LE VISAGE DE LA NATURE DU MULTIPLE A L’UNIQUE
Le Franc-Maçon architecte de son œuvre, quand il réalise son travail sur la pierre, sur sa pierre est semblable au sculpteur suprême, il reproduit de génération en génération les mêmes gestes de création de l’œuvre. Il cisèle ainsi son nouveau portrait, image de sa nouvelle vie, il apprend à lire et écrire, écouter le message de la nature, qui parle en lui.
Sa pierre resplendit alors radieuse à sa place dans l’édifice, sa vie se construit peu à peu et s’harmonise avec l’ensemble de la nature, le microcosme s’allie avec le macrocosme, la vie véritable apparaît.
Les feuilles, les rameaux, les arbres, les animaux naissent à nouveau sous les coups de maillet, dans le fil du ciseau au fronton des temples. La nature ainsi copiée dans la pierre se révèle pour l’éternité dans le cœur des hommes, les œuvres divines sont renouvelées. Des semblables, naissent des semblables, et la flamme éternelle brille toujours sur le temple, dans le temple, elle se répand hors du temple par les yeux et les gestes de l’initié.
Le Franc-Maçon parle à la nature et la nature lui parle, de ce dialogue naît l’harmonie, avec sa truelle, le Franc-Maçon constructeur glisse le ciment de la fraternité entre toutes les pierres vivantes, ce ciment de la paix entre le ciel et la terre lie le multiple à l’Unique, alors l’on contemple dans ses moments extatiques la beauté de la nature qui pénètre le cœur et élève l’âme.
JF.