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la Franc Maçonnerie au Coeur

la Franc Maçonnerie au Coeur

Un blog d'information, de conversations sur le thème de la Franc Maçonnerie, des textes en rapport avec la Franc Maçonnerie, comptes rendus et conseils de lectures.

Publié le par jean françois
NOEL EN PROVENCE AU SOLEIL
NOEL EN PROVENCE AU SOLEIL.

 

Un moment symbolique traditionnel, les santons, les 13 desserts, les Rois mages, l’histoire de la galette, ce astre Solaire qui renferme en son cœur bien plus que la fève, la lumière, la chaleur bienfaisante sans laquelle la vie n’est pas possible, ce feu régénérant, purificateur.

Que la connaissance et l’amour nous accompagnent pour sortir des ténèbres et pouvoir contempler la grande Lumière.

Joyeux Noël à tous.

 

JF.

 

Les 13 desserts de Noël, les Rois Mages et l’Epiphanie...
En Provence, Noël commence le 1er décembre et s'achève le 25... un mois ou presque pour organiser la grande fête de Noël qui est avant tout une réunion de famille et d'amis.
Toutes les familles provençales se munissent traditionnellement d'un calendrier de l'Avent, un calendrier qui leur permettra d'organiser Noël un peu chaque jour et de faire patienter les enfants.
Comme le veut la tradition provençale, le 4 décembre, jour de la Sainte-Barbe, on sème du blé (parfois on associe ou on substitue au blé des lentilles). Les grains de blé ou les lentilles sont posés sur du coton imbibé d'eau. Si le 25 décembre, le grain a germé, la moisson sera bonne et avec elle, l'année à venir. Si les grains ont pourri, l'année à venir sera difficile. Le grain semé, il est temps de commencer à décorer la maison avec tout d'abord, le sapin de Noël, il est indispensable et doit être décoré par les enfants.
En Provence, s'il n'y a pas de Noël sans sapin il n'y a pas non plus de sapin sans crèche. A l'origine, la crèche familiale se limitait aux personnages de la nativité. C'est au XVIIIème siècle que se développa dans le Midi de la France une petite industrie de fabrique de santons, mais c'est la Révolution française qui donna à cette industrie son plein essor en interdisant les messes de minuit et les crèches d'église.
En 1798, Louis Lagnel conçut des moules en plâtre pour fabriquer ses santons, une révolution technologique qui favorisa la production et la diffusion des figurines. La première foire aux santons eut lieu en 1803 à Marseille. Une tradition devenue depuis une institution puisque chaque année au mois de décembre ont lieu des foires aux santons en Provence.
Les santons (santouns en provençal) représentent les petits métiers de la ville et de la campagne provençale. Mais à l’origine les santons de la crèche étaient au nombre symbolique de 13. Outre les trois personnages principaux (Jésus, Marie, Joseph), il y avait les trois rois mages (Melchior, Gaspard et Balthazar) les deux animaux l’âne et le bœuf, et les 4 apôtres majeurs, le berger (Jean), et les pêcheurs (Pierre, André et Jacques). Après la révolution on a rajouté les personnages clés de la vie citadine au début du 19ème (le curé, le maire, le « fada » qu’on appelle en Provence, le « ravi ») et les personnages traditionnels des petits métiers de la ville et de la campagne provençale, sans oublier Pistachier, le poissonnier, et Honorine, la mère maquerelle...
Il y a le sapin, la crèche, il y a aussi le soir de Noël, avant la messe, le « cacho-fio » : l'allumage rituel de la bûche de Noël. Symbole du feu nouveau, cette bûche est traditionnellement en poirier, cerisier ou olivier. Le plus jeune et le plus ancien de la famille déversent sur la souche du vin cuit ou de l'huile d'olive (en Haute Provence notamment) avant d'y mettre le feu et d'entonner de célèbres souhaits.
En voici un exemple : « que la bûche se réjouisse demain sera le jour du pain, que tout bien entre ici, que les femmes enfantent, les chèvres chevrotent, les brebis agnellent, qu'il y ait beaucoup de blé et de farine, et de vin une pleine cuve ».
Vient ensuite la veillée, moment de recueillement pour tous avec de la musique et des chants. Avant la messe de minuit a lieu le « gros souper » qui est en fait, un repas maigre. Au menu, 7 plats maigres en souvenir des 7 douleurs de la Vierge Marie. Il y a les légumes traditionnels (cardon, céleri, artichaut...) et obligatoirement du poisson : traditionnellement de la morue séchée. Puis vient la messe de minuit proprement dite. Outre les cantiques de Noël, le cérémonial comporte les pastorales: représentation théâtrale et vivante de la nativité, pastorales qui ont désormais lieu en dehors de l'église.
C'est au retour de la messe de minuit que l'on déguste les fameux 13 desserts de Noël. Ces 13 desserts symbolisent Jésus et les 12 apôtres et peuvent varier selon les lieux.
Il y a en premier la fougasse à l’huile d’olive (pain plat sans levain autre que celui du blé et percé de trous pour lui permettre de cuire plus vite) encore appelé dans la Drôme pompe à l'huile symbolisant le Christ.
Les 4 « mendiants » symbolisant les ordres religieux (Franciscains, Dominicains, Augustins et les Carmes): les figues sèches, les amandes, les noix et les raisins secs.
Les poires d'hiver. Les pommes. Les Oranges ou mandarines. Les Dattes. Les Cédrats (écorces de citrons) confits.
La Confiture de coings et de fruits au moût de raisin.
Et enfin les friandises, le nougat blanc aux noisettes, pignons, pistaches et amandes et le nougat noir.
Bien souvent, le 24 décembre au soir, on retrouve plus de 13 desserts que la maîtresse de maison choisit selon son humeur !
Le 25 décembre à midi, c'est le repas de Noël proprement dit. La table est couverte de 3 nappes blanches (le chiffre 3 représente la trinité), sur lesquelles reposent trois chandeliers blancs allumés près de 3 soucoupes de blé germé. Il doit comporter des plats maigres servis en abondance en gage de prospérité future. Le pain calendal béni et rompu le jour de Noël est accompagné de 12 petits pains, l'ensemble représentant le Christ entouré de ses 12 apôtres.
Le 25 décembre au soir, vient le moment du repos. Il est alors de tradition de proposer une soupe à l'ail.
LES ROIS MAGES.

