L’axe, le centre, de la spiritualité est-il entrain de bouger. On opposait jusqu’à présent la rationalité, la matérialité de l’occident à la spiritualité de l’orient. Les hommes en recherche d’harmonie avec le cosmos, tournaient leurs yeux, vers l’Orient, le corps et l’esprit était soumis aux soins d’Orientaux.
Un bouleversement, un renversement se produit dans la chine nouvelle, cette partie importante de l’humanité devient adepte de l’eugénisme, du transhumanisme, de l’intelligence artificielle 50% des jeunes chinois y seraient favorables.
En 1973 Alain Peyrefitte écrivait : Quand la chine s’éveillera…. Le monde tremblera, c’était il y a moins d’un demi siècle ! Il semble qu’en cette année du chien, le dragon chinois s’éveille.
Les chinois n’ont pas les complexes des occidentaux, ils sont favorables à l’augmentation de l’intelligence de leurs enfants par tous les moyens, ils ont mis en place un programme de séquençage génétique. Un jeune génie de 21 ans Zhao Bowen (1) dirige un laboratoire de recherche génétique et il publie dans Nature.
Les jeunes chinois sont déjà convertis à l’intelligence artificielle alors qu’en occident nous faisons des conférences, des colloques sur le sujet. Une grande majorité des chinois envisagent dès demain de remplacer de nombreuses professions par des robots, des programmes informatiques nourris aux algorithmes prélevés gratuitement avec notre consentement béat sur les réseaux sociaux mondialisés. Par exemple dans l’éducation les professeurs, dans la justice les juges et les avocats, l’ensemble des fonctionnaires dans les administrations, les experts comptables, les médecins etc…
Ils envisagent même de possibles relations d’amitié et d’amour avec des robots. L’empire du milieu devient l’empire de la technologie, aucune norme éthique, ne semble freiner ces nouveaux petits génies, de nombreuses manipulations génétiques ont déjà été réalisées, pendant que nous réfléchissons à la composition de nos comités de contrôle et d’éthique.
La lumière pourrait maintenant bien venir de l’Occident, dans la silicon valley les dirigeants des sociétés du numérique, du digital éloignent leurs enfants des écrans, pour les protéger d’un asservissement aux technologies qu’ils mettent eux-mêmes au point. Il ne s’agit pas de refuser les progrès techniques, mais de les maîtriser et de leur accorder leur juste part dans notre vie.
En Orient l’alliance du Lion et du Dragon semble vouloir s’imposer au monde. Nous sommes loin des valeurs de liberté et de fraternité chères aux francs-maçons.
Je ne sais pas si André Malraux a dit : le XXIème siècle sera religieux, mystique ou spirituel. Mais il pensait à la possibilité d’un événement spirituel à l’échelle planétaire. La Lumière pourrait peut-être cette fois venir d’Occident, à nous de la diffuser au plus grand nombre.
JF.
Notes : L’hebdo L’Express N° 3475 du 07/02 au 13/02/18. Rubrique Opinions : demain sera vertigineux par Laurent Alexandre. La Chine ultratranshumaniste.
(1) Article du Monde des Sciences sur Zhao Bowen voir ci-dessous.
Ce prodige de 21 ans, qui dirige un laboratoire de l'Institut de génomique de Pékin, cherche à déterminer les gènes de l'intelligence.
LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | 14.03.2013 à 17h59 • Mis à jour le 25.03.2013 à 10h03 | Par Harold Thibault
D'apparence, Zhao Bowen est un jeune comme un autre. Il débarque l'air décontracté, en jean et sweat-shirt à capuche. A 21 ans, il aime le heavy metal et les romans de science-fiction. Lui-même écrit un peu à ses heures perdues. Il avait monté un petit club de rédaction au lycée. Depuis, sa vie a pas mal changé. Bowen a une réponse toute faite lorsqu'il s'agit d'expliquer son parcours : "Et pourquoi serait-ce impossible ?", même s'il concède que son ascension est "singulière". Peut-être ses recherches apporteront-elles au jeune homme ainsi qu'au reste du monde un éclairage plus poussé sur ce qui fait un génie.
Il détaille son parcours. Comment, en étant né en 1992, on peut, en 2013, avoir une carte de visite sur laquelle est écrit "directeur, Laboratoire de génomique cognitive". La découverte précoce de son intérêt intervient à un très jeune âge, une "curiosité particulière pour la science", peut-être à 5 ou 6 ans. Celle de la génétique en particulier date de ses 15 ans.
