JE SUIS UN EUDÉMONISTE
L’eudémonisme est une doctrine qui fait du bonheur le but de la vie humaine, comme une finalité naturelle, elle est le contraire de l’hédonisme qui est la recherche du plaisir, de tous les plaisirs, l’eudémonisme est désir, désir de bonheur, le niveau est beaucoup plus élevé inatteignable même, mais être sur le chemin est déjà un bonheur.
Les stoïciens, puis Spinoza était aussi en quête de ce bonheur, preuve que cette recherche peut être raisonnable même quand on a la certitude de ne jamais l’atteindre.
La quête de l’inaccessible n’est-elle pas le but de l’Art Royal, les francs-maçons n’ont de cesse de répéter dans leurs loges « Que la joie soit dans les cœurs. »Cette joie faite d’autant de pierres assemblées chaque jour, pour pouvoir construire un temple et le dédicacer au bonheur de l’humanité. La joie est modeste, humble au regard du bonheur, mais tant de joies ouvrent la porte du cœur au bonheur.
Le désir de cette béatitude de cet eudémonisme, n’est donc pas la recherche de plaisirs fugaces, qui sont précurseurs d’autant de souffrances, comme une roue dont nous sommes incapables d’arrêter la course folle. La recherche des plaisirs comme philosophie de vie ne peut amener que des déceptions.
A contrario être passionné, être plein de désir, du désir de donner un sens à sa vie, d’en avoir l’intention et la ferme volonté, génère l’amour du bien, c’est sortir de la périphérie de la roue folle, pour parcourir un rayon de lumière pour atteindre le centre, entre l’équerre et le compas là où le maître dominant ses passions, peut envisager la lente ascension après avoir pris conscience de la force de son être intérieur.
Cette marche du maître enjambant le cadavre de ses certitudes, le mène vers le désir du bien pour lui et pour les autres.
Marc Halévy, scientifique, philosophe et franc-maçon, propose de changer le mot Verbe dans le prologue de Jean ce qui donnerait : « Au commencement était le Désir, et le Désir était en Dieu et le Désir était Dieu. »
Le franc-maçon n’est pas un moralisateur austère, la joie et le bonheur règne dans les loges, les frères en accédant à la connaissance de leur être intérieur sont remplis de joie, de cette joie, qui leur donne le désir d’être, de faire le bien, le désir est un moteur, un levier pour leur vie, la vie véritable celle de l’âme.
Notre désir n’est donc pas au service de nos plaisirs passagers, ou peut-être seulement au service de ces petits plaisirs partagés avec d’autres sans lesquels ils seraient sans saveur.
Notre désir est bien notre intention, notre volonté d’élévation vers au-delà de nous-mêmes, au-dessus de notre être matériel, c’est notre désir de connaître les plus hautes sphères de la spiritualité, cette spiritualité qui ne rejette pas les passions, mais les maîtrisent et les apaisent.
Comme le chante Laurent Voulzy « Mon premier c’est désir… » Le deuxième est plaisir et il est suivi de souffrir.
JF.
Désir désir
Mais toutes les chansons
Racontent la même histoire
Il y a toujours un garçon
Et une fille au désespoir
Elle l'appelle
Et il l'entend pas
Il voit qu'elle
Mais elle ne le voit pas
On en a fait des films
Et des tragédies divines
De cette situation
Des rocks et du spleen
Mélodie qu'on entend partout
Oh I need you baby
I need you baby
Baby yes I do {2x}
C'est toujours "toujours" qui rime avec ouh ouh
Cette chose-là il faut que tu devines
Mon premier c'est désir
Mon deuxième du plaisir
Mon troisième c'est souffrir ouh ouh
Et mon tout fait des souvenirs
Elle s'en colle des peintures
Du crayon sur la figure
Il se met des petites boucles d'oreille
Pour se donner des allures
On veut plaire
On veut des rendez-vous
Puis un jour c'est la guerre
Ce jeu là rend fou
Y a…
ACTUALITÉS
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LOI DE 1905 – UN COUP DE GUEULE A FAIRE CIRCULER
Dan:.R:. nous faits part de « son coup de gueule » sur le projet de retouche de la Loi de 1905….
