Trésors du National Géographic
Malgré son apparence absconse, ce mot recouvre une réalité qui s’applique à plusieurs milliards d’individus puisqu’il désigne tout simplement une personne à la peau jaune ; et mon vieux dictionnaire officiel qui date des années soixante précise même de « race jaune » (sic…) Compte tenu des origines grecques du terme utilisé, il y a fort à parier qu’il n’est pas le fruit d’un chinois égaré du côté du Pirée mais plutôt la création d’un lettré épris de classification rationnelle, tant nous avons besoin d’ordre pour organiser, concevoir et déchiffrer autrui.
Notre compréhension du monde, de nos voisins, de nos ennemis, de nos amis, bref de l’Autre, s’organise toujours selon deux axes que tout semble opposer : Soit nous mettons l’accent sur ce qui nous rassemble et nous ressemble, c’est l’axe « tous pareils » qui s’impose à notre réflexion ; soit nous mettons en avant ce qui nous différencie, nous rend singuliers les uns des autres et c’est l’axe « tous différents » qui prend le pas sur toute autre approche. Cette opposition entre l’attachement à la similitude ou à la différence est plus dramatique qu’il n’y paraît car elle est permanente dans les débats de société qui se cristallisent toujours en période de crise. Ainsi les discours qui fustigent l’impossibilité de l’assimilation de telle ou telle culture, de tels ou tels individus, sont le fait de ceux qui nous voudraient tous ressemblants physiquement, culturellement, voire plus si affinités et les excès dramatiques de cette vision de l’humain sont hélas trop bien connus.
Mais a contrario ceux qui prônent le droit systématique à la différence refusent de reconnaître que l’instinct grégaire est une composante quasi génétique de l’humain. Sans autrui je ne suis rien, je ne sais pas me construire, mais qu’en est-il si je ne peux pas me reconnaître en lui ? Lorsque le droit à la différence se revendique en droit à l’indifférence il tend certes à la pacification des relations en neutralisant les zones de conflits. Mais il conduit tout aussi sûrement à la décomposition de ce fil ténu qui me relie à l’autre quand bien même il s’agirait de mon frère, de ma sœur, quelle que soit sa religion où sa couleur de peau.
Théodore Neville.
Si tous les gars du monde
Décidaient d'être copains
Et partageaient un beau matin
Leurs espoirs et leurs chagrins
Si tous les gars du monde
Devenaient de bons copains
Et marchaient la main dans la main
Le bonheur serait pour demain. "Un air de fête qui fait du bien" Superbe...
Une vidéo qui est pleine de joie et d'enthousiasme.
https://www.youtube.com/embed/Pwe-pA6TaZk?rel=0
Un peu de bonheur et d'espoir...
on en a tant besoin de nos jours !..
Transmis par Serge un lecteur du Blog.
JFG