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la Franc Maçonnerie au Coeur

la Franc Maçonnerie au Coeur

Un blog d'information, de conversations sur le thème de la Franc Maçonnerie, des textes en rapport avec la Franc Maçonnerie, comptes rendus et conseils de lectures.

Publié le par jean françois
COURRIER DES LECTEURS LE 03 Mai 2020

 

Reçu de François-R :

 

Nous échangeons nos maladies, nos lumières, nos espérances et nos remèdes.


Au 17ème siècle :

 

En des circonstances similaires à ce que nous vivons, voilà ce que Madame de Sévigné écrivait à sa fille Pauline de Grignan :

"Surtout, ma chère enfant, ne venez point à Paris !

Plus personne ne sort de peur de voir ce fléau s’abattre sur nous, il se propage comme un feu de bois sec. Le roi et Mazarin nous confinent tous chez nous. Cela m’attriste, je me réjouissais d’aller assister aux prochaines représentations d’une pièce de Corneille dont on dit le plus grand bien.

Nous nous ennuyons un peu et je ne peux plus vous narrer les dernières intrigues à la Cour, ni les dernières tenues à la mode.

Heureusement avec ma chère amie, Marie-Madeleine de Lafayette, nous nous voyons discrètement, et nous nous régalons des Fables de La Fontaine, dont celle, très à propos, « Les animaux malades de la peste » !

« Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés » ».

 

Une anthologie des épidémies sans fin durée de la vidéo 5 minutes instructives.

 

https://youtu.be/csPJpKqPDI4

COURRIER DES LECTEURS LE 03 Mai 2020

Reçu d’un lecteur du Finis Terrae

 

Un texte de Mr Olivier Becht. Député du Haut-Rhin

Coronavirus : que nous enseigne l’Histoire ?

             Pour ma génération, cette épidémie mondiale est un événement encore jamais connu, jamais vécu. Pourtant, en discutant avec mes parents, il apparaît que le monde en a déjà connu et pas seulement dans les siècles passés. Nul besoin de remonter à la peste, au choléra ou encore à la grippe espagnole de 1918.D’autres épidémies, ressemblant fortement au Coronavirus ont frappé le monde en 1957 et en 1969.

               En 1957, le monde connaît une pandémie nommée « grippe asiatique ». Mon père s’en souvient encore car toute sa famille (père, mère, 5 enfants) va alors rester couchée presque sans possibilité de se lever pendant plus de 15 jours. Cette « grippe asiatique » fera 100 000 morts rien qu’en France et plus de 2 millions de morts dans le monde.

En 1969, à nouveau venue d’Asie, la « grippe de Hong Kong » frappe le monde. Elle va faire 31 000 morts en France et 1 million de morts dans le monde. J’ai retrouvé un article du Journal Libération qui comparaît en 2005 le traitement de la canicule de 2003 avec celui de la « grippe de Hong Kong ».

 

Voici ce que l’extrait de cet article disait de la situation en 1969 :

« On n'avait pas le temps de sortir les morts. On les entassait dans une salle au fond du service de réanimation. Et on les évacuait quand on pouvait, dans la journée, le soir.» Aujourd'hui chef du service d'infectiologie du centre hospitalo-universitaire de Nice, le professeur Dellamonica a gardé des images fulgurantes de cette grippe dite «de Hongkong» qui a balayé la France au tournant de l'hiver 1969-1970. Âgé alors d'une vingtaine d'années, il travaillait comme externe dans le service de réanimation du professeur Jean Motin, à l'hôpital Edouard-Herriot de Lyon. «Les gens arrivaient en brancard, dans un état catastrophique. Ils mouraient d'hémorragie pulmonaire, les lèvres cyanosées, tout gris. Il y en avait de tous les âges, 20, 30, 40 ans et plus. Ça a duré dix à quinze jours, et puis ça s'est calmé. Et étrangement, on a oublié.» - Fin de l’extrait-

Ce n’était pas au Douzième Siècle, c’était il y a 50 ans ! Étrangement on a oublié.

