C’est début Janvier après les bilans, les décisions. Chacun regarde comment faire pour que sa vie soit meilleure à défaut d’être immédiatement la vie bonne promise au croyant dans l’au delà, ou maintenant au philosophe, les deux n’étant pas incompatible, le temps presse pour faire le bon, le bien , le vrai, il y a état d’urgence.
Je prends les bonnes résolutions celles que je suis sûr de pouvoir tenir, je vais commencer par prendre « le temps de me taire. »
Je vais faire un voyage dans le monde du silence, après peut être avoir trop parler de tout et de rien et surtout de rien plus souvent qu’à mon tour.
Après avoir reçu un trop plein d’informations identiques, répétées, non contrôlées qui paraissent indispensables et sont souvent futiles, comment faire le tri de cette abondance.
Vais-je m’enfermer en moi même pour un espace temps de méditation, ou faire le chemin de la retraite, m’éloigner de mes préoccupations profanes pour me recueillir, rentrer dans ma vie intérieure, concentrer mes pensées, sur le principal en délaissant l’accessoire.
Le besoin de se taire est obscur, il exprime un manque, un désir d’essentiel, de remonter aux sources, à l’écoute.
La méthode, est pour certains de pousser la porte d’une abbaye, lieu de silence, refuge. Retrouver les moines ceux que Huysmans appelaient : « Les paratonnerres de la société. »
Pour le Franc-Maçon s’est prendre la ferme résolution d’être assidu aux travaux de sa Loge, venir se régénérer auprès de ses Frères. S’asseoir sur sa colonne, écouter le silence qui monte en lui progressivement, l’envahi, avoir la force, le courage, la modestie et l’humilité de se taire s’il n’a rien dire.
Faire de son silence un acte de respect pour ses Frères. Mettre son corps, ses sens au service de son âme, se taire pour faire monter la spiritualité en lui.
JF.
WIKIPEDIA
Huysmans naît le 5 février 1848 au no 11 (actuel no 9) de la rue Suger dans le 6e arrondissement de Paris, d'un père néerlandais du nom de Godfried Huysmans, lithographe de profession, et d'une mère française, Malvina Badin, maîtresse d'école. Il passe toute son enfance dans cette maison. Il fit toute sa carrière au ministère de l'Intérieur, où il entra en 1866. Défenseur du naturalisme à ses débuts, il rompit avec cette école pour explorer les possibilités nouvelles offertes par le symbolisme, et devint le principal représentant de l’esthétique fin de siècle. Dans la dernière partie de sa vie, il se convertit au catholicisme, renoua avec la tradition de la littérature mystique et fut ami de l'abbé Mugnier.
Après s'être retiré dans plusieurs monastères (La Salette, Igny, Solesmes, Saint-Wandrille…), Huysmans quitte Paris en 1899 pour s’installer définitivement dans le petit village de Ligugé, près de Poitiers dans la Vienne, où il s’est fait bâtir une demeure à proximité de l’abbaye bénédictine Saint-Martin. Là, il partage la vie quotidienne des moines et se prépare à devenir oblat. Mais en 1901, la loi sur les associations vient dissoudre la communauté de Saint-Martin, poussant les moines à l’exil et obligeant Huysmans à rejoindre Paris.
Depuis le Moyen Âge, et encore dans le catholicisme actuel, un oblat (du latin oblatus (offert) et oblatio (don)) est un laïc qui se donne à un monastère et dont il vit la spiritualité monastique
Les Vœux du GM du Droit Humain
Encore et toujours, ces derniers jours ou semaines,
Et cela ne cessera sans doute pas au fil de l’année qui s’ouvre,
Les terroristes qui tuent, écrasent, mitraillent de Berlin à Istanbul, répliques terribles de Nice ou du Bataclan,
Les guerres dans le monde, les fausses paix en Syrie ou ailleurs,
Les noyés par centaines dans la Méditerranée, des milliers en 2016… Mais quelques cent cinquante hères dont des nouveau-nés, cheminant depuis la côte où ils s’étaient échoués, ont été recueillis dans le Salento hier au petit matin. Leur réservera-t-on plus loin un accueil à bras fermés ?
Face à tout cela, dont nous sommes lacérés, encore et toujours, redire l’appel à la Paix, aux Lumières, aux liens fraternels, à la liberté de penser et de créer, à la justice sociale, à tout ce qui anime le cœur fraternel de l’humanité.
Encore et toujours refuser le discours irresponsable qui voudrait réduire un Idéal d’humanité à des lubies creuses et à une posture vaine.
Sachons voir au-delà de ce qui nous aveugle ! Les francs-maçons de la Fédération Française du DROIT HUMAIN sont aux côtés de celles et ceux qui dans le monde et dans tous les peuples veillent et se dressent contre les ténèbres.
« L’homme est à venir ».
Formons des vœux pour que des voies de lumières se cherchent et se trouvent, pour que là où nous vivons, travaillons et agissons, chacune et chacun de nous prennent part à l’effort d’émancipation qui est bien là, sous des formes parfois différentes de certaines habitudes, mais pas moins porteuses d’espoirs.
1er janvier 2017.
Alain Michon.
Grand Maître National
de la Fédération Française du DROIT HUMAIN.