LE FRANC-MACON AMOUREUX DE L’UN ?
Le Franc-Maçon est un cherchant, il cherche la lumière, enfouie au plus profond de lui même, cette lumière qui le mènera enfant de cette lumière retrouvée, vers soi véritable.
Conserver intacte cette lumière si petite soit t’elle, la quête de cette étoile perdue dans l’immensité du Cosmos peut être comparée à celle de Plotin, héritier mystique de Platon en témoigne le texte qui suit…..
« Ce qu’on aime véritablement est là-bas, et on peut s’unir à lui, en participant à lui et en le possédant vraiment, et non pas à la faveur d’une étreinte charnelle et extérieure. « Quiconque a vu ce que je dis », à savoir que l’âme reçoit alors une autre vie, quand elle s’approche de lui, lorsqu’elle y parvient et en participe ; de sorte que, dans cette disposition, elle sait que celui qui procure la vie véritable est présent, et qu’elle n’a plus besoin de rien. Il faut en revanche abandonner tout le reste, se tenir en lui seul et devenir lui seul, en retranchant toutes les autres choses qui nous entourent, au point de nous efforcer à sortir d’ici-bas et à ne plus supporter d’être attachés à quelque chose d’autre, pour l’étreindre avec la totalité de nous mêmes, sans qu’il reste aucune part de nous qui ne nous mette en contact avec la divinité. Il est vrai que dès ici-bas on peut voir l’Un et se voir soi-même illuminé et rempli de lumière intelligible, ou plutôt, on se voit comme lumière elle-même, pure, sans pesanteur, légère, car on devient dieu, ou plutôt, on est dieu ; on est alors enflammé, mais si l’on s’alourdit à nouveau, c’est comme si l’on s’éteignait. »
Plotin, Traité 9 Chapitre 9 Traduction F. Fronterotta. Garnier Flammarion 2003
JFG.
Les Jardins de l'Académie de Platon de Hermann Goell, Démocrite et Héraclite d'Andréa Pozzi