Au lycée, il a toujours songé qu'il perdait son temps. Pour parer à l'ennui scolaire, donc, il parvient à dégoter un stage à l'Institut de recherche sur les fleurs et légumes, rattaché à l'Académie chinoise des sciences agricoles, où il restera finalement deux ans, en parallèle à ses études dans son lycée d'élite. A 15 ans, on lui confie essentiellement le nettoyage des pipettes, mais il découvre alors "un nouveau monde, la porte était ouverte". A force d'observation, il parvient à monter son petit projet de recherche personnel, l'étude d'un gène qui détermine le sexe du concombre. "C'était assez simple, juste l'étude fonctionnelle d'un gène", explique M. Zhao, qui figurera parmi les coauteurs de la publication du génome du concombre, dans Nature Genetics, en 2009.
UNE BOURSE DE CINQ MILLIONS DE YUANS
Le principal du lycée l'appuie lorsqu'il accepte, à 17 ans, l'embauche de l'Institut de génomique de Pékin (BGI), qui, comme son nom ne l'indique pas, s'est installé depuis cinq ans aux portes de Hongkong, à Shenzhen, où l'éloignement de la capitale est synonyme de liberté, y compris dans la recherche. Ce mégacentre de recherche en génétique est unique par sa débauche de moyens, c'est-à-dire de séquenceurs.
Zhao Bowen signe. Il ne passera donc pas le gaokao, le baccalauréat chinois, qui détermine toute une vie. Il n'ira pas non plus à l'université. "De toute façon, à notre époque, on peut trouver l'information partout, dans les livres, sur Internet", justifie-t-il. Son projet se concrétise, une étude de l'héritabilité génétique de l'intelligence humaine, déterminer quels sont les gènes du surdoué. "Tout ce qui touche à l'esprit humain, à comment il se forme, nous voulons le comprendre", poursuit Bowen.
Cela commence à petite échelle, avec les plus intelligents éléments de son ancien lycée qui font l'objet d'un séquençage d'ADN. Mais l'opération lui apparaît ensuite "trop simple, trop naïve". Il faudra davantage de puissance statistique pour parvenir à des conclusions fiables. Il se tourne vers l'équipe de Chine des Olympiades internationales de mathématiques, sans aboutir. Finalement, le gouvernement de Shenzhen, qui verrait bien la région en Silicon Valley chinoise, accorde une bourse de cinq millions de yuans (620 000 euros) à ce projet, ce qui va "tout changer".
L'ATTENTION DES MÉDIAS
L'autre gain lui vient de l'attention des médias. Le Washington Post consacre un article au jeune homme en juin 2010. Un chercheur britannique, un autre américain, un troisième de Taïwan lui rendent visite. Ils veulent participer. Un des rares scientifiques occidentaux à s'être penchés sur le sujet, Robert Plomin, du King's College de Londres, le contacte à son tour. Il a déjà étudié les mutations de quelques gènes dont il est prouvé qu'ils sont liés à l'intelligence. Ils commencent à plancher sur une plus grande population d'individus dotés d'un quotient intellectuel élevé, au-dessus de 145, un échantillon de plus de 2 000 personnes aujourd'hui, dont l'ADN est passé à la loupe ("Science & techno" du 9 mars).
Zhao Bowen a son opinion sur la raison pour laquelle si peu ont tenté d'apporter des réponses sur la génétique de l'intelligence jusqu'à présent. Le sujet est plus que délicat. Les Etats-Unis, par exemple, constate-t-il, sont hypersensibles sur la question des discriminations sur l'intelligence. "C'est controversé, très controversé, reconnaît le jeune homme, et comme les scientifiques ne sont pas riches ils doivent se fonder sur les finances de leur gouvernement ou d'entreprises."
Ce blocage éthique ne lui échappe pas. Serait-il immoral, par exemple, de plancher sur la génétique de l'intelligence de différentes ethnies ? "On ne construit pas des armes atomiques, qui sont un outil, avec des applications particulières de la technologie, rétorque le chercheur. Nous sommes chargés de découvrir des faits. Que l'on décide de les découvrir ou pas, ce sont des faits, ils restent là, comme ce qui relève de la nature de notre univers, ce n'est pas changeable."
