussière de notre lassitude.

Le balai, modeste instrument indispensable à toute maison accueillante, devient l'épée qui combat nos dragons,
 anima syncrétique constitués de dogmes et de la doctrine qui nous envahissent et nous illusionnent, nous détournant de notre liberté d'espérance. 

Le Franc-maçon qui ne souscrit à aucune doctrine, ni à aucun dogme ne doit pas se fossiliser prisonnier d'une gangue de poussières profanes sédimentées.

Balayons le chemin devant la porte de notre temple intérieur pour tenter de devenir des Hommes libres. 

Avec le printemps bien installé, en ces heures de plus en plus lumineuses, place au grand ménage symbole de la renaissance et du renouveau, nettoyons nos esprits comme nos maisons.

Pour accueillir le renouveau, le coût de balai libère la place nécessaire. Le tri et la sélection de ce qui restera devient l'œuvre du balai, véritable baguette magique faisant disparaître nos encombrants et nos routines aveugles.

Qu'un grand ménage de printemps libère nos esprits pour mieux accueillir la lumière qui arrive.

Bon ménage à tous

Philippe Dubach

GRAND MÉNAGE DE PRINTEMPS

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Publié le par Jean-François Guerry
Il y a une coquille dans la communication sur la conférence de JC SITBON le site pour tous les renseignements complémentaires est :

https://rite-ecossais-rectifie.com

Merci à M  DAIN d'avoir vu cette erreur.

 

ERRATUM CONFÉRENCE JC SITBON

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Publié le par Jean-François Guerry
Jean-Claude Sitbon- Étiquette blog Hiram-be

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En vue d’une éventuelle publication dans votre blog

Merci d’avance 

Jean-Claude Sitbon

 

CON֤FÉRENCE de JEAN-CLAUDE SITBON 

Auteur et conférencier maçonniques

 

Le mercredi 07 mai 2025 à 19h30

CONFÉRENCE EN LOGE

à SIX FOURS LES PLAGES (83)

 

Le Cabinet réflexion Étiquette blog 450 FM

Thème de la conférence :

« La mort initiatique » 

 

Tenue blanche fermée au 1er grade du Rite Écossais Rectifié ouverte aux Sœurs et aux Frères et suivie d’agapes

Information et réservation avant le 06/05. auprès du Vénérable Maître, Tél 06 60 96 99 44, ou uniondescoeurs@3eme-province.fr

 

Pour toute information complémentaire : contact@riye-ecossais-rectfie.com

 

En guise d’introduction à la conférence :

 

La mort a toujours effrayé les hommes qui, de tout temps, ont voulu savoir ce qui se passe au-delà de cette échéance ultime. Si aujourd’hui les sociétés profanes s'acharnent souvent à occulter la mort, avec son cortège de souffrances et de douleurs, le thème de la mort est familier à la philosophie maçonnique.

 

La Franc-Maçonnerie propose une propédeutique de la mort dans laquelle le maçon est appelé à méditer sans peur sur le mystère de la mort afin de pouvoir, notamment, se préparer à l’affronter avec sérénité.

 

Dans un bon nombre de rites maçonniques, le thème de la mort apparaît dès le grade d’Apprenti. 

 

Ainsi, dans le Rite Écossais Ancien Accepté par exemple, l’image de la mort, dans le  « cabinet de réflexion », est donnée au candidat sous une forme multiple : une faux, un sablier, un squelette, un crâne. Il est demandé à l’impétrant de rédiger son testament philosophique, véritable bilan de sa vie, véritable travail de deuil également.

 

Au Rite Écossais Rectifié, cette image de la mort est présentée au candidat lors de son séjour dans la Chambre de préparation, avant la cérémonie de sa réception, peinte sur un tableau dans lequel est dessinée « sur un fond noir, (et) en couleur d’argent une tête de mort sur deux os en sautoir ».