SIMPLES REFLEXIONS…
À lire…Ou pas comme d’habitude.
Peut -être me suis-je levé du pied gauche et laïque, qui sait… Mais, Le gouvernement à le projet de retoucher la loi de 1905 relative à la séparation des Églises et de l’État.
Un projet semble en préparation, selon la presse, pour mieux encadrer certaines pratiques religieuses islamistes dérivantes. Et, si on en croit les articles parus ici ou là, le projet est de mettre en place un régime de contrôle et de labellisation, tout en augmentant les sanctions en cas de non-respect.
La loi de 1905 a été conçue à l’époque, dans et pour une société majoritairement catholique, et dans le cadre d’une politique anticléricale dont on n’a pas oublié ni les circonstances ni certaines violences. Plus d’un siècle plus tard, la grande majorité de français, ne souhaite pas toucher à cette Loi, et ils ont surement raison. Les passions sont apaisées et plus exactement, elles ont changé de nature. Enfin, et malgré des divergences assez fortes (l’esprit de compromis dont Briand a fait preuve n’ayant pas suffi à faire taire les craintes et les protestations des catholiques, ayant même divisé une partie de la gauche radicale.
La loi fut votée le 3 juillet 1905 par 341 voix contre 233 à la Chambre, et le 6 décembre 1905 par 181 voix pour contre 102 au Sénat. Elle est promulguée le 9 décembre 1905 (publiée au Journal officiel le 11 décembre 1905) et entre en vigueur le 1 er janvier 1906. Elle met donc fin à la notion de « culte reconnu » et fait des Églises des associations de droit privé. Cela en dépit d’une situation très tendue avec l’Église, et parce qu’elle s’adressait à des catholiques qui étaient avant tout des Français et, comme tels, respectueux de la loi civile, à l’époque, même nuancé, quoi qu’il en ait coûté. Alors aujourd’hui… ?
1. Peut-on sérieusement envisager que tous les musulmans réagissent de la même manière ?
Alors que leur culture ne distingue pas la loi civile de la loi religieuse ? C’est peu probable, même si certains y sont sans doute prêts. Ce ne sont pas, en effet, les mesures envisagées qui changeront grand-chose aux deux questions essentielles liées à la présence des mosquées sur le territoire national ou le financement par des puissances étrangères de certains prêches islamistes orientés. Inutile d’entrer dans le détail des propositions envisagées, car techniques, vous en entendrez parler.
Réfléchissons seulement, sur deux d’entre elles…
2. La première est la labellisation.
Derrière ce gros mot se cache une forme de « reconnaissance » par l’État, de ce qu’une association a ou pas, un caractère religieux. Une sorte de brevet de bonne conduite, en quelque sorte… On voit tout de suite ce que cela signifie : l’État, qui proclame sa neutralité religieuse, décidera de ce qui relèvera d’une religion ou non…l Curieux vous ne trouvez pas ? Ce qui relève d’une évidence avec le catholicisme, structuré, hiérarchisé et fidèle à l’autorité spirituelle du pape n’est pas de fait et identiquement transposable à d’autres croyances. Qui peut dire quelle pratique du protestantisme de façon certaine relève d’une religion ou d’une secte ? (Ex : Les témoins de Jéhovah) Je ne pense pas que ce soit à l’État… Ce qui semble impossible à l’instar d’une spiritualité chrétienne est impossible à l’égard de l’islam. La labellisation est un gadget qui pourrait servir contre, et non pour, ce que recherchait l’esprit de la Loi de 1905. Mais, mais, mais qu’est-ce que l’État aujourd’hui va aller faire dans cette galère ?
