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la Franc Maçonnerie au Coeur

la Franc Maçonnerie au Coeur

Un blog d'information, de conversations sur le thème de la Franc Maçonnerie, des textes en rapport avec la Franc Maçonnerie, comptes rendus et conseils de lectures.

Publié le par jean françois
SOUPIRS

Société. La gare de Rennes a décidé d'utiliser la musique classique comme arme contre les sans-abri, rapporte Europe 1 ce 25 juin.  

La gare de Rennes ne veut plus voir de SDF dans ses lieux. C'est pourquoi elle a décidé de diffuser des extraits de musique classique (Vivaldi, Mozart, Beethoven, etc.) sur son parvis, rapporte Europe 1 ce dimanche 25 juin. Il semblerait que ce soit une réussite, indique encore Europe 1. Aucun SDF n'était présent près de la gare ce week-end. Toutefois, l'initiative suscite la polémique. En effet, certains voyageurs se disent révoltés. “Ça ne se fait pas. Les clochards sont déjà à la rue, il faut les laisser. C'est dégueulasse. Si c'est juste pour les faire chier, que ce soit de la musique classique ou du rap, c'est pareil, c'est dégueulasse”, explique un homme à Europe 1. De son côté, la SNCF affirme protéger ses usagers des désagréments quotidiens causés par les sans-abri. Reste à savoir si les mêmes morceaux de musique répétés toutes les trois minutes, 24 heures sur 24, n'importuneront pas davantage les voyageurs que les SDF.

Le Printemps la vie

Le Printemps la vie

 

 

 

                                                            SOUPIRS…

De soupirs en dépits, je traverse la nuit

D’une vie de bohème que domine l’ennui

Je fixe comme incrédule un point sur l’horizon

Qui semble refléter une pudique raison

Qui arrive à soustraire les morsures de la vie

Qui donne envie de croire quand le doute s’épaissit.

De soupirs en dépits je glisse sur la vie

Je traverse des tempêtes, de fragiles bonheurs

Je construits quelquefois au travers d’un labeur

Monotone et pénible pour me faire un abri.

Je côtoie sur ma route d’autres « laissés pour compte »

Des gens sans importance que l’Histoire délaisse

Qui s ‘excusent d’être là, d’alimenter la honte

D’encombrer les consciences que leurs présences agressent.

Leurs mémoire est absente et leurs regards sont vides

Ils voudraient se soustraire, disparaître, anonymes,

La terreur les tenaille et la camarde avide

Scrute leurs horizons et gomme leurs patronymes.

Ah qu’il est vain de croire que la Fraternité

Est une vertu humaine quand on croise ces gueux ;

Qu’il est vain de promettre une seule éternité

Devant l’insupportable résultat de nos vœux.

Je suis là impuissant, j’enrage et je maudits

Je voudrais leur sourire, leur crier qu’ils existent

Mais qu’importent les mots, je ne suis qu’un artiste

Qui s’émeut et qui geint solitaire dans la vie.

Le Vénérable Maître interrompt la tenue

Il invite tous les Frères à entrer dans la chaîne

La grand’ chaîne d’union qui consacre, ténue,

Une solidarité qui draine tant de haine.

« Mes Frères ouvrons la Chaîne ! » ; nous regagnons nos places

Nous enfilons nos gants, le décor est en place !

La nuit a étouffé les innombrables cris

Philippe Jouvert.

Avec l'aimable autorisation de Philippe

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