 

Encore plus étrange furent les traitements politiques et médiatiques qui en furent faits. Alors que l’hôpital fait face à une crise sanitaire majeure : afflux brutal de malades, impossibilité de les soigner, mortalité par dizaine de milliers, nul ou presque n’en parle. La presse parle à l’époque de la mission Apollo sur la Lune, de la guerre du Vietnam, des suites de mai 1968... mais pas ou peu des dizaines de milliers de personnes qui meurent dans des hôpitaux surchargés. Pire, le monde continue de tourner, presque comme si de rien n’était.

 

Alors que nous enseigne l’Histoire ?

          D’abord et c’est une bonne nouvelle, que nos sociétés en ont « connu d’autres » et qu’elles se remettent de ces épidémies. Malgré la mortalité de masse provoquée par elles, nous n’allons pas tous mourir et la vie gardera le dessus.

 

           Ensuite, qu’en 50 ans, les progrès techniques ont profondément modifié notre société. En 1969 encore la mort de millions d’individus semblait une fatalité alors qu’aujourd’hui elle nous paraît juste inacceptable. Nous attendons de la science qu’elle puisse nous protéger de toutes ces maladies, les vaincre voire peut être un jour vaincre la mort elle-même. Je parle bien sûr pour nos sociétés occidentales car 100 000 morts nous paraissent un choc majeur et inacceptable en Europe ou en Amérique du Nord alors que personne ou presque ne semble hélas s’offusquer que le Palu puisse tuer chaque année un demi million de personnes en Afrique...

 

           L’Histoire nous enseigne encore que nos exigences vis à vis de l’Etat ont beaucoup changé. Nous sommes désormais, et c’est le prix de l’Etat providence, dans une société qui « attend tout de l’Etat ». En 1969 personne n’attendait de Pompidou qu’il arrête la « grippe de Hong Kong » ou encore organise le confinement de la population pour sauver des vies. Aujourd’hui le moindre accident est nécessairement de la responsabilité d’une autorité publique et si l’on n’arrive pas à un résultat immédiat et satisfaisant, c’est forcément que les élites ont failli. Que l’on soit bien clair, je ne cherche à excuser personne et il est vrai que le niveau des impôts n’est pas le même qu’en 1969 donc le niveau d’exigence peut légitimement être plus élevé. Je pose juste des constats.

 

           Enfin, l’Histoire nous enseigne que la sphère médiatique a beaucoup changé et influence terriblement le traitement des événements. En 1969 les médias étaient encore pour beaucoup sous le contrôle de l’Etat. Comme on ne pouvait pas arrêter la maladie on n’en parlait quasiment pas. Et la vie continuait tant bien que mal. A l’ère des chaînes d’info continue et des médias sociaux on ne parle plus que de la maladie, du traitement sanitaire, politique, économique. Tout devient très vite sujet à polémique et à scandale. Pire, on a l’impression que notre vision du monde se limite désormais à ce qui défile sur nos écrans. Et comme il n’y a plus que la maladie sur nos écrans on oublierait presque que la vie continue avec ce qu’elle a de plus merveilleux (l’amour par exemple, mais aussi la création, l’innovation...) mais aussi de pire (la haine, la violence, la criminalité, la bêtise...). Bref la saturation de l’info autour de la maladie fait qu’on a l’impression que le monde s’arrête et comme la conscience crée en partie la réalité, il semble vraiment s’arrêter.

 

        Alors vous me direz « autres temps, autres traitements de la maladie et des événements ». Oui, vous avez raison et quelque part heureusement.Ces enseignements de l’Histoire ne nous obligent pas à traiter les choses comme dans le passé. Bien au contraire.

Mais ces voix venues du passé nous disent néanmoins :

 

 

 

- que les épidémies ont toujours existé et existeront probablement toujours car elles ne sont pas issues de complots de savants fous manipulés par des militaires dans des labos secrets, mais simplement des virus qui font partie de la Nature, au même titre que nous.

