Le Voyage de La Pèrouse.
FRANCS-MACONS DE LA MER XXIV- Lapérouse La recherche de la vérité de 1828 à 1999.
1828- Deux mois après le départ de Dumont d’Urville Vanikoro reçut la visite de la Bayonnaise commandée par Legoarant de Tromelin missionné par le gouvernement Français, sans résultat.
1883- le gouverneur de Nouvelle Calédonie envoya l’aviso le Bruat des scaphandriers remontent à la surface trois ancres et plusieurs canons.
1958 – Les progrès de la plongée, l’usage de la dynamite permettent de dégager des morceaux d’épaves et des objets divers : cloche en bronze, et ustensiles de cuisine ; plus de 2500 heures de plongée jusqu’à l’année 1999, pour des résultats médiocres.
1999 – La découverte du Camp des Français par l’archéologue Jean-Christophe Galipaud, il découvre sur le site terrestre de Païou des fragments de céramiques chinoises, des perles de verres de la mitraille de plomb. Il venait de découvrir le Camp des Français. Palissades, bâtiments construits par des marins rescapés.
« Les premières informations recueillies des naturels par Dillon et Dumont d’Urville indiquaient que les rescapés du naufrage avaient installé un camp à terre, gardé par des marins en armes, et dans lequel des savants poursuivirent leurs observations pendant que d’autres construisaient un bateau de secours. Ce camp fut le plus souvent localisé à Païou.
Les objets découverts montrent que ces survivants avaient transporté des épaves des armes, aussi bien que des instruments ou de la vaisselle ce qui confirme qu’un navire était resté accessible. »
Le 02 décembre 1999 Galipaud recueillit la tradition suivante de la bouche de Melchior Tau de Nakepake, au sud est de Vanikoro :
« Les équipages rescapés construisirent le bateau dans la baie de Saboe. Sur le chantier naval, une fois la coque terminée et mise à l’eau, avant d’installer le mât, les Tikopiens qui avaient participés au chantier réclamèrent les outils de fer pour prix de leur travail et parce que ces outils leur étaient nécessaires. Les marins refusèrent de se défaire des outils dont ils pouvaient encore avoir besoin. Les Tikopiens énervés par le refus de paiement qu’ils estimaient mériter, se réunirent en un lieu sacré du domaine d’un diable l’anguille noire Tangora et le prièrent pendant trois jours.
Le quatrième jour ils se partagèrent les marins sur leurs pirogues pour une promenade, et une fois isolés les tuèrent. Ils allèrent ensuite tuer Lapérouse et ses quatre marins restés sur l’Astrolabe. »
Cette version est crédible au même titre que celle d’un glissement de terrain du à un tremblement de terre.
2003- Une découverte de taille fut réalisée : un squelette presque entier d’un européen fut trouvé, âgé d’environ 32 à 34 ans il fut confié à l’institut de recherches criminelles de la gendarmerie nationale de Rosny sous bois afin de percer le mystère de son identité.
Source et Étiquette : LAPEROUSE Voyage autour du Monde. Edition de Conti
UN FRANC-MACON DE LA MER.
Joseph Michaud. Capitaine de navire négrier puis du corsaire Baron de Montmorency, armateurs Dumoustier et de jarnac. En 1778 « il combat une corvette anglaise pendant quatre heures au large de Groix, sans perdre la prise qu’il escortait »
Capitaine de vaisseau en 1796, chef de division l’année suivante, « il réussit à faire onze prises importantes dans une seule carrière.»
Il était membre de la Loge L’Union Parfaite de la Rochelle en 1788.
Source : Dictionnaire des Marins Francs-Maçons Travaux de la Loge de recherche La Pérouse Editions SPM KRONOS.