COMMUNIQUÉ TENUE BLANCHE FERMÉE- Jean-Claude Sitbon

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Publié le par Philippe Dubach
SPIRITUALITÉ : Suite Faut-il se mettre en Chemin Philippe Dubach

 

Mais pourquoi se mettre en chemin ? Faut-il qu’il y ait un but ?
Nous sommes conditionnés à attendre que tout ait un sens. Nous attendons de l'utilité dans chaque mot, action ou expérience. Cette quête de sens nous empêche bien souvent d'envisager la spiritualité. Car plus vous tenterez de la définir, plus vous vous en éloignerez. Certaines choses n'ont ni sens ni but : elles « sont », simplement.
Comme le chant d’un oiseau ou le rire d’un enfant, la spiritualité n’a pas besoin de sens ou d’utilité pour se vivre.
L’homme est le seul être vivant sur cette planète qui accède volontairement à une liberté gagnée sur « l’utilité » naturellement intrinsèque à la vie et à son évolution. Cet homme qui s’émancipe de l'« utile » pour rejoindre l’invisible prend son élan vers le spirituel.
L'invisible n’est ni religieux ni dogmatique. Il se veut universel, ouvert aux hommes qui acceptent d’élever progressivement leur conscience et de convertir leur regard.

Existe-t-il une méthode ?
Il n’existe certainement pas le chemin pour rencontrer « l’invisible ». De nombreuses voies existent ; elles ne sont pas parfaites, mais tentent d’être les moins imparfaites possibles.
Un point commun entre toutes ces méthodes : elles font appel à une première phase d’éveil, pour passer du « mou » à « l’invisible ». On parle alors d’initiation traditionnelle, de rite de passage, d’apprentissage...

Pourquoi nos civilisations s’éloignent-elles de l’invisible ?
Penser universellement, penser à nos vies et à nos origines à travers la spiritualité, est presque un tabou, tant ces sujets sont à l’opposé de nos préoccupations majoritairement centrées sur l’immédiateté et le plaisir.
Il devient quasiment impossible de penser librement. La norme impose que chaque pensée, chaque expression personnelle soit référencée : à tel ou tel penseur, à telle ou telle religion, à un groupe ou une croyance.
Nous vivons dans un monde de normes, de lois, de standards.
Dis-moi ce que tu lis, ce que tu regardes, qui tu fréquentes, et je te dirai qui tu es...

Quelles sont les différences entre religions, sciences et spiritualité ?
Les religions sont fondamentalement construites à partir de croyances, c’est-à-dire d’une acceptation sans retenue d’une vérité dont l’origine et le contenu ne peuvent être remis en question. On parle de foi, de culte, de pratique. J’aurais tendance à placer les religions dans le « dur ». Les écoles religieuses forment les pensées par l’enseignement, la lecture des textes et la pratique de rituels.
Les sciences, quant à elles, se construisent par propositions successives soumises à la validation de pairs. La vérité scientifique n’est, de ce point de vue, qu’éphémère, puisque l’hygiène du doute, qui habite tout scientifique digne de ce nom, lui impose de ne rien accepter pour vrai. Le scientifique ne peut que prouver qu’une chose est fausse, mais non qu’elle est vraie.
La science fait appel au « mou ». La science n’est pas une école de pensée, mais une école où l’on apprend à penser.
Le spirituel, lui, s’intéresse à la perfectibilité de l’homme, et œuvre à ce progrès en faisant appel à autre chose que le « dur » et le « mou ». L’homme qui s’engage dans l’invisible doit d’abord procéder à une remise en question de tous ses dogmes, bouleversant des pensées contraintes par des siècles d’héritages immobilistes.
La spiritualité n’est donc ni une école de pensée, ni une école où l’on apprend à penser, mais bien une école où l’on apprend à déconstruire sa pensée. Il s’agit de créer un éveil, un chemin de liberté sans dogme.