 

- que l’on pourra déployer toute la science et posséder les meilleurs Gouvernements du Monde, il y aura toujours un événement naturel que nul n’avait prévu et que l’on ne pourra pas totalement éviter.

 

- qu’il faut toujours garder l’esprit positif car l’Humanité s’est toujours relevé de ces épidémies. La France s’en relèvera aussi et cela d’autant plus vite que nous saurons faire preuve de résilience et de fraternité dans l’épreuve.

 

               Essayons donc de ne pas perdre nos nerfs et notre moral rivés sur le compteur des morts qui monopolise nos écrans, restons unis plutôt qu’à accuser déjà les uns et les autres, concentrons nous sur les vies que l’on peut sauver chacun dans son rôle et à sa place, continuons de vivre, d’aimer, d’inventer car ni le monde ni la vie ne se sont arrêtés et profitons peut être, pour ceux qui en ont, d’utiliser le temps pour imaginer le monde meilleur dans lequel nous voudrions vivre à la sortie de cette crise.

 

Regarder le passé, c’est parfois prendre le recul nécessaire qui permet de mieux construire l’avenir.

Courage et espoir ! Prenez soin de vous …..

 

O.BECHT

COURRIER DES LECTEURS LE 03 Mai 2020

 

 

Reçu : Revue en ligne Terrestres : Réactiver le sens commun de Isabelle Stengers.

 

Son Livre

Opposer les scientifiques à un " public prêt à croire n'importe quoi " – et qu'il faut maintenir à distance – est un désastre politique. " Ceux qui savent " deviennent les bergers d'un troupeau tenu pour foncièrement irrationnel. Aujourd'hui, une partie du troupeau semble avoir bel et bien perdu le sens commun, mais n'est-ce pas parce qu'il a été humilié, poussé à faire cause commune avec ce qui affole leurs bergers ? Quant aux autres, indociles et rebelles, qui s'activent à faire germer d'autres mondes possibles, ils sont traités en ennemis.
Si la science est une " aventure " – selon la formule du philosophe Whitehead –, ce désastre est aussi scientifique car les scientifiques ont besoin d'un milieu qui rumine (" oui... mais quand même ") ou résiste et objecte. Quand le sens commun devient l'ennemi, c'est le monde qui s'appauvrit, c'est l'imagination qui disparaît. Là pourrait être le rôle de la philosophie : souder le sens commun à l'imagination, le réactiver, civiliser une science qui confond ses réussites avec l'accomplissement du destin humain.
Depuis Whitehead le monde a changé, la débâcle a succédé au déclin qui, selon lui, caractérisait " notre " civilisation. Il faut apprendre à vivre sans la sécurité de nos démonstrations, consentir à un monde devenu problématique, où aucune autorité n'a le pouvoir d'arbitrer, mais où il s'agit d'apprendre à faire sens en commun.

 


 

Audioblog - Les sons des Terrestres - Audioblogs | ARTE Radio

audioblog.arteradio.com › blog › les-sons-des-terrestres

 

 

Il y a 5 jours - Réactiver le sens commun - Entretien avec Isabelle Stengers.

