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la Franc Maçonnerie au Coeur

la Franc Maçonnerie au Coeur

Un blog d'information, de conversations sur le thème de la Franc Maçonnerie, des textes en rapport avec la Franc Maçonnerie, comptes rendus et conseils de lectures.

Publié le par jean françois
LE PHENIX EN FEU

LE PHENIX EN FEU

 

 

C’est peut-être le symbole le plus infini, il entre nous régénère tout. Au festival des symboles il obtiendrait la palme d’or, ou pour le moins le prix de la meilleure interprétation, il est présent dans toutes les traditions, c’est, un feu de lumière universel.

 

Quand tout est consommé, il représente l’espérance, le retour à meilleure fortune spirituelle. Il régénère toutes choses. Il entretient en nous, la force de cette flamme spirituelle qui pousse nos pas plus loin, plus haut.

 

Quand le feu monte en nous, c’est le sacré, qui s’installe. La juste mesure, l’harmonie qui naît après sa purification. Il illumine le chemin initiatique au quatrième voyage après la terre, l’air et l’eau. C’est le carburant du moteur initiatique, sa force.

 

La compagne du phénix, la salamandre distribue le feu, elle sépare le bon du mauvais, elle est la justice née du feu. Elle repousse les ténèbres, pour faire jaillir la lumière.

 

Drôles d’animaux quand même, que ces animaux que l’on ne voit qu’avec les yeux du cœur. C’est bien par le feu du phénix, le feu lumière que le maître se relève plus radieux que jamais.

 

Jean-François.

 

LE PHENIX EN FEU

 

« Comme l’huile dans le grain de sésame et l’étincelle dans la pierre de silex, ton seigneur est en toi : fais-le jaillir si tu peux ! »

 

Kabir.

Kabîr

Kabîr

Biographie de Kabîr :1440 /1530 ?

 

Extrait de Wikipédia ; Kabîr en Hindi et Arabe signifie grand. C’est un poète mystique, philosophe, musicien, tisserand.

Réformateur religieux né en Inde du Nord : hindouiste, musulman soufi, sikh. Illettré, il est considéré comme le père de la littérature hindi.

POEME DU FRERE RUDYARD KIPLING

SI… TU SERAS UN HOMME, MON FILS

Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie 
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir, 
Ou perdre en un seul coup le gain de cent parties 
Sans un geste et sans un soupir ; 

Si tu peux être amant sans être fou d’amour, 
Si tu peux être fort sans cesser d’être tendre, 
Et, te sentant haï, sans haïr à ton tour, 
Pourtant lutter et te défendre ; 

Si tu peux supporter d’entendre tes paroles 
Travesties par des gueux pour exciter des sots, 
Et d’entendre mentir sur toi leurs bouches folles 
Sans mentir toi-même d’un mot ; 

Si tu peux rester digne en étant populaire, 
Si tu peux rester peuple en conseillant les rois, 
Et si tu peux aimer tous tes amis en frère, 
Sans qu’aucun d’eux soit tout pour toi ; 

Si tu sais méditer, observer et connaitre, 
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur, 
Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maitre, 
Penser sans n’être qu’un penseur ; 

Si tu peux être dur sans jamais être en rage, 
Si tu peux être brave et jamais imprudent, 
Si tu sais être bon, si tu sais être sage, 
Sans être moral ni pédant ; 

Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite 
Et recevoir ces deux menteurs d’un même front, 
Si tu peux conserver ton courage et ta tête 
Quand tous les autres les perdront, 

Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire 
Seront à tout jamais tes esclaves soumis, 
Et, ce qui vaut mieux que les Rois et la Gloire 
Tu seras un homme, mon fils.

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