Le Livre d'André Kervella, Bijou et Rituel de la Loge l'Océan Français 1798, Sceau de la Loge Amitié et Fraternité années 1780, Tablier Rose-Croix du Frère Aimé de Framond, jeune Chevalier de Malte " Garde de la Marine" à Toulon et membre du Chapitre " Parfait silence" 1787.
1690 - 1750.
Dans cette période , nous avons constatés la présence de l’activité Maçonnique, à défaut parfois de l’incertitude de la création avérée de Loges. La présence des Jacobites à Brest et leurs relations étroites avec tous les Bretons exerçant des métiers en rapport avec la mer, laisse de fortes présomptions de cette activité Maçonnique.
Plus tard au travers de l’histoire de quelques Loges en particulier de « L’heureuse Rencontre » fille de « L’Anglaise » de Bordeaux et elle même mère de nombreuses Loges et qui a ouvert ses travaux pour la première fois le 24 Avril 1732.
André Kervella a fait un remarquable travail d’historien sur cette période de la Franc-Maçonnerie Brestoise et du Finistère, il écrit notamment , témoignant ainsi de l’importance de la Bretagne dans la fondation de l’ordre : « Lorsqu’en 1723 paraissent les charges of a free mason, on y apprend qu’elles sont extraites des anciennes archives des Loges d’au delà des mers et Angleterre, Ecosse et Irlande à l’usage des Loges de Londres .» La mention au-delà des mers est t’elle une simple clause de style ? On songe aux colonies. Pas à la Bretagne, c’est sûr. Mais les marins Bretons vont aussi au-delà des mers.
Il écrit par ailleurs qu’à Rouen en 1745 il est fait mention de 7 Loges. Dont « La Grande Loge Ecossaise » en 1750. A Saint – Malo il est plus difficile d’attester la présence d’une Loge avant 1772 ou la Loge « La Triple Essence » est officialisée par la Grande Loge de Paris, le Vénérable Maître fondateur est Malo, Henri, Julien Besné de la Haute Ville, avocat. Une Loge à travaillé il y a encore peu de temps sous ce titre distinctif et sous les auspices de la GLNF.
Je termine par extrait du Répertoire Chronologique des Loges Bretonnes toujours d’André Kervella.
- 1701- Apparition de la signature triponctique chez René Le Corre, huissier de la communauté de Brest.
- 1726 – Mariage de Françoise Le Corre, nièce du précédent avec Dominique O’Héguerty qui participe la même année, à la fondation de la première Loge connue à Paris.
- Fin des années 1720 1ère Loge à Brest.
- 1744 – Apparition de la 1ère Loge à Lorient sous le titre distinctif « L’union »
- 1744-1745- Une 2ème Loge à Nantes.
- Le 04 Décembre 1745 Fondation officielle de la Loge « L’heureuse Rencontre » à Brest par la fusion de 5 Loges Brestoises.
- 1746- Fondation de la Noble Amitié à Morlaix.
- 1746- 1748 – Fondation de la Loge « La Parfaite Union » à Rennes, qui existe encore à ce jour, c’est la plus ancienne Loge Rennaise.
Dans mon prochain parcours Maçonnique , j’irais sur les traces des « Élus de Sully » à Brest, qui deviendront les « Amis de Sully » d’après les recherches de Jean-Yves Guengant. Non sans avoir avant évoqué une des figures de proue de la Franc-Maçonnerie maritime : Jean-François Gallaup de Lapérouse.
JFG
Étiquette et Source : Aux Origines de la Franc-Maçonnerie Française 1689 – 1750. Exilés britanniques et gentilshommes bretons. De André Kervella Éditions du Prieuré 27120 Rouvray 1996.
Images : Exposition les Francs-Maçons et la Mer de la Loge au Quai Musée de la Franc-Maçonnerie GODF à Paris.
« Je baigne dans une flaque de sang »
Celui-là c’est une urgence absolue. Le médecin du SAMU, qui m’accueille à l’hôpital de campagne à côté du bataclan, s’inquiète. Je me rassure comme je peux : si des organes vitaux avaient été touchés, je serais déjà mort. J’ai froid sur ma civière, torse et jambe nues. Je baigne dans une flaque de sang.
Témoignage anonyme JDD du 22/11/2015.