CONSENTIR À ALLER AU-DELÀ DE SOI MÊME.
Pour se connaître, se reconnaître, connaître les hommes, la nature. Reprendre contact avec l’essence, le réel en régénérant sans cesse sa flamme intérieure, en se mettant en mouvement, en s’initiant à une manière de vivre où l’esprit prend sans cesse de la hauteur sur la matière. Sortir de la peur des choses qui ne dépendent pas de nous, ne plus craindre les choses, redresser toujours son jugement autant que cela est possible. C’est là le devoir de l’homme et du Maçon.
S’éprouver, s’émerveiller de la beauté de la nature, contempler l’infini, être dans ce que l’on nomme le sentiment océanique, cosmique. Sans succomber à la peur et l’angoisse des espaces infinis.
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S’indigner toujours devant l’injustice, ne jamais de résigner et faire que l’humanité cesse d’être déchirée, broyée, séparée par les ambitions du pouvoir et de la richesse ou le fanatisme aveugle nourrit pas l’ignorance.
Voir que la vie est action. Faust à traduit la première phrase de l’évangile de Jean, « Au commencement était la parole, le discours… » par : « Au commencement était l’action ».L’essentiel c’est l’agir, s’initier c’est commencer et agir. C’est ce dont parle Goethe dans « Les Années de Voyage de Wilhlem Meister ». Itinéraire philosophique et initiatique : « Penser et agir, agir et penser, c’est la somme de toute sagesse (…) l’un et l’autre doivent éternellement alterner leur effet dans la vie. Comme l’aspiration et l’expiration. Il faut soumettre l’action à l’épreuve de la pensée et la pensée à l’épreuve de l’action ».
C’est cette communion de la pensée et de l’action qui permet à l’homme de se surpasser, d’aller au plus profond de son être intérieur, c’est à dire au-delà de lui-même, car rien ne limite sa pensée.
Jean-François Guerry.