TROUVER L'"HÉRITABILITÉ MANQUANTE"
La première publication scientifique de son laboratoire est prévue cet été. Que faut-il en attendre ? Il veut trouver ce qu'il appelle "héritabilité manquante", le pourcentage attribuable au patrimoine génétique, à l'inné, dans l'intelligence. "Si l'on arrive à une conclusion de 20 %, c'est une vraie avancée scientifique", juge-t-il. Quel que soit le résultat, ce sera une découverte au regard de la large population étudiée et du peu d'intérêt pour la discipline jusqu'à présent. Et s'il n'y avait pas d'héritabilité ? "Je ne pense pas que ce sera le cas, mais même si ça l'était cela aurait un intérêt scientifique conséquent", dit M. Zhao.
Il voit cette étape comme un commencement. Une fois que les premières associations sur ces résultats génétiques seront réalisées, il faudra faire le lien avec la formation du cerveau. Lui-même ne connaît pas son propre QI, car après avoir incité des centaines de gens à passer le test, il aurait, dit-il, des facilités à trouver les réponses. "Ce serait tricher", estime-t-il.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/sciences/article/2013/03/14/zhao-bowen-chasseur-de-surdoues_1848654_1650684.html#c3Zv60wqeFJ0kg1X.99
LES SUITES DE LA LETTRE DE LA LOGE CHAOS
Par Géplu dans Dans la presse
Après l’affaire de la lettre de la loge du DH bruxellois Chaos qui avait écrit aux parlementaires belges francs-maçons pour leur demander de ne pas voter un projet de loi du gouvernement fédéral autorisant les visites domiciliaires visant les personnes en séjour illégal dans le pays, affaire qui a fait grand bruit en Belgique, les hebdos belges du groupe SudPresse ont interviewé Hervé Hasquin frère du GOB, secrétaire perpétuel de l’Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique, et ancien ministre.
Dans cette interview Hervé Hasquin dit comprendre pourquoi les politiques ne veulent pas dire qu’ils sont francs-maçons : Je comprends que des politiques ne révèlent pas leur appartenance, car cela peut leur porter préjudice. Le franc-maçon est toujours le diable, le comploteur, l’homme dangereux. J’ai reçu des insultes, des lettres de menaces, cela ne m’a pas facilité la vie. Il y a quelques semaines, à Bruxelles, un type a dit, en passant à ma hauteur : « Tiens, encore une crapule de maçon ». Les gens aiment bien trouver des boucs émissaires. (…) En loge, vous rencontrez des chrétiens, des protestants, des juifs, des musulmans, mais aussi des athées ou des agnostiques, c’est ce qui fait notre richesse. La crainte des catholiques, dès le XVIIIe siècle, est qu’au contact de non-catholiques, vous abîmiez votre religion, vous tombiez dans l’athéisme. La papauté la condamne d’ailleurs dès cette époque. L’anti-maçonnisme reste très ancré dans le monde catholique bourgeois et intégriste. Mais elle est interdite aussi dans la plupart des pays musulmans. Elle ne fait pas bon ménage avec les religions car celles-ci affirment être détentrices de la seule vérité. Or, il n’y a pas de vérité dans la franc-maçonnerie, pas de dogmes. Une expression très belle dit que le maçon doit « tailler la pierre brute ». Une aspiration à se perfectionner, à chercher sa propre vérité.
Coffret Le Tarot des tailleurs de pierre
de Jean-Michel Mathonière et Hugues Gartner
Le luxueux coffret le Tarot des Tailleurs de Pierre est une curiosité dans le monde des cartes puisque, pour une fois, il ne s’agit pas d’une simple variation d’un tarot de Marseille adapté à une thématique à la mode.
S’interroger sur les symboles, comprendre leurs origines, leurs sens et leur grammaire, les associer entre eux pour structurer la pensée et par ce fait, augmenter la qualité du dialogue intérieur.
– Un vocabulaire hermétique cohérent, où est rassemblé dans un riche jeu de correspondances et d’analogies l’ensemble des symboles transportés depuis des siècles par les descendants des bâtisseurs de cathédrales.
– Les concordances entre l’alphabet hébreu et hiéroglyphique participent à la description des arcanes majeurs, tandis que le théorème de Pythagore est inscrit dans certains signes lapidaires et autres motifs du XIIIe siècle, et la géométrie des façades des cathédrales nous conduit à l’élévation de l’âme autant qu’à la soumission.
– Qualité graphique exceptionnelle, symbolique puissante.
En savoir plus sur http://www.gadlu.info/coffret-le-tarot-des-tailleurs-de-pierre.html#Ewr8wawpligIbbU5.99