L’initiation maçonnique en Loge bleue, symbolique a choisit comme modèle celui de la construction d’un temple mythique, qui n’est autre que notre propre temple. Cette construction se fait par degrés.
Les trois premiers degrés, sont les fondements de cette initiation, la base de cette transmission de la tradition primordiale, qui libère l’homme et lui permet de se découvrir, de se réaliser, de s’insérer dans le monde. Véritable école de l’éveil, sans dogmes. Etre soi.
Dans le premier degré, le postulant aux mystères part à la recherche du matériau, de la pierre, de sa pierre dans les carrières du Roi Salomon, dans la Jérusalem terrestre, là les pierres sont choisies, triées, travaillées pour pouvoir s’assembler avec harmonie, dans l’œuvre. C’est l’enfance de l’ouvrage, il doit être poli avec soin.
Se préoccuper des jeunes pierres, des jeunes pousses, est un Devoir pour le Franc-Maçon, c’est son Devoir de transmission de la tradition, donner les clés d’ivoire et d’or, à ses pierres vivantes. Pour leur permettre une véritable ascension dans la société et donner du sens à cette ascension.
Le préalable est la connaissance de soi, la prise de conscience de ses qualités et de ses défauts, qui ne doit pas se transformer en une révolte permanente, une phobie sociale, si révolte il y a, elle doit être transgression vers l’espérance.
Le perfectionnisme de l’image, la multiplication des « Selfies » symptomatique d’un narcissisme, qui fait des apparences le tout.
Ayant appris à se reconnaître, l’ascenseur peut monter du sous-sol des ténèbres, sous, la faible Lumière de la Lune, puis au milieu de l’édifice à son midi, dans la Lumière du soleil. Au deuxième degré dans l’espace où le blé reverdit, sort de la terre au bord du fleuve, plus vigoureux.
La cathédrale monte, la Lumière « pé naître » en son sein, les contre forts sont mis en place, la poussée peut s’effectuer, les flèches peuvent monter. Les sciences et les arts sont parcourus, le pain est partagé en compagnon, il vient fortifier ce corps prêt maintenant à gravir la montagne, à monter les ultimes étages dans l’ascenseur spirituel. Prêt a passer de l’horizontalité des apparences, à la verticalité de l’esprit.
Faire parvenir nos jeunes qui en ont la ferme volonté dans les étages de la connaissance véritable. Faire de nos banlieues non pas des zones de bannissement, mises au ban de notre société. Mais comme à leur origine (1185) des lieux de vie à une lieue seulement du centre de la cité, où la juridiction doit affirmer son autorité, mais aussi sa reconnaissance.
Des lieux où nous devons donner à nos jeunes l’espoir de pouvoir sur la marelle de la vie, faire glisser leur palet de la terre vers le ciel, d’atteindre pas trois, cinq et sept pas l’harmonie et la plénitude du centre.
JF.
MESSAGE A TOUS : DE GROS PROBLEMES TECHNIQUES RECURRENTS AVEC MON OPERATEUR INTERNET, PANNES GENERALES A REPETITION.
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JF