UTOPIA – VILLE LUMIERE VILLE DES LUMIERES
Et si Paris était vraiment la ville des lumières, le 10 décembre 1948 au Palais de Chaillot était signé la déclaration universelle des droits de l’homme.
(1)« Considérant que la méconnaissance et le mépris des droits de l’homme ont conduit à des actes de barbarie qui révoltent la conscience de l’humanité et que l’avènement d’un monde où les êtres humains seront libres de parler et de croire, libérés de la terreur et de la misère, a été proclamé comme la plus haute aspiration de l’homme. »
J’ai rêvé disait le pasteur au fin fond de l’Alabama, sa voix résonne encore dans le cœur des opprimés, mais ses rêves sont-ils en train de se dissoudre comme le ketchup dans les hamburgers, la lumière naturelle a déclinée pour laisser la place aux néons publicitaires.
A Paris, en France, il existe encore des femmes et des hommes à la recherche d’Utopia le lieu de tous les rêves, de la Jérusalem céleste du livre de Jean. Pourtant les principes avaient été posés après les horreurs de la guerre, on s’était mis sur le chemin, ce chemin a été envahi à nouveau peu à peu par la peste des mauvaises herbes, faute d’entretien du chemin on a perdu collectivement son sens, la voie sacrée à été oubliée, détournée par l’orgueil, l’intolérance, oublié le culte des droits et la force des devoirs. L’homme juste, cet animal social magnifique serait-il en train de retomber dans la barbarie.
L’ordre fondé sur les droits et les devoirs a-t-il cédé le pas à l’ordre imposé par les possesseurs des techniques, qu’ils imposent à tous ceux qui sont capables de les payer, oubliant les autres.
L’esprit des lumières a-t-il été dévoyé par la puissance des états aveugles à la souffrance des plus faibles.
Est-ce par hasard qu’il n’y a jamais eu autant d’ONG ? Que les jeunes diplômés cherchent à donner du sens à leur engagement professionnel, ils recherchent leur salaire dans les sociétés les plus éthiques.
Ce que « chacune et chacun »cherche aujourd’hui, ce n’est pas d’être milliardaire, mais à être respecté, que l’on reconnaisse « sa dignité d’homme »comme cela à été écrit, buriné dans le marbre en 1948.
Les francs-maçons dans leurs loges respectent les différences, ce sont les richesses inépuisables de l’homme, ils accueillent tous les hommes libres et de bonnes mœurs, leur désir d’élévation spirituelle profite à l’ensemble, ils font le chemin de l’individuel à l’universel. Acteurs de leur vie, ils proclament, affirment, agissent, pour que l’Utopia, la cité de lumière vive et accueille toutes les femmes et les hommes de bonne volonté.
L’état doit remettre au goût du jour cette morale universelle qui réunit l’ensemble des hommes. Il est temps de réécrire un projet, de reconstruire Utopia, la Jérusalem céleste, de remettre le primordial au centre, d’ouvrir la maison commune, de ne laisser personne dans l’obscurité et le froid de l’hiver, il es temps d’utiliser l’inépuisable ciment de la fraternité, pour reconstruire l’Utopia de 1948.
(2) « Considérant que les états membres se sont engagés à assurer, en coopération avec l’organisation des nations unies, le respect universel et effectif des droits de l’homme et des libertés fondamentales. »
Le 10décembre 1948, signature de la Déclaration Universelle des Droits de L’Homme.
JF.