Comment faire l’expérience de l’invisible ?
« L’invisible » est vécu individuellement, dans le ressenti de chacun. Chaque expérience ne se vit qu’à l’intérieur de nous-même, sans possibilité de la partager simplement par des mots ou des formules, comme le ferait la science. Nous sommes d’ailleurs pauvres en mots et concepts pour en parler.
Selon la légende (non vérifiée de mon côté), les Inuits posséderaient plus de 50 mots pour désigner la neige sous toutes ses formes et textures. Vivant dans des contrées glacées, ils en sont devenus spécialistes.
Nous concernant, les contrées de l’invisible nous sont presque inconnues, et notre vocabulaire est pauvre pour en parler. Tout au plus utilisons-nous « spiritualité », « âme », mais sans définition signifiante, partagée de tous.
« L’invisible » se manifeste en nous par les effets de notre expérience. Elle est intime.
C’est un peu comme apprendre à nager. Je m’explique : ce n’est pas parce qu’un champion vous raconte comment nager que vous saurez ce qu’est « nager », ce qu’est la sensation de flotter et d’avancer dans l’eau. Il en va de même pour la rencontre avec l’invisible.
Nos mots sont pauvres pour parler de la spiritualité et la conceptualiser.
Alors, pour l’exprimer, nous pouvons utiliser des symboles — ceux-là mêmes qui traversent les civilisations et dont les interprétations sont quasi universelles : soleil, lumière, arbre, pierre...
Ces symboles permettent de se rapprocher d’une compréhension commune par leur capacité à contenir du sens, mais deviennent aussi des outils pour libérer et faire émerger les parties « invisibles » de nous-mêmes, jusque-là prisonnières de l’hyper-matérialité de nos intellects.
Les symboles sont des portes, des chemins ; ils deviennent les porte-voix de l’âme. Ils bouleversent les contingences de la raison.

Comment concilier le dur et l’invisible ?
Il ne s’agit pas d’opposer matérialité et spiritualité, car à mon sens ces deux infinis sont les deux faces d’une seule et unique chose inexprimable.
Comme Janus aux deux visages, ce monde possède un endroit « dur » et un envers « invisible ».
Le « mou » serait la vision de ces deux visages vus de profil.
Les physiciens parlent de quantique pour désigner des particules à la fois ondes ET corpuscules.
De la même manière, notre univers est dur ET invisible. Ce n’est pas l’un ou l’autre, mais bien les deux à la fois.

Nous sommes plus que le triptyque corps, esprit et âme : nous avons la capacité de créer une transcendance, qui est la construction de ces trois parties inséparables.
Il ne s’agit pas de rencontrer la spiritualité, ni d’en trouver le sens ou de la faire sienne. Il n’y a pas de révélation, ni de formule magique, ni de secret. Il s’agit de devenir la spiritualité, de créer « l’invisible » en soi.

Comment passer du « dur » à « l’invisible » ?
La spiritualité nous invite à nous écarter des pensées des autres et à trouver les nôtres.
C’est un chemin qui mène de la surface à l’intérieur des choses...

À y regarder de près, l’homme évolue en permanence à la surface, et non à l’intérieur des choses. Notre existence s’inscrit dans cette frontière qui nous distancie de la profondeur du monde.
Ce que nous appelons « la réalité » n’est, en fait, qu’une pâle représentation « molle », intellectuelle, permise par les informations issues de nos sens sur un monde « dur » qui nous échappe.

Des étoiles, nous n’observons que la lumière de leur surface. Des atomes, nous ne connaissons que les liaisons externes. L’intérieur d’un seul atome reste inconnu à notre science.

Du macrocosme au microcosme, nous ne sommes que des visiteurs de la surface des choses.
Il en va de même pour nos intellects et nos pensées. Elles restent immanquablement à la surface. Peu s’invitent à pénétrer à l’intérieur, vers un au-dedans, à la découverte des dimensions invisibles de ce monde.