D'après une tradition populaire, basée sur les Evangiles Apocryphes, c'était trois rois appelés Melchior, Gaspar et Balthazar. On représente le premier avec des longs cheveux et une barbe blanche; le deuxième aux cheveux et à la barbe brune, et le troisième, sans barbe, et de peau noire.

Ces trois rois, des magiciens, seraient venus à Bethléem montés sur trois chameaux, et après être revenus chez eux, ils auraient prêché la Bonne Nouvelle, jusqu'au temps de leur martyre, au nom de Jésus. On sait que leurs cendres reposent à la Cathédrale de Köln, en Allemagne.

Les Rois Mages.

Ils perdirent l'étoile, un soir ; pourquoi perd-on L'étoile? Pour l'avoir parfois trop regardée
Les deux rois blancs, étant des savants de Chaldée Tracèrent sur le sol des cercles au bâton
Ils firent des calculs, grattèrent leur menton
Mais l'étoile avait fuit, comme fuit une idée
Et ces hommes dont l'âme eût soif d'être guidée Pleurèrent, en dressant des tentes de coton
Mais le pauvre Roi noir, méprisé des deux autres
Se dit "pensons aux soifs qui ne sont pas les nôtres, Il faut donner quand même à boire aux animaux"
Et, tandis qu'il tenait son seau d'eau par son anse Dans l'humble rond de ciel où buvaient les chameaux Il vit l'étoile d'or, qui dansait en silence.

Edmond Rostand

PETITE HISTOIRE DE LA GALETTE DES ROIS

La naissance de Jésus, suivie de la présentation de l'enfant aux Rois Mages, porteurs de précieux présents, l'or, l'encens et la myrrhe... est commémorée chaque année par les chrétiens, le premier dimanche de janvier, où l’on prit l'habitude de se réunir pour désigner à l'aide d'une fève glissée dans un gâteau un roi ou une reine...

En effet, la légende populaire du XIIIème siècle veut que la première fève ait été une bague royale en or perdue dans la pâte de la galette que confectionnait Peau d'Ane (cf. le conte de Perrault écrit en 1694)... pour le Prince charmant qui la recherchait afin de la soustraire aux incestueux desseins de son père qui s’était mise en tête de l’épouser. L’anneau était tellement fin que le Prince avait fait vœu d’épouser la jeune fille qui pourrait le passer à son doigt étant persuadé qu’ainsi il retrouverait la princesse.

Du coup, la tradition va entraîner l'usage de la fève symbolisant les secrets de la vie, car les gens du peuple ne pouvaient y placer des pièces d'or comme les nobles avaient interprété la légende. Mais la fève fit vite place à de petits objets de porcelaine: roi, reine, petit Jésus, baigneur, étoile, cœur, animaux, etc.

La galette, ronde et plate, à l'origine est faite de pâte plutôt lourde. En Aquitaine, elle devient brioche en couronne truffée de sucre en grains, et dans le Sud-Est, on la trouve également sous forme de pâte briochée (pogne de Romans truffée de praline, pompes à huile de Provence truffée de fruits confits d’Apt).