3. La seconde est le contrôle du financement.
En clair, toute association religieuse recevant plus de 10.000 euros/an d’une personne physique ou morale, ou d’un État, devra en faire la déclaration, sous peine d’amende d’un quart de la somme dissimulée, soit en l’occurrence dans cet exemple 2500 € !!! …On imagine aisément que les mosquées financées par l’Arabie saoudite ou d’autres puissances financières par stratégie, s’affranchiront de cette mesure compte tenu de leurs moyens financiers sans aucun problème… Il suffira de créer un réseau de fidèles, par lesquels les sommes, préalablement réparties en petites sommes ou paquets, reviendront ensuite subversivement à l’association…Mais le plus essentiel, est à mon sens que : rien de cela n’est de nature à régler le problème de certains prêches islamistes et des dangers que nous connaissons.
4. Reste un petit détail : l’État pourrait intervenir dans le financement de certains lieux de culte. Comment ? … Par des subventions destinées à améliorer les performances énergétiques … ! Vous avez bien lu…
Et comme ce ne sont pas les vieilles et épaisses églises voûtées de pierre qui seront doublées de laine de verre, on comprend bien à qui ces subventions peuvent aller, assorties, vous vous en doutez, d’un « contrôle strict » et d’une « comptabilité transparente », incluant on peut l’imaginer des structures de contrôles émanant de l’État…
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Voici le résultat de la politique des accommodements raisonnables, ou de la politique du « vouloir plaire à tous » au lieu de les respecter ce tout, qu’un certain Emmanuel appelle, ce fameux « en même temps ».
Deux ou trois mesurettes destinées à rassurer l’électeur qui s’inquiète de ces rassemblements d’hommes en qamis dans des mosquées, et une discrète mesure financière pour une fois encore, acheter une virtuelle et provisoire paix sociale. Nous savions que notre Président n’était pas la réincarnation du roi. Il n’est, je crois en toute objectivité, pas Bonaparte non plus.
Ce gouvernement en jouant à l’apprenti laborantin inconséquent risque de raviver des oppositions frontales qui dans le contexte actuel vont en rajouter et bouleverser un peu plus ce monde craintif car déjà numérisé, insécurisant, avec des masses de population déboussolées, face à ce futur, et qui n’avait pas besoin de cela. Mais, mais, mais qu’est-ce que l’État aujourd’hui va aller faire dans cette galère ?
Les FM, je l’espère si cela se confirmait, seront comme par le passé, mobilisés pour défendre cet Espace de liberté qu’est la Loi de 1905, et qui porte courageusement cette liberté absolue de conscience, essentielle, qui donne à tous le respect et le choix, de croire ou de ne pas croire, en garantissant pour tous la séparation des églises et de l’état et au final…le respect et la paix…
Malheureusement des « petits politiques » désœuvrés usant de leurs prérogatives, munis de jumelles grossissantes à vision à court terme, mais grossissant les électeurs en poursuivant leur propre et égoïste gloire éphémère démunis d’utopies humanistes et voulant pour leur propre compte égoïstement réviser cette loi protectrice… Ce jugement n’appartient qu’a moi. Peut-être n’ai-je pas tout compris…Qui sait ? Ou est cette hauteur de vue, cette vision holistique indispensable pour guider et faire grandir une nation ? Que sont devenus ces anciens gouvernants, qui ont œuvré à donner du sens aux actions, en agrégeant au lieu de cliver, en ayant toujours en tête le bien commun. Ou… ?
J’espère que la FM se lèvera toute entière, pour s’y opposer si nécessaire, car il est vrai que certaines fois pour éviter la guerre dans cette République comme ailleurs, il faut savoir la préparer.
Désolé de coup de gueule mais ça fait du bien.
Au lieu de dire « Circulez, il n’y a rien à voir…
J’ai envie de vous dire…Faites circuler, y a tout à voir !
Dan:.R:.