Franchir la frontière demande un effort, car cela nécessite un déséquilibre de notre première compréhension.
Quitter un confort de surface, bloquer nos premiers réflexes, imaginer que quelque chose de plus-grand-que-soi existe : ce sont des démarches qui bouleversent l’être lorsqu’il s’initie à ces pratiques.

Comment approcher « l’invisible » ?
Les dimensions spirituelles ne nous sont pas interdites. Au contraire, elles nous ont toujours été proposées.
La difficulté principale, c’est nous-mêmes.
Nous sommes notre propre frein. Il est nécessaire d’ouvrir notre esprit, de ne pas nous enfermer dans nos propres cages ou grottes, pour nous inviter à cette exploration.

Oser reconnaître son ignorance, oser douter, oser se questionner : voilà trois clés, trois marches, qui nous éloignent de la surface du dur vers une exploration de « l’invisible ».

« L’invisible » est comme un immense jardin dans lequel nous cheminons.

Il nous faut lâcher prise, délier lentement les liens créés par nos intellects, nos réflexes pavloviens, souvent récompensés par l’utilité, afin qu’avec un regard différent, nous puissions traverser la surface de nos propres illusions.

Voyageons vers l’invisible.

 

Philippe Dubach.

LA LUMIÈRE GUIDE LES MARINS

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Publié le par Philippe Dubach
Symboles portes vers la spiritualité. Étiquette Blog TAND 'AIME

Symboles portes vers la spiritualité. Étiquette Blog TAND 'AIME

Vous avez dit Spiritualité  ?

En liminaire, je me permets de préciser que cette réflexion sur la spiritualité est personnelle et qu'elle n'est, en aucune manière, une pensée établie. Je souhaite proposer mon témoignage, et je vous prie de m'excuser par avance si mes pensées ne résonnent pas avec votre vécu spirituel.

Chacun d'entre nous l’a certainement éprouvé : la spiritualité ne se définit pas aisément. Derrière ce mot, chacun y place ce qu'il croit en savoir :
• pour le religieux, ce serait le lien qui unirait les hommes aux dieux ;
• pour le philosophe, la spiritualité définirait la part immatérielle que possèderait l'homme, par opposition à sa part matérielle ;
• chez certains mystiques, la spiritualité serait la manifestation du surnaturel et de l'ésotérisme ;
• enfin, pour les adeptes de la métaphysique, la spiritualité serait une voie qui mènerait, dans la quête de sens, sur un chemin qui les conduirait à l'origine de toutes choses...

Chacun possède sa définition de la « spiritualité ». Il n'y a donc ni bonne ni mauvaise réponse : chacun de nous vit sa spiritualité et sa rencontre avec le spirituel en fonction de son aspiration. Même ceux qui m'expliquent ne pas être spirituels ont, de fait, un avis et une position sur la question.

Pour illustrer ma compréhension de la spiritualité, je souhaite utiliser trois concepts simples pour désigner et élargir le triptyque « corps, esprit et âme » :
• le « dur », qui représente la matière, l'ensemble exprimé ;
• le « mou », à l'image du cerveau — corps spongieux — représente le domaine de l’intelligence, des concepts et des émotions ;
• et « l'invisible » : il s'agit de tout ce dont nous manquons de mots pour l'exprimer, tout ce qui serait métaphysique : âme, spiritualité, amour...

Le dur se divise en se partageant : un morceau de pierre cassée en deux devient deux morceaux plus petits.
Le mou se multiplie en se partageant : une idée, un concept peut se partager sans qu'il ne se divise, sauf s’il est fait appel à la notion de propriété intellectuelle, qui nous replace aussitôt dans le dur.
Concernant l'invisible, c'est tout autre chose. L'invisible ne se divise pas, ne se partage pas. Personne ne peut donner un peu de sa spiritualité. L'invisible ne se transmet pas simplement. L'invisible a besoin d'un autre concept : il s'agit de création. L'invisible doit être créé en chacun d'entre nous, et de ce fait, chacun détient une part d’« invisible » qui lui est propre.