Puis, petit à petit, elle s'allégea et devint multiple: feuilletée, demi-feuilletée, dite "de plomb", bâtarde, de Madrid, de Suisse, bretonne, normande, fondante, du Périgord, salée...

En 1521, la coutume de l'Epiphanie mit en péril la vie de François Ier au cours d'une "guerre pour rire" pour reconquérir son titre, après que le duc de Saint Pol hérita de la fève. Cette "guerre" fut menée de nuit à coups d'œufs durs et de galettes... jusqu'à ce qu'une torche éclairant le champ de bataille tombât sur la tête du "vrai" roi, le brûlant cruellement.

Ce n’est qu’au XVIIème siècle que l’affinage de la pâte feuilletée fit de la galette des rois un gâteau léger, fleurant bon le beurre et le fondant. Ce fut la seconde épouse d'Henri IV, Marie de Médicis, qui, en quittant l'Italie, se fit remettre la recette d'une crème à la poudre d'amande, élaborée par le cuisinier de son plus proche soupirant, le comte Frangipani. La recette plut à la Cour de France et est toujours appréciée de nos jours.

Louis III, duc de Bourbon, offrait à des enfants pauvres une part de galette contenant la fève, les couronnait, les revêtait d'habits royaux, leur offrait de l'argent et les envoyait à l'école.

"Je serai deux fois roi", murmurait le petit Louis XIV en espérant trouver le petit ornement.

En 1717 même, la galette fut à l'origine d'un différend célèbre entre compagnons pâtissiers et boulangers, et le Parlement, au terme d'un débat juridique important, interdit à ces derniers l'utilisation du beurre et des œufs.

Bien évidemment déclarée "anticivique" sous la Révolution, elle franchit ce cap difficile sous la forme d'un bonnet phrygien... pour reprendre à la première occasion sa forme originelle.

De nos jours, ces nombreuses petites fèves s'illustrent dans de belles collections, pour le plus grand bonheur des « fabophiles »

Très important: la coutume veut que ce soit la plus jeune personne de l'assemblée qui "tire les rois" et distribue les parts de galette aux convives ! 

NOEL EN PROVENCE AU SOLEIL
LE DROIT HUMAIN COMMUNIQUE

LE DROIT HUMAIN COMMUNIQUE

COMMUNIQUE

Communiqué de la Fédération française du DROIT HUMAIN à propos des attentats de Berlin : Wir sind alle Berliner (nous sommes tous berlinois)

Nous sommes tous des Berlinois

La barbarie a frappé à nouveau. A Berlin. Un camion, des corps écrasés, des blessés par dizaines.

Comme l’a affirmé son premier édile, c’est Berlin la tolérante, lieu de rencontres et de vies collectives ouvertes qui a été visée. Pas question de céder un pouce de notre manière de vivre, de penser, pas question que la peur du mal nous paralyse, a-t-il été rappelé.

Les francs-maçons de la Fédération française de l’Ordre Maçonnique Mixte International LE DROIT HUMAIN s’inclinent devant les victimes et leurs proches. Ils affirment leur profonde solidarité avec les Berlinois et avec le peuple allemand.

Les francs-maçons de la Fédération française du DROIT HUMAIN.

NOEL EN PROVENCE AU SOLEIL
NOEL EN PROVENCE AU SOLEIL
NOEL EN PROVENCE AU SOLEIL

 

les « Journées Arts Maçonniques, paroles et musiques retrouvées » se dérouleront les samedi 28 et dimanche 29 janvier prochain dans l’Hôtel de la Grande Loge de France, 8 rue Puteaux à Paris

Samedi 28 Janvier 2017

10h30-11h30

1 – Les arts comme langage initiatique. Conférence-Débat : Laurent Robert.

2 – Hommage à Gérard Berliner. Sur des textes de Patrick Carré dits par Gérard Berliner.

3 – « Bartholdi, le sculpteur qui éclaira le monde », Film. Réalisation Dominique Eloudy.

11h45 -12h45

4 – Hommage au poète Jean-Pierre Rosnay – Présentation par Jean-Luc Maxence, poèmes dits par Danny-Marc, Bernard Cousin et Marcelle Rosnay.

5 – Les grands textes de la Franc- Maçonnerie – Conférence- Débat. Raphael Aurillac.

6 – « Jam-session » Concert de Jazz : avec Raphaël Ducasse, François Morin, Benjamin Pras.

12h45 – 14h 30 : Pause-déjeuner – Restauration sur place

14h30 – 15h30

7 – « L’être zodiacal » – Concert de chansons de et par Jean-Philippe Ancelle.

8 – « Jazz, une affaire d’initiés ». Conférence-concert de Raphael Imbert.

9 – « La jeune fille et la mort ». Théâtre. Ariel Dorfman. Adaptation et mise en scène de Massimiliano Verardi. Avec Philippe Pierrard, France Renard, Luc Baboulene.

