LA PELURE DU MOI
Est-ce la quête d’une vie sans mort véritable, qui nous porte vers une vie de plus en plus spirituelle ? Vers la recherche de l’ultime réalisation en quelque sorte le Samadhides Indiens.
Tant que nous sommes dans le cycle mort régénération, mort métamorphose, nous sommes dans un cycle d’inquiétudes, de ces inquiétudes qui épuisent plus que toutes nos actions.
Il est difficile de changer de vêtements sans cesse, on a l’impression de ne plus être chez soi, c’est sans doute peut-être pourquoi les sages sont toujours vêtus de la même manière. C’est dans le regard des autres que l’on découvre notre véritable chez soi, notre quiétude.
Tout travail même le plus humble est une grande réalisation, on y trouve une forme d’harmonie avec soi-même, c’est la joie d’offrir ce que l’on peut, un peu de ce que l’on est.
La solitude n’existe que pour ceux qui ignorent les autres, car ils s’ignorent eux-mêmes. Comment alors se concilier, se réconcilier avec l’universel. Il faut en passer par la pelure de notre moi, jusqu’à la tombée des larmes sur les recoins des lèvres, qui s’ouvrent pour laisser passer le souffle du cœur.
Jean-François.