Comment pouvons-nous rencontrer cet « invisible », l'éprouver, le vivre ?
Parler de spiritualité ne se fait pas en empruntant les mots des autres, fussent-ils célèbres et sages ou eussent-ils de meilleures expressions. C’est avec nos propres mots, avec nos expériences propres que chacun d'entre nous peut exprimer, littéralement « mettre dehors ce qui est caché à l'intérieur », son expérience de la spiritualité.
À mon sens — et cela n'engage que ma perception — la spiritualité ne s'enseigne pas, elle se vit, elle se ressent, elle s’éprouve, elle se dévoile. Un élan existe chez certains, qui les pousse à se mettre en chemin vers « l'invisible », à chercher ce qu’ils ne savent pas, même s’ils ne savent pas ce qu’ils cherchent...

A SUIVRE POURQUOI FAUT-IL SE METTRE EN CHEMIN ?

Philippe Dubach.

VOUS AVEZ DIT SPIRITUALITÉ - Par Philippe Dubach

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Publié le par Jean-François Guerry

AVEUGLEMENT RAISON ET INTUITION

 

Il ne paraît pas raisonnable de parler d’aveuglement de la raison et pourtant l’histoire semble démontrer le contraire. En effet si beaucoup « d’hommes du peuple », ont été aveuglés par la puissance et l’autoritarisme des dogmes et des fanatismes avant et après le siècle des Lumières. Ils ont été précédés dans cet aveuglement par beaucoup d’intellectuels fascinés sans doute par cet autoritarisme et le confort de l’esprit qui en découle. Ceux-ci ont confondus l’autoritarisme et l’autorité, cet autoritarisme qui fait autorité à un moment donné, mais qui en réalité est une soumission et non pas une allégeance cette dernière incluant une réciprocité d’intérêt ou d’esprit. L’autorité faculté permanente nécessaire à l’Ordre se doit d’être associée à la justice et l’équité, et à la morale à l’éthique. Ce n’est pas le cas de l’autoritarisme.

 

Les peuples et leurs intellectuels varient comme des balanciers, en effet de nombreux intellectuels de renom ont été fascinés par Hitler, d’autres par Mao, Staline ou Castro. Ils ont mis fin à leur fascination constatant les ravages de ses dictatures sans toutefois reconnaître leurs erreurs, faut-il dès lors les exonérer de leur faute ou de leur manque de jugement ?

Il ne s’agit pas de faire l’inventaire de leurs erreurs et de leur jeter la pierre, en vertu de quoi serions-nous aptes à porter un jugement ? Que celui qui n’a pas pêché… Néanmoins les faits demeurent et sont têtus surtout quand ils reposent sur des écrits. Samuel Fitoussi [1] nous le rappelle en citant Simone de Beauvoir par exemple qui écrivait : le maoïsme est un humanisme, dans un livre de 400 pages en faveur de ce régime. Cette intellectuelle défendait aussi les épurations, déportations en URSS, le prétexte était parait-il d’apporter à une immense masse d’hommes une amélioration de leur sort. Tout le monde peut se tromper, mais il n’est pas interdit d’avoir l’humilité de reconnaître ses erreurs. Pour essayerde ne pas tomber dans ces erreurs, cela nécessite la pratique d’un doute constructif, pour rechercher en toute circonstance la Vérité ou pour le moins de s’en approcher en ayant la seule certitude qui vaille, celle de reconnaître que rien n’est sûr. Le maçon apprend à ne pas se soumettre à des idoles humaines, et à chercher toujours les idées sous les symboles, à ne point prendre pour vérité, ce qu’il n’a pas  examiné et soumis à son jugement et reste conscient qu’il peut se tromper malgré tout. Il saura néanmoins toujours pratiquer l’écoute fraternelle de ses frères qui ne pensent pas comme lui. C’est à ce prix, à cet effort qui abandonnera ses préjugés et ses certitudes. Le maçon se méfiera de la mémeté en préférant la valeur des différences qui enrichissent. La mémeté nourrissant l’envie et les conflits qui abolissent la morale.