15h45 – 16h45

10 – Conférence-débat : La musique maçonnique, du 18 ième siècle à nos jours – Jean- Pierre Thomas.

11 – « De midi à minuit » Poèmes de Jacques Viallebesset dits par Jean-Philippe Ancelle, Bernard Cousin, Geneviève Taillade. Présentation : Jean-Luc Maxence.

12 – « Trois gouttes de chant ». Récital de chansons de et par Gérard Chambre.

17h – 18h

13 – Chansons maçonniques et compagnonniques du 19iè siècle. Benoit Riou

14 – « Fémina liber ». Lecture-spectacle avec Céline Duhamel, Nathalie Mann, Maïté Monceau, Elsa Saladin

15 – Quatuor Enesco. Mozart : Divertimento en Ré majeur. .Haydn :Quatuor :op.76 nr 2. Mozart : Petite musique de nuit. Christian Bodganas. Florin Szigeti. Dorel Fodoreanu. Raph Szigeti.

18h15 – 20h15

Cocktail dinatoire. Prix 15 €. Réservation : GLDF-journées-des-artsmaconniques

20h30

« Frères humains, soeurs en humanité ». Représentation théâtrale. Compagnie Théâtre de L’impossible . Prix : 15 € . Réservation : GLDF-journées-des-artsmaconniques

Dimanche 29 Janvier 2017

10h – 11h

16 – De l’atelier à la loge. Conférence-débat. Nathalie Kaufman.

17 – La poésie maçonnique. Conférence-Débat. Joël Gregogna.

18 – « L’épopée des initié(e)s » de Patrick Carré. Poèmes dits par Karine Carlier, Nathalie Mann, Maïté Monceau, Elsa Saladin.

11h15 -12h15

19 – « La conspiration de la tolérance 1 ». Grands textes de la Franc-maçonnerie. Présentation : Raphaêl Aurillac.

20 – « Musique et esprit maçonnique » Concert de musique. Yorgos Delphis.

21 – Performance d’artiste. Réalisation d’un tableau par Gilles Jouanny.

12h30 – 14h30 : Pause-déjeuner – Restauration sur place.

14h30 – 15h30

22 – « Les soliloques du pauvre » – Jehan Rictus. Théâtre. Adaptation de et par Serge Dekramer.

23 – « L’atelier des poètes ». Choix de Poèmes symboliques et maçonniques. Présentation : Jean-Luc Maxence.

24 – « Le cabaret de Louise ». Récital de chansons par Louise.

16h00 – 17h00

25 – Concert de musique. Quintettes pour piano, hautbois, clarinette, basson et cor. Mozart ( KV 452). Beethoven ( Op. 16). Sous la direction d’Alexandre Grandé Prix 15 €. Réservation : GLDF-journées-des-artsmaconniques

26 – « Esotérisme et symbolisme ». Concert chansons de et par Eric Kaija Guerrier.

27 – « Valjean ». Théatre. de et par Christophe Delessart. Mise en scène : Elsa Saladin.

28 – « La conspiration de la tolérance 2 ». Lecture : Les grands textes de la Franc-maçonnerie. Présentation de Raphaël Aurillac.

ENTREE LIBRE ET GRATUITE POUR TOUT PUBLIC

Du 28 Janvier au 28 Février, dans les locaux de la GLDF : Exposition « De Midi à Minuit ». Lithographies numériques de Ciril. K, « La traversée du miroir » Lithographies numériques de Jakin. BD « Sculptures et peintures » de Philippe Druillet

Les JAM remercient tous les artistes, comédiennes, comédiens, musiciennes, musiciens, qu’ils soient francs-maçons ou non, qui ont bien voulu apporter leur talent pour la réussite de cette première édition des Journées Arts Maçonniques.

Contact : jam.prog@orange.fr ou sur la page facebook de l’événement.

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A
Joyeux Noël à toi aussi, mon Très Cher Frère.
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A
frémissement de la foule...
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A
MTCF,<br /> Il y a une phrase dans ce texte qui m'a rappelé un souvenir d'enfance : « que la bûche se réjouisse demain sera le jour du pain, que tout bien entre ici, que les femmes enfantent, les chèvres chevrotent, les brebis agnellent, qu'il y ait beaucoup de blé et de farine, et de vin une pleine cuve ». Que les brebis agnellent... C'était il y a longtemps, à Marseille, dans une église, je participais à la messe de Noël en habit de provençale... et je portais un bébé qui incarnait l'enfant Jésus (que j'ai failli faire tomber tant la jupe était longue, je me souviens du frémissement de la !). Un souvenir très fort en moi ! Merci à toi...
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J
Merveilleux je suis content d'avoir pu réveiller de si beaux souvenirs. Joyeux Noël<br /> JF