COURRIER DES LECTEURS LE 03 Mai 2020
André Comte Sponville

André Comte Sponville

Article relevé par un lecteur du Finis Terrae
COURRIER DES LECTEURS LE 03 Mai 2020
COURRIER DES LECTEURS LE 03 Mai 2020
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G
MÉTAPHORE EMPIRIQUE :Je suis actuellement au Mali du au fermeture des frontières , je voyage entre Bamako et kati pour visiter un peu ( partie EMPIRIQUE). ( Partie métaphorique mais vison du paysage EMPIRIQUE) : il y a ici de très vieille montagne c'est la saison sèche, rien ne pousse rien ne vit au pied des montagnes. Lorsque on les regarde de plus près , on voit que leurs forme ont été sculpté par l'eau , la puissance de l'eau si forte en saison des plus on érodé la montagne et l'on y voit d'anciennes et de futur cascades d'eau. A priori, rien de ces montagnes ne semblent avoir avoir rapport avec l'eau et pourtant c,cette dernière qui lui offre ça forme.... l'intellect et l'esprit des hommes auraient elle des similitudes avec les cycles du visage des montagnes?
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G
Au sujet de la pandémie actuel, je puis penser , je puis juger , je puis émettre .Je crois que les croyances sont indépendantes des résultats et des états.Oui mon cœurs me fais ressentirs des prises a parties émotionnels qui prennent racinent dans mon intellectualisation ,de cette matière qui m'entoure. Je possède de fortes idée sur tous ça mais il m'en vient a me demandé si mes idées ne seraient-ils pas contagions d'inexactitude et fausseraient l état vierge de la vérité que je ne puis saisir en sa totalité? Un homme musulmans qui a vécu au Sahara m'a déjà dit" a force de ne pas mettre ta foi en la matière , cette matière perdra sa porosité" peut être avait il raison mais face a toutes cette contingence, toutes cette facticité et surtout avec ma certitude de savoir qu'est ce que le Corona virus cache, j'y met une pleine absence d' opinion bien que j'en ai un tas....peut être cela est il un manque de devoir civile ....mais voilà l'avantage d'être une abeille sans Ruche. On y voit une centaines de choses. Ces choses ,ces fleurs , ces opinions sont tantôt trop nombreuses pour en faire la synthèse du vivant. En passant ce commentaires n'est pas un état de rigidité face au commentaire d'autrui , le mien en étant un également et toutes ma belle- famille est musulmane , je les aimes beaucoup, ils sont beau a voir dans l'affirmation de leur foi.
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C
Beau texte du député et belle réponse de Claudius, quant au commentaire de El Hassane Sibidé il faut m'expliquer!<br /> Pour ce qui est du confinement qui f.... en l'air aussi bien notre économie que l'année scolaire, je suis perplexe et je me pose la question de son intérêt , mais principe de précaution oblige, je le respecte strictement. Attendons de voir ce qui se passe en Suède, pays qui ne fait pas de confinement, pour juger de son efficacité mais s'il s'avère qu'il n'y a pas plus de victimes la bas que chez nous alors, on se sera bel et bien plantés! Par contre si nos amis du Nord subissent une hécatombe, alors on aura eu le nez creux!
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J
Bonjour Cincinnatus<br /> Eh oui beau texte ! Pour le commentaire de El Hassane c'est effectivement obscur !<br /> Jean-François
C
Un rappel historique particulièrement précis sur les précédentes et meurtrières pandémies nous est présenté par les talentueux propos des lecteurs du blog. Ces précédentes hécatombes étaient bien moins relatées par les médias de l'époque, qu'elles ne le sont aujourd'hui.<br /> La vie continuait son cours, l'économie poursuivait sa croissance, alors qu'aujourd'hui, par précaution les dirigeants de la planète face à la sournoise prolifération du coronavirus dont nous n'avons aucun moyen de traitement, ont décrété l'arrêt de l'économie avec obligation du confinement des populations agglutinées dans toutes les cités grouillantes des grandes villes.<br /> La mondialisation de l'économie moderne engendre la production de biens consommables à très court terme, pratiquement au jour le jour, provoquant un flux tendu entre production et consommation, lequel, brutalement interrompu, va provoquer un marasme économique et social imprévisible avec des solutions aléatoires, que nos dirigeants ne maitrisent pas !!!! Les peuples habitués à vivre généreusement de l'aide sociale, vont crier famine, mettant les finances des États dans une impasse complexe et durable.Une explosion de la misère par manque de ressources pourrait engendrer la colère aux conséquences incalculables.Sachons que la colère ne résout rien, le temps nous est compté d'agir avec lucidité, solidairement, fraternellement !!!!!!!<br /> Claudius
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E
YING YANG DE L'HYPOTHYROIDIE AVEREE DE L'OBESITE DE LA THYROIDITE DES MICRONUCLEOTIDES MICROBIOTIQUES ENDOGENES PAR INSUFFIANCE MINERALE ORALE DE L'IODE CHEF DE FILE DES ELEMENTS A L'ETAT DE TRACES.