Chercher l’invisible derrière le visible demande un effort spirituel constant, c’est un exercice spirituel. On constate que les esprits soucieux d’approcher la Vérité se méfient de la doxa des vérités ambiantes. Il faut savoir écouter ceux que nous qualifions souvent trop vite de réactionnaires quand ils s’indignent ou réagissent aux idées à la mode. Ceux-là font appel à leur conscience, leur intuition, leur conviction profonde.

La raison ne peut pas être l’ennemie de l’intuition, il faut être capacité d’écouter ses deux voix raison et intuition, et surtout avoir la capacité de reconnaître avec humilité ses erreurs, ce qui est difficile dans un temps où la célébrité est souvent plus importante que la vérité. Ne pas être capable de reconnaître ses erreurs c’est rester dans l’aveuglement, ne jamais laisser tomber le bandeau pour voir et méditer.

 

                                    Jean-François Guerry.

 

[1] Samuel Fitoussi- Propos recueillis par Alexandre Devecchio dans le Figaro Magazine du 11 avril 2025.

LA LUMIÈRE DE L'INTUITION

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Publié le par Jean-François Guerry
Le pasteur Dietrich Bonhoeffer.

Le pasteur Dietrich Bonhoeffer.

UNE SPIRITUALITÉ UNIVERSELLE

 

Le pasteur allemand Dietrich Bonhoeffer né le 4 février 1906 à Breslau Pologne a été exécuté le 9 avril 1945 au Camp de Flossenbürg en Bavière, ce résistant au nazisme est une figure emblématique du protestantisme. Il a souligné l’importance du Christ pour tous les chrétiens, en mettant en avant le passage de la Bible sur les Béatitudes et plus spécialement le Sermon sur la Montagne dont l’enseignement met en avant la fraternité universelle. Lors de sa captivité avant sa mort il a eu cette formule puissante, mais qui semble pleine de paradoxes : Devant Dieu et avec Dieu nous vivons sans Dieu. Le pasteur a refusé cette piété infantile, cette foi charbonnière, ce n’était pas sa foi. Il se rapproche de la figure du prophète le plus humble de tous, le Christ qui portait si haut l’esprit de sacrifice qu’il fit don de sa vie par amour pour les hommes.

Avec ses élèves

Pour lui Dieu nous fait voir qu’il faut vivre en homme, et être aimants des hommes, la vraie transcendance selon lui consiste en une nouvelle vie consacrée aux autres. Il est là précurseur de Emmanuel Levinas le philosophe de l’altérité inconditionnelle, asymétrique. Pour lui, nous devons porter très haut les tâches de notre vie profane, c’est-à-dire vivre en homme bon ici et maintenant. Comment ? En étant des servants de l’humanité et non des dominants ; il voulait que l’église soit un exemple de lutte contre l’hubris c’est-à-dire l’orgueil et l’ambition, qu’elle lutte contre l’adoration et l’illusion des idoles humaines ! Il voulait que son église parle vrai, qu’elle soit authentique, qu’elle inspire confiance, qu’elle prône l’humilité, la sobriété et la modestie en étant exemplaire.

Dietrich Bonhoeffer, voulait en quelque sorte être un soldat de l’universel propageant la sublime loi d’amour. Il regrettait que l’église ne sache pas parler à la société contemporaine avec les mots justes pour que ses fidèles comprennent l’universalité de la loi d’amour qui dépasse toutes les religions et les philosophies, il avait l’intuition qu’il fallait associer la Raison et la Foi, la seule manière d’élever la spiritualité de tous les hommes. Au seuil de la porte de l’Orient éternel il transmettait à mon sens un message d’espérance capable d’être reçu par tous les hommes croyants ou non.

                                                      

 Jean-François Guerry.   

