CONVERSATION ENTRE LE G A D L U ET CORONA
Question le Corona: Grand Architecte, pourquoi me mettre dans le pangolin ?
Réponse le Grand Architecte : Cet animal, Corona, est en voie d’extinction. Et pourtant les hommes continuent de le braconner et de le manger…. Ce sera la première étape de ma leçon.
Q le Corona : D’accord Grand Architecte. Pourquoi tu veux que ça commence en Chine ?
R l’Architecte : La Chine est le symbole de la mondialisation et de la production de masse petit. Ce pays est surpeuplé, il produit en masse et pollue en masse…
Le Corona : C’est vrai Grand Architecte… « mais en même temps », c’est parce que les autres pays y ont un intérêt financier aussi non ?
L’Architecte : Oui petit c’est pour ça que ta mission va être de te répandre partout dans le monde, et principalement dans tous les pays concernés par ce système, l’Europe, les USA, les pays producteurs de pétrole…
Le Corona : Quelle forme vas-tu me donner Grand Architecte ?
L’Architecte : Celle d’un virus qui va principalement infecter les voies respiratoires.
Le Corona : Mais pourquoi Grand Architecte ?
L’Architecte : Petit, tu vois de nos jours, les hommes mettent en danger la planète. La pollution est devenue trop importante mais l’humanité n’en mesure pas l’ampleur. Quoi de plus symbolique que la respiration petit, tu comprends ?
Le Corona : Oui mais ça veut dire que je vais être dangereux Grand Architecte ?
L’Architecte : Tu ne le seras pas plus que plein d’autres maladies existantes petit, et tu le seras bien moins que la pollution elle même génère des milliers de morts ! Mais la différence c’est que toi, tu seras visible…
Le Corona : D’accord Grand Architecte. Mais tu crois que ça va marcher ton truc là alors, je comprends pas comment ?
L’Architecte : Tu as raison petit. C’est pour cela que je vais te rendre très contagieux. Tu vas vite te propager. La vitesse de propagation sera bien supérieure à ta dangerosité.
Le Corona : ok mais alors si je suis pas si dangereux, tu crois qu’ils vont avoir peur de moi ?
L’Architecte : Oh petit oui fais moi confiance. C’est sur cela d’ailleurs que je compte pour faire évoluer les mentalités : la peur.
Ce n’est que quand l’homme a peur, qu’il peut changer ensuite….
Le Corona : Tu crois ?
L’Architecte : Oui petit, et je vais ajouter tout un contexte pour amplifier la peur et les prises de conscience.
Le Corona : Quoi Grand Architecte ?
L’Architecte : La peur va tellement prendre le dessus que l’on confinera les gens chez eux. Le monde sera à l’arrêt. Les écoles seront fermées, les lieux publics, les gens ne pourront plus aller travailler. Les croisières, les avions, les moyens de transport seront vides.
Le Corona : Oh la là, Grand Architecte, tu vas loin, mais qu’espères tu de cela ?
L’Architecte : Que le monde change petit ! Que ta Terre mère soit respectée ! Que les gens prennent conscience de la bêtise humaine, des incohérences des modes de vie et qu’ils prennent le temps de réfléchir à tout cela… Qu’ils arrêtent de courir, découvrent qu’ils ont une famille et des enfants et passent du temps avec eux. Qu’ils ne puissent plus recourir aux suractivités extérieures car elles seront fermées. Se reconnecter à soi, à sa famille, ça aussi, petit, c’est essentiel…
Le Corona : Ok mais ça va être dangereux, l’économie va s’effondrer…
L’Architecte : Oui petit, il y aura de grosses conséquences économiques. Mais il faut passer par là. C’est en touchant à cela aussi que le monde je l’espère va prendre conscience de ses incohérences de fonctionnement. Les gens vont devoir revenir à un mode de vie minimaliste, ils vont devoir retourner au local, et je l’espère à l’entre aide…
Le Corona : Comment vais je me transmettre ?
L’Architecte : Par le contact humain.. Si les gens s’embrassent, se touchent…
Le Corona : Bizarre Grand Architecte là je ne te suis pas, tu veux recréer du lien mais tu éloignes les gens ?
L’Architecte : Petit, regarde aujourd’hui comment les hommes fonctionnent. Tu crois que le lien existe encore ? Le lien passe par le virtuel et les écrans. Même quand les hommes se promènent, ils ne regardent plus la nature mais leur téléphone… À part s’embrasser il ne restait plus grand chose du lien…alors je vais couper ce qui leur restait de lien et je vais exagérer leur travers…en restant confinés chez eux, fort à parier qu’au départ ils se régalent des écrans mais qu’au bout de plusieurs jours ils satureront… lèveront les yeux… découvriront qu’ils ont une famille, des voisins… et qu’ils ouvriront leur fenêtre pour juste regarder la nature…
Le Corona : Tu es dur Grand Architecte, tu aurais pu alerter avant de taper aussi fort…
L’Architecte : Mais Corona, avant toi j’ai envoyé plein d’autres petits…mais justement c’était trop localisé et pas assez fort…
Le Corona : Tu es sur que les hommes vont comprendre cette fois alors ?
L’Architecte : Je ne sais pas Corona… je l’espère… mère terre est en danger…si cela ne suffit pas, je ferai tout pour la sauver, il y a d’autres petits qui attendent…mais j’ai confiance en toi Corona… et puis les effets se feront vite sentir.. tu verras la pollution diminuera et ça fera réfléchir, les hommes sont très intelligents, j’ai aussi confiance dans leur potentiel d’éveil… en leur potentiel de création de nouveaux possibles…. Ils verront que la pollution aura chuté de manière exceptionnelle, que les risques de pénurie sont réels à force d’avoir trop délocalisé, que le vrai luxe ce n’est plus l’argent mais le temps…il faut un burn out mondial petit car l’humanité n’en peut plus de ce système mais est trop dans l’engrenage pour en prendre conscience… à toi de jouer…
Le Corona : Merci Grand Architecte … alors j’y vais….
Auteur Anonyme.
NOTE : Ce texte m’a été transmis par un lecteur du Blog JP F, enseignant ancien Directeur d’établissement scolaire, habitué des leçons, des dialogues, pédagogue. Cette réflexion en forme de conte pour enfants est pleine de force et de sagesse, si elle inspire nos actes futurs, elle nous permettra de reprendre contact avec nos sœurs, nos frères humains et la beauté infinie de la terre. Puisse le Grand Architecte nous aider dans ce projet pour un nouveau monde, une nouvelle « Reliance » entre nous, les ténèbres annoncent toujours la lumière.
Jean-François Guerry.
Résultat du Knowledge Graph
Courir après
Un autre toi-même
Pour que tu t'aimes
Hey!
Qu'est-ce qui te fait nager
Contre le sens du temps
Pour au fond patauger
Dans le contre courant
Qu'est-ce qui te fait vouloir posséder
Enfermer
Toutes ces images volages
Dans ta propre cage
A peine une sensation
Qui dirige tes pas
Et te montre du doigt
Où tu vas où tu vas
Juste une illusion
Comme une bulle de savon
Qui s'approche de toi
Que tu touche du doigt
Puis qui s'en va
Qui n'est plus là
Sans te donner l'idée
Qu'on est rev'nus te tout
Que c'est pareil partout
Notre secret autant au-dehors
Qu'au-dedans
Tout ce que tu vois dépend tellement
De ce que tu sens
A peine une sensation
Qui dirige tes pas
Et te montre du…