On a coutume de dire que la philosophie est une école de sagesse. Que son but est d’apprendre à mourir ou à admettre sans souffrance morale l’idée de la mort, s’y préparer. D’autres voient dans la philosophie un enseignement pour mieux vivre, bien vivre accéder à « la vie bonne » dirait Luc Ferry.
Pour les Soufis adeptes de l’Islam ésotérique la mort est simplement le transfert d’un état à un autre.
La mort envisagée sous le prisme Maçonnique est un passage qui fait partie des invariants ritueliques. La mort pour le Franc-Maçon est delà d’une fatalité, c’est une propédeutique. Car si chacun sait que dès le jour de sa naissance il devra un jour mourir, c’est facile à dire, mais pas toujours a accepter pour soi même et pour ses proches. « Encore un jour, encore une heure dit clairement celui amoureux de la vie veut repousser l’échéance.
Le Franc-Maçon lui est volontaire pour la mort, je parle de cette mort initiatique préalable à une régénération. Mais le Franc-Maçon n’est pas dans un processus sotériologique, il n’attend pas de récompense pour demain, pour après. Il veut de sa libre volonté mourir maintenant tout de suite, le temps presse aux préjugés du vulgaire, à une certaine forme d’existence dominée par le physique, le matériel. Il veut avoir un accès à la connaissance et la lumière, vivre une existence plus spirituelle, plus humaine. Pour lui la mort est une épreuve, un sacrifice pour retrouver son soi véritable, ce sacrifice est aussi dédié aux autres.
Ce symbolisme rituelique de la mort permet à chaque fois d’augmenter la distance entre lui et la matérialité, par une élévation joyeuse, il est de plus en plus radieux, il touche au sublime de la sagesse, il est libre.
JF.