UNE SPIRITUALITÉ UNIVERSELLE

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Publié le par Philippe Dubach
LA FRANC-MAÇONNERIE UNE INITIATION AU QUESTIONNEMENT ? PART II

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Question - Réponse (Partie 2)

Nous sommes happés par un incommensurable besoin de comprendre, de nous poser des questions, de connaître... C’est certainement l’un des héritages les plus marquants de notre sélection naturelle, qui a trouvé dans cette quête incessante un bénéfice pour notre survie.

Cependant, nous pouvons questionner notre besoin de questionnement et le remettre en question…

En effet, l’introspection est nécessaire. La maxime inscrite sur le fronton du temple d’Apollon à Delphes nous le rappelle : "Connais-toi toi-même."

Les végétaux et animaux ne se questionnent guère. Certains animaux témoignent de surprises, mais pas de la mécanique questions-réponses observable chez l’homme. Pourtant, lorsque l’on fait taire notre questionnement, qu’aucune vérité n’est choisie, dans la seule acceptation du présent, dans la contemplation de "ce qui est", se cachent Joie et Beauté.

Au final, cet état purement contemplatif pourrait constituer l’expérience ultime de la connaissance. Ainsi, on ne se demande pas pourquoi on aime quelqu’un, on ne se demande pas pourquoi un coucher de soleil est beau : on les accepte et on les vit simplement.

En se questionnant, la question crée immédiatement de la distance par rapport au sujet de son questionnement, et nous éloigne de la réalité ressentie.

Alors, faut-il arrêter de se poser des questions et préférer la contemplation — ou pire, les dogmes de réponses imposées ? La question serait-elle différente ?

Car en questionnant notre questionnement, nous découvrons que notre quête de connaissance est intriquée à la nature même de l’Homme, à notre humanité. Sans questionnement, l’Homme ne serait pas Homme. Il n’aurait jamais atteint le seuil de l’introspection, au-delà duquel s’ouvre pour lui le vaste domaine de la pensée et de l’action.

Le franc-maçon est et demeure un éternel cherchant, qui se questionne consciemment dans un mouvement de progression. Diriger son questionnement, avoir conscience de cette mécanique intrinsèque à l’Homme transforme la question en outil, en levier pour tenter de s’améliorer, en humilité et tempérance.

La Franc-maçonnerie nous invite à nous questionner, différemment du monde profane. En effet, nos rituels ne proposent aucune question, ils les suscitent chez ceux qui les vivent et les ressentent. De même, les rituels ne donnent aucune réponse ; ils fournissent tout au plus des outils.

Se questionner différemment — c’est-à-dire consciemment et librement, sans subir son questionnement mais en le choisissant — est plus difficile qu’il n’y paraît.

En effet, derrière nos questions se cache l’utilité que nous y projetons. Car souvent, l’Homme n’agit et ne se questionne que par souci d’utilité. Notre questionnement n’aurait-il pour but que de satisfaire notre quête d’utilité, celle qui cherche à répondre à nos besoins — et pire, à nos envies ?

Notre monde profane est structuré par une quête permanente d’utilité, très bien théorisée par Maslow et sa fameuse pyramide. Et contrairement à ce que l’on pourrait penser, ce ne sont pas ceux dont les besoins matériels sont satisfaits qui se consacrent le plus au questionnement spirituel.

Au contraire, il semble que les cherchants les plus actifs dans le questionnement spirituel soient ceux qui réussissent à éloigner les métaux et qui laissent une large place à l’espérance. Car sans espérance d’un monde plus lumineux, tout questionnement, fût- il conscient, ne produit qu’utilité sans humanité.

C’est donc dans la conscience de notre questionnement, dans l’élévation de celui-ci au-delà de l’utilité, que l’Homme peut s’approcher de la sagesse. Non pour obtenir des réponses, mais pour apprendre à mieux interroger, à mieux contempler, et peut-être, à mieux être.

 

Philippe Dubach.

LA FRANC-MAÇONNERIE UNE INITIATION AU QUESTIONNEMENT ? PART II

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