Dans une époque où sont malmenées les philosophies, les religions, les spiritualités, le texte qui suit et qui date de 1945, interroge sur nos capacités a évoluer vers un monde moins matérialiste plus humain, plus juste, plus vrai. Avons nous progressés depuis les horreurs de la dernière guerre ? La renaissance des intégrismes, anti juif, anti musulman, anti religieux interroge sur notre désir d’humanité solidaire et fraternelle. Pour nous Francs-Maçons qui revendiquons l’universalité de notre initiation, le chantier est ouvert, reste à convaincre sans prosélytisme que notre voie, est une voie d’unité.
JF.
Extrait de la Marche de l’unité de Charles Hertrich texte transmis par notre frère Claudius fidèle contributeur du Blog, veilleur de la fraternité.
Les religions sont utiles à l’humanité puisque toutes coopèrent à notre amélioration morale et spirituelle ; mais il faut reconnaître que touts n’ont pas réalise les intentions de leurs fondateurs qu’il serait injuste de rendre responsable des erreurs, des fautes et , parfois des crimes de ses sectateurs.
(…) Nous pouvons retenir de la philosophie indoue ce grand enseignement que la Vérité est une, bien quelle porte des noms différents ; mais de quelques côté qu’il entre dans la Voie, quelle que soit la forme de la foi, du fidèle sincère, c’est la Vérité et donc l’Unité qu’il recherche ; nous pouvons suivre des chemins différents, mais nous nous retrouverons quand nous serons arrivés.
Une telle conception n’est–elle pas de nature à éliminer, parmi les hommes, la haine et la peur génératrices des sectarismes, et, par extension, de préparer les esprits à cette paix qui ne peut plus être seulement européenne mais mondiale c’est à dire englobant tous les continents avec leurs aspirations propres.
Cette paix doit apporter à l’humanité non pas seulement de nouvelles conceptions politiques, économiques, sociales, mais aussi philosophiques et religieuses. (Je dirais pour ma part spirituelles)
L’individualisme excessif de l’Occident, presque exclusivement orienté vers le temporel, sera mitigé par le mysticisme, non moins excessif de l’Orient ; d’où une harmonieuse synthèse qui conciliera les extrêmes. Ce sera le règne de l’Esprit ; ce sera la matérialisation de la neuvième symphonie de Beethoven : « Tous les hommes heureux et frères dans la joie. » heureux et joyeux parce qu’ils auront enfin compris, qu’en dehors de la justice, de la bonté et de la beauté, il n’y a point de salut. Ce sont là des vérités éternelles sur lesquelles doivent se fonder la société nouvelle.
Charles Hertrich.