LA MANNE MYSTIQUE et LE RESTO DU CŒUR.
Le vin est le symbole de la connaissance et le pain est le symbole des nourritures spirituelles.
Livre de Jean ouvert au 6ème chapitre : nous sommes sur les pentes de la montagne qui domine le lac de Tibériade, un lieu magique, mystique, où je me rappelle m’être assis dans l’herbe verte quelques instants en l’an 2000, pour contempler l’horizon, un peu à l’écart, un pas de côté, un pas de compagnon en quelque sorte, celui qui partage le pain avec ses frères.
Quelques siècles avant sans doute c’est du moins ce que relate le livre de Jean. Jésus s’adresse à Philippe : « D’où nous procurons nous des pains pour que mangent tous ces gens ? » Le pain venait à manquer pour nourrir les mille femmes et hommes rassemblés. Vous connaissez la suite, il ne restait que cinq pains d’orge et deux poissons. Tous furent rassasiés, par ces cinq pains, c’était un vendredi sans doute ils eurent aussi des poissons.
Plus tard Jésus en descendant de la montagne, alla vers Capharnaüm de l’autre côté de la mer (du lac de Tibériade). Il fit un discours à la synagogue extrait : « Travaillez non pour la nourriture qui se perd, mais pour la nourriture qui demeure en vie éternelle. »
Comme Moïse avait distribué le pain venu du ciel, c’est-à-dire les nourritures spirituelles, Jésus renouvelait si j’ose dire la distribution, ‘le restaurant du cœur ‘ est ouvert en permanence. Les bénévoles chaque jour descendent du ciel avec les bras remplis de la même nourriture, pour donner à manger à ceux qui ont faim et à boire à ceux qui ont soif.
Ceux qui donnent le véritable pain de vie, qu’ils viennent de Tibériade ou d’ailleurs sont des être spirituels, et ils savent que ceux qui mangent de ce pain, ne meurent pas : « C’est l’esprit qui vivifie, la chair ne sert à rien, les paroles que je vous ai dites sont esprit et elles sont vie. »
Ces mots qui paraissent un peu durs, sont pleins de force spirituelle. Le pain de vie est caché dans l’arche de chaque être humain, dans le vase d’Or où est le corps de l’âme, il est latent en chacun de nous. Il s’accroit, il augmente progressivement, il lève, il prend son essor, par la grâce de l’alchimie spirituelle, ce pain se transforme en amour, il devient essence de l’amour, comme le dit si bien Paul dans sa lettre aux Corinthiens.
Comment s’étonner dès lors que les francs-maçons aient repris cette symbolique du pain nourriture spirituelle, dans leurs cérémonies, ils ont mis le pain, viatique, dans le bissac du compagnon qui quitte sa loge à la recherche des lumières de ses frères, comme s’étonner du partage de l’Agape, des cérémonies ou le pain et le vin sont présentés aux chevaliers de l’esprit, là est la manne mystique et spirituelle.
Jean-François Guerry.
Pour mon frère Daniel bénévole depuis des années.
EXODE CHAP 16
Toute la communauté des fils d’Israël partit d’Élim et atteignit le désert de Sine, entre Élim et le Sinaï, le quinzième jour du deuxième mois après sa sortie du pays d’Égypte.
Dans le désert, toute la communauté des fils d’Israël récriminait contre Moïse et Aaron.
Les fils d’Israël leur dirent : « Ah ! Il aurait mieux valu mourir de la main du Seigneur, au pays d’Égypte, quand nous étions assis près des marmites de viande, quand nous mangions du pain à satiété ! Vous nous avez fait sortir dans ce désert pour faire mourir de faim tout ce peuple assemblé ! »
Le Seigneur dit à Moïse : « Voici que, du ciel, je vais faire pleuvoir du pain pour vous. Le peuple sortira pour recueillir chaque jour sa ration quotidienne, et ainsi je vais le mettre à l’épreuve : je verrai s’il marchera, ou non, selon ma loi.
Mais, le sixième jour, quand ils feront le compte de leur récolte, ils trouveront le double de la ration quotidienne. »
Lorsque la couche de rosée s’évapora, il y avait, à la surface du désert, une fine croûte, quelque chose de fin comme du givre, sur le sol.
Quand ils virent cela, les fils d’Israël se dirent l’un à l’autre : « Mann hou ? » (ce qui veut dire : Qu’est-ce que c’est ?), car ils ne savaient pas ce que c’était. Moïse leur dit : « C’est le pain que le Seigneur vous donne à manger.
Voici ce que le Seigneur a ordonné : Recueillez-en autant que chacun peut en manger : une mesure par personne. Chacun de vous en prendra selon le nombre d’habitants de sa tente. »
Les fils d’Israël firent ainsi : certains en recueillirent beaucoup, d’autres peu.
Celui qui en avait ramassé beaucoup n’eut rien de trop ; celui qui en avait ramassé peu ne manqua de rien. Ainsi, chacun en avait recueilli autant qu’il pouvait en manger.
Épitre aux Corinthiens Paul
01 J’aurais beau parler toutes les langues des hommes et des anges, si je n’ai pas la charité, s’il me manque l’amour, je ne suis qu’un cuivre qui résonne, une cymbale retentissante.
02 J’aurais beau être prophète, avoir toute la science des mystères et toute la connaissance de Dieu, j’aurais beau avoir toute la foi jusqu’à transporter les montagnes, s’il me manque l’amour, je ne suis rien.
03 J’aurais beau distribuer toute ma fortune aux affamés, j’aurais beau me faire brûler vif, s’il me manque l’amour, cela ne me sert à rien.
04 L’amour prend patience ; l’amour rend service ; l’amour ne jalouse pas ; il ne se vante pas, ne se gonfle pas d’orgueil ;
05 il ne fait rien d’inconvenant ; il ne cherche pas son intérêt ; il ne s’emporte pas ; il n’entretient pas de rancune ;
06 il ne se réjouit pas de ce qui est injuste, mais il trouve sa joie dans ce qui est vrai ;
07 il supporte tout, il fait confiance en tout, il espère tout, il endure tout.
08 L’amour ne passera jamais. Les prophéties seront dépassées, le don des langues cessera, la connaissance actuelle sera dépassée.
09 En effet, notre connaissance est partielle, nos prophéties sont partielles.
10 Quand viendra l’achèvement, ce qui est partiel sera dépassé.
11 Quand j’étais petit enfant, je parlais comme un enfant, je pensais comme un enfant, je raisonnais comme un enfant. Maintenant que je suis un homme, j’ai dépassé ce qui était propre à l’enfant.
12 Nous voyons actuellement de manière confuse, comme dans un miroir ; ce jour-là, nous verrons face à face. Actuellement, ma connaissance est partielle ; ce jour-là, je connaîtrai parfaitement, comme j’ai été connu.
13 Ce qui demeure aujourd’hui, c’est la foi, l’espérance et la charité ; mais la plus grande des trois, c’est la charité.